Blablacar-2 PDF

Title Blablacar-2
Course Droit des contrats appliqué
Institution Université de Caen-Normandie
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Summary

petit cours magistral...


Description

BLABLACAR Définition de zone de chalandise : La zone de chalandise désigne l'espace qui entoure un point de vente et dans lequel provient la majorité de la clientèle potentielle d'un commerce. Elle est calculée en fonction de divers éléments : nombre d'habitants, attractivité, chiffre d'affaires des commerces concurrents, infrastructures... (au cas où la prof nous le demande) A) Une plateforme communautaire Créée en 2004 sous le nom de covoiturage.fr par Vincent Caron, covoiturage.fr est une plateforme communautaire qui propose une multitude de services dans le secteur du covoiturage. Frédéric Mazzella est le PDG de cette société anonyme, il achète l’entreprise covoiturage.fr et fonde la société la société anonyme Comuto pour assurer le développement du site. C’est lorsqu’il est étudiant en informatique à Stanford en Californie à la fin des Années 90 que Frédéric Mazzella découvre le covoiturage. Avec des amis, il se rend tous les matins à l’université en empruntant les « carpool lanes » se sont des voies réservées au covoiturage. Grâce aux carpool lanes, il gagne beaucoup de temps, puisqu’elles sont libres alors que les autres voies sont bouchées par d’innombrables voitures ayant une seule personne à bord. C’est de la que Frédéric Mazzella souhaite développer le concept du covoiturage simple en quelques clics axé sur l’économie collaborative. En 2013 Covoiturage.fr devient Blablacar afin d’Homogénéiser le réseau. Dès 2004, les futurs fondateurs de BlaBlaCar voient dans la démocratisation d’internet un moyen de faciliter l’échange de service de particulier à particulier. La disponibilité d’une plateforme fréquemment rafraîchie permet alors à des inconnus de se mettre d’accord sur le partage de trajet. Nous sommes loin du site tel qu’on le connait aujourd’hui, qui est encore « Le Bon Coin » du covoiturage, le web collaboratif étant à peine en train d’émerger. Cette PME française met en relation les conducteurs, qui postent leurs trajets prévus et les passagers à la recherche de trajet, qui acquièrent en ligne à un prix convenant au partage les frais d'essence et de péage. La mise en relation entre usagers, gratuite pendant de nombreuses années, est devenue payante en 2011, de l'ordre de 20 % du prix du covoiturage. Leur zone de chalandise est très étendue car en effet Blablacar est disponible en 11 langues et en 13 pays (France, Espagne, Royaume Unis, Italie etc…), le site compte plus de 10 millions de membres et plus de 2 millions de membres qui voyagent en covoiturage mensuellement. Par ailleurs, Blablacar propose un système fiable et sécurisé pour le voyageur car en effet, le site met à disposition un système d’avis communautaires entre membres, un moteur de recherche par coordonnées GPS, une certification de l’adresse email et du numéro de téléphone portable, une personnalisation des profils (photo, biographie, préférences) ainsi qu’une ergonomie communautaire. En 2013, son chiffre d’affaires dépasse les 10 millions d’euros.

En 2014, la start-up boucle une levée de fonds de 100 millions de dollars (80 millions d'euros) auprès d'Index Ventures avec la participation des fonds déjà associés Accel Partners, ISAI et Lead Edge Capital. D’ailleurs, Le covoiturage à plusieurs avantages notamment : Economique : le co-voiturage reste avant tout un moyen de faire des économies sur une longue distance. Les tarifs peuvent etre jusqu’à 3 fois moins cher qu’un billet de train classique. Ecologique : le co-voiturage permet de diminuer significativement le nombre de voiture roulant et de surcroit, l’émission des gaz à effets de serre. L’ADEME (agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie) estime qu’un covoitureur épargne à la planète plus d’une tonne de dioxyde de carbone. Moyen de faire des rencontres : grâce à internet, le phénomène social prend de l’ampleur et il crée un réseau hétérogène d’utilisateurs divers. Nous pouvons nous demander comment la confiance est créée en ligne et quels sont ses implications pour l’économie collaborative et la société en général. Une étude a été faite par NYU Stern et BlaBlaCar afin de comprendre comment les individus sont capables de développer entre eux un haut niveau de confiance, avant même de se rencontrer en personne. Le rapport dévoile que la confiance créée sur des plateformes collaboratives a des répercussions positives sur toute l’économie du partage. Près de la moitié des sondés (48%) déclarent que le covoiturage les a rendus plus ouverts aux autres. De même, ceux qui ont déjà fait du covoiturage sont jusqu’à trois fois plus susceptibles de se livrer à d’autres activités de l’économie du partage. Blablacar a developper un business model de plate-forme qui réunit producteur et consommateur dans un même environnement. Ce modèle se distingue de celui de "tuyau" traditionnel où l'entreprise produit un service qu'elle vend ensuite au client. Force/Faiblesse du business model : Les forces : 90% des annonces de covoiturage en France : une plateforme incontournable pour les passagers comme les conducteurs et presque la garantie de trouver un bonheur Une plateforme ergonomique avec un système de profils et d’avis pour guider les mises en relation entre conducteurs et passagers Un modèle de rémunération au % du trajet : qui peut assurer un important CA compte tenu du nombre élevé de trajets traités sur la plateforme et une rentabilité élevé à terme compte tenu d’un modèle à « cout fixe par palier ». le cout fixe par palier c’est le Coûts dont le montant change soudainement lorsque l'on passe d'un intervalle significatif de niveaux d'activité à un autre parce que, par exemple, l'augmentation du niveau d'activité nécessite la mise en service de nouveaux équipements ou l'engagement de nouveaux cadres. -

Un système de réservation qui a fait chuter le taux de désistement de (35% à 4%)

L’importante des moyens financiers pour soutenir le développement en France et à l’international : doublement du CA en 2013 et levée de fonds de 7.5 millions d’euros. Les faiblesses :

L’existence d’un risque règlementaire avec la possibilité si la rémunération du conducteur excède les frais engagés de se voir accusé de transport clandestin et de concurrence déloyale. Un modèle payant avec une face qui paye et pas l’autre. Risque de mécontentement et d’un report vers d’autres plateformes (comme par exemple carpooling, karzoo covoiturage…) non payantes ou proposant un modèle équilibré (les 2 faces payent une partie de la commission) Une tendance à l’inflation des prix des trajets meme hors commission. Les prix sont fixés librement par les conducteurs (même si Blablacar propose une aide pour fixer le prix le plus juste) La rigidité du processus de réservation en ligne et l’impossibilité de rentrer en contact avec le conducteur sans avoir au préalable payé / des processus de réponse plus longs notamment avec le mode « sur confirmation ». Un mode de paiement en ligne uniquement via carte bleue / pas de mode alternatif de paiement (monnaie électronique, prépayé, etc…) ce qui exclut les passagers non titulaires d’une carte bleue ou réfractaire du paiement en ligne via CB

Les dates clés

2004

Première version du site par Vincent Caron, avec le nom de domaine covoiturage.fr

2006

Revente du site à Frédéric Mazella qui fonde la société anonyme Comuto pour assurer le développement du site.

2009

2009 Première ouverture d'un site à l'étranger, comuto.es en Espagne. Et apparition des premières versions des appli iOS/Android.

2011 2012

Lancement européen de BlaBlaCar : au Royaume-Unis d'abord, puis en Italie, au Portugal, en Pologne, aux Pays-Bas, au Luxembourg et en Belgique.

2013

Covoiturage.fr devient BlaBlaCar.fr afin d'homogénéiser le réseau.

2014

BlaBlaCar lève 100 millions en s'ambitionnant leader du covoiturage mondial après des expansions en dehors de l'UE.

2015

Ouverture en Inde et au Mexique. Rachat de Carpooling (Allemagne) et AutoHop (Hongrie, Balkans...)

 J’ai fait un tableau pour le power point si cela vous va !

B) Les chiffres à ne pas oublier

20 millions : Initialement appelée "covoiturage.com" et lancée en septembre 2006, l'entreprise ne prend le nom de Blablacar qu'en 2013 avec 3 millions d'inscrits. Actuellement, le site compte 20 millions de membres. 1,4 milliard : La société est désormais valorisée à 1,6 milliard de dollars, soit 1,4 milliard d'euros. Le terme de valorisation correspond au nombre d'actions multiplié par le dernier cours d'échange. Ainsi, Blablacar entre dans le club des licornes, ces start-ups technologiques dont la valorisation dépasse un milliard d'euros. 2016 : L'année à venir sera très importante pour l'entreprise. Nicolas Brusson, l'un des fondateurs a annoncé que l'objectif était de "mettre les voiles vers l'Asie" avec la Chine, le Japon, la Corée du Sud et l'Indonésie. Blablacar a créé des des connexions entre des villes qui n’étaient pas du tout connectées. 90% : Devenu numéro 1 du covoiturage, Blablacar a petit à petit croqué ses concurrents et contrôle désormais 90% des marchés français, allemands, italiens et espagnols. 350 : Grâce à cette impressionnante levée de fonds, tous les regards se tournent vers l'emploi. La société a doublé en effectifs chaque année depuis 4-5 ans. Aujourd’hui, ils sont 350 salariés.

C) Blablacar pendant la grève SNCF…

Depuis le 3 avril, les français doivent trouver d’autres moyens de transport que les trains pour voyager ou se rendre au travail. Blablacar espérait bien profiter de la grève à la SNCF pour convaincre les usagers des trains de se tourner vers le covoiturage. Son pari est réussi Blablacar triple son nombre de sièges et multiplie par 6 la fréquentation du site. Le 3 avril Blablacar a eu 184000 sièges offerts ce qui représente l’équivalent de 368 TGV. Les trajets longue distance ne sont pas les seuls à avoir bénéficié d'une demande en hausse. BlaBlalines, l'application dédiée aux déplacements domicile-travail lancée il y a un peu moins d'un an, a vu ses trajets les premiers jours de

grève, n'enregistrant pas moins de 10.000 nouveaux inscrits. Le principe reste la mise en relation entre particuliers pour partager les frais de leurs trajets pendulaires, tout en réduisant leur empreinte écologique et les embouteillages. Mais pour répondre aux contraintes spécifiques du covoiturage quotidien, BlaBlaCar a repensé intégralement son approche pour concevoir une solution innovante dédiée.

Voici les trois grandes particularités de BlaBlaLines par rapport à BlaBlaCar : -

Le concept novateur des lignes de covoiturage : Pour chaque demande, un passager se voit attribuer une ligne, c’est-à-dire un trajet entre un point de rendez-vous et un point de dépose au plus près de sa recherche. Les lignes sont automatiquement activées et proposées par la plate-forme dès qu’un volume suffisant de conducteurs effectuant le même trajet, dans les deux sens, est atteint. Flexible, le service n’impose en effet pas le même conducteur à l’aller qu’au retour et permet de trouver un covoitureur même au dernier moment. Ce dispositif assure ainsi une grande liberté pour les covoitureurs qui ne sont pas obligés de dépendre des contraintes d’agenda d’un voisin ou d’un collègue. Le réseau de lignes se développe par lui-même en fonction des offres et des demandes, avec un maillage qui s’adapte ainsi automatiquement à la densité des parcours quotidiens.

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Pas de détour pour le conducteur : Les points de rendez-vous sur le trajet, fixés automatiquement par l’application, sont toujours sur la route du conducteur, à l’heure de son passage, et au plus proche de la localisation du passager.

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Une organisation des trajets sans contrainte : Avec BlaBlaLines, la mise en relation est automatisée. Le passager fait sa demande sur l’application qui se charge automatiquement de trouver le conducteur qui fait le trajet demandé à l’heure correspondante et qui a accepté la réservation. Un gain de temps autant pour le conducteur que le passager.

D’ailleurs, le PDG, Frédéric Mazzella estime que la covoiturage domicile-travail est encore naissant. Ces chiffres illustrent que la grève pourrait contribuer à faire évoluer les comportements vers une mobilité partagée sur les trajets quotidiens, et à terme décongestionner les pôles urbains. La start-up innove aussi en proposant des places en autocar. C’est sur certains de ses axes les plus prisés les vendredis, dimanches et jours de grève » en s'associant à « des sociétés de car locales et indépendantes » qui pourront proposer des trajets sur sa plate-forme. Les membres Blablacar pourront ainsi accéder à des trajets et les prix sont comparables à ceux du covoiturage. Le leader du covoiturage vient dont empiéter sur le terrain des « cars Macron », qui ont eux aussi fait un grands pas ces deux dernières années. Cette initiative n'augure pas d'une diversification de l'activité de la jeune pousse. Mais elle lui permet, à court terme, d'éviter que les covoitureurs ne trouvant pas de trajet sur son site ne se rabattent vers Flixbus ou Ouibus, et finissent par se convertir au car.

Nous pouvons constater sous ces 3 graphiques une forte croissance de la société Blablacar, a partir de 2010.

III) Ouibus en pleine hausse Ouibus anciennement IDBUS est le concurrent direct de Strarshipper, Isilines ou encore Flexbus est une filiale à 95% du Groupe SNCF, exploitant depuis le 23 juillet 2012 un réseau de lignes d'autocars longue distance en France et en Europe. Ouibus reste le leader sur les liaisons nationales en termes de nombre de passagers. Elle a assuré le transport de 267000 passagers en 2017. Actuellement, sont desservies 180 villes en France et en Europe : dont Paris, Lyon, Lille, Strasbourg, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Gren oble, Rennes, Le Havre, Brest, Nancy ou encore Nice, et 11 villes en Europe : dont Amsterdam, Barcelone, Bruxelles, Genève, Londres, Milan, ou Paris. La compagnie dessert également l'Aéroport de Paris-Orly et l'Aéroport de ParisCharles-de-Gaulle en Île-de-France. Le président de Ouibus est Rachel Picard et le directeur est Roland de Barbentane. En quelques chiffres : Ouibus compte 254 effectifs et plus 46 millions de CA en 2016. Les enjeux d’aujourd’hui sont de prendre des parts de marché et d’atteindre la rentabilité d’ici 2019. Son slogan « On vous emmène ? » Depuis la promulgation de la Loi Macron en août 2015 sur la libération des services de transport par autocar, le secteur est en pleine expansion. La compagnie a ajouté de nouvelles destinations en France, où elle concurrence directement les activités ferroviaires de sa société mère (SNCF, 100% publique) qui la finance à pertes, sur ce marché privatisé du transport de personnes par autocar. Cette situation pose des questions relatives au respect des principes de la concurrence ainsi que sur la stratégie du groupe SNCF2. La société participe aux lignes régulières d'autocar au Royaume-Uni. Fin 2017, Ouibus a établi un partenariat avec les leaders britanniques (National Express), espagnol (alsa) et italien pour améliorer son réseau en Europe13.

A) La génération Y : mobilité collaborative En ce qui concerne les transports, les logements ou les repas, la génération Y bouscule les codes de la consommation traditionnelle. En effet Ouibus réalise 70% de son activité par le biais du site ou de l’application et au total 90% sur internet. Ouibus touche des clients âgés de moins de 35 ans. Les 25-35 ans sont adeptes de tous les modes de consommation alternatifs aux offres traditionnelles. Ils préfèrent les confortables et économiques bus macron au train. Ils commandent sur heetch en sortant de boîte de nuit. Le dimanche soir, ils font venir le restaurant chez eux en commandant un repas sur deliverro depuis leur canapé. La génération Y bouscule les codes de la consommation traditionnelle et change la donne, jusque dans les transports. Les professionnels de la mobilité n’ont donc eu d’autres choix que de s’adapter pour répondre à cette nouvelle demande. A commercer par la SNCF, qui, loi Macron oblige a musclé son offre en proposant des trajets des cinq euros en Ouibus. En effet, la libéralisation du marché des autocars attire un grand nombre d’opérateurs et génère une guerre tarifaire avec des prix de transports imbattable, entre 5 et 10 euros. L’entreprise ferroviaire a étendu son offre de TGV à bas coût Ouigo, avec des tarifs à partir de dix euros. Voyagessncf.com a bien compris : il faut miser sur la génération Y, et penser à ceux qui préfèrent voyager moins cher, quitte à passer plus de temps dans les trains. Ainsi, la nouvelle stratégie de la filiale de la SNCF consiste à mettre en avant les prix les moins élevé possible, en tablant sur les jeunes qui préfèrent augmenter le nombre de correspondances mais diminuer la facture. Pour séduire les plus

jeunes, la plateforme e-touriste qui souhaite gagner le leadership de la distribution digitale du train, a également instauré un dialogue quasi permanent avec cette jeune cible : le voyageur peut désormais joindre un conseiller à tout moment via Facebook. L’entreprise a récemment annoncé la mise en place d’un système d’envoi de messages utiles et personnalisés transmis au voyageur via Messenger, au moment où cette information lui sera le plus utile. Certains créer une nouvelle offre, en fonction d’un besoin identifié. Comme frédéric Mazella, qui a eu l’idée de fonder blablacar faute d’avoir trouvé une place dans un train, tout en constatant un très faible taux d’occupation des véhicules sur l’autoroute. Un autre exemple avec travis kalanick qui aurait lancé uber pour pallier une offre insuffisante de taxis à paris. Nous avons encore l’exemple de teddy pellerin, qui explique avoir créé heetch afin de permettre aux jeunes comme lui de se déplacer la nuit. Selon le directeur de l’institut de recherche 6t, Nicolas LOUVET estime que les acteurs traditionnels ont un temps de retard. Cela s’explique par une frilosité à l’égard du risque ainsi que par des investissements souvent insuffisants. Selon lui « tout cela est bon pour la mobilité. Ce sont autant de solutions qui contribuent à retarder au maximum le passage à l’acte du jeune en matière d’achat de voiture et de permis de conduire. Parce qu’aujourd’hui, le jeune se déplace en smartphone » il rajoute « la voiture n’est plus le facteur d’émancipation aujourd’hui. C’est le smartphone ».

B) Ouibus et les Cars Macron en quête de rentabilité

Ouibus, la filiale de la SNCF pour le transport longue distance en autocar, a publié l’été dernier ses comptes. Résultats : 45 millions de pertes sur 2016, soit autant que son chiffre d’affaires. Le secteur avait déjà déçu par son faible bilan sur le plan de création d’emplois. L’autorité des régulations des activités ferroviaires et routières indique que le secteur emploi seulement 2 100 personnes, alors qu’Emmanuel Macron, à l’origine de la déréglementation affirmait en 2016 que cette nouvelle activité pourrait créer plus de 22 000

emplois. Aujourd’hui c’est l’absence de rentabilité qui suscite de l’inquiétude. Ouibus est loin d’être le seul à être encore dans le rouge, ses concurrents Flixbus et Isilines le sont également, mais la filiale de la SNCF est la seule à avoir publié ses comptes. Faute de rentabilité, les deux autres entreprises qui s’étaient lancées sur ce marché (Mégabus et Starshipper) ont abandonnés ou se sont ralliés à un autre secteur. Si un secteur met quelques années à atteindre la rentabilité, plusieurs spécialistes estiment que le marché n’est pas encore mature et que la concentration devrait s’accentuer. C’est-à-dire qu’une ou deux entreprises présentes sur le marché devraient disparaître. L’allemand flixbus apparaît comme favori pour se maintenir, puisqu’il détient environ 50% du marché français.

Pour atteindre la rentabilité, cela réside dans le taux de remplissage. Ce dernier reste cependant trop faible. Depuis début 2016, il est en moyenne de 35%. Plus de la moitié des sièges des autocars sont donc vides. Yves CROZET spécialiste du secteur des transports, estime qu’aujourd’hui ...


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