Différents Etats-Providence PDF

Title Différents Etats-Providence
Author xerda shaq
Course Introduction à l'analyse des politiques sociales
Institution Université de Fribourg
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Summary

MES notes de cours...


Description

Différents Etats-Providence Après la 2ème guerre mondiale, on va observer un mouvement de convergence internationale. De plus, il y avoir une mise en place d’une couverture sociale. On va parler des héritages de Bismarck et Beveridge. Termes : 

Etat-providence (utilisé plus en France, connoté négativement (la société n’arrive pas à protéger les gens, l’Etat doit intervenir)



Sozialstaat (Etat social focalisé sur la protection des travailleurs, beaucoup de politiques liées au travail



Welfare State (Etat de bien-être collectif, protection et assistance pour tous)



Système de protection sociale (utilisé en Suisse)

Les régimes d’Etat sociaux Les Etats-providence se situent sur un continuum entre le marché et le service public pur. Pour rendre compte de la diversité  construction idéal-typique (Weber) / on va accentuer certaines caractéristiques pour pouvoir rendre plus intelligible la situation alors que tous les Etat sociaux sont différents. Les trois mondes de l’Etat-providence (Espine Anderson, 1990) 3 indicateurs : 

Démarchandisation (l’individu vu comme une marchandise, degré dépendance par rapport au marché du travail



Stratification (stratification sociale : écart en riches et pauvres)



Ratio public-privé (institution privée ou publique)

Libéral  USA Conservateur  Allemagne et beaucoup d’autre pays / Etat social orienté sur l’emploi Social-démocrate  Suède, Etat social plus abouti, Les influences de L’Etat libéral : guerre, crise économique, bourgeoisie  normes et valeurs nationales  individualités, la perception de la société que l’on va avoir va différer Social-démocrate : mouvements sociaux, conflits sociaux  amènent de nouveaux droits

Le développement des Etats sociaux 

Approche marxiste : Etat utilisé pour développer le capitalisme. Etat utilisé par la classe bourgeoisie pour renforcer le contrôle sur la population, le prolétariat.



Modèle des ressources de pouvoir : mouvement des ouvriers organisés, unicité, syndicat. Il existe des partis qui représentent des ouvriers nordiques



Processus d’industrialisation : dû à l’industrialisation, on va mettre en place des prestations pour les ouvriers pour leur qualité de vie et pour qu’ils travaillent bien.



Théorie de la démocratisation : donne un pouvoir décisionnel à la population de mettre en place des prestations.



Valeurs nationales : représentations de l’économie, du marché, de l’Etat

Les limites des Etats sociaux On ne voit pas dans ces systèmes les inégalités homme/femme, l’inégalité du temps partiel. Il n’y a pas de distinction par rapport à la politique familiale.

Les défis Les gens qui sont hors du marché du travail. Il faut prendre en compte les gens qui n’ont pas d’emplois stables. Les trajectoires professionnelles ont énormément changé, on change facilement de métier aujourd’hui et cela n’a pas été prévu par les systèmes de politique sociales. La question de l’emploi est la clef pour être autonome financièrement  pb quand on n’en a pas Qu’est-ce que le minimum vital ? qu’est-ce qu’on accorde aux gens dans le besoin ? La question des frontaliers

Situation actuelle dans les Etats sociaux 2 approches opposées : 

Approche néolibérale : l’Etat social augmente les dépenses publiques et le déficit  il ne faudrait pas étendre celui-ci / On compte sur la responsabilité des individus (c’est leur faute si ils sont dans une situation précaire)



Défense des acquis sociaux : on se bat pour maintenir les acquis sociaux (AVS par exemple)

Cependant, il n’y a pas que la crise financière, de nouveaux risques et de nouveaux besoins sont apparus (familles monoparentales, les femmes par ex.). 80% des dépenses de l’Etat social sont utilisés pour la santé et la vieillesse, nouvelle répartition ?

Investissement social : l’Etat social coûte mais peut rapporter, on parle de retour sur investissement (développement de la cohésion sociale par ex.) / enfant à la crèche  femme insérée dans le monde professionnel, sa formation sera utile.

L’Etat social suisse : fédéralisme et démocratie directe 26 sous-systèmes analogue (cantons) / les assurances sociales sont fédérales mais il y aussi des prestations sociales cantonales (peut varier en fonction du canton, les cantons décident de leurs prestations. CSIAS : conférence suisse des institutions des actions sociales  permet une harmonisation des prestations entre cantons. Cependant depuis une quinzaine d’années, certains cantons veulent baisser certaines prestations. La relation horizontale entre les cantons est plutôt faible, pas trop de coopération. Cependant, il existe des concordats entre cantons. Il y a une interdépendance entre cantons mais sans uniformisation. Les cantons sont autonomes. Système de subsidiarité (l’aide sociale est subsidiaire, on ne touche l’aide social que si toutes les autres assurances sociales n’ont pas été efficaces). Exemple de subsidiarité : l’accueil extra-familiale : au niveau de la Confédération, nous n’avons pas grand-chose. On voulait mettre en place un article sur l’accueil extra-familiale dans la Constitution fédérale. Cette loi n’a pas été accepté par le peuple. Cependant, il existe une loi fédérale sur l’accueil extra-familiale, la Confédération apport une aide financière aux communes. La Confédération n’intervient pas directement car ce sont les communes qui sont les plus proches du terrain mais aide tout de même avec un soutien financier. Démocratie directe : référendum facultatif / obligatoire, initiative populaire...


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