Note pour lecture PEFQ - PFEQ résumer important PDF

Title Note pour lecture PEFQ - PFEQ résumer important
Course Approche curriculaire et programme de formation de l'école québécoise
Institution Université du Québec à Trois-Rivières
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PFEQ résumer important...


Description

Note pour lecture Programme de formation de l’école québécoise (enseignement secondaire, premier cycle)

Il se caractérise par quatre traits : Il vise le développement de compétence par des élèves engagés activement dans leur démarche d’apprentissage Il intègre l’ensemble des matières dans un tout harmonieux, axé sur les grandes problématiques de la vie contemporaine. Il rend explicite la poursuite d’apprentissage transversaux qui échappent aux frontières disciplinaires. Il fait appel à l’expertise professionnelle des enseignants et permet les choix individuels et collectifs.

Trois visées du PFEQ : Construction d’une vision du monde Structuration de l’identité Développement du pouvoir de l’action

Cinq domaines généraux de formation : Environnement et consommation Santé et bien-être Orientation et entrepreneuriat Médias Vivre-ensemble en citoyenneté

Neuf compétences transversales rassemblées sous quatre ordres Compétences d’ordre personnel et social Coopérer Actualiser son potentiel Compétences de l’ordre de la communication

Communiquer de façon appropriée. Compétences d’ordre intellectuelle ( Exploiter l’information Résoudre des problèmes Exercer son jugement critique Mettre en œuvre sa pensée créatrice Compétences d’ordre méthodologique Se donner des méthodes de travail efficaces Exploiter les technologies de l’information et de la communication

Cinq domaines d’apprentissage Mathématique/science de la technologie (Méthodologique) Développement personnel (Personnel et social) Arts (Communication) Langue (intellectuel) Univers Social (Intellectuel)

Dix-neuf programmes disciplinaires : Français, langue d’enseignement Français, langue seconde (de base et enrichie) Intégration linguistique, scolaire et social Secondary English Language Arts Anglais langue seconde (base et enrichie) Mathématique Science et tech Géo Histoire et éducation à la citoyenneté Art dramatique

Arts plastiques Danse Musique Éducation physique et à la santé Enseignement moral Enseignement moral religieux catholique/protestant

Les défies de l’école secondaire québécoise Les jeunes ont un accès direct sur l’univers, des connaissances multiples, mais désorganisées, une certaine insécurité par rapport à l’avenir, recherche de la satisfaction immédiate, mais aussi le désir de s’appuyer sur des repères stables.

Attitude paradoxale chez les élèves : Grande curiosité, mais motivation mitigée pas rapport aux études; Recherche de signification, mais oubli de l’interdépendance des phénomènes; Désir d’autonomie, mais besoin d’appartenance.

Élèves motivés et d’autres qui décrochent au moindre obstacle Élève qui vive dans des contextes familiaux stable et intellectuellement stimulant, D’autres qui subissent la désorganisation, sont soumis à des réadaptations fréquentes ou traversent des périodes de survie. Immigration

Accueillir les adolescents L’école secondaire reçoit dans ses murs des jeunes qui sortent de l’école primaire avec des connaissances et ont tiré profit différemment de leur passage au primaire. Ils ont des attitudes, connaissances et des habiletés diversifiées. Ils ont tous besoins d’accompagnement. C’est par leur questionnements et leurs prises de position qu’ils sont en voie de définir leur identité.

La transformation de l’école, un choix de société. Vers les années 60, on a rendu accessible des services éducatifs du préscolaire jusqu’à la fin du secondaire. Quelques décennies plus tard, l’école se heurte à des problèmes imprévus en matière d’encadrement éducatif et de formation en raison de notre volonté collective de hausser le niveau de scolarité moyen de l’ensemble de la population scolaire. Vers les années 80-90, les programmes d’études étaient conçus par objectifs. Ils faisaient la promotion du développement d’habiletés et d’attitudes, mettant ainsi l’importance des savoirfaire et des savoir-être. MAIS, elle à plutôt apporté une approche éclatée du savoir et de l’apprentissage. Les attentes de la société envers l’école se font plus grandes : Toujours visé la réussite du plus grand nombre d’élève Aider l’ensemble des jeunes à réussir leur vie Continuer è transmettre les savoirs des générations précédente, tout en aidant les élèves à développer les habiletés qui leur permettrons d’être des individus instruits et cultivés. Forme des personnes autonomes, capable de s’adapter è un monde ou les connaissances se multiplient de façon exponentielle. Un monde ou le changement est un processus permanent, un monde ou l’interdépendance des problèmes nécessite des expertises poussées, diversifiées et complémentaires. Ce nombre d’exigence a amené le Québec à entreprendre une réforme majeure.

Réponses aux attentes sociales : Adaptation de l’école, aux nouvelles réalités socioculturelles. Compétences générales liées à des méthodes et à des savoir-faire intellectuels. La réussite pour tous, sans abaisser le niveau d’exigence. Préconise un programme de formation centré sur les apprentissages essentiels. Continuer les interventions éducatives différenciées dans une formation commune. Organisation plus souple, respectueuse de l’autonomie des établissements d’enseignements et des professionnels qui y travaillent.

La triple mission de l’école : Offrir des services éducatifs à tous les jeunes.

Prendre en considération les éléments diversifiés de leur univers et de les outiller pour qu’ils puissent actualiser leur potentiel (social et intellectuel). Interventions auprès des jeunes : MULTIDIMENSIONNELLE S’articule autour de trois axes interreliés : Instruire, socialiser et qualifier.

Instruire dans un monde du savoir : Le monde aujourd’hui est caractérisé par l’importance des savoirs comme MOTEUR des entreprises. Dans ce contexte, l’école voit s’amplifier son rôle d’intermédiaire entre les générations pour la transmission des acquis collectifs. L’école doit soutenir l’acquisition PAR les élèves d’une sélection de savoirs et qu’elle les aide à développer leur aptitude é accéder à d’autres données.

Socialiser dans un monde pluraliste : Poser un regard renouvelé sur les rapports entre les individus. Apprendre à apprécier les différences personnelles et culturelles chez les autres. L’école est appelée à jouer un rôle d’agent de cohésion en contribuant à l’apprentissage du vivreensemble et à l’émergence chez les jeunes d’un sentiment d’appartenance à la collectivité. Elle doit donc prévenir les risques d’exclusion (Les élèves expriment parfois leur besoin d’affirmation en excluant les autres.) L’école doit se préoccuper du développement socioaffectif.

Qualifié dans un monde à changement : L’école doit assurer à tous la possibilité d’acquérir les moyens nécessaires pour mieux prendre leur place au travail, dans leur famille et dans la vie collective. Elle doit intégrer l’hétérogénéité croissantes des élèves pour soutenir les progressions diversifiées sans tomber dans la ségrégation. L’école doit soutenir l’orientation de chaque jeune vers la voie qui convient à ses aspirations et à son potentiel. L’école doit leur faire acquérir l’aptitude à apprendre tout au long de la vie en facilitant leur passage à d’autres paliers du système éducatif.

Les visées de formation : La construction d’une vision du monde La structuration de l’identité Le développement du pouvoir d’action Elles fournissent une trajectoire commune à l’ensemble des interventions éducatives et donnent à penser que l’école ne fait pas qu’outiller l’élève, mais qu’elle lui permet aussi d’entrevoir une vie à réaliser et une société à bâtir.

Construction d’une vision du monde : Le regard que chacun porte sur le monde dépend de multiples facteurs. L’héritage culturel et le milieu familial le marque s’singulièrement. Les élèves arrivent au secondaire avec une grilles de lecture coloré par leurs antécédents familiaux. L’école exerce une réelle influence sur leur vision du monde en raison du fait qu’ils la fréquentent à une période ou la perméabilité aux différentes influences est très grande. Le programme propose de soutenir le développement intégrer de savoirs en puisant aux sources disciplinaires tout en les reliant à la réalité telle que la perçoivent les jeunes.

Structuration de l’identité : L’école secondaire offre aux jeunes l’occasion de mettre à profit ses ressources et ses talents en se mesurant aux autres, en exploitant ses forces et en repoussant ses limites. Possibilité d’exprimer ses opinions, de faire des choix, d’apprendre à les justifier et à évaluer les conséquences = développer son autonomie. L’élève apprend à exprimer ses perceptions, ses sentiments et ses idées. En l’incitant à prendre position au regard des grands débats de la société et en l’amenant à s’ouvrir aux références morales et spirituelles de son milieu. Il prend conscience de l’influence du regard des autres sur ses propres actions.

Développement du pouvoir d’action. Savoir agir pour faire face à la complexité des enjeux actuels et de répondre aux grandes questions éthiques et existentielles est une source de pouvoir sur la vie des jeunes. Il doit apprendre à agir de manière efficace : intégrer de façon harmonieuse connaissance et savoir-faire Ces connaissances et habiletés servent d’outils pour l’action comme pour la réflexion. La notion de compétence est centrale dans le PFEQ. : savoir-agir fonder sur la mobilisation et l’utilisation efficaces d’un ensemble de ressources.

Elle suppose la capacité de l’élève à recourir de manière appropriée a des moyens diversifiés qui incluent non seulement l’ensemble des acquis scolaires, mais aussi ses expériences, habiletés, attitudes, champs d’intérêt et des ressources externes comme ses pairs, enseignant, expert ou de diverse nature.

Langue et culture : dimensions intrinsèques des visées de formation : La langue : Participe à l’éclosion des concepts et des idées. Fait accéder à la connaissance et à la compréhension des choses. Elle est le premier outil de structuration et d’expression de la pensée. Elle joue un rôle de premier plan dans l’élaboration de la vision du monde et de l’identité personnelle de l’élève. Permet d’exprimer une pensés et d’infléchir celle de l’autre. Elle est acte de citoyenneté et de participation à la vie collective de même qu’un outil de résolution de conflits. Langue d’enseignent : Définition de l’identités personnelle et collective. Véhicule l’expression des manières d’être, des représentations du réel, des façons de penser et de sentir que partage la communauté d’individus. La culture : L’école doit faire accéder tous les élèves à une culture élargie. D’abord en considérant la culture générale, celle qui permet à chaque élève de se situer dans l’univers à partir de ses représentations, de valeur et de symbole. Il faut opter pour le développement d’une OUVERTURE à la culture. Enseigner dans une perspective culturelle consiste à exploiter des repères culturels pour amener l’élève à comprendre le monde et lui faire découvrir chaque discipline. Emmener l’élève à établir un plus grand nombre de liens entre les divers phénomènes scientifiques, sociaux, artistiques, moraux et économique. Poser un regard critique. La culture est une réalité vivante à laquelle chaque génération apporte sa contribution, donc l’école prendra appui sur la culture propre aux jeunes pour les amener à s’ouvrir à d’autres dimensions.

Des orientations pour une intervention adaptée : Quatre orientations serviront de fondements aux interventions éducatives : La réussite pour tous;

Une formation centrée sur le développement de compétences; L’évaluation au service de l’apprentissage; Une formation décloisonnée.

La réussite pour tous : L’école doit permettre à un nombre sans cesse croissant d’élèves d’acquérir les compétences considérées comme essentielles à l’obtention d 'un diplôme d’études secondaires. Il faut préparer l’élève à une participation active dans un monde complexe. L’école doit fournir à tous les élèves les bases nécessaires à une insertion sociale réussie. La réussite s’adresse à tous les élèves, ceux qui sont très talentueux et ceux qui éprouvent des difficultés, petites ou grandes. Chacun doit être conscient qu’il est l’acteur principal de son projet de formation afin de surmonter ses limites, développer ses forces et de dépasser les attentes établies. (La réussite à la mesure de chacun) L’école doit s’assurer du niveau d’efficacité de ses actions au regard du niveau de compétences généralement atteint par l’ensemble des élèves. Il importe que son projet de réussite soit évalué.

Une formation centrée sur le développement de compétences : Regard différent sur la relation entre l’enseignement et l’apprentissage. Privilégier les compétences c’est inviter à établir un rapport différent aux savoir et à se recentrer sur la formation de la pensée et le développement de l’autonomie. Personne ne peut apprendre à la place de l’autre. Le PFEQ est construit dans la perspective de connaissance construites par l’élève et s’appuie sur différent courants théoriques qui ont en commun la reconnaissance du rôle déterminant de l’apprenant : Le constructivisme; parce qu’il explique la connaissance comme la résultante des actions, réelles puis intériorisées de l’individus. Le socioconstructivisme; parce qu’il souligne la nature éminemment sociale de la pensée et de l’apprentissage, les concepts étant les outils sociaux qui soutiennent l’échange de point de vue et la négociation de signification. Le cognitivisme; parce qu’il s’efforce de rendre compte des processus permettant à un individu d’intégrer de nouveau savoirs à son système de connaissances et les utiliser dans des nouveaux contextes.

La formation de la pensée ne peut se limiter à des exercices d’application. Il faut concevoir des situations d’apprentissages et un contexte pédagogique qui favorisent le développement de compétences.

Les connaissances sont des ressources essentielles qui permettent d’agir adéquatement dans une situation complexe, mais le savoir-agir propre à une compétence suppose une appropriation et une utilisation intentionnelles des notions et des habiletés en cause. Le point de départ pour l’utilisation et le développement d’une compétence se situe dans la globalité du défi à relever et le point d’arriver. L’apprentissage épouse un mouvement en spirale à l’intérieur duquel les compétences servent à l’acquisition de nouvelles connaissances qui, à leur tour, font évoluer les compétences. La décision d’opter pour le développement de compétences amène donc à en sélectionner un certain nombre et à ne cibler que les connaissances essentielles afin qu’il soit possible de faire progresser les élèves dans le développement des unes et la construction des autres.

L’évaluation au service de l’apprentissage : L’élève n’apprend pas pour être évalué, mais il est évalué pour mieux apprendre. Les évaluations permettent d’aider l’élève à apprendre et aider l’enseignant à le guider dans sa démarche. L’évaluation amène les enseignants à reconnaître le niveau de développement des compétences des élèves par rapport aux attentes de fin de cycle. L’évaluation doit prendre en considération l’ensemble des éléments constitutifs du programme : Les domaines généraux de formation, les compétences transversales ainsi que les compétences disciplinaires.

Une formation décloisonnée : Il faut décloisonner les apprentissages et amener les élèves é découvrir les relations entre ces éléments pou qu’ils puissent construire leurs savoirs par la résolution de problèmes complexes.

Le programme de formation : un appui au renouvellement des pratiques La réussite pour tous repose sur la conviction que l’échec scolaire n’est pas une fatalité et que, placé devant des défis qui le mobilisent, tout élève peut exploiter ses capacités et apprendre.

Le PFEQ permet de prendre compte l’hétérogénéité qui caractérise tout groupe d’élèves et facilite la différenciation pédagogique, condition essentielle de la lutte contre l’échec. Permet de respecter les différents rythmes d’apprentissage, style, intérêt et question. Il offre a l’enseignant une palette diversifiée d’éléments à partir desquels il peut construire des interventions pertinentes pour les besoins de chacun.

Trois composantes majeures : Les domaines généraux de formation Les compétences transversales Compétences disciplinaires Permette de proposer aux élèves des situations d’apprentissage complexes et signifiantes ou on peut mettre à profit des ressources qui ne seront PAS identiques d’une personne à l’autre. Il favorise la gestion souple de la classe. Les compétences se développe par l’élève, il faut donc être un accompagnateur qui les soutiennent. Il faut leur donner régulièrement l’occasion de les exercer. Pour soutenir l’évolution de compétence, il faut être attentif aux élèves, se soucier de la progression de leur capacité à mettre à profit leur connaissances et reconnaître aussi l’importance de la dimension affective dans leur processus d’apprentissage. Aider les élèves à devenir conscient de ce qu’ils savent et comprennent et attire leur attention sur ce qu’ils leur manquent. Relier se qu’ils savent et savent faire à ce qu’ils vont apprendre. Les compétences transversales pourront servir d’appui au développement de la confiance en si en rendant évident la fait qu’il est possible d’apprendre à apprendre.

Pratique de la régulation : L’élève doit disposer de suffisamment de temps et d’occasion pour développer ses compétences et bénéficier de rétroactions fréquentes. La collaboration des élèves pour faire le point sur leur acquis, pour suivre leur cheminement et pour juger de l’efficacité de son intervention. Auto-évaluation ou évaluation par les pairs. En participant à sa propre évaluation = Capacité métacognitive.

Pratique de la collégialité : Tous les membres de la directions, enseignants, professionnels et membre du personnel de soutien, doivent collaborer pour créer les conditions d’enseignement-apprentissage les plus favorables....


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