CAS2 -HI-TECH- Plastics PDF

Title CAS2 -HI-TECH- Plastics
Author Marlon Castillo
Course Introduction à la gestion des ressources humaines
Institution Université du Québec à Montréal
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Summary

TP 2 ...


Description

SOMMAIRE : Dans ce rapport, il est possible de prendre connaissance de l’analyse des négociations entourant le renouvellement de la convention collective de l’entreprise Hi-Tech plastics. Cette entreprise approvisionne les fabricants d’automobiles de la ville d’Oshawa. Celle-ci a rencontrée des changements majeurs au cours des trois dernières années. En effet, la direction de l’entreprise relève maintenant de M. Alain Soucy, fils du fondateur. De plus, le mode de production de l’entreprise a changé, Hi-Tech plastics vendait au contrat et produisait seulement lorsqu’une commande lui était passée. Dorénavant, l’entreprise a opté pour une orientation industrielle, ce qui lui a permis de tripler ses ventes et d’augmenter le nombre d’employé(e). Toutefois, l’environnement externe de l’entreprise est présentement bouleversé par une récession qui affecte drastiquement la croissance que l’entreprise as pu connaitre dans les dernières années. Il s’agit du contexte dans lequel l’entreprise se retrouve, sans compter que le syndicat des employé(e)s menace d’aller en grève s’il n’y a pas de nouvel accord sur la convention collective. Cette entreprise a connu du succès en partie grâce à ses employé(e)s et ceux-ci soutiennent ne pas avoir profités de ces retombées des dernières années. En ce sens, il serait convenable pour M. Alain Soucy de préconiser la négociation distributive afin d’arriver à un compromis qui rétablira le climat de travail, puisque pour le moment la table de négociation l’ambiance est tendue. Néanmoins, selon la situation actuelle, le parti patronal est en position de force selon ces deux arguments : Premièrement, il existe au sein de l’unité de négociation syndicale une contradiction entre les membres et son représentant Antoine Masson, qui se positionne différemment en ce qui concerne la grève. Deuxièmement, si les employé(e)s vont en grève, l’entreprise pourra poursuivre l’approvisionnement des clients pendant un moment. En effet, le contexte de récession entraînant la baisse de contrat, ajouté au fait que les entrepôts de l’entreprise sont hauts en stock, permettent cette prévision. Il est donc recommandé au parti patronal de conserver sa position de force lors des négociations, tout en récoltant le plus d’informations possible concernant la situation interne de l’entreprise. Il n’est pas conseiller d’accepter les demandes abusives, néanmoins, une augmentation juste de la rémunération globale des employés est également de mise. C’est n’est qu’en prolongeant cette renégociation qu’il sera possible de rencontrer un compromis pour les deux partis, et spécialement pour M. Alain Soucy.

SECTION I : ANALYSE ET DIAGNOSTIC DE LA SITUATION 1.1

Les problèmes et les faits

Le problème majeur traduit par cette demande de renégociation du syndicat est clairement la rémunération globale de l’entreprise. En effet, les dernières années ont été prospères pour les dirigeants de Hi-Tech plastics. Néanmoins, les employés ce sont sentis délaissés en observant ces retombés positive de l’entreprise puisqu’une une apparente insuffisance dans amélioration de leurs conditions de travail les affecte.

 Les problèmes secondaires : 1) La faible augmentation salariale 2) Enjeux sur les avantages sociaux quant aux conditions de santé. 3) Enjeux sur les avantages sociaux quant à la reconnaissance de l’ancienneté des employé(e)s.

4) Menace de grève des membres du syndicat

 Les faits : 1)

Réduction du niveau de vie des employé(e)s dû aux faibles augmentations salariales, se positionnant sous le taux d’inflation, des cinq dernières années.

2) Il n’y a aucune assurance offerte aux employé(e)s pour ce qui à trait de leur santé. 3) Retrait de la seule politique qui souligne la reconnaissance des employé(e), soit l’épinglette en or reconnaissant les années de service en continue au sein de l’entreprise. 3.1) Un grief a également été fait et se maintien non résolu, pour ce qui est du retour de cette politique. 4) Location d’une salle, située en face de l’entreprise, afin d’établir un poste de commandement de la grève.

2

1.2 -

-

Les contraintes

L’économie est dans une période de récession Hi-Tech plastics, demeure une entreprise de petite taille Revenus de l’entreprise en déclin La qualité des relations patronales-syndicales L’unité de négociation syndicale est conseillée par le syndicat national et compte sur l’appui d’autres syndicats de la région Aucune entente pour le moment

1.3

Les ressources

-

Les entrepôts sont élevés en stock pour fournir à une demande à court terme

-

Antoine Masson est opposé à la grève

3

SECTION II : ÉVALUATION DE L’OPTION DE SOLUTIONS Afin de régler cette négociation et ainsi parvenir à un accord entre les deux partis, il est nécessaire d’agréer à des compromis. L’enjeu est de parvenir à un arrangement qui sera le moins nocif pour l’entreprise et le plus avantageux pour les employé(e)s. Ce concept est notamment appelé les intérêts divergents. Ceci étant dit, dans ce contexte de conflit, grâce à la coopération, il sera possible d’obtenir le maximum d’avantages pour chaque parti dans cette renégociation de la convention collective de Hi-Tech plastics.

2.1

Solution 1

La négociation distributive serait de mise afin de mener à un accord. Pour ce faire, M. Alain Soucy doit fixer son niveau cible, soit les compromis les plus réalistes pour l’entreprise, tout en cherchant le bien être des employé(e)s. De plus, celui-ci doit également connaître son niveau de résistance (minimum acceptable) duquel il sera impossible d’aller sous le seuil, par risque d’engendrer la fermeture ou la vente de l’entreprise. Il est possible d’observer que dans cette négociation, la deuxième phase du processus de négociation est rencontrée, plus précisément, où les deux partis menacent d’utiliser des moyens coercitifs. En ce sens, pour la troisième phase du processus de négociation, le parti patronal devrait se concentrer sur la recherche de solutions associées aux facteurs humains, ainsi démontrer une volonté de progresser grâce à l’intention d’améliorer les conditions de travail. À titre d’exemples concrets, l’épinglette de service pourrait être remplacée par un autre avantage. Des semaines de vacances supplémentaires selon le nombre d’années de service pourraient être intégrées. Ou encore, la remise de l’épinglette en Or pour les employé(e)s ayant 20 ans de service. Par contre, pour ceux ayant offerts 5, 10, 15 ans de service se verront récompensés d’une compensation de moindre valeur que l’épinglette. Pour ce qui est de l’augmentation salariale, il serait possible d’offrir 8% pour la première année, plutôt que le 17% demandé par le syndicat, et ensuite augmenter d’année en année de 2%. Nous aurions donc, pour la première année suivant l’entente 10% d’augmentation, ensuite 12% et 14% d’augmentation. Ceci ajouté à la création d’un comité d’équité salariale qui assurera le respect de la rémunération offerte sur le marché pour cette industrie. En ce qui concerne le programme d’hygiène dentaire, il est soutenable de le faire remplacer par un programme d’assurance invalidité et ainsi rassurer les membres du syndicat que l’entreprise valorise la santé de ses employé(e)s.

2.1.1 Conséquences S1  Positives :

-

 Négatives :

Passer de l’adversité au partenariat.

-

Le retour au travail avec le sentiment d’avoir conclu un bon accord pour les deux partis.

L’augmentation de la tension entre les partis.

-

Utilisation de menace, d’ironie d’intimidation par l’un des partis.

-

Mise en œuvre de la grève par les employé(e)s.

-

L’imposition d’un lock out

L’amélioration du climat de travail et des conditions.

ou

Les objectifs de négociation que les deux

4

partis s’étaient donnés ne seront pas atteints

2.1.2 Risques S1 Lors de la troisième phase du processus négociation, si l’utilisation des signes ne permettent pas d’arriver à des compromis, il sera envisageable la médiation. La décision du spécialiste médiateur concernant le litige aura pour effet de démontrer l’échec de la négociation.

2.2

Solution 2

Nous pouvons envisager d’exploiter le comportement de M. Antoine Masson, représentant du syndicat, en faveur du parti patronal. En effet, du fait que celui-ci ne se positionne pas pour un moyen de grève, puis que M. Alain Soucy partage position, il est possible d’utiliser la négociation raisonnée. Les deux partis doivent trouver un consensus afin d’éviter la grève. Il faudra cependant un niveau de confiance très élevé entre les deux partis et il ne faudra surtout pas d’acte de mauvaise foi. Si les relations patronales-syndicales sont de qualité et harmonieuses, il y aura plus de facilité à concevoir une entente gagnante/gagnante.

2.2.1 Conséquence S2  Positives :

 Négatives

-

Facile à mettre en œuvre lorsqu’il y a bonne foi des deux partis.

-

Utilisation d’actions de mauvaise foi tels que les mensonges, la manipulation, etc.

-

Permet de bâtir un lien de confiance entre le parti syndical et le parti patronal.

-

Absence de coopération par l’un des deux partis lors des négociations.

-

Négociation en ayant une ouverture d’esprit et des échanges conviviaux.

-

Respect des arguments et compréhension des positions du parti adverse.

2.2.2 Risques S2 Il se pourrait qu’utiliser cette forme de négociation ait l’effet contraire et mène les deux partis à une impasse, puis que par le fait même, celle-ci échoue. Dans ce sens, la négociation est fragile et uniquement fondée sur un accord de confiance. Dans le cas où celle-ci est brisée, par des actes de mauvaise foi, les négociations pourraient être anéanties.

SECTION III : IMPLANTATION Il serait préférable d’opter pour la première solution, car il s’agit de la forme de négociation la plus utilisée dans les conventions collectives. De plus, elle a fait ses preuves de nombreuses fois au Québec. Dans cette situation, le parti patronal est en position de force et le parti syndical semble avoir des distorsions par rapport à la grève ce qui laisse penser que si nous allons avec la négociation raisonnée (solution 2) et qu’il y a entente, le climat de travail lui ne sera pas rétablis.

5

M. Alain Soucy doit alors se préoccuper du temps, le temps dont l’entreprise peut résister sans produire à sa pleine capacité et ainsi pouvoir obtenir le maximum de ces demandes patronales.

3.1

Étapes des réalisations

Pour ce qui concerne les étapes de réalisation de la première solution, celles-ci commencent au début de la seconde phase du processus de négociations :

1)Préparation de la négociation      

Travail d’analyse et d’évaluation des coûts liés aux emplois Recherche sur les différentes conventions collective du secteur Connaitre le secteur d’activité Comprendre l’économie actuel Régler le plus de Grief Établir les priorités

1.1)Avis de négociation (semaine 13)    

Connaitre les intérêts divergents Manifester une volonté de faire changer la situation actuelle Établir le rapport de force Comprendre les points de divergences

1.2)Négociation (semaine 17 à la fin des négociations)  Encrer ses positions, mais écouter les demandes adverses  Laisser la partie adverse commencer les discussions  Expliquer l’environnement externe de l’économie  Rappeler les conséquences d’une grève pour les membres du syndicat

6

3.2

Échéancier

3.3

Budget

7...


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