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Thème 10 : Le plaisir I - Définition du plaisir plaisir : « c’est une réalité complexe qui peut se confondre avec la joie, le bonheur ou le bien être » (def générale)  Damasio 2005 « spinoza avait raison » (données neuro physio) : - plaisir + douleur = ne sont pas des E.  sont des états qui génère...

Description

Thème 10 : Le plaisir I - Définition du plaisir plaisir : « c’est une réalité complexe qui peut se confondre avec la joie, le bonheur ou le bien être » (def générale)  Damasio 2005 « spinoza avait raison » (données neuro physio) : - plaisir + douleur = ne sont pas des E.  sont des états qui génèrent des E°… des qualités constitutives génératrices d’E° particulières. exemple : plaisir déclenche la joie, bonheur… douleur déclenche de la honte, la déception, la tristesse… - la sensation de plaisir atteste un état d’homéostasie. - plaisir et déplaisir sont éprouvés tôt chez le nourrisson. - béhavioriste : ce sont rendu compte que le plaisir était important dans les appge.  Guy Haye « le plaisir » 2011 (reprend Delignières) Haye = auteur EPS ref récente 4 catégories de plaisir en EPS : (sont très en lien au concept de motivation). - le plaisir d’amusement : * le besoin de se défouler. * renvoie à l’aspect ludique des activités * c’est l’incertitude de jeu qui provoque le plaisir. Exemple court : dans certains champs l’aspect ludique est constitutif de l’activité : champ 4 les sport co comme du jeu béret, épervier etc...) - le plaisir des sens : en EPS l’é vit des expériences de sensations agréables ou désagréables Exemple : - agréable : savoir faire un service en volley = contrôle du geste - désagréable : la douleur  servir fait mal à la main, agrée en gym, le vertige en escalade. - le plaisir du « sentiment d’accomplissement » : la joie, la satisfaction liée au sentiments d’accomplissement, de maîtrise dans les situations difficiles. (sentiment = croyance) Le plaisir d’accomplissement mobilise des facteurs acceptables à l’école (Guy Haye) - le plaisir d’affiliation : fait d’être avec les autres, sentiment positif que procure la coopération, l’aide, l’altruisme. II - Plaisir et sentiment de compétence  Delignères (citation importante) « le renforcement du st de compétence est le principal vecteur sur lequel l’Ea peut s’appuyer pour installer chez l’é cette relation de plaisir aux APSA » Interprétation : renforcer le sentiment de compétence de l’é lui permet d’éprouver davantage de plaisir.

 Delignières + Perez citation 1998 « le plaisir perçu ds les pratiques des APSA » - le plaisir le + important : plaisir lié à la maîtrise, aux progrès.  c’est le plaisir le + durable. - plaisir de maîtrise permet de préserver le sentiment de compétence Exemple : en volley, é débutant niv 1 l’é réussit a faire une manchette 1 ou 2 fois. Le fait de réussir un geste compliqué lui donne envie de continuer. Article « plaisir et processus éducatif en EPS une péda de la mobilisation » AE EPS 2014 - en EPS il y a des activités « ludo-motrices » : montre qu’il y a du jeu dans l’EPS. Cette pratique « ludo-motrice » débouche sur la «puissance d’exister». Exemple : même si j’ai eu du mal, j’ai réussi à faire 2 manchettes sur 10. - pour les auteurs : les Ea d’EPS doivent mettre en place une «pédagogie de la mobilisation» but : l’é développe l’envie + le plaisir d’exister dans le groupe ET de mettre en œuvre ses ressources. 

III - Plaisir et appge  Revue Science et Vie 2005, les E° « les mots de notre corps » - les études en neuro physiologiques démontrent -> une information est mieux mémorisé si elle est émotionnellement chargé (que l’E° soit positive ou négative). Surtout pour les filles. - pour les é éprouvé du plaisir en EPS c’est se défouler / qui est opposé aux valeurs de l’école : sérieux, persévérance, effort. -l’Ea de l’EPS est formaté pour rejeté le jeu pour le jeu : le jeu est un tremplin pour apprendre. Le plaisir sera de toute façon relié à l’effort, la répétition.  Guy Haye 2011 « le plaisir » : - le plaisir en EPS ne devrait pas apparaître comme une donnée péjorative ou culpabilisante. Exemple : les élèves sortent de maths et arrivent en EPS excités, content. Profs de maths ne doit pas culpabiliser. IV - Peu de consensus autour du plaisir  Delignières « libres propos » 2000 « la relation de plaisir à la pratique des APSA doit être considérée comme l’acquisition fondamentale en EPS conditionnant tts les autres » V - Différentes conceptions de l’EPS en relation avec le plaisir (référence plus anciennes) 

Martinand ds Revue EPS 268 1997 « qlqs aspects de l’écolution de la discipline EPS »

- il définit la discipline comme « discipline organisée pour que l’é participe à une aventure »

- il désigne 4 formes d’expériences en EPS : * corporelle (langage du corps) * culturelle (j’apprends à exercer plusieurs sports socialement reconnus) *par procuration (intégrer des habitudes de vie, domaine de compétence, de santé, social, sentiment de compétence) * hédonisme : plaisir éprouvé, jouer avec des sensations. Cette forme répond à l’objectif de prise en compte de la dimension affective en EPS. 

Revue EPS 1996 Vision de l’eps de Bui Xuan + Gleyse

- ils parlent d’une « EPS inversée » : au delà des APSA, le 1er contenu = le plaisir de se mouvoir, de bouger. L’EPS au delà d’une matière d’enseignement devient une matière d’éducation. Si l’EPS est avant tout de l’éducation come justifier la présence pesante des évaluations ? - pour que l’é éprouve du plaisir en EPS : ce qu’il vit en EPS doit avoir du sens pour lui  on parle d’activité signifiantes. Pour Bui Xuan : - le plaisir n’est présent que quand les contenus proposés sont en phases avec l’étape adaptative de l’élève VI - Piste péda 

Article « plaisir et processus éducatif en EPS une péda de la mobilisation » AE-EPS 2014 Comment véhiculer du plaisir vecteur d’appge dans une séance d’appge ?

- favoriser un certain bien être dans la classe - favoriser une réussite quasi immédiate : l’é doit arriver rapidement à ce qu’on lui demande, il ne doit pas être en échec trop longtemp. - ajuster l’enjeu du jeu au niveau des élèves et diminuer la charge E° : la charge émotionnelle doit être ajuster pour que l’appge soit favorable. - tenir compte des préoccupations des élèves : respecter les intentions des é en situations et le sens qu’il donne à l’action - passer des interactions à l’autonomie : important que l’é se dise qu’il peut y arriver tout seul. - faire vivre des expériences marquantes pour l’é, des défis - adapter des contenus au niveau des élèves (décalage optimal, zone proximal de dev) - permettre à l’élève de repérer ses progrès (connaissance du résultat)  Luc Ria en 2005 « les E° » - il faut réveiller le plaisir d’agir pour nos élèves en respectant l’authenticité culturelle de l’activité. - le capital plaisir à tendance à s’éroder : « la répétition crée l’habitude et l’habitude trait la libération de la dopamine » (hormone du plaisir ) Ria reprend Vincent

- il faut mettre en place des « épreuves-preuve » (terme de Luc Ria) : pour favoriser une péda de type différenciation Exemple : situation de résolution de pb : l’é a un obstacle dans sa situation et il doit trouver les moyens de lever l’obstacle. VII - Péda des E° en EPS 

Luc Ria “les E°” 2005

- varié les entrées dans les APSA (gym : acrobaties, enchaînement, esthétique à 2) - jouer sur les formes d’organisation pour varier les E° indiv et coll - changer le rituel : en sport co entraînement matchs, inverser - attitude empathique de l’Ea avec « ambiance calme, sereine, sécurisée et conviviale » au sein de la classe ou règne ordre, équité et écoute - cultiver les E° pour dvpper l’estime de soi par plusieurs feedbacks - entretenir une dynamique émotionnelle positive de la classe Pourquoi développer les E° ? pour que l’élève apprenne + continue de pratiquer ailleurs et plus tard Conclusion 1) L’affectivité et les émotions - regrouper besoin de motivation et désir : poussent l’é à investir une relation avec le milieu et en retour  il éprouve des E°, sentiments et sensations qui régulent son action. - le vécu biologique, culturel et familial : marquent les individus qui s’engagent ds la relation aux autres et au monde avec les marqueurs somatiques (Damasio). 2) La prise en compte de l’affectivité dans les Et reste un objectif difficile à atteindre - école  univers ou l’élève a le droit à l’erreur mais…les évaluations souvent chargées souvent d’E° sanctionnent les fins de cycle + déterminent des niveaux de progression. -l’affectivité + les décharges émotionnelles peuvent être à l’origine de comportements déviants : qui transforment les réelles compétences de l’é. - l’échec scolaire : a une place trop importante dans la tête des é  ce qui exacerbe les E°. -à l’école : population scolaire de + en + difficile à gérer avec de pb socio, culturel et familiaux : nécessite de gérer en 1er le fonctionnement collectif du groupe classe avant de s’attacher à la dimension affective des é dans l’engagement du savoir ! -processus affectif = dimension subjective : comment être sur de bien comprendre l’é ?

- gérer les niv affectif des individus d’un groupe classe -> Ea a le rôle d’une « parent nourricier » -> ce qui complexifie l’acte d’enseignement. L’Ea serait à la fois psychologue et formateur…ce qui s’avère impossible avec le peu de temps dont il dispose pour « clôturer le programme » 3) Comment gérer ? - entrer dans une dynamique de feedbaks, d’encouragements  pr aug la motivation et l’estime de soi - stimuler la maturité cognitive : un des facteurs fondamentaux de l’affectivité avec l’âge et les contexte individuels -app à l’é à se connaître : savoir reconnaître des E°, les nommer, les contrôler : important à l’adolescence. 4) La force et l’originalité de l’EPS - EPS : permet d’avoir des expériences réparatrices de l’image de so...