Sécheresse PDF

Title Sécheresse
Course Espagnol : Traduction Écrite et Orale
Institution Université Savoie Mont Blanc
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Sécheresse...


Description

TRADUCCION EN FRANCES : Sécheresse : différentes municipalités d’Entrepeñas et de Buendía continuent d’être ravitaillées par citernes.

LE TAJO SE MEURT. Raul Conde. Le fleuve le plus grand de la péninsule ibérique souffre du manque de réserves dans les réservoirs d’eau de source et de la contamination à son passage à Toledo et Talavera. Espagne, la pire sécheresse en 20 ans. Un océan de vase se divise par le manque d’humidité dans les réservoirs entre Guadalajara et Cuenca. Une superficie raide qui craque entre des peupliers qui ont grandi aux endroits autrefois remplis d’eau, laissant ainsi apparaître poissons morts, odeurs nauséabondes, invasions d’insectes et manteaux d’algues. Cet assèchement des sources laisse derrière lui étangs et villes vides ainsi que des magasins fermés. Ressurgissent alors par la pénurie d’eau, de vieilles stations thermales comme celle de La Isabel en Buendía. La situation dans laquelle se trouve aujourd’hui le Tajo est la conséquence des transvasements et de la sécheresse. Frappé par la diminution d’eau dans les réserves et par la contamination à son passage à Aranjuez, Toledo et Talavera. L’état critique de santé de celui que José Luis Sampedro a défini comme « le fleuve sauvage d’Ibérie » a déclenché toutes les alarmes à Guadalajara et Cuenca. Francisco Pérez Torrecilla, maire de Sacedón – municipalité d’Alcarría qui a perdu 400 habitants lors de la dernière décennie- et président de l’Association des Communes Riveraines de Entrepeñas et Buendía a assuré à EL MUNDO que « ne pas avoir d’eau, c’est la ruine de cette zone. Sans eau nous mourons à petit feu. Nous entraînons seulement désespoir et dépeuplement. ». La situation est chaque semaine plus angoissante. D’après la Confédération Hydrographique du Tajo (CHT), les réserves des retenues d’eau atteignent à peine les 292 hectomètres cubes, ce qui équivaut à 11.8% de leur capacité. Toutefois, ce chiffre n’est pas tout à fait exact puisqu’il faudrait soustraire le volume du réservoir que l’on considère mort avec celui des réserves réelles qui ne passeraient pas les 10%. Ce repli auquel d’ajoute au retard de la construction d’infrastructure hydraulique dans la région de l’Alto Tajo a déjà provoqué des problèmes d’approvisionnement à la source du fleuve. Une douzaine de villages se voient obligés dans cette période de canicule, à recourir à des camions citernes pour garantir la distribution a leurs voisins. La retenue d’eau d’Entrepeñas est déjà sous la barre des 100hm3 alors que celui de la Buendía dispose de 196hm 3 sur un total de 1 639hm3. Ceci est dû au fait que le Ministère de l’Environnement n’a pas autorisé les transvasements au Segura en juin et juillet prétextant que l’eau en réserve est en dessous de la ligne rouge fixée par le Plan du Tajo pour 2017 : 368hm3. Il manquerait alors 117 hectomètres cubes pour que le Gouvernement approuve les dérivations. En parallèle avec la stratification de la source du fleuve, le Gouvernement de Castilla-La Mancha a dénoncé le piteux nettoyage du Tajo, un fleuve considéré comme pratiquement mort à cause du manque de courant, de la stagnation des eaux et de l’augmentation des températures. Les techniciens du gouvernement de Castille et de la Manche parlent d’une eutrophisation de ce processus de dégradation dont les conséquences se sont traduites par l’augmentation des odeurs de putréfaction aux rives du Tajo et par l’apparition d’épidémies et de mousse dans le courant du fleuve à Toledo et Talavera. A tout ceci il convient d’ajouter que le Tajo emporte une bonne partie des eaux usées de la Communauté de Madrid. Le directeur de l’Agence de l’Eau de Castille-La Manche, Antonio Luengo, explique « qu’il s’est toujours dit de cette terre que c’était un endroit de passage, c’est-à-dire un endroit que l’on traverse pour arriver à un autre. Très bien, 68% des eaux du Tajo pour la consommation va aux transvasements ce qui hypothèque nos capacités de développement. Nous pourrions avoir plus de terres irriguées, mais nous n’avons pas été en mesure de le faire.

Quand les réservoirs se vident, cela affecte, par exemple, Barajas de Melo avant le Campo de Cartagena. D’autre part, à Toledo, cela fait depuis 1972 que l’on ne peut plus se baigner dans le Tajo. Le porte-parole de la Plateforme de Défense du Tajo et de l’Alberche, Miguel Angel Sanchez souligne que « la gestion du fleuve durant les dernières 50 années a créé un désert démographique. Les réservoirs devraient être aux alentours de 70-80% de leur capacité. Le fleuve a disparu à cause du changement climatique combiné aux transvasements et aux résidus que génèrent la zone de Madrid. Il faut que nous voyions le Tajo comme un élément culturel et d’organisation du territoire. » Plan pour la fiscalité : Le maltraitement du Tajo a été dénoncé par l’Assemblée de Castilla-La Mancha devant l’Union Européenne, après une visite réalisée par un groupe d’euro parlementaires en février 2016. Le cabinet que préside le socialiste Emiliano Garcia-Page, depuis qu’il a remplacé Maria Dolores de Cospedal, a eu présenté devant la justice tous les transvasements approuvés depuis juin 2015. Cependant, el Tribunal Constitutionnel ne s’est pas encore prononcé sur aucun de ces appels. La situation hydraulique exceptionnelle du Tajo la récente ouverture d’une enquête de la part de la Fiscalité de l’Environnement pour voir s’il y a eu une éventuelle infraction pénale, après la plainte posée par la mairie d’Aranjuez pour la dégradation du fleuve. Plus spécifiquement, les tronçons affectés par la Red Natura de 2000 seront analysés. La plainte fait partie d’une stratégie conjointe des conseils municipaux de Toledo, Talavera et Aranjuez se basant sur la « pénurie de courant, le manque de dynamique propre au fleuve et la qualité des eaux ». Redevance des transvasements : La vision de Levante est à l’opposé. Murcia, Almeria et Alicante dénonce le risque qu’implique le fait de ne pas freiner la désertification du territoire, ils mettent aussi en alerte quant à la sécheresse dont souffre le bassin du Segura. Ils entrevoient alors un drame social si le manque d’eau empêche de satisfaire les nécessités hydriques. Croem, la patronale murcienne qualifie « d’insoutenable » la situation et averti du fait que « le manque d’eau met en péril toute l’agriculture. » La Murcie à elle-même concentre 30% des exportations nationales du secteur des fruits et légumes. Le chiffre d’affaire de cette branche dans le sud est espagnol qui donne un emploi à 70.000 personnes, représente plus de 5.000 millions d’euros annuels La fermeture temporaire des transferts a motivé le gouvernement à investir 11.5 millions d’euros pour augmenter le rendement des trois stations de dessalement d’Alicante et des trois autres de Murcie. Cette solution, si elle est utilisée en période de sécheresse, n’est pas valable en temps normal. Il y a aussi des polémiques sur la redevance des transvasements – l’argent que versent les gérants de Levante pour l’usage de l’eau en provenance de l’aqueduc. Le 13 juillet, la ministre de l’environnement, Isabel Garcia Tejerina a donné le feu vert à une résolution de la Direction Générale de l’Eau qui autorise l’augmentation des tarifs de l’utilisation des transvasements Tajo-Segura. Le syndicat central des dirigeants de l’aqueduc Tajo-Segura estime que cette augmentation, qu’ils qualifient de démentielle, signifient qu’ils devraient payer 12 millions d’euros par an pour un aqueduc duquel ils ne recevraient pas d’eau. Cette mesure a généré un rejet unanime de la classe politique en Murcie, ce qui à sont tour, a déchaîner les humeurs à Guadalajara. D’après l’Assemblée de Castille-La Manche, cette région paye 3 millions d’euros chaque année, « un tiers de ce qu’ils devraient payer » précise Luengo....


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