Exposés PDF

Title Exposés
Author Enora Jacotot
Course Histoire des arts
Institution Université Catholique de l'Ouest
Pages 5
File Size 423 KB
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Summary

Il s'agit de résumés sur des œuvres présentés en exposés, ce en sont donc que des notes succinctes....


Description

Le souper d’Emmaüs, Philippe de Champaigne 1656, huile sur toile

Le sujet est tiré de l’Evangile de Luc. Deux disciples de Jésus dînent avec un voyageur dans une auberge à Emmaüs. Lorsque l’inconnu, après leur avoir rappelé les Ecritures, rompt le pain, les deux disciples reconnaissent le Christ ressuscité. À l’origine il aurait été attribué à son neveu. Il s’agit d’une copie d’après Marco Martia. C'est un thème également repris par Rembrandt et Titien. Ce tableau appartient à une série commandée par Port Royal pour décorer le transept de l’église. Les personnages sont présentés sur un fond sombre, il s’agit de Jésus (bleu) et de 2 serviteurs (couleur primaire). Les couleurs qu’ils portent réhaussent les tons ternes de la scène. Les serviteurs témoignent alors avec stupéfaction que le Christ a ressuscité. $on est dans une ambiance de clairobscur pour lequel la source de la lumière n’est pas présente. On retrouve les symboles de l’eucharistie sur la table, la pyramide de sel représente Jésus et le couteau en équilibre sur le bord de la table le temps faste. La fille de Champaigne était une religieuse handicapée qui guérit miraculeusement ce qui renforce sa proximité avec la religion et l’Eglise. L’olympe, Antoine Coypel 1703, huile sur toile

Cette huile sur toile est une esquisse pour le plafond de la galerie d’Enée, au Palais Royal, à Paris. Elle témoigne de ce décor détruit à la fin du XVIIIe siècle et permet de comprendre les étapes du travail du peintre. On distingue la préparation rouge qui recouvre la toile pour recevoir ensuite les couleurs. Le quadrillage encore visible par endroit a servi à construire la composition ou à la reporter sur une plus grande surface afin de faciliter. Il s’agit d’une esquisse du plafond de la galerie d’Enée dans le Palais Royale. Il est commandité par le Duc d’Orléan. À la fin du XVIIe siècle, le personnage d’Enée est associé au prince. La palette chromatique est chaude et la composition animée de courbes dynamiques. Jésus retrouvé au temple par ses parents, Philippe de Champaigne 1663, huile sur toile

La grande arcade laisse voir la ville de Jérusalem, probablement inspirée de vues de Rome. Un examen attentif de l’œuvre, lors de sa dernière restauration en 1995, a montré qu’une troisième colonne posée sur le soubassement se dressait à l’origine entre Marie et Joseph. Pour le couvent de la Chartreuse. Derrière Jésus se trouvent des docteurs avec qui il a passé 3 jours à discuter. Il montre le domaine des cieux avec une main et l’autre rassure sa mère. Il y a également un jeu de mains avec Marie et Joseph qui montrent leurs sentiments. Cette œuvre est comparable à Jacques Stella. Ce thème est repris à de nombreuses fois. St Joseph est coupé pour donner un effet de mouvement, il arrive dans la salle.

1e plan : Jésus, Marie et Joseph à la lumière 2e plan : docteurs dans l’ombre Champaigne transpose ces personnages dans une antiquité idéale. La colonne suggère une localisation à Jérusalem. Les monuments en arrière-plan évoquent cependant Rome. La Vierge, l’Enfant Jésus et saint Jean-Baptiste, Pierre Mignard 1645-1648, huile sur toile

Il s’agit d’une œuvre commandée par Henry Arnaud. On observe 3 personnages : Baptiste (sceptre), Marie (bleu) et l’enfant Jésus Au 1e plan se trouvent donc les personnages et en arrière-plan se trouvent des montagnes, il s’agit du paysage de la rencontre entre St-Jean-Baptiste et Jésus.

L'enfant regarde vers nous. Hercule terrassant Diomède, Charles Le Brun XVIIe siècle, huile sur toile, esquisse préparatoire

Le Brun traite ici un sujet tiré de la mythologie grecque : le huitième des douze travaux d’Hercule. Roi de Thrace, Diomède nourrissant ses juments de chair humaine, Hercule, représenté au centre de la composition, lui fait subir le même sort. Les juments s’apprêtent ici à décorer leur maître qui gît en bas à droite. Commandée par Richelieu pour une cheminée du Palais Royale cette œuvre représente l’un des 12 travaux d’Hercule. Il s’agit du huitième qui consistait à voler les juments de Diomède. On peut observer Diomède être donné en pâture à 3 de ses juments, représenté avec des couleurs cadavériques. On retrouve un camaïeu de marrons avec la lumière qui vient de la gauche. Le décor est simple : une étable, le ciel. Ce tableau souligne une grande violence Hercule dominant est vêtu d’une peau de lion et tient un gourdin. Différences avec l’œuvre finale : Diomède porte un tissu bleu et la composition est plus centrée sur Hercule et est construite en 4 plans....


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