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Trames (ou semis) des villes et réseaux urbains Les critères pour définir une ville sont différents si bien que l’échelle de taille varie Mais la taille des villes dans le monde tend à augmenter énormément. A)Les mégapoles, fruit de l’accélération de l’urbanisation New-York, Mexico et Tokyo = les trois agglomérations les plus importantes. Croissance des mégapoles entre 1975 et 2005 ; 3 à 20 villes de plus de 10M d’hts. On a vu émerger des mégapoles surtout dans la partie sud du monde. En deux générations, l’on est passé de grandes villes à des mégapoles de plus de 10M d’hts. L’Asie concentre majoritairement ces mégapoles mondiales. Par ce phénomène de mégapolisation émergent des mégalopoles dans les pays du N principalement. Les mégalopoles sont des régions urbaines avec une proximité spatiale des villes de taille assez proches et entre lesquelles existent des synergies plus que de la concurrence. Les mégalopoles du Rhin (Banane Bleue) avec plus de 1000 km de long et 100 M d’hts, de la côte Est des USA avec 800 km et 70 M d’hts, et enfin la mégalopole japonaise (plus de 1000 km de long et 100 M d’hts).

B)La hiérarchie urbaine et zones d’influence *la hiérarchie de la taille des villes La taille d’une ville dépend de l’histoire, de la concentration des activités, une ville doit être capable de faire vivre ses hts. Elle dépend aussi de la taille des villes voisines, car les villes n’évoluent pas indépendamment les unes par rapport aux autres. Plus la taille augmente et plus le nombre de villes diminue. Loi rangtaille de Zipf. Il y a des anomalies, l’indice de primatie en comporte quelques unes, il y a des contrastes de hiérarchie peu fréquents  Macrocéphalie. Le cas de la France est lié à une tradition de centralisation avec Paris. Mais il y a aussi Séoul en Corée, et d’autres capitales qui ont été coupées suite à des évènements historiques. Buenos Aires également = histoire d’urbanisation, représente la moitié de la pop° urbaine en Argentine. Urbanisation focalisée sur une seule et même ville. En revanche, l’indice de primatie est beaucoup plus faible entre la première et la deuxième ville dans les pays organisés en Etats fédéralistes (Espagne, Italie, USA, Allemagne,…). *Les villes polarisent l’espace Elles concentrent les flux, les polarisent, elles constituent un centre. Ceci dépend de ses activités, et l’étendue de son influence en dépend. La hiérarchie des villes et leur influence a été modélisée par Christaller (modèle hexagonal). Macrocéphalie très nette en France puisque Paris a de l’influence sur tout le bassin parisien et écrase une bonne partie du nord de la France. La capitale a

stérilisé une bonne partie du nord de la France  certaines villes auraient pu se développer davantage qu’elles ne le sont aujourd’hui. *Les réseaux de villes Les villes tissent entre elles de nombreux échanges qui sont de plus en plus importants. Il existe différents types de réseaux de villes. Exemple du système toulousain  Toulouse concentre les activités de l’aéronautique, puis autour des villes périphériques de l’ordre de 50 000 hts (Albi, Auch, Montauban, Carcassone), Toulouse écrase les villes de ses alentours. En Lorraine  réseau urbain beaucoup plus polynucléaire ; Luxembourg, Sarrebruck, Trèves, Metz, Nancy. Dans la région PACA  réseau linéaire, qui suit la côte, polarisé par deux villes, Nice et Marseille....