Activité (évaluation sommative) Le dilemme éthique ESE1031 PDF

Title Activité (évaluation sommative) Le dilemme éthique ESE1031
Course Croissance Professionnelle
Institution Collège Boréal
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1. Dans ce cas-ci, quels sont les faits principaux ? Les principaux faits dans ce dilemme sont :  Des commentaires exprimés par des EPEI dérangent la nouvelle EPEI Marie-Jo dès sa première semaine de travail.  Une des EPEI se moque du travail de la consultante-ressource, et se montre irrespectueuse envers ses taches.  Dire qu’Olivier (un homme qui travaille dans la salle des bambins) est non qualifié « Ce gars-là ne connaît rien à la programmation. »  Ne pas assumer sa responsabilité et demander à quelqu’un d’autre de parler à sa place. « Une de mes collègues m’a demandé de parler à un parent qui aurait normalement dû rencontrer l’EPEI travaillant le plus souvent avec son petit garçon »  Insulter les parents (parents pleurnicheurs)  Tu es encore jeune et débutante : l’auteur est une mère de trois enfants, et elle une expérience de 10 ans dans le domaine  Appeler l’auteur « la petite nouvelle » et lui confie les tâches moches  Insulter les enfants ainsi que leurs parents, « cet enfant-là n’a aucune chance de réussir à l’école. » « Jamais je n’élèverais mon enfant pour qu’il soit végétalien. Avez-vous vu ce que Justin avait à manger ? Si tu aimes ton enfant, tu devrais penser deux fois à ce que tu lui donnes à manger »  Manque de communication entre les EPEI, « le papa d’Adam qui m’a crié des mots désobligeants parce que je n’avais pas préparé la couverture et le jouet dont Adam a besoin pour la sieste parce qu’il s’en va en voyage. », « Ah oui, j’ai oublié de te le dire. »  Le comportement de la directrice (Manon) envers la famille de Benjamin et dire : « ces gens sont insupportables. Tout ce qui compte pour eux, c’est leur culture, leurs valeurs et leurs attentes. Je leur ai dit de retourner chez eux »

2. Analysez ce cas tant du point de vue de l’auteur, que des parents de Benjamin et de la directrice. En quoi leurs points de vue sont-ils différents ? Le point de vue de l’auteur : L’auteur vient juste de finir ses études en éducation à la petite enfance, elle a appris dans ses cours (comme moi) que le code de déontologie c’est la bible de l’éducatrice, mais malheureusement, elle a été choquée de savoir que le milieu de travail est totalement différent de ce qu’elle a appris pendant ses études. Insulter les parents, les enfants et les collègues ce n’est pas dans le code !!!, ce qu’on trouve vraiment dans le code c’est ça « les EPEI doivent respecter le caractère unique de chaque enfant, sa dignité et son potentiel » « Les éducatrices et les éducateurs de la petite enfance inscrits (EPEI) s’engagent à respecter le code de déontologie. Le code reflète les croyances et les valeurs de base de la profession, qui sont fondées sur la bienveillance, le respect, la confiance et l’intégrité » À son avis, l’auteur pense que son milieu de travail n’est pas un milieu chaleureux, respectueux et positif. Ce n’est pas un milieu sécuritaire, sain et Accueillant favorisant un sentiment d’appartenance, de bien-être et d’inclusion (inclusion du nouveau personnel, inclusion des parents). Norme I : Relations bienveillantes et attentives : « Les EPEI comprennent l’importance d’établir et d’entretenir des relations positives avec les familles et les collègues pour favoriser le bien-être des enfants » En gros, Marie-Jo pense que son milieu de travail est non conforme à la loi de la petite enfance. Le point de vue des parents de Benjamin : De leur côté, les parents de Benjamin sont frustrés du comportement de la directrice, elle ne les a même pas accueillis dans son bureau sous contexte qu’il se plaine tout le temps. Elle ne respecte pas leur culture, et pourtant le

code de déontologie oblige les EPEI à respecter le caractère unique et la diversité des familles dans le service de garde. Dans Norme I : Relations bienveillantes et attentives, on trouve : « Les EPEI communiquent avec les enfants et les familles dans le respect des principes d’équité, d’inclusion et de diversité; sont réceptifs, à l’écoute et offrent le soutien et l’encouragement nécessaires pour répondre adéquatement aux suggestions, aux préoccupations et aux besoins des enfants et des familles » Mais, malheureusement, Manon (la directrice) a mal traité les parents de Benjamin, elle a même dit à l’auteur : « ces gens sont insupportables. Tout ce qui compte pour eux, c’est leur culture, leurs valeurs et leurs attentes. Je leur ai dit de retourner chez eux. ». je pense que les parents peuvent faire une plainte de discrimination contre la directrice, la loi est très claire, ils peuvent aussi déposer un rapport d’incident au sein de l’ordre des éducatrices à la petite enfance. Le point de vue de la directrice : Ce qui concerne Manon (la directrice), elle ne mérite pas ce poste !! Parce que les principales tâches d’une directrice de service de garde ce sont :  Assurer et faciliter le fonctionnement harmonieux de tous les aspects de la garderie afin de servir le mieux possible les enfants et leurs familles.  Faire preuve de leadership.  Solides connaissances de la Loi sur les garderies (Ontario). Je pense que Manon a oublié le code de déontologie et les normes d’exercices  Compétences supérieures en relations humaines.  Développer et entretenir des relations positives et des communications régulières avec les parents (qui sont des clients); lorsque surviennent des conflits avec les parents, aider ou offrir directement une médiation afin de solutionner les conflits.

3. Quel est le principal problème dans ce cas-ci ?

Le non-respect du code de déontologie et les normes d’exercices c’est le principal problème dans ce cas. En plus de manque de communication et la mauvaise relation entre les EPEI du centre. Je peux dire aussi que ce service de garde n’est pas un milieu d’apprentissage sain et positive.

4. Lorsque l’auteur du cas voit que les parents de Benjamin sont tourmentés, elle leur offre de l’aide. Comme elle est éducatrice dans la salle des bambins et non pas dans la salle des préscolaires, elle se demande si c’est son rôle d’intervenir auprès des parents de Benjamin. Selon vous, jusqu’à quel point ses actions sont-elles justifiées ? Je pense que si j’étais à la place de l’auteur, je vais réagir de la même façon, parce que je me considère comme une éducatrice à la petite enfance non seulement une éducatrice de salle de bambins, alors, en voyant les parents de Benjamin dans cette situation, je vais rester les mains croisées sans réagir, je vais quand même proposer de l’aide, après tout, on est des êtres humains. En fait, j’ai fouillé dans le code de déontologie, et l’ordre des éducateurs, éducatrices de la petite enfance et je n’ai pas trouvé une différenciation entre les EPEI, une éducatrice c’est une éducatrice, il n’a y pas de nomination ( je veux dire éducatrice de bambins, de poupons ou de préscolaires), mais j’ai trouvé dans la Norme IV : Professionnalisme et leadership : « les EPEI utilisent le titre d’« éducatrice de la petite enfance inscrite », d’« éducateur de la petite enfance inscrit » ou de registered early childhood educator » dans leurs activités qui se rapportent à l’exercice de leur profession. Ils sont également tenus d’employer la désignation professionnelle d’EPEI ou de RECE dans les documents qui se rapportent à l’exercice de leur profession. » Et aussi dans la Norme I : Relations bienveillantes et attentives

« Les EPEI s’assurent que, dans leurs rapports avec les familles et leurs collègues, les besoins et les intérêts des enfants sont une priorité absolue; collaborent avec les familles en vue d’accéder à des informations et des ressources leur permettant de prendre des décisions éclairées au sujet de l’enfant; défendent les intérêts des enfants et des familles en collaboration avec les familles et leurs collègues » Alors, je pense que si l’auteur a proposé de l’aide aux parents de Benjamin c’est pour l’intérêt de l’enfant et son bien-être dans le service de garde.

5. Selon vous, comment cette situation reflète-t-elle des expériences similaires que d’autres membres de la profession d’éducatrice et d’éducateur de la petite enfance peuvent avoir vécues ? Ça m’est arrivé à moi personnellement, dans le centre de garde où j’ai fait mon stage, les gens n’ont jamais eu de contact avec une musulmane (parents, personnels éducateurs et enfants). Ma première semaine était dure un peu, électrique, je pensais tout le temps comment puis-je faire pour avoir une relation chaleureuse avec le personnel et les parents !! je n’ai pas eu de problème avec les enfants par exemple! Ce sont les adultes que j’ai eu des problèmes avec. Ils m’ont posé toute sorte de questions : C’est quoi l’Islam? Pourquoi tu mets un foulard sur ta tête? Qu’est-ce que les gens mangent au Maroc? Est-ce que vous mangez avec la main ou avec les fourchettes? Vous avez des voitures au Maroc ?!! Et d’autres questions de ce genre. Mais, grâce à mes stratégies de communication interpersonnelle, j’ai réussi à nouer une bonne relation avec tout le monde, sauf une éducatrice qui était dans la même salle que mon éducatrice-guide, et qui me regardait de loin, mais sans aucun mot, ou un petit sourire, et durant tout mon stage qui a duré 3 semaines successif, elle ne m’a jamais adressé la parole, aujourd’hui, et en lisant cet article, je me demande : Si l’éducatrice que je n’arrivais pas à nouer une relation avec elle, était mon éducatrice-guide? Je ne sais pas comment je vais sentir à ce moment !!

6. Comment les normes déontologiques et professionnelles sont-elles reflétées (ou pas) dans ce cas ? Je pense que certaines normes ne sont pas reflétées dans ce cas, par exemple :  Norme I : Relations bienveillantes et attentives « Les EPEI connaissent diverses stratégies favorisant les interactions positives avec les enfants et les familles » c’est le cas de l’éducatrice et la directrice qui évitent les interactions avec les parents de Benjamin parce qu’elles ont un manque de stratégies de communication interpersonnelle. « Les EPEI comprennent l’importance d’établir et d’entretenir des relations positives avec les familles et les collègues pour favoriser le bien-être des enfants » le cas de la directrice qui n’a même pas recueilli les parents de Benjamin dans son bureau, et elle s’enfiche de leurs sentiments.  Norme I : Relations bienveillantes et attentives « Les EPEI communiquent avec les enfants et les familles dans le respect des principes d’équité, d’inclusion et de diversité » le cas de l’éducatrice qui a dit : « Jamais je n’élèverais mon enfant pour qu’il soit végétalien. Avezvous vu ce que Justin avait à manger ? » peut-être qu’elle n’a pas eu de contact avec d’autres cultures, mais ça veut dire pas qu’elle ne regarde pas la télé !! il existe différentes façons de manger, de s’habiller, de parler…, c’est cité clairement dans le code : « La Loi confère à l’Ordre le mandat « d’établir et de faire respecter des normes professionnelles et des normes de déontologie qui sont applicables aux membres et qui démontrent un respect de la diversité et sont sensibles à l’aspect multiculturel de la province » (Loi sur les EPE).

 Norme II : Curriculum et pédagogie « Les EPEI savent que les enfants sont des apprenants capables et motivés dont la personnalité, les compétences et les intérêts sont uniques » le cas de l’éducatrice qui a dit que Benjamin n’a aucune chance de réussir à

l’école, je pense qu’elle a oublié que chaque enfant est unique, et chacun a son style d’apprentissage.  Norme IV : Professionnalisme et leadership Les EPEI comprennent leurs obligations légales de se conformer au Code de déontologie et normes d’exercice dans leur pratique », et je ne pense pas que les éducatrices dans l’article connaissent bien le code de déontologie et les normes d’exercices. « Les EPEI donnent l’exemple en matière de valeurs, de croyances et de comportements professionnels auprès des enfants, des familles et des collègues. Ils comprennent que leur conduite façonne leur image en tant que professionnels et qu’elle représente la profession en tout temps » et je pense que la directrice a donné une mauvaise image en tant que professionnels à l’auteur de l’article.  Norme V : Limites professionnelles, relations duelles et conflits d’intérêts « Les EPEI ne profitent pas de leur position professionnelle pour forcer, influencer, harceler, maltraiter ou exploiter indûment les enfants placés sous leur surveillance, leur famille ou une personne supervisée » le cas d’Olivier et Caroline qui donnent à l’auteur uniquement les « tâches moches », ou lieu de partager les tâches pénibles, en respectant les uns et les autres.

7. À la fin de l’étude de cas, l’auteur semble être moins confiante professionnellement et se pose des questions sur l’avenir de sa carrière. Quels conseils donneriez-vous à cette EPEI ? Mes conseils pour cette EPEI seront :  Rester enthousiaste, et rester attaché à tes valeurs,  Accepter que l’autre puisse penser différemment de soi, car c’est la diversité qui fait la richesse dans une équipe.  Éviter de donner plus d’importance aux conversations vides  Laisser aller les émotions et les sentiments provoqués par les autres

 Prendre le temps de respirer profondément en s’isolant, s’il le faut, pour se calmer. Moi, par exemple, je m’en vais aux toilettes pour me laver le visage et prendre un soupire.  Ne jamais vouloir imposer son point de vue  Prendre un temps de réflexion et d’analyse  Adopter la pensée positive, et profiter pour être bienveillant avec soimême et ne pas se dévaloriser.  N’oubliez pas que tu as le droit de faire un rapport si tu as des soupçons. Et finalement, la meilleure solution pour sortir de cette situation c’est d’agir, ne rester pas fermer dans ta bulle, il faut échanger et partager tes soucis avec les autres, car c’est dans l’échange que l’on évolue, que l’on progresse. Et à mon tour, en tant que future EPEI, je me pose la même question que l’auteur à poser : Est-ce que c’est ça qui m’attend tout au long de ma carrière d’EPEI ?...


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