L\'altruisme PDF

Title L\'altruisme
Course Psychologie sociale 1
Institution Université de Lille
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Summary

L'altruisme...


Description

Chapitre 2 : l'altruisme I – Définition et éléments introductifs → L'altruisme est un comportement qui s'exerce au bénéfice d'autrui sans qu'on attende de récompense d'une source externe. → Il y a 3 composantes : – Il faut émettre volontairement ce comportement – Il est fait dans le but que quelqu'un en bénéficie – Il se manfieste comme une fin en soi et non dans le but d'en tirer des récompenses positives → Moscovici différencie l'altruisme égoïste et l'égoïsme altruiste : – L'atruisme égoïste est de prôner l'altruisme vide de récompense. Il s'agitd'inciter les autre à agir de la sorte pour son propre bénéfice. – L'égoïsme altruiste est de se montrer altruiste pour en tirer des bénéfices et remplir des motivations égoïstes. → Toute conduite d'aide n'est pas forcément altruiste : – Le comportement d'aide altruiste ne profite pas à l'auteur du comportement, les bénéfices sont supérieurs pour l'aidé que pour l'aidant – Le comportement d'aide instrumental recherche une récompense externe. → D'où vient l'altruisme, est-ce une question de personnalité ? – Tout le monde secours autrui dans certaines situations – Presque personne ne secourt autrui dans d'autres situations – On peut être altruistes dans certaines situatons et pas du tout dans d'autres Donc la valeur prédictive de la personnaité est faible, pas de facteur personnalité, les situations prédisent davantage → Le principe du minimax : cf théorie de l'échange social dans le chap1.

II – Les déterminants situationnels A) Les facteurs normatifs La norme de réciprocité → Il faut et il est bien d'aider ceux qui nous ont aidés. Les gens sont récompensés pour ce qu'ils apportent aux autres et tendent à aider ce qui les ont aidés.

La norme d'équité → Lorsqu'on voit une situation inéquitable, on cherche à réduire cette inéquité : on aide afin de rééquilibrer.

La norme de responsabilité sociale → Nous avons un besoin moral d'aider surtout si autrui dépend de nous. Cela crée un sentiment d'obligation et de devoir qui amène à aider les autres. → Staub fait une mesure de l'adhésion à la norme de responsabilité sociale et quelques semaines plus tard, il placent ces individus dans une situation où ils ont la possibilité d'aider. On remarque que plus les sujets ont une adhésion forte à la norme plus ils aident. → Berkowitz et Daniel crée une situation travailleur – superviseur. On fai croireque l'on mersure les capacités en management. → La VI est le niveau de dépendance du travailleur au superviseur : – On a une consigne indépendance – On a une consigne dépendance La VD est le production du travailleur → Dans la situation 2, la production est supérieure car le travailleur se sent responsable donc aide le superviseur.

La norme de justice → Selon Lerner, c'est la croyance que nous vivons dans un monde juste et que les gens méritent ce qui leur arrive. Donc le comportement d'aide est dirigé vers ceux qui le mérite. Il faut faire la différenciation entre les bonnes et les mauvaises victimes. → Le pouvoir des normes n'est pas universel : – Les normes n'agissent pas inconditionnellement par exemple la norme de réciprocité agit sourtout quand les gens sont égaux, ect.. – Certaines normes peuvent etre en conflits avec d'autres – Il y a d'autres déterminants que les normes

B) Les modèles → Le modelage est le fait d'imiter autrui → L'effet des modèles sur le comportement a été montré par Resenberg et Blake. Si des compères présentés comme des étudiants participent à une expérience, les étudiants sur plus enclin à participer. Ainsi, on est plus enclin à faire quelque chose si une autre personne qui nous ressemble (un modèle) le fait aussi. → L'effet de la similarité avec le modèle est montré par Hornstein. Un américain trouve un portefeuille avec une lettre de la personne précédente qui voulait déjà rendre le portefeuille à son propriétaire. On manipule l'origine du signataire (étranger, américain) et on manipule ce qui est dit dans la lettre (positif, négatif). On remarque que le personne continue la démarche de rendre le protefeuille plus fréquemment si l'individu qui avait commencé était américain et si il a mis des commentaire positifs.

→ L'explication du rôle des modèles : – Le modèle rend pertinente la situation comme situation d'aide – On apprend que le comportement d'aide peut etre renforcé par une récompense – On apprend les norme sociales – on apprend de nos actes

C) L'effet de le présence d'autrui → Vu plus tard

III – Les déterminants interpersonnels A) Qui aidons nous ? → Différents facteurs influencent le fait que nous aidions ou pas tel personne : – La sympathie : une personne sympathique sera aidée mais une personne peu sympathique sera aidée uniquement si le coût de l'aide est faible. – La ressemblance aidant/aidé physique, vestimentaire mais également au niveau des groupes. → Expérience de Latané et Darley : – les Hommes aident plus que les femmes – Les femmes aident plus les autres femmes que les hommes → Expérience de Gartner et Bickman: un individu noir ou blanc demande de l'aide à une personne noire ou blanche. Le comportement d'aide est égal pour la personne noire mais pour la personne blanche le comportement d'aide est supérieur pour une personne blanche que pour une personne noire. Il y a un favoritisme endogroupe pour les blancs et pas pour les noirs.

B) Quand aidons nous ? Etats internes momentanés → L'humeur positive favorise l'altruisme tandis que l'humeur négative à des effets plus complexes : elle a tendance a inhiber l'aide si le bénéfice est faible et le cout élevé mais elle n'a aucun effet si bénéfice et cout sont faibles. → Le sentiment de culpabilité augmente la probabilité d'avoir un comportement altruiste.

Expériences passées → Si on compère vient en aide à un sujet, il y a une probabilité accru que le sujet vienne en aide à ce compère.

Contextes physique et environnemental → Expérience de Darle et Batson : les sujets participent à un séminaire puis ils doivent se rendre à un autre séminaire rapidement car ils sont en retard mais sur le chemin, ils croisent une personne faisant un malaise : 40% aident. → Il y a un effet du retard : – pas de retard : 60% aident – retard moyen : 45% aident – retard élevé : 10% aident → Il y a un effet du type de séminaire : – Un séminaire sur le bon samaritain : 53% aident – Un autre séminaire : 29% aident → Il y a donc un effet du contexte physique et environnemental sur l'altruisme.

Le contexte social → On prend en compte le contexte culturel par exemple les rôles que pensent avoir les hommes et les rôles que pensent avoir les femmes dans la société. → La situation d'urgence : on a moins de chance d'être aidé en présence de nombreux témoins que de peu de témoins.

IV – Aider en situation d'urgence → Le cas de Kitty Genovese qui a été aggressé à plusieurs reprises durant une nuit et les personnes qui habitaient autour ont entendu des cris mais 1 seul est venu en aide. → Latané et Darley on fait des travaux sur ce phénomène et vont à l'encontre de la vision apathique, égoïste de l'Homme. Ils montrent que la décision d'aider une personne découle d'autres décisions qui doivent être prises en compte. → Tout d'abord, ils identifient 5 caractéristiques aux situations d'urgence : – C'est une situation dangeureuse – C'est un événement rare, peu commun – C'est un évènement imprévisible – Cette situation exige d'agir immédiatement – Les croyances normatives n'interviennent pas dans l'action d'aide → Le paradigme de Latané et Darley : pendant que les participants attendent l'expérimentateur, un événement annonce sans ambiguité qu'il y a un événement dangeureux y compris pour l'individu lui même ou une personne en danger qui a besoin d'aide. On fait varier le nombre de témoins qui sont des compères restant passifs et on relève la présence du comportement d'aide. → Si au bout de 6 min, il n'y a pas eu d'aide, on conclut l'étude puis on explique aux sujets ce qu'on a fait et ils expliquent pourquoi ils ont agit ainsi.

→ Il en découle l'élaboration d'une modèle décisionnel : une série de décisions donne lieu à la décision de venir ou non en aide. On observe un effet inhibiteur des témoins.

A) Le modèle décisionnel → Il y a 5 étapes à ce modèle : percevoir l'incident, correctement interpréter la situation, engager sa responsabilité, choisir le comportement approrié à adopter, décider du meilleur moyen d'exectuer l'action. → Pourquoi certaines étapes n'ont pas lieu ? – Etape 1 : Cette étape ne peut pas avoir lieu si on est distrait ou si l'on a un intérêt personnel comme un retad à un rdv. – Etape 2 : La situation peut être ambiguë et donc mal interpréter, on peut penser à un jeu ou a une bagarre. On peut également ignorer la gravité de la situation car les autres ne bougent, ne réagissent pas. On voit ici le rôle inhibateur de la présence d'autrui. – Etape 3 : On peut diluer sa prorpre responsapibilité car on se dit que autrui aurait du faire quelque chose. – Etape 4 : il est possible d'avoir un manque de compétence dans la situation présente. – Etape 5 : il peut y avoit un problème de couts supérieurs aux bénéfices et une appréhension d'évaluation lié à la présence d'autrui

B ) Processus sociaux impliqués dans l'inhibition du comportement d'aide Ignorance de la gravité de la situation → L'inaction des autres informe de manière biaisée que la situation n'est pas grave. → L'effet du nombre de témoins à l'étape 2 est montré par une expérience de latané et rodin où une femme tombe de sa chaise dans la pièce à côté de celle du sujet : – En condition seul, les sujets vont voir dans la pièce d'à côté a 98% – En présence d'un compère, seul 7% se déplacent. Le compère ne se déplace jamais. – Lorsqu'il y a 2 naïfs, 1 des deux intervient dans 40% des cas seulement. → Il y a également le paradigme de Latané et Darley ou les sujets remplissent un questionnaire dans une petite salle d'attente. Or de la fumée s'échappe et elle devient très désagréable au bout de 4 min : on remarque aussi un effet inhibateur de la présence d'autrui. Le fait de voir les autres ne pas réagir pousse le sujet à ne pas percevoir la situation comme dangeureuse.

Dilution de la responsabilité → L'effet du nombre de témoins à l'étape 3 est montré par le paradigme de Latané et Darley où un sujet discute par téléphone avec un compère qui a un malaise épipeltique et demande de l'aide. → On manipule la présence de témoins : – Le sujet est seul : 80% apporte leur aident – Il y a 2 autres personnes sur la ligne : 60% aident – Il y a 4 personnes sur la ligne : 40% aident Il y a une dilution de la responsabilité propre lorsqu'il y a d'autres personnes et plus il y a de témoins moins on se sent personnelement responsable

Anticipation d'évaluation → C'est la peur d'être stupide, de ne pas avoir les compétences → Ainsi, Il y a 3 phénomènes psychosociaux qui interviennent dans le processusde décisions : – Un phénomène d'influence sociale intervant au niveau de l'interprétation de la situation – Un phénomène de dilution intervant au moment de l'engagement de la responsabilité. – Un phénomène d'anticipation d'évaluation au niveau de la décision du moyen d'action....


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