Coping le modèle intégratif PDF

Title Coping le modèle intégratif
Course Module intégratif
Institution Haute École Spécialisée de Suisse Occidentale
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Description

Coping : le modèle intégratif La psychologie de la santé : rappel On trouve trois facteurs de développement : -

Intérêt croissant de développer des liens avec la biologie

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Développer les savoirs sur les facteurs psychosociaux déclencheurs des maladies et comportements à risque

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Diminuer les coûts de la santé en augmentant les comportements de santé o

Les coûts de la santé augmentent toujours de plus en plus

N’oublions pas que les habitudes de vie représentent 51% des mortalités (sport, hygiène, tabac, alimentation, stress) ce n’est pas parce qu’on développe des systèmes de soins qu’on diminue la mortalité. La peur ne sert qu’avec la prévention primaire ! En prévention secondaire et tertiaire ça ne fonctionne pas et c’est même contre-productif. Exemple d’outil : MOS SF-36 mesure de la qualité de vie perçue. -

Comparer la QoL perçue entre différentes communautés, voire populations

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Évaluer l’évolution d’un individu ou d’un groupe d’individus dans le temps, avant et après une intervention donnée par exemple.

L’usage de cet outil peut donc être multiple, de la recherche en psychologie de la santé à l’évaluation de l’efficacité d’une intervention soignante. Cet outil sert à dire : pour vous, qu’est-ce la qualité de vie maintenant ? Fin du rappel ! La qualité de vie : On trouve des facteurs objectifs et subjectifs, mais surtout subjectif. Personnalités ou prédispositions psychosociales On parle de 3 types de personnalités (qui sont de moins en moins crédible haha) Par exemple la population A : on trouve plus de trouble coronarien selon les statistiques. Coucou je suis le type C ! Bien trop simplistes pour pouvoir prédire les risques pathogéniques que chacune d’entre elle pourrait développer. Les études en psychologie de la santé s’orientent aujourd’hui bien plus vers des caractéristiques dominantes du comportement de l’individu que l’on nomme de « traits » de personnalité. Parmi ces traits, certains fragilisent clairement l’individu par rapport à certaines maladies, d’autres renforcent leurs résistances. On ne parle plus de profil de personnalité on parle de trait de personnalités !! Et on trouve des traits pathogéniques : -

L’alexithymie : incapacité de de comprendre les états mentaux qui soustendent les comportements des autres. C’est aussi pour évacuer la tension intrapsychique on trouve deux finalités : la dépression ou la psychosomatisation.

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Le névrosisme : instable émotionnellement (on ne parle pas de borderline hein)

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L’anxiété-trait : constamment anxieux

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L’impuissance acquise et le risque dépressive : contraire pure d’efficacité personnelle.

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L’hostilité : sente toujours victime d’autres personnes

Et des traits salutogéniques : -

Optimisme : mais en restant réaliste !

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Le lieu de contrôle : la conviction que ce qui m’arrive dépend de moi (interne). Quelque chose d’aléatoire (c’est Dieu qui a décidé, c’est mon destin : facteurs externes)

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L’auto-efficacité

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La résilience

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Le sens de la cohérence : salutogénèse : principe essentielle de promotion de la santé

Les antécédents influencent la santé mais la qualité de vie on garde quelques doutes quand même haha. Les modèles socio-cognitifs d’analyse de l’adoption de comportement de santé Qu’est ce qui fait qu’un individu, dans son environnement adopte ou pas un comportement de santé ? Ou un comportement à risque. On sait que la personne a un environnement, des antécédents. Elle adopte plus ou moins des comportements de santé et ça va influencer la qualité de vie de la personne. Il y a des processus transactionnels qui influencent la qualité de vie et la santé. 3.1 On prend le plus vieux modèle ! Qu’est-ce qui fait qu’un individu va adopter un comportement de santé en quittant le comportement à risque. SE = sentiment d’efficacité personnelle. On trouve les quatre facteurs (au centre). 3.3 Action raisonnées + contrôle percu (SE) Les modèles transactionnels d’analyse du coping ou des stratégies d’ajustement Il suffit d’avoir une intention pour modifier son comportement. Aucun de ces modèles ne prend en compte : l’environnement physique et social ni la spécificité des situations stressantes liée à un contexte précis. Coping : ensemble des efforts cognitifs et comportementaux constamment changeants, déployés pour gérer des exigences spécifiques internes et/ou externes qui sont évaluées par la personne comme consommant ou excédant ses ressources. 4.1.1 Un processus en deux phases : -

Evaluation primaire (stress perçu) cet événement qui se présente à moi est-il grave ? dans quelle mesure ça va perdurer ?

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Evaluation secondaire (ressources perçues) si le stress est élevé et que les ressources sont faibles : le stress va augmenter.

On sait aussi que le SGA : sécrétions de glucocorticoïdes et de catécholamine qui sont néfaste pour la personne. A chaque fois que je suis dans une situation difficile : quelles sont mes ressources pour faire face à cette situation. Le contrôle perçu Plus la personne a l’impression de contrôler la situation, mieux elle contrôlera. Soutien social -

Réseau social : nombre de relations sociales qu’un individu a établies avec autrui, la fréquence des contacts sociaux effectifs avec ces personnes et l’intensité (ou la force) de ces liens

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Soutien social reçu : aide effective apporté à un individu par son entourage. Soutien émotionnel/d’estime/informatif/matériel. Dans quel mesure l’entourage réhausse – par exemple, l’estime de soi de la personne ?

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Le soutien social perçu : impact subjectif de l’aide apportée par l’entourage d’un individu et mesure dans laquelle celui-ci estime que ses besoins et ses attentes sont satisfaits. En gros, la perception subjective du soutien reçu. On peut avoir des gens très entouré mais qui se sente très seul car le soutien social perçu n’est pas ressenti de la même manière.

Les stratégies d’ajustement : -

Le coping centré sur le problème vise « à réduire les exigences de la situation et/ou à augmenter ses propres ressources pour mieux y faire face » Procède par tentative de résolution de problème ou par affrontement à la situation.

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Le coping d’évitement centré sur l’émotion comprend « les diverses tentatives pour réguler les tensions émotionnelles induites par la situation ».

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Le coping centré sur le soutien social correspond « aux efforts du sujet pour obtenir de la sympathie et l’aide d’autrui » pour l’aider à résoudre le problème ou pour l’aider à réguler les émotions induites par la situation. Chercher le soutien dont elle on besoin pour faire face à la maladie.

Coping et rôle infirmiers On ne peut pas dire : « on va faire du coping avec cette personne » le coping est une lunette qui nous permet de voir si une personne s’adapte ou non. C’est une analyse, pas un modèle d’intervention. Il n’y a pas de bonne manière de s’adapter. Le contrôle et le soutien social perçus Quelque part un contrôle perçu élevée correspond à un sentiment d’efficacité personnelle. Stimuli focal : Menace élevée. Peu de sentiment de contrôle. Stimuli contextuels : environnement physique et social : idéaliser son mari

‘’ ‘’ prédisposition psychosocial : elle a déjà fait face à un cancer elle a un sens de la cohérence. Le premier avait un sens mais peut-être que le deuxième elle a pas de sens donné ? Stimuli résiduels : absence de contrôle… peu de soutien social perçu parce qu’elle se sent seule face à la maladie. Sa fille la pousse à se battre à nouveaux. … Je ne met plus de force pour me battre (Ça peut engendrer à la dérive de la part de la fille… Culpabilité, sentiment de ne pas être entendu) Comportement : évitement d’émotion  je ne veux plus vivre ça, stratégie d’évitement d’émotion… Elle vient vers nous avant d’aller voir le médecin, elle pense ne pas avoir de soutien social perçu primaire n’empêche elle vient vers nous car elle cherche un soutien social mais pas primaire. Objectifs et interventions soignantes à proposer pour aider Mme M. à mieux se situer dans son processus d’adaptation : qu’est-ce qu’on fait avec une personne comme ça ? Arriver à faire en sorte qu’elle gère mieux ses émotions  en écoutant la personne de manière empathique, car les soignants ont doit être assez solide pour recevoir toutes les émotions d’une personne. Solide dans le sens qu’on est éloigné de la famille et que la famille ne peut pas faire car sinon elle va s’exposer à de la colère. Juste pour déverser son angoisse quant à son cancer pour mieux la gérer et moins penser à l’éviter. Elle peut vivre cette émotions-là sans être jugé par nous, et une fois qu’elle sortira tout ça, elle pourra se centrer sur le problème et envisager potentiellement un traitement. Entretien avec la famille et surtout la fille, plus elle pousse sa maman, plus elle l’a fait culpabiliser. Voir ses conditions religieuses ? Pas dans les premiers entretiens, beaucoup plus loin !! En conclusion : en comprenant comment une personne agit, identifier ses stratégies, la menace qu’elle perçoit, on peut trouver des attitudes de soignants. Il ne faut pas dire : mais oui, la médecine à fait beaucoup de progrès, vous inquiétez pas ! les gens vont fuir ces relations-là....


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