Brassicaceae (Crucifères) PDF

Title Brassicaceae (Crucifères)
Course Evolution
Institution Université de Perpignan Via Domitia
Pages 6
File Size 528.8 KB
File Type PDF
Total Downloads 55
Total Views 146

Summary

Download Brassicaceae (Crucifères) PDF


Description

Brassicaceae (Crucifères) Classification Angiospermes Eudicotylédones Eurosidées II Brassicales Les brassicaceae s'appellaient autrefois les Crucifères car leurs pétales sont en forme de croix et au nombre de 4.

Introduction – 328 genres, 3628 espèces – 1,23% de la flore mondiale (Christenhusz and Byng, 2016) – 5% de la flore française (Julve, baseflore, 09/02/2017) Adaptation – certaines espèces adaptées à des milieux très particuliers comme la montagne ou le désert – espèces ligneuses et à surface foliaire réduite Alysson des Pyrénées, Homathophylla pyrenaica (Lapeyr) Dudley & Cullen) – endémique des Pyrénées, plus particulièrement du massif du Madres-Coronat qui abrite la seule station mondiale – adaptée à un milieu difficile à coloniser : les anfractuosités des falaises calcaires entre 1400 et 2000m d'altitude (RNN Nohèdes) – taxon classé sur la liste rouge de l'UICN dans la catégorie vulnérable (VU)

Outre le fait qu'elle soit ligneuse, on voit des anneaux de croissance, chaque anneaux correspondant à une année de croissance de la plante.

L'appareil végétatif – –

plantes herbacées rarement ligneuses → Exceptions, buissons arbustifs : genre Alyssum et Vella Feuilles alternes, très rarement opposées, non stipulées

Quand on a des plantes ligneuses on a des petits buissons arbustifs mais généralement on a des plantes herbacées.

L'appareil reproducteur L'Inflorescence – de type grappe

La fleur – actinomorphe → Exception : Iberis – tétramère (fleurs à 4 pétales disposées en croix) → Seul, le genre Iberis a une tendance à zygomorphie (symétrie bilatérale). En effet, chez Iberis, on a 2 petits pétales et 2 pétales + développées, ce qui donne une sorte de plan de symétrie à la fleur et non plus un axe de symétrie.

Le périanthe La calice : - 4S en 2 verticilles (2S externes latéraux et 2S internes antéro-postérieurs) - dialysépale La corolle : – 4P en 1 seul verticille – P disposés en croix d'où l'ancien nom de la famille des Crucifères, du latin Cruceum ferre, porter une croix) – dialypétale – onguiculés – la couleur des pétales est fréquemment blanche ou jaune, plus rarement rose onguiculé = pétale pourvu d'un onglet apparent, cad d'un pétale dont la partie inférieure le reliant au calice est nettement amincie, comme dans le cas de l'oeillet.

L'Androcée – –



6E en 2 verticilles tétradyname → 6E dont 4 plus longues/fortes que les autres → 2E courtes sur cycle externe, introrses → 4E longues sur le cycle interne, introrses 2 à 14 nectaires intra-staminaux → à l'intérieur des E à filet court → à l'extérieur des E à filet long

Le Gynécée – –

– – – –

ovaire supère 4C → 2C fertiles antéro-postérieurs → 2C stériles latéraux → Exception où c'est l'inverse : Biscutella → 2C fertiles séparés par une cloison, le réplum ovules campylotropes 2 rangées d'ovules/C placentation pariétale stigmate globuleux ou bilobé

Seulement 2 carpelles sont fertiles, une cloison qu'on appelle le réplum sépare les 2 carpelles. En bleu, on a 2 carpelles supplémentaires qui sont écrasés et stériles. (schéma du haut)

Le fruit –

silique (= fruit sec déhiscent)

Principales variations du fruit chez les Brassicaceae On a la silique typique et de là on peut avoir : – la silique peut voir sa partie haute devenir stérile, les graines du haut du fruit ne se développent pas donc la partie haute du fruit reste stérile (on l'appelle silique à bec car le haut du fruit n'est pas rempli) (ex : la moutarde silique à bec (Sinapis alba, la moutarde blanche) – la silique peut perdre ses fentes de déhiscence on parle de silique lamentacée (ex : le radis). Dans ce cas, si on perte des fentes de déhiscence, on a la libération des graines qui se fera par pourriture du fruit. → de là, on peut réduire le nbr d'articles à 2 (ex :le caquiller) (article = segment du fruit), → de cette réduction à 2 du nbr d'articles, l'article du dessous est stérile, il n'y pas de graine dedans il est tout petit tout applati, la seule partie qui se développe c'est la partie du dessus (ex : le chou marin) – la silique peut être applati parallèlement à la cloison, on parle de silicule latiseptée (ex : Monnaie du Pape, Lunaria annua) – la sillique peut être applati perpendiculairement à la cloison, on parle de silicule angustiseptée (ex : Bourse à pasteur, Capsella bursa-pastoris) → de là, sur certaines espèces qui ont un nbr de graines réduits à 2, les ailes sont beaucoup plus marquées, on parle de silicule ailée à 2 graines = disamare (ex : Espèce andine, Biscutelleria et certaines espèces de montagne sud-américaine) → de là, quand on a que un fruit ailé on parle de silicule uniséminée indéhiscente et ailée = samare (ex : pastel, Isatis tinctoria)

Silicule latiseptée

Silicule angustiseptée

La Graine – – –

exalbuminée (sans albumen), cotylédons contiennent les réserves embryons volumineux et cotylédons se replient de différentes façons selon les espèces critère utilisé dans les clefs de détermination

Résumé Diagramme

L'équation ou formule florale

Quizz Le modèle des biologistes moléculaires? → Arabidopsis thaliana (l'arabette des dames) Brassica oleracea ? → un chou d'ornement → chou romanesco et chou d'ornement frisé

Le colza (Brassica napus var oleifer) Quelle est son origine ?

Le colza Brassica napus var.napus est une plante issue du croisement naturel entre un chou (Brassica oleracea L.) et une navette. Ce croisement naturel a été observé dans les jardins d'un monastère. Un moine a alors décidé de sélectionner cette plante. Ex d'allopolyploïdie, le genre Brassica →

Isatis tinctoria, pastel des teinturiers l’or bleu du pays de Cocagne

L’indigo est un des plus anciens colorants connus : il a été identifié sur des bandelettes de momies. L’indigo est extrait d’un petit arbuste qui appartient à la famille des légumineuses : l’indigotier. Il pousse dans les régions chaudes de l’Afrique, de l’Asie et de l’Amérique. L’indigotier contient un composé, l’indican, qui peut être hydrolysé (coupure chimique réalisée par l’eau) en indoxyle dont la formule est :

Extraction du bleu indigo à partir des feuilles de pastel On va extraire l'indigo à partir des feuilles de pastel, on va les faire macérer et suite à la macération des feuilles de pastel, on obtient des composés, (indigan) chimiques de couleur jaune soluble dans l'H20. Ensuite on laisse ça a l'air libre et il y a oxydation, suite à ça les composés chimiques deviendront bleu indigo et insoluble dans l'eau. C'est pourquoi, après filtration et séchage on obtiendra alors la poudre bleu indigo.

Principe de la teinture Le pigment bleu indigo ou (indigotine) est insoluble dans l'eau et ne peut être utilisé directement pour teindre en profondeur les fibres de laine ou de coton. Donc pour transformer l'indigo en une molécule soluble, on ajoute de l'eau et du glucose, on obtient une solution mère de couleur jaune à laquelle on ajoute de l'eau et de l'ammoniac. On obtient ainsi une teinture jaune, que l'on va appliquer sur les tissus atteindre, les tissus teint deviennent jaune irisé de vert, et après oxydation au contact de l'air, les tissus teints deviennent bleu indigo....


Similar Free PDFs