Psychologie-Sociale PDF

Title Psychologie-Sociale
Course Psychologie Sociale
Institution Université Catholique de l'Ouest
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Summary

Cours donné en L1 psychologie au S2...


Description

Psychologie Sociale ! Chapitre 3 : Les influences sociales Section 1!: La normalisation A) L’expérience de Shérif (1936)!: l’effet autocinétique 1) Principe! L’illusion autocinétique": lorsque vous observez attentivement un point lumineux fixe dans le noir, par exemple une étoile brillante dans un ciel dégagé, vous pouvez avoir l’impression qu’il se déplace lentement. Cette illusion d’optique est l’effet autocinétique. Un stimulus ambigu car la perception est variable d’un individu à l’autre. Un jugement livré seul ou en groupe. On va demander aux gens de dire de combien le point lumineux s’est déplacé. Flou complet car c’est très subjectif. Shérif va proposer aux sujets de la faire individuellement ou collectivement. 2) Résultats!de la phase individuelle! Au fur et à mesure que les séries avancent, on voit une convergence très importante. Valeur maximum et minimum qui se rejoignent et une médiane qui ne change plus. Les sujets se donnent une norme individuelle de jugement. La norme fige des appréciations acceptables. Estimations de perception, ce qui va produire une estimation réciproque en groupe. 3) Résultats de la phase collective" À la quatrième série, les trois sujets partagent tous la même médiane d’estimation. La norme accordée semble originale par rapport aux estimations personnelles. Ils s’accordent sur une norme collective. Si on les remet en situation individuelle, que font-ils!? Reviennent-ils aux résultats personnels ou pas!? 4) Résultats de la phase individuelle après la phase collective" Les estimations sont proches les unes des autres. Une fois qu’ils ont eu une norme collective de jugement, ils continuent de l’appliquer. La création de normes collectives provoque des effets sur les sujets même lorsqu’ils sont seuls. ! Conclusion": Il y a production d’une norme collective qui est conservée au détriment de la norme individuelle.# Pour Shérif, une norme est une zone acceptable qui définit les comportements et les jugements tolérés dans un groupe. Cela définit en quelques sortes la zone dans laquelle on doit se trouve lorsqu’on est dans un groupe.#

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#

B) L’expérience de Montmollin (1965) 1) Principe! Dénombrer les gommettes sur une plaque.# Un jugement incertain!: présentation trop rapide. 2) Résultats! Forte convergence vers une tendance centrale. On a tendance à donner des appréciations orientées vers une tendance moyenne. Les disparités individuelles disparaissent. # #

C) Quatre explications complémentaires# # ● Explication interindividuelle!: Eviter le conflit ou symbolique (Allport, 1964). Faire des concessions réciproques. Les sujets veulent éviter tout conflit lié aux divergences de lecture ou d’estimation. Pour éviter toute forme de conflit, on va faire des sortes de concessions réciproques pour arriver à un point commun. Trois conditions (Moscovici, 1965)!: -

Pas d’importance accordée à l’opinion (impossible lors d’un débat politique passionné).

-

Pas ou peu d’implication personnelle.

-

Les sujets doivent avoir des statuts égaux (égaux dans la situation, statuts identiques, expertise similaire, pas de relations amicales préalables). Sinon risque d’aller dans la direction de la personne avec un statut plus élevé. Il ne faut pas qu’il y ait des éléments qui définissent à l’avance les prises de décision.

# ● Explications intra-individuelles": Dissiper l’incertitude (Shérif)": les seules informations disponibles sur lesquelles on peut s’appuyer sont celles d’autrui. On s’aide des informations d’autrui pour forger nos propres perceptions personnelles. Respecter la tendance centrale (Montmollin)": symptôme de statisticien ou effet de tendance centrale. Plus on augmente le nombre d’essais plus on va avoir des estimations qui vont toutes converger vers le centre. ● Explication alternative (Doise et al)": «!On a une représentation d’une tâche scientifique comme étant consensuelle, aussi comme une vérité mise en commun. Pour être scientifique et participer à l’établissement d’une loi on cherche à être consensuel (inconsciemment)!?!» Cette idée nous amène à rechercher le consensus lors d’une tâche et des activités. Cette représentation du scientifique a des conséquences sur notre action directe.

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Section 2 : La pression à la conformité A) L’expérience de Asch (1965) 1) Principe Pas de stimulus ambigu. # On peut être l’objet d’une influence explicite des autres. Asch va travailler sur la pression à la conformité = le conformisme. Il s’agit de suivre ou se rallier à l’avis ou au poids de la majorité.# Les conduites conformistes ont pu être des conduites inquiétantes dans certains régimes. Asch va placer ses sujets dans des situations dénuées de toute ambiguïté. # Epreuve : 1 ligne de référence et 3 lignes présentes. Dire laquelle des trois est de taille identique à celle de référence. En faisant varier la ligne de référence. Les réponses sont évidentes. 18 essais et un individu naïf face à 7 individus compétents / complices. Mission des sujets c’est de toujours fixer l’écran, donc ils ne regardent jamais l’individu. # Selon les chercheurs on commence à avoir des personnes qui vont se plier, se rallier au groupe. Malgré que les réponses soient évidentes, il se rallie au groupe (qui sont des complices et qui font exprès de donner de mauvaises réponses), pour faire comme les autres -> conformisme. # # 2) Résultats

- Groupe contrôle (sans réponses fausses ) :# 2 erreurs commises sur 37 sujets (18 essais par sujet).# Soit un taux d’erreurs de 0,7%.

- Groupe expérimental (avec 12% réponses fausses sur 18) : # Taux d’erreurs de 36,8% ; nombre moyen d’erreurs 4,41/12.# 121/123 sujets se trompent au moins une fois (toujours la réponse conformisme).

B) La variance de Crutschfield (1955) 1) Principe Situation où on va faire croire au sujet qu’il y a présence d’autres personnes, mais ce n’est pas le cas. # Les sujets ne voient pas le reste du groupe. # # 2) Résultat On observe à peu de choses près les même types d’erreurs que dans l’expérience de Asch.

C) Explications

- L’échec des explications liées aux caractéristiques des personnes.# Impact modéré avec l’étude de l’estime de soi des sujets. L’estime de soi est une variable très peu théorisée. On ne sait pas trop ce qu’on mesure. # Si très forte estime de soi : gratification dans le jugement moins de pression à la conformité.

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- Les processus de changement selon Kelman (1958) : complaisance, identification et intériorisation.# # Une des références les plus cités. Il dit qu’il y a 3 types de changements : # # * Changement par complaisance -> vouloir éviter de déplaire aux autres. On fait ça pour les autres. Juste changer sur le moment avec le groupe qui pense ça.# * Changement par identification -> je m’identifie à mes modèles, je vais essayer de leur ressembler le plus possible. Incidence beaucoup plus lourde. Car quand on veut s’associer à un modèle particulier, on sait que c’est pas ce qu’on penser au départ, mais on veut l’approcher. Changements qui sont moins des changements de surface. # * Changement par intériorisation -> c’est le fait d’avoir totalement assimiler, intégrer des éléments en les tenant comme des éléments purement personnels. Je suis convaincue de ça, je pense. Le changement le plus durable.

- Dépendance informationnelle et normative (Jones et Gerard, 1965). ! ! * La dépendance informationnelle repose sur un souci d’exactitude basé sur la confiance dans la meilleur qualité des jugements du groupe. Elle entraine un changement par conviction appelé conversion. # * La dépendance normative repose sur la volonté de donner une impression positive au reste du groupe. Elle entraine un changement par complaisance.

- Facteurs liés au groupe.# # * Consensus du groupe (unanimité ou consistance externe).# Sans apport social : 100% conformité; avec support social invalide : 60% conformité; avec support social valide : 30% conformité de l’individu naïf. # # * Consistance interne du groupe :# Degré de persévérance dans l’erreur (complices)

Taux d’influence (sujet naïf)

1 réponse correcte : pour 6 réponses incorrectes

53"%

1 réponse correcte : pour 2 réponses incorrectes

36,8"%

1 réponse correcte : pour 1 réponse inccorecte

38,6"%

4 réponses correctes : pour 1 réponse incorrecte

26,2"%

Illustration : L’expérience de Wilder (1977) (Jury et vaporisateur défectueux). # # * Taille du groupe : Taille du groupe

1

2

3

4

8

10-15

Nombre moyen d’erreurs

0,33

1,53

4,00

4,20

3,83

3,75

# * Attractivité du groupe : L’attrait exercée par le groupe favorise la conformité du sujet. Cet attrait repose sur le fait que le groupe sert de modèle ou de groupe de référence. #

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* Renforcements émis par le groupe : Le degré de conformisme augmente si les réponses conformistes sont assorties de renforcements positifs (Endler, 1965).# # * Interdépendance des membres du groupe : Le taux de conformisme double quand l’expérimentateur promet une récompense collective aux 5 groupes qui commenteront le moins d’erreurs de jugement, (Deutsch et Gerard, 1955). # # * Statut du sujet / groupe : Un statut plus élevé ou plus faible favorise une position indépendante du sujet par une moins grande sensibilité à l’influence du groupe (Dittes et Kelley, 1956). %

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Section 3 : L’innovation ou l’influence minoritaire A) La relecture de Moscovici • Effet Asch": conformisme ou influence minoritaire"? ! - Renversement de perspective!: où est la majorité!? Le but est de savoir qui est la majorité ou bien où est la majorité.# - Qui influence qui!? • Résistance au conformisme et innovation : ! - Obéissance et conformisme (Pasteur, Galilée). # - Innovation, conflit et changement social. # - Illustration théoriques!: https://archive.org/details/TWELVE-ANGRY-MEN.# - Un adolescent a tué son père et on assiste au débat des jurés.

B) L’influence minoritaire • Les conditions de réussite de l’influence minoritaire": ! - Le style comportemental de la minorité. # - La consistance diachronique. # - La consistance synchronique. ! Deux forme de consistance vont intervenir :# * La première est à travers le temps, le fait que le discours va toujours être le même au fur et à mesure que le temps passe, il ne va donc pas changer, il ne varie pas temporellement. # * La deuxième, c’est le fait que tout le monde agissent de la même manière au même moment. • Le paradigme de Moscovici, Lage et Naffrechoux (1969) : ! - Groupes de 6. # - 2 sujets complices figurant la minorité.# - Une tâche non ambiguë!: identifier la couleur de carré bleus.# - Manipulation de la consistance minoritaire!: 36 Vs 24 réponses «!vert!» sur 36.# Il s’agit de montrer le poids de l’influence minoritaire, on va donc inverser, mettant 4 sujets naïfs et les 2 complices qui jouent le rôle d’élément minoritaire. # Résultats!: pourcentages de réponses «!vert!» données par la majorité.# Contrôle!: 0.25% / minorité inconsistante!: 1.25% / minorité consistante!: 8.42% Commentaires": ! Types de groupes!:# - Des groupes totalement insensibles à la position minoritaire. # - Des groupes qui se laissent majoritairement influencer. # Il y a effet «!boule de neige!»!:# - L’influence minoritaire est toujours nulle au début puis gagne quelques des adeptes puis renverse la position majoritaire. # -Les sujets font un travail attributionnel pour s’expliquer la position minoritaire. Dans ce travail attributionnel, si on trouve que le discours minoritaire est logique et donc on l’a fait exister et on l’a rend plausible, on aura donc tendance à aller du côté minoritaire.

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Deux formes de changement!: # - Changement par complaisance (public). # - Changement par conversion (privé). Deux processus en jeux!: # - Comparaison sociale (Festinger) on se focalise sur l’autre et sur ce qu’il dit dans le but de s’accorder à ses opinions. # - Processus de validation!: travail cognitif orienté vers la compréhension des positions de la minorité. Deux changements de nature différente!: # - Influence majoritaire!: complaisance sans conversion. # - Influence minoritaire!: conversion sans complaisance. 5 Groupe de sujets (dont un complice). # Couleur perçue et couleur complémentaire!: bleu jaune orangé / Vert rouge pourpre. Affichage unique (séries de diapositives bleues). # 2 Mesures (V.D)!:1 réponse à haute voix de la couleur affichée.# 2 réponses écrites de la couleur complémentaire. # Manipulation de la réponse du sujet (majoritaire Vs minoritaire). # Les sujets qui étaient placés à côté du complice, se laissent influencer par l’élément minoritaire. # 3 phases :# 1- Essais et recueil des 2 évaluations puis information sur l’avis majoritaire. # 2- Réponses à voix haute de la couleur affichée avec présence du complice. # 3- 2 réponses recueillies en privée. • Le paradigme de MOSCOVICI et PERSONNAZ (1980)": Il s’agit de montrer et prouver ce que l’on a découvert sur ces changements. Expérience : 5 groupes de 2 sujets dont un complice et un sujet naïf. On va devoir percevoir des couleurs, la couleur présentée sera le bleu. Le bleu à des couleurs complémentaires, donc lorsque l’on voit du bleu et qu’on regarde autre chose ensuite, on va voir du jaune orange. Pour du vert, on va voir ensuite du rouge pourpre. (Beaucoup plus marqué) Dispositif pendant lequel on va présenter des carrés et on va leur demander quelle couleur ils ont vu (publiquement) et ensuite quelle couleur complémentaire ils ont vu (en privé). On va manipuler les réponses en disant à la personne en lui disant si elle fait partie de la majorité. La personne complice va lui donner des réponses mauvaises. Le sujet naïf est donc majoritaire, il peut quand même être influencé par une personne dans un groupe de 2, minoritaire. Dans sa sphère privée, le sujet va commencer à douter de ses réponses à cause du sujet complice, même s’il fait partie de la minorité. On va faire la même expérience mais en renversant la situation : on dit au sujet qu’il fait partie de la minorité. La personne va changer ses réponses à voix haute et va donner ses vraies réponses à l’écrit.

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Section 4 : La soumission à l’autorité# A) Le paradigme de Milgram (1974) Il décide de mettre au point une expérimentation sur la soumission à l’autorité. Il y a deux acteurs principaux, deux sujets et un expérimentateur. Deux acteurs : un qui fait le rôle de l’enseignant qui est le sujet expérimental et l’autre qui joue le rôle de l’élève. Rôle donné par tirage au sort truqué. Voire vidéos YouTube. Les sujets sont volontaires. On recrute des profils très différents. Situation de départ! : on accompagne l’élève dans la cabine dans lequel il va se trouver. Ensuite le professeur et l’élève ne seront qu’en contact auditif. On travaille sur la mémoire et le rôle de la sanction sur la mémoire. L’enseignant va devoir faire apprendre à l’élève des couples de mots et s’il se trompe il va recevoir des sanctions sous la forme de chocs électriques. L’enseignant devra à chaque fois augmenter l’intensité des chocs. L’élève est complice. Il ne reçoit aucune décharge électrique. Les sons et les réponses sont préenregistrés à l’avance. On veut voir jusqu’où l’enseignant peut aller, juste parce que c’est l’expérience qui le veut. Importance de la soumission à l’autorité, à l’autorité scientifique. Estimation autour de 90 volt maximum. On observe que plus de 62% des gens vont aller jusqu’au bout de l’expérience. Ils vont obéir. Pour arrêter l’expérience : l’expérimentateur avait quatre phrases à dire : «! continuez, je vous demande de continuer ; j’en prends la responsabilité, continuez, etc !». Si l’élève refuse quatre fois de suite, l’expérience s’arrête. Il n’y a qu’un phénomène d’influences qui est en jeu aussi, aucun phénomène psychologique n’intervient, aucune dimension psychologique personnelle explicative. Le jeu de la mort : même idée que l’expérience de Milgram. # 1) Quelques compléments # Plusieurs variables vont être étudiées : La proximité entre l’élève et l’enseignant : on s’intéresse aux types de retours qui existent. Soit on est dans la condition initiale (audio), soit seulement les réponses automatisées, les coups dans la cloison, voix, etc. On peut aussi mettre les deux sujets dans la même pièce. Ils se voient. Ou obliger le professeur à toucher la main de l’élève pour qu’il reçoive le choc, il doit lui mettre la main sur le contact. Plus on augmente la proximité et plus le taux de soumission s’affaiblie. Environ 15 / 20%. Dans le cas des coups dans la cloison, le sujet expérimental peut faire comme s’il ne savait pas. Alors que quand ils se voient, celui qui reçoit sait ce qu’il se passe, il peut voir son « !bourreau! ». La proximité désigne les conséquences directes des actes sur le sujet expérimental.

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La dimension scientifique : importance de valeur accordée à l’autorité scientifique. Plus de 30% des expériences s’arrêtent lorsque l’expérimentation n’est pas considérée comme scientifique. Rôle considérable de la valeur de l’expérience. Dès que l’autorité est moins présente, les sujets essaient d’aménager la situation. Le découpage des responsabilités chez le sujet expérimental : on va avoir deux sujets expérimentaux. Un qui dit si la réponse est bonne ou pas et un autre qui donne le choc. On observe un taux d’obéissance fort. Ce découpage décharge chacun du poids de l’ensemble du processus (cela correspond au découpage schématique utilisé par les nazis).

2) Quelques expériences # ● L’expérience de Holfing, Brotzman, Dalrymphe, Graves et Pierces (1966) : Objectif : montrer les effets de soumission en milieu naturel. Lieu d’expérimentation : un hôpital. Population testée : infirmières en exercice ou en cours de formation. Mesure réalisée : comportement d’obéissance à une prescription ne respectant pas la procédure habituelle. Situation": un médecin inconnu viole les règles en vigueur et ordonne à une infirmière de réaliser un acte allant à l’encontre de ses principes professionnels infirmiers. Procédure!: par téléphone, un médecin donne l’ordre à une infirmière d’administrer un médicament à un malade du service. Plusieurs raisons doivent motiver un refus de l’infirmière!: le médicament est inconnu de l’infirmière et du service !; les prescriptions par téléphone sont interdites!; le médicament prescrit ne figure pas dans la liste des médicaments autorisés dans le service !; et la dose prescrite est manifestement excessive. Groupe expérimental (N = 22)": l’ordre est donné et on vérifie si le traitement a été réellement administré au patient selon le dosage prescrit. Groupe contrôle (infirmières en exercice N = 12 et en formation N = 21)": on décrit la situation puis on mesure ! ce que les infirmières penseraient dire et faire dans cette situation et on relève leurs justifications. Résultats": Groupe expérimental!: obéissance réelle = 21 / 22 (95,5 %). Groupe contrôle (professionnelles)!: obéissance personnelle supposée = 2 / 12 (16,7 %). Groupe contrôle (infirmières en formation) ! : obéissance personnelle supposée = 0 / 21 (0%). Groupe expérimental ! : 11 / 22 déclarent avoir conscience du surdosage ! et 15 / 22 de l’illégalité de la procédure (téléphone). Raison évoquée!: cas similaire déjà rencontré avec forte contrariété du médecin quand désobéissance.

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Groupe contrôle (professionnelles et infirmières en formation) ! : raisons évoquées ! : dosage incohérent, absence de demande écrite, non-respect des règles de prescription. Explication : ces obéissances multiples sont le fait d’un état particulier dans lequel le sujet se trouve !; c’est l’état agentique qui entraine des réponses automatiques aux ordres donnés par l’autorité. Cela nous amène à avoir des réponses automatisées. Place d’agent qui agit sans réfléchir, comme des robots. Cela favorise le comportement de soumission. De plus, l’hôpital est une structure très hiérarchisée. Son organisation est pyramidale!: les médecins occupent le sommet et les infirmiers puis les aides-soig...


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