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Title L3-Commerce-International-cours-complet
Course Commerce international
Institution Université de Caen-Normandie
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Cours Commerce international L3 ...


Description

Sur chaque période, la croissance des exportations est toujours supérieure à la croissance du PIB sauf en 2009 ( période de récession). Le commerce international représente une part de plus en plus importante de l’activité des pays. Les exportations constituent des déterminants de l’activité économique d’un pays. Les économies sont de plus en plus interdépendantes. En France, la part des exportations dans le PIB a augmenté lentement entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et la fin des années 60 ( 15%). Aujourd’hui, elle est de 25%. Les exportations en France, en 2010, de bien et service PIB Exportation Importation

X M

1932.8 milliards 432.6 milliards 537.5 milliards

25.5 % 27.8 %

Plus du quart des produits qui sont consommés viennent de l’extérieur. Les principaux partenaires commerciaux de la France sont l’Allemagne, l’Italie, la Belgique. En France, il y a plus de 60% des exportations française qui sont destinés au pays européen et notamment de l’Union européenne. 60% des importations viennent de l’Union européenne. 400 milliards d’importations de biens (marchandises) 72 milliards viennent de l’Allemagne 33 milliards viennent de Belgique 32 milliards viennent de l’Italie 30 milliards viennent de Chine Malgré ceci, un certain nombre de question nous intéresse dans le cadre au commerce international :  Comment peut-on expliquer le commerce international ? Pourquoi s’approvisionner à l’extérieur alors que certains biens peuvent être produits localement ?  Comment peut-on expliquer la structure des échanges c’est-à-dire quel type de biens vont être échangés et entre quel pays ?  Quel est l’intérêt des pays à commencer entre eux ?  Quel est l’impact des mesures protectionnistes qui sont mises en place ? On peut classer en deux catégories les théories du commerce international :  Les théories traditionnelles basées sur le principe des avantages comparatifs (Ricardo), approfondi par la suite par le modèle H.O.S. (E. Heckscher ; B. Ohlin ; P. Samuelson) Pb : ces théories expliquent uniquement l’échange interindustriel (produit différent) mais pas les échanges intra branches (produits identiques)  Les théories modernes essayent d’expliquer l’échange interindustriel mais aussi les échanges intra branches On remarque que l’échange interindustriel s’effectue principalement entre pays riche et pays en développement alors que l’échange intra branche s’effectue principalement entre pays riches.

Dans ce cours, on ne va pas parler des taux de change car ce qui nous intéresse sont les prix relatifs, qui guident le comportement des consommateurs. Exemple : En France, bien 1 30 € bien 2 10 € L’information importante est que 1 bien 1 = 3 biens 2 Aux USA, bien 1 20$ bien 2 10$ 1 bien 1 = 2 biens 2

Plan du Cours 

Chapitre 1 : les caractéristiques du commerce mondial



Chapitre 2 : la théorie des avantages comparatifs



Chapitre 3 : le modèle H.O.S.



Chapitre 4 : les théories modernes du commerce international



Chapitre 5 : la politique commercial

Les caractéristiques du commerce mondial

A partir des données disponibles, on peut faire un certain nombre d’enseignement : 

On assiste, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, a une augmentation régulière du commerce mondial



Le commerce entre pays dépend essentiellement de la taille de ces pays en termes de production et de la distance géographique qui les séparent  modèle de gravité



Une part importante du commerce international est composé de commerce intra branches



Une part importante du commerce international est effectuée par les filiales de multinationales  commerce intra-groupe.



On assiste, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, à un développement considérable des IDE (investissement direct à l’étranger).

I le commerce international en 2009 C’est la ère fois qu’il y a une baisse aussi importante des exportations. Les échanges portent essentiellement sur des produits manufacturés (70.9%). Parmi ce commerce, 80% concerne des marchandises, 20% des services. Quels sont les pays qui participent le plus au commerce ? Les principaux participants sont l’Europe, l’Asie et les USA. La Chine a un poids qui a énormément augmenté depuis 10ans. L’Inde va également avoir un poids de plus en plus important. Le poids de l’Europe, par rapport aux USA, est légèrement surestimé. Les 1ers exportateurs mondial est, pour la 1er fois, la Chine. Auparavant, c’était l’Allemagne, qui est aujourd’hui le 2ème. Parmi les 10 exportateurs mondiaux, à l’exception de la Chine, il n’y a que des pays riches. On observe la même chose pour les importations. Ce sont les même pays qui importent et qui exportent. Lorsque l’on regroupe les pays de l’Union Européenne, l’UE est le 1er exportateur et importateur mondial.

II Commerce international, taille des pays et distance Ce sont des modèles de gravité : le commerce international dépend essentiellement du PIB des pays et de la distance géographique entre les deux pays. Il y a deux tiers des exportations des pays européen qui sont en destination des pays européens : l’Europe est une zone relativement fermée. C’est du commerce intra zone. Cela s’explique par leur proximité géographique et par leur taille quasi-identique. Ce commerce intra zone est favorisé par les accords de coopérations régionales ou autrement dit les zones de libre-échange. La 1ere de ces zones est l’UE. Ces zones sont

relativement fermées : le commerce est essentiellement intra zone. On peut remarquer également que c’est essentiellement entre pays riches. 1. Les modèles de gravité En 2009, les partenaires commerciaux de la France, en additionnant les exportations et les importations, sont l’Allemagne (127), l’Italie (60), la Belgique (58), l’Espagne (52), les USA (45), le Royaume Uni (43) et la Chine (38). Les quatre 1ers partenaires sont les pays les plus proches géographiquement. Pour les USA, cela s’explique par un niveau de PIB relativement identique. Exemple Soit 2 pays i et j et Cij le commerce entre les 2 pays (X+M). Yi = PIB du pays i Yj = PIB du pays j Dij = distance entre les pays Cij = (A x Yiα x Yjβ) / Dijδ Souvent, tous les coefficients sont égaux à 1, d’où Cij = (A x Yi x Yj) / Dij Si le PIB d’un pays augmente de 1%, le commerce entre les 2 pays va augmenter de 1%.

Si on prend le commerce de la France avec un pays j, l’équation va s’écrire : CFj = A x YF x Yj CFE = A x Y F x YE commerce entre le France et le reste du pays de l’UE

Si la relation est vraie, tous les points devraient se trouver sur la pente à 45°. On remarque sur le graphique (page 7) que les points ne sont pas éloignés. Par exemple, pour l’Allemagne en 2007, on explique cet écart car l’Allemagne exporte beaucoup. On peut donc dire que la relation marche bien. Sur ces graphiques, on n’a pas pris en compte la distance ce qui explique que les points s’écartent quand la distance augmente. Pour les USA, l’écart s’explique par le fait que les USA sont un pays relativement fermé. Mais à distance égale, cette relation vérifiée. Il y a également des raisons historiques (plus facile d’échanger avec des pays proches, moins de transport) et des raisons culturelles (pays proches ont le même mode de consommation). Remarque :  L’effet frontière : certains analystes se sont aperçus que l’existence d’une frontière, même purement formelle, limite les échanges, même dans les zones de libreéchange. (ex : Etat américain et Province canadienne : échange moins important entre américain et canadien que entre états américain, à distance égale)  Il ne faut pas confondre : le commerce bilatéral dépend du PIB des pays mais cela ne veut pas dire que dans des petits pays le commerce international ne sera pas important, c’est même plutôt le contraire. Si on prend un grand pays (du point de vue de sa production), il aura un commerce important en volume (ou valeur), mais ce ne veut pas dire que ça représente une part important de sa production. Plus le

pays est petit, plus le commerce international est important par rapport à leur taille. On dispose des taux d’ouverture ( ((X+M)/2) / PIB) des pays (données Eurostat) en 2010 : Pays France Allemagne Belgique Irlande

PIB en % du PIB de l’UE 15.75% 20% 2.9% 1.3%

Taux d’ouverture 26.6% 44.1% 80% 91.5%

Un grand pays a d’avantage la possibilité d’être autosuffisant, de produire eux même ce dont ils ont besoin, qu’un petit pays. Une stratégie d’ouverture peut être risquée car les pays sont dépendants entre eux, donc lors d’une crise, ils sont d’avantage touchés. Cela ne veut pas dire qu’il faut totalement se fermer car cette situation est également très problématique (souvent pauvreté grandissante du pays fermé).

III Le commerce intra-branche Quand on envisage le commerce international, on pense que les pays échangent des biens qui ne peuvent pas produire ou pas de même qualité. Or, on observe que le commerce intra-branches est également très développé. Par exemple, la France et l’Allemagne s’échange des voitures de même qualité. Comment mesure-t-on le commerce intra-branche ? Quelle est l’important du commerce intra-branche ? 1 La mesure du commerce intra-branche Un indicateur très souvent utilisé est l’indice de Grubel et Lloyd (1975). Il est compris en 0 et 1 : quand il est égale à 0, le pays ne pratique pas de commerce intra-branche, quand il est égale à 1, le pays pratique 100% de commerce intra-branche. On découpe le système productif en 97 secteurs. On calcule d’abord un indicateur : G =1-

0 ≤ Gi ≤ 1

G = 0 si X = 0 ou M = 0. Cela veut dire que le pays exporte (ou importe) des produits identiqu s à ceu qu’il pro uit, mais n’en n’importe (ou n’exporte) pas. La branche d’activité i ne fait pas partie du commerce intra-branche. C’est donc du commerce interindustriel et non intra-branche. G = 1 si X = M . Cela veut dire que les exportations de la branche sont égales aux importations de cette branche. Ce commerce intra-branche ne sert pas à financer d’autres branches. avec pi = (1 –G = indice de Bela Balassa). Remarque :  Cet indicateur est parfait s’il n’y a ni déficit ni excédent commercial. En cas de déséquilibre extérieur, cet indicateur va être biaisé par le bas. Si un pays est excédentaire dans toutes les branches, le G va diminuer.  L’indicateur peut être surestimé si la définition des branches n’est pas assez précise. Par exemple, la branche 10 est celle des céréales. Si on exporte du blé et qu’on importe des riz, c’est du commerce intra-branches alors que ce sont deux

produits différents. La branches « véhicules et matériel pour voies ferrées » pose également problème : si la France exporte des TGV et importe des motos, c’est considéré comme du commerce intra-branche alors que c’est dans produits totalement différents. 2. L’importance du commerce intra-branche L’OCDE a fait une étude sur l’importance du commerce intra-branche où ils ont calculé les indices Grubel et Lloyd (voir p8). On peut remarquer que ça représente une part relativement importante du commerce international. Par exemple, en France, en moyenne entre 1996-2000, le commerce intra-branche représente 77,5% du commerce international de la France. La faible part pour le Japon s’explique par le fait que c’est une île et par le fait qu’il n’ait pas de voisin au même niveau de développement. C’est resté relativement stable sur la période 2000-2010. Cela implique que, quel que soit l’imperfection de l’indicateur, il y a une grande part du commerce international qui porte sur des produits identiques. Cela remet en cause en partie les théories traditionnelles du commerce international, celle qui sont basées sur les travaux de Ricardo. Cela montre que les théories traditionnelles ne suffissent pas à expliquer l’ensemble de produit international. D’après les économistes de l’OCDE, ce commerce intra-branches, on peut le découper en 2 catégories :  Commerce de produits différenciés : la différenciation des produits peut être horizontale ou verticale. Globalement, la différenciation horizontale correspond à des produits de même qualité mais qui n’ont pas les mêmes caractéristiques. Le choix entre ces produits par les consommateurs va donc dépendre le leur préférence. La différenciation verticale porte sur la qualité des biens, sur le niveau de gamme.  Echanges de produits dans la même branches mais de produits différents (lié à la spécialisation verticale de la production échange de produit de la même branche mais pas au même stade de la filière). L’autre partie du commerce intra-branche découle de la division du travail entre les pays, illustrée par exemple par les phénomènes de délocalisation. Cette partie est relativement bien expliquée par les théories traditionnelles.

IV Le développement des Investissements Directes à l’Etranger (IDE) 1. Définition L’objectif est d’essayer de mesurer l’investissement en biens physiques des pays. Pour cela, on essaye de mesurer ces flux, ces IDE. C’est la CNUCED qui mesure cela. Cela correspond à trois types d’opérations :  Création par une entreprise d’un pays d’une unité de production dans un autre pays ou bien d’une succursale.  L’acquisition par une entreprise d’un pays de 10% ou plus du capital d’une entreprise étrangère.  Les prêts à plus d’un an (à long terme) d’une entreprise à une autre, d’une société mère à sa filiale. On a pu observer un développement considérable des IDE depuis quelques années, même si cela est très variable.

2. Le niveau des IDE et leur évolution Voir tableur p 9. Flux entrant = IDE réalisés dans le pays ; flux sortant = IDE réalisés par le pays dans un autre pays Quand on prend la1er ligne de chacun des tableaux, on observe un fort développement de ces IDE. Ils ont diminué à cause de la crise. Ces IDE sont entrepris principalement par des économies développées (72,7% en 2008), même si ce n’est pas si important que cela en termes de part de leur PIB. Ces IDE sont effectués, pour la moitié d’entre eux, vers des pays développés. Il y a un poids croissant de l’Asie. Ces IDE, de par leur nature, sont entrepris par des firmes multinationales, qui ont des filiales à l’étranger.

V Le commerce intra-groupe 1. L’importance du commerce intra-groupe Le commerce intra-groupe est l’échange de bien et service entre pays mais entre une maison mère et sa filiale. Le problème qui se pose est de pouvoir mesurer ce commerce : il est très difficile car il est très difficile de mesurer l’importance d’une entreprise et elle change très souvent. Malgré tout, ce commerce est important car ce sont principalement les grands groupes qui font du commerce international. Voir tableaux p. 10. Quand on regarde la nature des flux, il y a à peu près 1/3 des échanges qui sont du commerce intra-groupe. 2 Les produits concernés Des multinationales, dont le poids est important au niveau du commerce international, ont une importance bien moins importante dans l’économie des pays. Voir tableau p. 10. Un économiste a fait une analyse : 60% du commerce internationales sont réalisé par les multinationales, mais elle ne représente que 6% des échanges commerciaux. On peut classer en trois catégories les produits échangés dans le cadre du commerce intragroupe :  Des flux de matières premières : ex : Total qui va puiser du pétrole au Moyen Orient et va le rapporter en Europe pour le raffiner. Ce type d’opération n’est pas le plus important  Echange entre filiales d’une multinationale, entre pays développé et pays en développement et qui va porter sur les produits finis ou semifinis. C’est un type de commerce dont on parle souvent : les multinationales implantent une partie de leurs productions dans des pays à bas coût (surtout au niveau de la main d’œuvre) et ensuite les ramener dans le pays de la maison mère.  Ces échanges s’effectuent entre les filiales d’une même multinationale situées dans les pays riches. Cette catégories est la plus importante. L’essentiel du commerce international s’effectuent entre pays riches donc ce n’est pas étonnant de voir que ces échanges sont les plus importants.

Conclusion : On peut décomposer le commerce international en deux catégories : le commerce inter industriel et le commerce intra-branche. Les théories classiques expliquent bien le commerce intra-branche mais pas le commerce intra-groupe et c’est pour cette raison que l’on a développé de nouvelles théories. L’essentiel du commerce international s’effectue entre pays riches et donc on ne peut pas expliquer l’augmentation du chômage par le commerce international. Le commerce international permet le développement des pays pauvres car il permet d’augmenter le revenu de ces pays.

La théorie des avantages comparatifs D. Ricardo (1817) a posé les premières bases des théories traditionnelles du commerce international dans son ouvrage Principe des théories économique de l’impôt. Ce principe des avantages comparatifs permet essentiellement d’expliquer le commerce interindustriel. Il est à la base de la théorie HOS, développé dans les années 30. C’est la ere théorie pertinente dans le commerce international. Avant Ricardo, il y avait un courant dominant : le mercantilisme. Un de ces principaux partisan était J. B Colbert (XVI XVII siècle). Cette théorie était en faveur d’une forte intervention de l’Etat dans le commerce. Il fallait trouver le moyen d’enrichir les nations et surtout l’Etat, en particulier pour financer les guerres. Il fallait essayer de développer l’activité économique et notamment le commerce, en particulier le commerce extérieur. Il fallait beaucoup exporter mais on limitait les importations pour essayer de récupérer un maximum d’or. On a donc mis en place tout un ensemble de barrières protectionnistes. Ce courant a été remis en question au XVIII par A. Smith qui s’est opposé au protectionnisme et qui a développé le principe des avantages absolus. Ce principe est cohérent mais Ricardo va montrer que Smith n’a pas été assez loin. Smith va montrer que dans certain cas, les pays n’ont pas intérêt d’échanger alors que Ricardo va montrer que dans tous les cas, les pays ont intérêt à échanger. On suppose deux pays, A et B et on suppose qu’il y a qu’un seul facteur de production, le travail. Il y a que biens, bien 1 et bien 2. Smith va dire que les pays ont intérêt à échanger uniquement s’il y a des différences de coût de production. Par exemple : Bien 1 Bien 2

Pays A 5 heures de travail 10 heures de travail

Pays B 10 h de travail 5 h de travail

Dans le raisonnement de Smith, les ressources en travail dans chacun des pays sont limitées. Il faut donc essayer de les utiliser au mieux. Le Pays A est plus efficace dans la production de bien 1 que le Pays B alors que c’est l’inverse pour le bien 2. Le Pays A a intérêt à se spécialiser dans la production de bien 1 et à ne produire que ce bien-là. Le Pays B a intérêt à se spécialiser dans la production de bien 2 et à ne produire que ce bien-là. Le pays A a un avantage absolu dans la production de bien 1 alors que le pays B a un avantage absolu dans la production de bien 2. On retrouve le même raisonnement chez Ricardo. Bien 1 Bien 2

Pays A 5 heures de travail 10 heures de travail

Pays B 8 h de travail 4 h de travail

Dans ce cas, Ricardo en tire les mêmes conclusions que dans l’exemple précédent. La condition de l’échange chez Smith est que chaque pays bénéficie d’un avantage absolu dans l’un des secteurs. Ce que va montrer Ricardo, c’est que ce n’est pas nécessaire. Pour lui, même si un pays n’a aucun avantage absolu, l’échange serait malgré tout profitable. Si dans un pays A la capacité de production est de 1000 h et que le pays est en autarcie. Si ce pays, il produit 100 unités de bien 1 (5h de travail pour produire une unité) et 50 unités de biens 2 (10 heures de travail pour produire une unité). Un autre pays B produit lui 50 unités de bien 1 et 100 unités de bien 2 (avec respectivement 10h et 5h pour produire une unité). Le total de la production de bien 1 est de 150 unités et...


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