Exposition Présumées coupables PDF

Title Exposition Présumées coupables
Course Approche Histoire
Institution Université Gustave-Eiffel
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Summary

Résumer de l'exposition présumées coupable....


Description

GOBAUT Anaïs L1 SHS TD6

Présumées coupables Les Traitresses Après la libération de l'Europe, l’heure des condamnations étaient venus pour divers fait de trahison qui ont eu lieu durant l'occupation. Espionnages, aident, collaborateur, de nombreuses personnes ont été condamnée, hommes comme femmes. Mais un crime à été exclusivement féminin: " la collaboration horizontal". A cette période beaucoup de femmes ont été condamnées: 26% de l’ensemble des condamnations sont des condamnations de femmes contre entre 5 et 10% en temps normal. Les femmes sont considéré comme sexuellement coupable et adultère à la nation. Ainsi les corps des femmes deviennent des métaphores du territoire national qui a été envahi et souillé par l’occupant. Beaucoup de femmes on eu des relation avec l’ennemie pour une multitude de raison. D'abord pour les avantage matériels et les facilités, travailler pour l’ennemie ramenais plus d’argent. Certaines femmes ont aussi collaborés par conviction, elles croyaient à la victoire allemande. Mais beaucoup ont aussi simplement entretenu une relation amical ou amoureuse avec des soldats allemand et on eu des enfants ou ont pu être victime de viol. Mais pourquoi parle-t-on d’un crime genrée alors que des hommes ont aussi eu des relations avec l’ennemie? La différence ce fait car la sexualité des hommes reste une affaire privée alors que celle des femmes est publique car sous le contrôle masculin. Beaucoup de ces femmes ont été condamnée, la peine la plus emblématique de cette période est “la femme tondue”, en France 20 000 femmes ont vécus cet acte. Elle est appliqué massivement alors que la tonte n’appartient pas aux répertoire judiciaire et pénal. Cet acte est vu comme une participation à la libération du territoire. Les cheveux sont alors considéré comme une arme de séduction et surtout “une arme de la trahison”. Il faut se débarrasser de cette arme. Ces actes font partie du phénomène de réappropriation collective des lieux principaux de chaque ville, c’est en effet un spectacle punitif et patriotique ou le plus grand nombre participe. Beaucoup de photographe on immortaliser ses moments d’humiliation féminines qui symbolise la libération. Mais les femmes n'ont pas été toute tondues, beaucoup de femmes ont aussi été jugées sans être tondu. Elles ont pu faire simplement l’objet d’enquête ou de sanction administrative, d’autre on été déférées devant des cours de justice et des chambre civiques. L’actrice Arletty a par exemple été interdite de travailler pendant 3 ans. Les femmes tondues ont ainsi pendant longtemps été jugées coupable et châtiées à la libération par la grande majorité de la population, mais les mentalités ont progressivement évolué jusqu’à ce qu’elle soient vu comme des victimes. “Coupable et victimes, humiliées et honteuse, elles se sont tues…”

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Ce document est une photographie de aout 1944. Elle a été prise à Chartres rue Collind’harleville par Robert Capa. Elle est conservé à la BNF de Paris. Elle s'intitule La Tondue de Chartres. Entre mai et juin 1940 la France est occupée par les Allemands nazi. En 1944 après quatre ans d’occupation, le retour à la liberté et à la république passe par la condamnation des collaborateurs.La femme comndané sur la photographie est Simone Touseau qui a été tondue pour avoir eu un enfant avec un soldat allemand. En 1941, Simone Touseau obtient un travail d'interprète dans les services allemands, elle rencontre alors un soldat allemand et en tombe amoureuse. celui-ci part sur le front en 1942 mais blessée, il est rapatrié à Munich. Simone s’engage comme travailleuse volontaire et le retrouve en septembre 1943. Elle tombe alors enceinte et est rapatrié en France. En août 1944 Simone est arrêtée, elle et sa mère son internées alors que son père et sa soeur échappent à la prison mais tout les quatres sont accusées d’avoir apporté une aide à l’Allemagne et d'avoir porté atteinte à l’unité de la nation. Simone touseau est libéré en 1946 et bénéficie d’un non-lieu. Elle meurt en 1966 à l'âge de 44 ans. Robert Capa de son vrai nom endre friedmann est un photojournaliste d’origine hongroise. Il part la hongrie antisémite et arrive à berlin en 1931. Il travail alors pour la presse allemande jusqu'à l’arrivée du pouvoir nazi. Ils se réfugie en France en 1943 ou il travail sur la victoire du front populaire et la guerre d’Espagne Il part au Etats-Unis pendant la seconde guerre mondial et suit le débarquement alliée en Normandie. Il fonde l’agence magnum et meurt en 1954 lors de la guerre d'Indochine en sautant sur une mine. La photographie est en noir en blanc. la moitié basse de l’image montre une foule de personne, la moitié haute montre la rue, les bâtiments. On peut décomposer la moitié basse en trois partie. Tout d'abord le personnage central: Simone Touseau tenant son bébé. elle est vetu de blanc et est tondu. Son front est brûlé au fer rouge. ( Lors de la tonte il était courant que la croix gammée soit dessiné aux rouge à lèvre ou au fer rouge sur la peau des condamnés”. Ensuite on peut voir sa famille: son père et sa mère elle aussi tondu. Et enfin la foule qui encadre et accompagne la tondue. on peut voir que la grande majorité du public semble féminin et semble se réjouir du sort de la condamner. Tous les regards sont tournée vers Simone Touseau. On peut ensuite voire une représentation de l’ordre et de la république avec les force de police et la présence du drapeau tricolor en arrière plan. On peut voir que la police semble amusé de la situation de la femme. La peine donnée à la femme est publique et est en comme orchestré pour la rendre encore plus humiliante. Les

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femmes pouvaient même parfois être nu. On voit la condamner au milieu de la rue, comme si on la faisait défilé. Les femmes sont condamné sans prendre en compte la réalité mais en prenant en compte un imaginaire collectif de la femme séductrice à qui on ne peut faire confiance. Les actes de Simone ne sont pas des actes de trahisons mais des actes d’amours. Mais le fait d’être une femme décrédibilise son propos. La parole des femmes est effacé, et la femme est dominé par l’homme. Son corp et ses actes sont guidés par les hommes. Même sur la photos, alors qu’elle est le personnage principal de l’action, elle est précédé par son père et encadré par des policiers. Les imaginaires genrés sont fondés sur des faits très théoriques qui n’ont aucun fondement hors contexte. Ils représentent pourtant l’avis et la vision général d’une population, d’un groupe. C’est ce qui fait qu’il est si persistant. Si personne ne croit à l’imaginaire, celui-ci n’a aucune incidence. Mais lorsque que des dizaines de personnes l’acceptent comme une réalité et l’intègre comme une vérité, l’imaginaire a beaucoup de force. D’autre archétype de criminelle qui pourrait être présenté dans l’exposition: *Les femmes adultère: Alors qu’au moyen age la polygamie est courante chez les hommes, l’adultère chez la femmes est interdite et condamn. Elles pouvaient ainsi être enfermé voir tuée, pour un actes que les hommes faisaient librement. *la femmes fatal: généralement décrite comme une femme sexuellement insatiable. Elle torture son amant dans une relation déséquilibrée, en ne formulant jamais la confirmation de ses sentiments. Elle le pousse tellement à bout qu'il devient incapable de prendre des décisions rationnelles. Le symbole de cet archétype est Marlene Dietrich. Ce qui ressort le plus de cette exposition est la violence et l’humiliation qu'ont dû supporter les femmes au cours du temps, sur motif arbitraire dictée par les hommes. De plus les femmes avait trop de chance à pouvoir se défendre. La parole de la femme n’avait pas grande valeur.

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