Cent ans de solitude, de Gabriel García Márquez sommaire PDF

Title Cent ans de solitude, de Gabriel García Márquez sommaire
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Cent ans de solitude, de Gabriel García Márquez Sommaire C’est ma chère blogopine Sophie que j’ai eu la chance de rencontrer en vrai cet été qui m’a parlé de ce roman car García Márquez est son auteur favori. Je le confondais avec un autre écrivain mais me suis rendu compte que je n’avais jamais encore rien lu de lui. J’ai donc déniché ce célèbre roman dont je vous parle aujourd’hui. L’histoire se déroule en Amérique du Sud sur une centaine d’années. Au tout début du roman, José Arcadio Buendia épouse sa cousine Ursula et ensemble, ils fondent à la fois le village de Macondo et une famille (après des hésitations puisqu’ils appartiennent à la même lignée). Le lecteur assiste alors à la vie du village qui se développe et à celle de personnages tous très pittoresques. Macondo est régulièrement traversé par un groupe de gitans, dont Melquiades qui annonce prophétiquement une solitude de cent ans à José Arcadio et à ses proches. Ces gitans apportent toujours avec eux des innovations technologiques extraordinaires qui participent de l’évolution du village. J’ai beaucoup aimé le début : le lecteur n’a pas le temps de se lasser, malgré la longueur interminable des phrases car les événements s’enchaînent de manière très rapide. Certains d’entre eux sont totalement fantastiques, comme l’épidémie d’insomnies, la peste de l’oubli, la pluie incessante pendant plus de quatre ans, ou encore la présence de tapis volants. Mais aucune de ces manifestations étranges ne semble émouvoir le moindre personnage : ce roman appartient donc plutôt auréalisme merveilleux. J’ai énormément apprécié l’humour de l’auteur qui transparait de ces pages écrites d’un point de vue omniscient par un narrateur extérieur à l’histoire : le recul qui est ainsi pris par rapport à l’intrigue fait sourire le lecteur à maints endroits. J’ai d’ailleurs trouvé qu’il y avait un côté rabelaisien dans l’hyperbole, la démesure et le comique qui en découle : « […] un coup de pistolet retentit entre les murs de la maison. Un filet de sang passa sous la porte, traversa la salle commune, sortit dans la rue, prit le plus court chemin parmi les différents trottoirs, descendit des escaliers et remonta des parapets, longea la rue aux Turcs, prit un tournant à droite, puis un autre à gauche, tourna à angle droit devant la maison des Buendia, passa sous la porte close, traversa le salon en rasant les murs pour ne pas tacher les tapis, poursuivit sa route par l’autre salle, décrivit une large courbe pour éviter la table de la salle à manger, entra sous la véranda aux bégonias et passa sans être vu sous la chaise d’Amaranta qui donnait une leçon d’arithmétique à Aureliano José, s’introduisit dans la réserve à grains et déboucha dans la cuisine où Ursula s’apprêtait à casser trois douzaines d’œufs pour le pain. » En revanche, j’avoue que je me suis bien perdue au milieu des personnages. Ils sont en effet très nombreux et ont la fâcheuse particularité de porter tous le même nom. Ainsi, les trois enfants d’Ursula et José Arcadio, respectivement nommés José Arcadio, Aureliano et

Amaranta auront des enfants qui porteront les mêmes patronymes. J’ai donc fini par ne plus trop savoir qui était qui par moments, d’autant que les générations se succèdent puisque le roman est une saga familiale sur plus d’un siècle avec toujours les mêmes prénoms. Ces répétitions volontaires des prénoms symbolisent sans doute le cycle de la vie, qui recommence éternellement et on a parfois l’impression que l’Histoire, la grande, se répète elle aussi de manière cyclique sans que finalement rien ne change. Cela a même un côté effrayant car il va de pair avec la solitude qui marque chacun des personnages à sa manière. Cette solitude n’a rien à voir avec celle d’un Robinson, car tous les personnages qui en souffrent vivent ici au milieu du village, le plus souvent au sein même de leur famille. Il y a donc une certaine dimension métaphysique ou philosophique derrière, qui montre que l’homme est seul, même si le roman n’est pas larmoyant du tout, au contraire, en raison de l’humour omniprésent. « Égaré dans la solitude de son immense pouvoir, il commença à perdre la boussole. » Ce qui est intéressant aussi, c’est de suivre l’évolution du village. Par exemple le cinéma ou le train apparaissent, et on voit aussi poindre une société marquée par la propriété et l’argent, notamment par la plantation d’une compagnie (république ?) bananière. « Ils furent indignés par les vivantes images que le riche commerçant qu’était devenu don Bruno Crespi projetait dans le théâtre aux guichets en gueules de lion, à cause d’un personnage mort et enterré dans certain film, sur le malheur duquel on versa des larmes amères, et qui reparut bien vivant et métamorphosé en arabe dans le film suivant. Le public, qui payait deux centavos pour partager les retours de fortune des personnages, ne put supporter cette inqualifiable moquerie et brisa tous les sièges. » Une guerre civile survient et divise la population. Les révolutionnaires ou contestataires sont assassinés dans le silence assourdissant de la population qui n’a « rien vu ». Nul doute que cela fasse écho à de vrais problèmes politiques qui ont eu lieu en Amérique centrale ou du sud… J’ai tout de même trouvé quelques longueurs dans ce roman qui ont fait traîner ma lecture, au milieu du roman notamment. Cependant, incontestablement ce roman foisonnant est d’une grande originalité et d’une créativité certaine. Je me permettrais cependant un conseil pour ceux qui n’auraient pas encore lu ce roman : prévoyez de faire un arbre généalogique des personnages au cours de votre lecture, cela vous sera d’un grand soutien...


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