Corrigé ex 3 PDF

Title Corrigé ex 3
Course Comptabilité
Institution Université Toulouse-Jean-Jaurès
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Summary

corrigé exercice...


Description

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EX N° 3 : I ) Bilans fonctionnels fin N – 1 et fin N :  bilan fonctionnel fin N : EMPLOIS Emplois stables : Immobilisations brutes (1)

Emplois non stables : ✓ stocks bruts (2) ✓ créances clients brutes (3) ✓ autres créances total Trésorerie actif : Disponibilités + VMP TOTAL EMPLOIS

58 320

19 110 21 885 850 41 845 330 100 495

RESSOURCES Ressources stables : ✓ capitaux propres ✓ amortissements et provisions (4) ✓ dettes financières stables (5) total Ressources non stables : ✓ dettes fournisseurs ✓ dettes fiscales et sociales ✓ autres dettes total Trésorerie passif : CBC et SCB (6) TOTAL RESSOURCES

28 145 19 700 32 180 80 025 4 400 840 110 5 350 15 120 100 495

(1) 52 320 + 6 000 (valeur d’origine du matériel en crédit-bail) (2) 3 740 + 15 370 (3) 20 385 (dans le bilan) + 1 500 (effets escomptés non échus) (4) 17 410 (total des amort. du bilan et dépréc.) + 1 200 (amort. crédit-bail) + 1 090 (prov. R & C) Amortissement du bien en crédit-bail = 6 000 / 5 = 1 200 K€ (5) total des dettes financières du bilan = 41 000 + capital théorique restant dû sur crédit-bail = + 4 800 6 000 - 6 000 x 1 / 5 - CBC et SCB = - 13 620 Dettes financières stables = 32 180 (6) 13 620 (total dans le bilan) + 1 500 (EENE)

GS00301V contrôle de gestion financier – chapitre 1 : analyse financière statique des Organisations section 2 : l’analyse fonctionnelle du bilan – corrigé de l’exercice N° 3

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 bilan fonctionnel fin N - 1 : EMPLOIS Emplois stables : Immobilisations brutes (1)

Emplois non stables : ✓ stocks bruts (2) ✓ créances clients brutes (3) ✓ autres créances (4) Trésorerie actif : Disponibilités + VMP (4) TOTAL EMPLOIS

55 690

9 270 11 260 680 21 210 5 120 82 020

RESSOURCES Ressources stables : ✓ capitaux propres ✓ amortissements et provisions (5) ✓ dettes financières stables (6) total Ressources non stables : ✓ dettes fournisseurs ✓ dettes fiscales et sociales ✓ autres dettes Trésorerie passif : CBC et SCB TOTAL RESSOURCES

(1) cf tableau des immobilisations p 8 (valeur brute au début de N) (2) net fin N – 1 = 2 250 + 6 510 = 8 760 + dépréciations fin N – 1 = 510 (cf tableau des dépréciations p 8) Brut fin N – 1 (3) net fin N – 1 + dépréciations fin N – 1 Brut fin N – 1

= 9 270 = 10 560 = 700 (cf tableau des dépréciations p 8) = 9 270

(4) pas de dépréciations fin N – 1 (cf tableau des dépréciations p 8) donc brut = net (5) 8 490 + 1 210 + 620 (cf tableaux des amortissements, dépréciations et provisions p 8) (6) pas de SCB et CBC fin N – 1 donc on retient le total des dettes financières

II ) Analyse de l’évolution de la situation financière entre N – 1 et N : FRNG BFR TN

N 21 705 36 495 - 14 790

N-1 22 480 17 360 + 5 120

 forte dégradation de la trésorerie nette (elle passe de + 5 120 à - 14 790) qui provient :  de la légère diminution du FRNG, imputable en grande partie à la baisse des capitaux propres, elle-même consécutive à la perte de N. Les investissements réalisés en N ont été modestes (après d’importants investissements en N - 1 cela paraît normal), ce qui a permis au FRNG de ne pas trop baisser, la baisse des capitaux propres ayant été pratiquement compensée par la hausse des amortissements, dépréciations et provisions, et compte tenu de la hausse des dettes financières stables. GS00301V contrôle de gestion financier – chapitre 1 : analyse financière statique des Organisations section 2 : l’analyse fonctionnelle du bilan – corrigé de l’exercice N° 3

38 330 10 320 29 520 78 170 1 750 2 020 80 3 850 0 82 020

3  et surtout de la hausse très importante du BFR (il a plus que doublé) qui traduit les principaux problèmes de la société : ✓ mévente en premier lieu : la production vendue a baissé entre N – 1 et N ✓ mauvaise gestion des stocks, qui ont fortement augmenté. Les durées d’écoulement ont fortement augmenté, autant pour les matières premières que pour les produits finis. ✓ gestion déficiente du risque clients : le délai moyen de règlement est passé de 48 jours à 99 jours, ce qui est énorme, et surtout il est très élevé par rapport à la durée moyenne de règlement aux fournisseurs (51 jours). Il y a sûrement eu un laxisme dans la prospection des clients et ou les négociations car l’augmentation importante du crédit clients n’est pas justifiée par l’évolution de l’activité (baisse des ventes). On peut aussi penser que pour éviter une baisse encore plus importante de son CA, la société a été contrainte d’accorder des délais de paiement de plus en plus longs. La durée moyenne de règlement aux fournisseurs a elle aussi beaucoup augmenté mais pas suffisamment ; cette hausse semble tenir davantage aux difficultés de la société à régler ses fournisseurs qu’à un allongement accepté par les fournisseurs.  Pour financer la hausse du BFR et palier à la baisse du FRNG, la société a eu recours aux CBC et aux SCB en N, ce qui n’était pas le cas en N – 1. Ces SCB et CBC coûtent cher en intérêts, ce qui explique en partie l’augmentation importante des frais financiers (2 % du CA en N – 1 contre 5 % en N). Ils peuvent aussi traduire une perte de confiance des banques.  L’endettement financier stable n’a augmenté qu’avec le retraitement du crédit-bail ; sans ce retraitement, il baisse en N. Mais la capacité théorique d’endettement est devenue négative en N du fait de l’augmentation globale des dettes financières (CBC et SCB) et de la baisse des disponibilités. La capacité de remboursement à terme a elle aussi fortement augmenté (elle est passée de 4 années de CAF à plus de 7 années de CAF), traduisant ainsi l’endettement financier de plus en plus important et l’indépendance financière de plus en plus faible. Globalement l’endettement a aussi beaucoup augmenté, les dettes représentant près de deux tiers du passif en N contre un peu moins de la moitié en N - 1. L’évolution est donc inquiétante.

III ) Mesures de redressement à suggérer à M. MARTIN :  Le cas de la société est typique d’une entreprise qui a beaucoup investi mais dont les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes. La mévente est liée certainement à un projet trop ambitieux d’investissement, qui est à l’origine de tous les problèmes :  sous-utilisation des capacités de production d’où un poids relativement important des dotations aux amortissements dans le résultat  la société a cherché à vendre sans veiller à la solvabilité des clients d’où un gonflement des créances et des dépréciations  gonflement des stocks conjugué à celui des créances d’où un BFRE qui augmente fortement et déséquilibre la structure du bilan, d’autant plus que le FRNG diminue dans le même temps  le recours massif aux CBC et SCB pour financer l’insuffisance du FRNG par rapport au BFR génère de lourdes charges d’intérêts, ce qui aggrave encore plus la perte de N, ce qui réduit les capitaux propres et renforce le déséquilibre.  Le problème principal vient de la baisse des ventes entre N – 1 et N. Deux solutions sont envisageables : GS00301V contrôle de gestion financier – chapitre 1 : analyse financière statique des Organisations section 2 : l’analyse fonctionnelle du bilan – corrigé de l’exercice N° 3

4  soit augmenter les ventes, ce qui impose de peut-être entre autres choses repositionner les produits par rapport au marché et à la concurrence, faire un diagnostic sur les faiblesses éventuelles de la société…  soit réduire les capacités de production, ce qui signifie désinvestir et licencier. Le peu d’attrait de cette solution devrait être une motivation supplémentaire pour chercher à augmenter les ventes.  Dans l’immédiat, il est impératif de restaurer la confiance des banques en prenant des mesures urgentes : réduction des stocks et suivi plus efficace des créances clients pour diminuer le BFR. Enfin, il faudrait peut-être procéder à une augmentation de capital pour augmenter les capitaux propres, tout nouveau recours aux banques paraissant pour l’instant difficile du fait de l’important endettement financier de la société.

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