CM-Médias- Rieffel PDF

Title CM-Médias- Rieffel
Course Introduction à l'étude des médias
Institution Université Paris II Panthéon-Assas
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Summary

Cours du professeur Rieffel ...


Description

INTRODUCTION A L’ETUDE DES MEDIAS Rémy RIEFFEL Examen : épreuve 1h30 – deux questions sur 5 points : Une question de cours (mini dissert) Une de réflexion (min dissert)

Intro générale : Médias traditionnels et numériques 3/10 Traditionnels : presse, radio, tv / Numériques : web, outils de communication

 Omniprésence des médias : 1er constat. Depuis quelques temps, les médias nous submergent d’infos - surabondance de l’info – provocateur de stress car l’esprit doit être multitâche. Défi majeur : Comment réussir à maitriser ce flux ? Les plus habiles trient selon l’importance des infos. 2ème constat. Les médias modifient notre rapport au tps : culture du direct, de l’immédiat, info en continue qui n’existait pas il y a 15 ans. Comment maitriser le tps ? Comment prendre du recul ? Qu’est-ce qu’il est important de savoir ou pas ? Comment se déconnecter ? Cette non maitrise entraine une inefficacité. Cette culture a plusieurs effets : plus le tps d’analyser Ils modifient notre rapport à l’espace, au territoire : mobilité médiatique. On peut tout avoir n’importe où n’importe quand. Révolution technique et culturelle. Communication nomade : rapport aux territoires éclaté.  Les médias transforment profondément notre vie personnelle et professionnelle.  Ça modifie la vie dans les entreprises (NTIC) qui doivent diffuser une image + d’elles même (Pourquoi elles communiquent de cette manière ? Qu’est-ce qu’une communication efficace laisse dans l’ombre ?!), dans les associations (instrument de mobilisation collective), les relations internationales et politiques (printemps arabe ; déclenchement par la diffusion d’images... Outil de pression politique -> pression d’internet dans les pays du MO), l’armée, l’Eglise, les universités communiquent par les médias... La communication sert à embellir, en évitant de parler des sujets qui fâchent. Ex : certains mots en Chine sont interdits car ils sont politiquement sensibles (Tibet…). La communication n’est pas neutre.

 On doit saisir les enjeux, décryptés leur communication (techniques publicitaires : faire acheter aux gens des produits qui ne leur servent à rien -> on fait appel au désir, à l’inconscient en aiguillonnant nos pulsions (sexuelles, alimentaires..). Qu’est-ce qu’on ne nous dit pas ?  Il faut être critique à l’égard des médias.

 Etudes sur les médias : On étudie le monde des médias depuis quelques temps. Les études sont récentes mais font ressortir des résultats :  1ères études : fin XIXème début XXème : impact de la presse sur les gens ? Peut-on faire passer des idées subversives ? N’est-ce pas un moyen pour favoriser les révolutions ? Méfiance de la presse sur l’esprit des individus. Instruments de propagande ? Quelle est l’utilité de la presse, son influence ? + ou dangereuse ? Question d’actualité (: EX : Chine, la presse est dangereuse > censure.) Quel est le lien entre l’essor des médias, celui de la démocratie et le maintien des régimes totalitaires ?  Les recherches se développent ensuite pendant l’entre-2-guerres (propagande de l’armée sur 14-18 : vie dans les tranchées…). Essor du cinéma, de la radio (1920/30 aux USA)... Les 1ers travaux scientifiques qui tentent de comprendre tout ça sont des études us -> visiblement les médias ont un pouvoir puissant sur les gens, sur leurs émotions : Q. du pouvoir des médias, qui est tjrs d’actualité. L’utilisation des médias en ligne, du web provoquent-ils des changements ? Dans les années 30/40, la radio permet aux candidats us à la présidentielle de se faire entendre du + grand nombre. Influence de la radio sur les élections ? Aujourd’hui, TOUS les hommes po se précipitent devant les médias pcq ils pensent au pouvoir des médias (idée fausse car autres facteurs sont à prendre en compte). Très peu d’études en UE et en France.  Années 1950 : début des études en France sur les médias. Etudes sur la manière dont certains quotidiens parlent de mêmes événements (étude comparative). Ils commencent à l’Institut Français de Presse (IFP). Changement majeur : succès de la tv (années 60/70) -> nombreux travaux réalisés sur les programmes regardés et comment ils influencent les gens. Le téléspectateur est actif ou passif ? L’essor d’internet permet de retravailler ces q. On n’obtient pas les mêmes résultats selon notre lieu de vie pcq les cultures sont # donc les gens réagissent de manières #. (Ex du cinéma français).  Quel est le pouvoir des médias ? Pas de réponse unique, # selon les cultures.  Les études sur les médias ne concernent pas qu’une seule discipline :  Le droit des médias, de la communication : besoin d’avoir des cadres juridiques précis pour savoir ce qui est interdit de faire en matière d’infos. Sur le web il faut réguler ce qui circule (pornographie, antisémitisme..). Droit de + en + important.

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L’histoire des médias : comment ont-ils évolué? (Figaro : créé au XIXème pour défendre une certaine vision du monde) L’économie des médias : s’intéresse aux entreprises médiatiques, actionnaires, propriétaires, concurrence, recherche de l’audience… Que cherchent-ils ? Comment se met en place la lutte pour la suprématie de l’audience ? « Suprématie numérique ». Ces dirigeants, « les maitres du monde », sont plus puissants que les hommes po (LVMH : proprio veut acheter des journaux pour être de + en + médiatique) La sociologie des médias : l’influence des médias sur les gens, sur leurs comportements. Etude sur la façon dont travaillent les journalistes, les présentateurs tv, les communicants … La sémiologie des médias : la « science des signes » elle analyse le langage, le discours de presse des médias. Ex : la une des journaux, la mise en page, les mots employés pour définir certains événements (Ex : le mot « génocide » pour les conflits en Bosnie en 95), les images télévisuelles, cinématographiques. Ces choix fidélisent l’audience, les lecteurs (Ex : France 2 > 17 min sur la neige en France). La géopolitique des médias : analyser les rapports de force internationaux envers les médias. Quels sont les médias les plus puissants ajd ? US : microsoft, google, apple ; contrebalancés par des groupes asiatiques. Les chaines les + regardées : CNN (USA), Al Jazzera (MO). Celui qui maitrise cette diffusion est le plus puissant au monde. (Ex : en Afrique noire, quand il y a des révolutions, l’armée prend le pouvoir par les médias qu’elle contrôle). Les 3 agences mondiales les + puissantes étaient : us (societed press), uk (reuteurs) et française (AFP). Ajd elles sont en concurrence avec d’autres qui refusent que seule l’idée occidentale soit diffusée. Les sciences politiques : la communication politique > la peoplelisation politique volontairement mise en œuvre. Les philosophes : qu’est-ce que l’acte de communiquer ? Doit-il faire appel aux sentiments ou au raisonnement ? Comment séduit-on son interlocuteur ? Qu’est-ce qu’argumenter pour convaincre ? Les informaticiens : ils ont inventé les ordinateurs, internet, les machines à communiquer.

 Définitions des notions :  Information : (LATIN : < Informare : façonner, donner une forme ; < informatio : esquisse, idée, conception). Ca renvoie à quelque chose d’abstrait, d’intellectuel. Il a émergé en France à partir du XIIIème siècle, il signifiait « une enquête criminelle qui a pour but de constituer la preuve d’une infraction », il dévie en un renseignement pendant le XIVème siècle. Le 2ème sens apparait au XVIème : « ensemble des connaissances sur un sujet donné ». Au XIXème siècle, il prend le sens de « nouvelle,

actualité » porté par les médias. On parle souvent aujourd’hui des métiers de l’info (W des bibliothécaires, des documentalistes ; production des nouvelles, de l’actualité > journalistes : ils doivent être indépendants de tout pouvoir et résister à toute pression, ils doivent ê neutres, honnêtes et sincères) et ceux de la communication (ils vantent les mérites de ceux qu’ils représentent, ils embellissent les gens, ils donnent des conseils pour les interview, ils ne sont pas indépendants ; ils sont au service d’un pouvoir, d’un service. W de publicité, de stratégie de communication… c’est séduire le public, le manipuler > # des métiers de l’info)  Communication : (LATIN : < communicare : mettre en commun, partager quelque chose). Les hommes partagent des émotions, des idées… La communication suffit-elle aujourd’hui pour que les gens se comprennent ? 2ème sens : voies de communication, les transports (voies qui permettent aux hommes d’échanger des biens matériels…). 3ème sens : moyen de communication = connexion constante avec autrui. Elle a une particularité très forte : c’est un processus, car on échange dans les deux sens des biens matériels ou immatériels (idées, opinions, objets…) #l’information sont des données des faits. C’est devenu un métier qui a pris son essor dans les USA dans les années 20/30 grâce à la publicité (slogans, photos, vidéos publicitaires pour attirer l’attention du public et vanter les qualités des produits.). la communication va élargir sa palette : com politique – années 50 = jouer sur l’image, le discours… ; com des entreprises = il y a des dircom (direction de la com) pour favoriser l’image du PDG et de l’entreprise ; com institutionnelle = mise en œuvre par des ministères, des administrations, des collectivités territoriales, des maires, des municipalités ; com sociale = parler de sujets de société qui touchent à la santé, l’environnement, les transports… à la vie de tous les jours. Ex : le téléthon.  Médias : (ANGLAIS : mass media : moyens de com de masse) ce sont des outils techniques qui servent à communiquer sa pensée, son opinion (livres, films, tv, internet…). On a aujourd’hui différentes catégories de médias. « Un média est un équipement technique qui permet aux hommes de communiquer l’expression de leur pensée quel que soit la forme et la finalité de cette expression. ». pendant très longtemps on a distingué trois catégories : - les médias autonomes : support technique sur lequel sont inscrits des messages et qui requiert aucun raccordement à un réseau particulier (livre, journaux papiers, cds, dvds…). Jusqu’en 1920 (apparition de la radio), seuls médias qui existaient. Aujourd’hui ils basculent sur de nouveaux supports (liseuses pour lire des livres sur écrans.) - les médias de diffusion : ceux qui ont besoin d’un émetteur et de relais pour faire passer des messages (satellites, voies hertziennes). Pendant longtemps, considérés comme des médias pas interactifs (radio, tv), mais ajd l’interactivité est courante, le public réagit (SMS, e-mails…). - les médias de communication : tous les outils faisant appel aux télécommunications (téléphone, service en ligne utilisant internet et étant à

double sens) et à l’interactivité. D’où l’importance des réseaux de communication moderne. Ces distinctions deviennent caduques car tout converge, et les experts pensent que dans quelque temps, ils pensent qu’on utilisera plus qu’un ou deux supports. Cette convergence est en train de se mettre en place. En quoi est-ce qu’ils transforment notre vie ? Les outils techniques ne sont pas neutres, ils sont ce que nous en faisons. C’est à nous de nous les approprier. Le public n’utilise pas les mêmes médias ni de la même manière ? Il n’y a pas d’uniformisation des pratiques médiatiques, ni d’homogénéité. Seulement des tendances.

PREMIERE PARTIE : LE PAYSAGE MEDIATIQUE FRANÇAIS EN 2012

1 ) La presse écrite. Aujourd’hui, situation particulièrement tendue, car on a de moins en moins besoin d’imprimer, de personnes qui diffusent les journaux papiers (car les gens vont sur internet, ça coute de plus en plus cher). Ceux qui diffusent les journaux dans les kiosques savent que les pouvoirs publics vont licencier (Ajd : 10/10/2012 : grève des kiosques). Point central abordé : crise de la presse écrite qui remet en cause des principes de lecture qui ont plusieurs siècles. OU VA LA PRESSE ECRITE ? -> Répercussions éco, culturelles, financières.

1) La presse écrite : repères historiques On distingue 3 périodes :



Naissance et essor de la presse écrite (du XVI au XVIII ème siècle) : avant l’apparition des premiers journaux imprimés, les gens étaient tenus au courant (seulement l’élite de la cour royale, très peu le peuple) par les moyens de transport disponibles (chevaux, pigeons voyageurs…). Avant l’invention de l’imprimerie (1434), les livres étaient des parchemins difficiles à transporte. L’imprimerie a permis de basculer vers une ère nouvelle (révolution technique, de la pensée, de l’information : les livres sont distribués en plusieurs exemplaires ; on peut créer des archives dont on rend compte dans des livres). Certains spécialistes pensent qu’ajd nous basculons vers le monde des écrans (nouvelle révolution). Au XVèmeXVIème siècle, on a en France des livres, des almanachs (calendriers avec des histoires, des dessins… distribués au peuple), mais pas de journaux. XVIème : émergence des journaux dans lesquels on parle de l’actualité, des faits divers… ils apparaissent dans le nord de l’Europe (au Pays-Bas : 1er journal -> Anvers : Les nouvelles d’Anvers publié en 1605), ce sont des pays très dynamiques dans le commerce : beaucoup d’échange, de ports de commerce. Il y a une culture de l’écrit très particulière qui font que ce sont les plus innovateurs et les plus sensibles à la lecture. Ajd les pays où on lit le plus de journaux papiers sont les pays du nord de l’Europe. On oppose les pays latins aux pays nordiques. Pour la France, il faut attendre 1631 pour voir diffuser le premier périodique (Théophraste RENAUDOT : La Gazette. Il fallait avoir l’autorisation du Roi pour créer et diffuser un journal. Le pouvoir, royal ou républicain, va pendant de très longues années, chercher à contrôler ce qui sort des journaux. Renaudot ne peut pas tout dire dans sa gazette, il parle de faits politiques nationaux qui subliment le roi. Elle est diffusée à la cour (public cultivé et très restreint). Le succès progressif de la gazette va donner des idées à d’autres, et de nouveaux périodiques vont naître (XVIIème : 100/200 journaux). La presse commence à obtenir un certain succès au XVIIIème, notamment en Angleterre. En 1789, la royauté et les privilèges sont abolis, un certain nombre de penseurs, de philosophes ont participé à cette révolution (Diderot, Voltaire, Rousseau), ils ont incité à réfléchir à de nouvelles pensées. Ils ont tenté de faire prendre conscience aux gens qu’il fallait changer les choses. Des clubs de pensées apparaissent pendant la Révolution, et dont on écrit, on publie énormément (près de 1500 journaux périodiques parus entre 1789 et 1799). La France était le centre du monde, les philosophes avaient une notoriété internationale et le français est le plus lu au monde. La DDHC (26 août 1789) dispose dans l’art. 11 : « la libre communication des pensées et des opinions est un des





droits les plus précieux de l’homme. Tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre des abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. ». on reconnait officiellement pour la première fois en France la liberté d’expression et d’opinion, mais il ne faut pas enfreindre la loi (diffamation, insulte…). Les différents dirigeants de la France ensuite (empereurs, rois, présidents de la III et IVème République) contrôlent ces opinions. A côté de cet événement, des progrès techniques facilitent la diffusion des journaux : l’essor de l’imprimerie (XVIIIème siècle), essor des moyens de communication et de transports (diffusion plus rapide), une administration postale se met en place. Les français vont de plus en plus à l’école, apprennent à lire, et donc s’intéresse de plus en plus aux journaux. L’âge d’or de la presse écrite en France (2ème moitié du XIXème siècle) : la France est le centre d’attraction du monde culturel en Europe à cette époque. Napoléon 1er va censurer certains journaux qui lui déplaisent, les propriétaires sont parfois poursuivis pour atteinte du pouvoir en place. Il s’effectue un contrôle préalable qui peut entrainer la non-diffusion de l’article ou encore des poursuites. Les journaux français font d’énormes progrès de diffusion : amélioration de la fabrication (pâte à bois) ; on crée des rotatives (cylindres qui imprime) ; invention du télégraphe (communication à distance : communiquer avec l’étranger et diffusion plus rapide) ; on illustre les journaux (dessins, photos) qui deviennent plus attractifs. A la fin du XIXème siècle, la France est le pays où les journaux populaires ont le plus de succès. C’est l’âge d’or de la presse écrite, elle parle beaucoup de sport, de loisirs (Le Petit Journal : un M d’exemplaires ; Le Petit parisien ; Le Matin). Aujourd’hui c’est Ouest France (750 000 exemplaires) le plus tiré. Se développe aussi des quotidiens régionaux car ils sont plus proches des gens. En 1881 : un certain nombre de députés propose de voter une loi sur la presse, qui permettrait ce qui est permis/interdit de faire, les droits et devoirs des journalistes, des propriétaires et des actionnaires et qui interdirait au pouvoir politique de saisir des journaux. Loi du 29/07/1881 : loi sur la presse écrite qui définit plusieurs choses = elle garantit la liberté de publication, interdit au pouvoir po de saisir ou interdire les journaux, elle définit les délits de presse, elle reconnaît le gérant du journal comme responsable de ce qui y paraît. Elle est aujourd’hui toujours appliquée en matière de presse écrite. Ex : les journalistes font paraitre des photos volées, peuvent être poursuivis pour non-respect du droit à l’image. C’est sanctionné financièrement mais c’est rentable. Crise des journaux et de la presse (XXème et XXIème) : la 1GM est une période douloureuse pour le pays, les journalistes veulent rendre compte de ce qu’il se passe mais le pouvoir po et militaire leur interdisent pour ne pas démoraliser les français. Le pouvoir fait du « bourrage de crâne » = propagande, de la censure. On supprime certains articles dans les journaux lorsqu’ils déplaisent. Ce phénomène se répètera dans de nombreux pays tout au long du XXème siècle. Aujourd’hui, le nombre de pays avec une liberté de la presse est minoritaire. Les journalistes sont des gêneurs pour tout pouvoir politique et économique, il faut pouvoir les maitriser. Pendant l’entre-deux-guerres, on assiste à l’émergence de la presse magazine. Ce sont des hebdomadaires, mensuels, bimensuels, illustrés, qui traitent des sujets qui touchent aux loisirs, à la mode, aux sports, au voyage. France : pays où il y a le plus de diversité dans la presse magazine. Les journaux sont accusés d’être proches du pouvoir po, d’être vendus. Un certain nombre de propriétaires sont corrompus. Le public prend conscience que la vérité n’est pas totale dans la presse. Il y a des scandales financiers, de corruption. Ces événements sont toujours d’actualité. La 2GM est une nouvelle période de

propagande. Le contexte est différent, il y a la radio aussi qui joue un rôle clé. La propagande de Goebbels s’appuie sur la retransmission des meetings à la radio. Les journaux sont là pour soutenir les régimes en place. En France il y a une zone libre et une zone d’occupation. Il y a deux types de journaux : ceux qui collaborent avec l’ennemi (à Paris), et un certain nombre d’artistes, d’écrivains vont participer à cette collabo. Certains sont ensuite jugés à la libération. En zone libre, il y a les résistants qui publient des journaux clandestins, qui soutiennent le général de Gaulle. Les plus actifs sont les communistes. A la libération, le GPRF va procéder à une sorte d’épuration (ordonnances de 1944 qui vont interdire à des journaux de paraitre, et certains journalistes vont être interdits de profession). En revanche, les résistants vont devenir les hommes forts de la presse, et vont créer de nouveaux journaux (Le Monde : 1944 ; Paris Match : 1949). Beaucoup de journaux actuels datent de cette date. Ils défendent la société, certaines visions du monde et de la liberté. Lorsque le nombre de journaux diminuent dans un pays, c’est mauvais signe pour l’économie (augmentation du chômage), mais aussi pour la liberté d’opinions car de moins en moins d’opinions sont publiées...


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