Title | course resume 198 page |
---|---|
Course | Violence Politique |
Institution | Université de Montréal |
Pages | 6 |
File Size | 234.5 KB |
File Type | |
Total Downloads | 56 |
Total Views | 137 |
asweyerwrtjwrtjwrt ehhoehworth wgpthrjthrpigejgd egehjpjergjpefjwlkfwewfnklwdfjwef wefjwefj dfwpwej...
Étymologie du mot famille : famulus qui veut dire esclave domestique et familia qui veut dire ensemble d'esclaves venant d’un même maître.
Examen Intra
Définition du mot
Définition famille selon l’institut Vanier : combinaison de deux ou plusieurs personnes
famille : aucun
liées entre elles par des liens de consentement mutuel, de naissance, d’adoption, ou de
consensus auprès
placement et qui, ensemble assument à divers degrés la responsabilité du soin physique et
des chercheurs et
psychologique des membres, de l’ajout des membres, de la socialisation des membres, de la
difficile de définir les
conduite des membres en société, de la production, de la consommation, et de la distribution
différentes structures.
des biens et services, et de la réponse aux besoins affectifs (amour).
Définition de la violence selon l’OMS : utilisation intentionnel de la force physique, des menaces à l’encontre des autres ou de soi-même, contre un groupe ou une communauté, qui entraîne au risque fortement d’entraîner un traumatisme, des dommages psychologiques, des problèmes de développement, ou un décès. Article 38 sécurité et développement de
Trois grandes catégories de
l’enfant compromis : La sécurité de l’enfant et
violence: violence
compromis lorsqu’il y a négligence, abandon,
interpersonnelle, violence
fugue, abus physique ou sexuel, manifestation
auto infligé et violence
de trouble de comportement grave, non
collective.
fréquentation scolaire, mauvais traitements psychologique ou exposition à la violence conjugale ou familiale.
a été mis à la porte.
La DPJ doit : évaluer la situation,
hygiène, salubrité, accès
essayer de maintenir l’enfant dans
au substances et aux
son milieu familial, avoir l’intérêt de
matériaux dangereux,
l’enfant et ses droits, informer les
alimentation, état de santé,
parents, entendre les parents,
routine de vie,
garder les informations
fréquentation scolaire,
confidentielles et garder la
stimulation langagière,
confidentialité de la personne qui a
motrice, sociale et
signalé.
intellectuelle.
enfants : négligence, violence psychologique et
Abandon : enfant n’a pas de domicile fixe ou
Indices de négligence :
Forme de violence envers les
verbal, témoin de violence conjugale, violence physique, et violence sexuelle.
Négligence : ne répond pas aux besoins fondamentaux de l’enfant. Négligence physique : alimentaire, vestimentaire, d’hygiène ou de logement. Négligence sanitaire : omission de procurer les soins de santé physique mental. Négligence éducative : ommission de fournir encadrement nécessaire et scolarisation
Troubles de comportement sérieux : isolement, crises de colère, violence, agressivité, automutilation,
Violence psychologique : utiliser des mots agir de façon à contrôler quelqu’un, à lui faire faire, à l'isoler ou à lui ôter
idées suicidaires, troubles alimentaires, comportements
sa dignité. (Maltraitance ou violence émotionnelle)
sexuels inappropriés, fugue, intimide les autres, consommation excessive d’alcool ou de drogue.
Indice de violence psychologique : enfant a des propos dénigrants à son égard, ne peut pas avoir d’amis, parlait
La DPJ intervient seulement si le parent ne prend pas
souvent de la mort, dit être épuisé, semble apeuré ou
les recours nécessaires pour aider l’enfant et si
reproduit les comportements de violence psychologique sur
l’enfant de plus de 14 ans refuse les services offerts.
les autres comme les menaces.
Violence physique : utiliser de façon
Indice de violence physique: Lésions, ecchymoses, marques, fracture
délibérée la force contre une personne
inexpliqués, enfants semble avoir peur, sursaut, peur de retourner à la maison,
sans son consentement. Peut causer
tente de rester à l’école, se protège lorsqu’on s’approche de lui, est agressif
des douleurs physiques ou des
avec les autres, refuse qu’on le touche, changement de comportement dans
blessures permanentes ou non.
l’appétit, le sommeil et les troubles de comportement.
Exposition à la violence conjugale ou familiale : peut être un motif valable d’intervention de la DPJ. Selon SOS violence conjugale, un enfant exposé à la violence conjugale et rarement exposé à seulement ce type de violence (voir cooccurrence) Indice de témoin de violence conjugale : enfants parlent de parents victime, refuse de l’autorité du parent victime, semble stressé et anxieux, troubles de comportement, difficultés scolaires, difficultés sociales, faible estime de soi, agressivité envers les autres Violences sexuelles: comportement sexuel imposé par la force ou de façon coercitive et toute activité sexuelle entre un enfant et une personne plus âgée avec ou sans usage de force. Deux critères généraux : l’exposition à une situation sexuelle inadaptée et la différence d’âge Indice d’abus sexuels : enfants dit avoir des douleurs aux organes génitaux, des maux de ventre inexpliqués , de l’incontinence (régression), est fatigué (insomnie et cauchemars), adopte des comportements sexuels précoces, à des connaissances au sujet de la sexualité qui sont inappropriées pour son âge, ITSS, refuse de passer un examen médical, à peur de retourner à la maison, mentionne que son intimité personnelle n’est pas respectée à la maison. À faire : écouter sans jugement, rester calme devant l’enfant, être rassurant, valoriser sa décision de s’ouvrir et croire l'enfant. À éviter : dire que ce qu’il dit restera confidentiel et mettre des mots dans la bouche de l’enfant en posant trop de questions
Obligation de signaler (nécessite un motif raisonnable)
Informations lors du signalement : date Des abus, nom complet de l’enfant, date de naissance, école, adresse,
Professionnel pendant leur quart de fonction: doit
dernier abus, risque au retour à la maison, est-ce qu’il y a
signaler toute situation visée par la LPJ
d’autres enfants à la maison, explication de la situation
Professionnel à l’extérieur de la part de fonction : doit
témoin
signaler toute situation d’abus sexuels ou d’abus physiques seulement. Tout autre personne doit signaler les situations d’abus sexuels ou d’abus physiques. Possibilité de faire un appel consultatif à la DPJ
Respect des droits : de consultation, d’information de se faire entendre, d’être représenté par un avocat, de refuser, de recevoir des services, et d’avoir accès à son dossier ou à celui de ses enfants
Étape à la DPJ : 1) Réception et traitement: Évaluation sommaire (soit signalement retenu ou non) 2) Évaluation plus approfondie (l’intervenant regarde la nature, la sévérité, la chronicité, la récurrence de la violence et les caractéristiques et l’âge de l’enfant, on regarde la capacité des parents à s’adapter aux mesures proposées): instauration de mesures de protection immédiates (situation d’urgence) d’une durée de 48h qui peut être étirées à 30 jours (pas besoin d’aller au tribunal sauf si opposition parents ou enfant de plus de 14 ans) 3) Entente avec la famille (un enfant de plus de 14 ans peut s’opposer aux mesures de la DPJ) 4) Application de l’entente 5) Révision: même avec un placement définitif, il y a révision à chaque année 6) liaison avec les ressources/Départ de la DPJ dans le dossier: si l’enfant à 18 ans, si la situation s’est resolvée. Statistiques: Le iceberg permet de faire une analogie avec les statistiques sur les signalements des différentes formes de violence auprès des enfants. Pour reprendre l'image du iceberg, à la surface nous pouvons seulement apercevoir une petite pointe de glace tandis qu'il s'y cache plus de la moitié de la glace sous l'eau. En parallèle, les statistiques qui nous sont présentées à propos du nombre de signalements sont seulement celles rapportées par la DPJ (une minime partie du iceberg, soit un petit pourcentage du nombre réel de violences envers les enfants). Nous pourrions dire que les statistiques sont en quelques sortes!« embrouillées » ou « grises », car elles ne sont pas représentatives de la réalité. En effet, un grand nombre de violences auprès des enfants ne sont pas rapportées, car elles sont observées par les professionnels avec un pouvoir d'enquête (p. ex., un policier qui réprimande un parent pour x comportement violent envers un enfant, mais sans le rapporter à la DPJ), les professionnels sans pouvoir d'enquête (p. ex., un enseignant qui a un doute qu'un élève vive une forme de violence à son domicile, mais qui ne poursuit pas sa plainte à la DPJ) ainsi que par la communauté (c.-à-d., toutes les personnes de la population générale qui peuvent croire qu'un enfant de leur entourage est victime d'une forme de violence, mais qui ne fait pas les démarches auprès de la DPJ) (une grande partie du iceberg, ce qui n'est pas mis au grand jour).
Cooccurrence: vivre plusieurs formes de violence simultanément Peu d’études se concentrent sur la coocurrence mais souvent les conséquences sont amplifiées Prévention de la violence envers les enfants : priorité de l’OMS. Éliminer ou réduire les facteurs de risque favorisant l’apparition ou le maintien d’un problème et favoriser les capacités individuelles et collectives Efforts de prévention : mise en place de conditions individuelles, familiales, sociales, communautaires et économiques comme par exemple les congé parental.
la santé (cas jugés fondés par la DPJ ) : étude réalisée à tous les 5 ans depuis 98. Les statistiques démontrent que toutes les formes de violence ont diminué depuis 1998 mais la négligence a augmenté depuis. Même avec le rapport Bouchard, les statistiques ont augmentée parce que la population est mieux informée sur les formes de violence et donc on signale plus qu’avant. La société est plus axée sur l’éducation des enfants PSBE. On n’est capable de mieux détecter les formes de violence puisque les facteurs de risque sont plus connus et de plus en plus importants.
5 catégories de mesure préventive:
Objectif : produire des estimations fiables du
1) renforcer le soutien économique aux familles programme sippe
nombre d’enfants québécois signalés et reconnus
et RQAP
par la DPJ comme étant en besoin de protection
2) changer les normes sociales en faveur du Soutien aux parents
de la part de l’État.
et aux pratiques parentales positives (Organismes communautaires)
Facteurs qui peuvent influencer les conséquences
3) fournir aux enfants des soins et de l’éducation de qualité toôt
suite à la violence subie : chronicité,
dans la vie (Place protocole)
cooccurrence, récurrence, sévérité de la
4) Rehausser les habiletés parentales pour promouvoir le
violence violence, et âge de l’enfant. On ne
développement de l’enfant
peut pas prédire les conséquences car elles
5) réduire les méfaits de la maltraitance de façon à prévenir les
dépendent de comment l’enfant à gérer lui-même
risques futurs
l’événement comme par exemple syndrome du
Ces mesures sont des stratégies qu’on peut combiner car elles
bébé secoué.
peuvent être plus efficaces
Les conséquences pour varier selon si
Conséquence ultime : filicide ou familicide - 5 causes du filicide: filicide altruiste, filicide psychotique (consommation ou psychose), filicide de l’enfant non désiré,
l’événement est jumelé à d’autres expériences :Catastrophe naturelle, décès d’un proche, hospitalisation d’un proche, incarcération d’un proche etc.
filicide par maltraitance négligence, ou filicide par vengeance.
Importance vision holistique pour évaluer les facteurs de risque. Juxtaposition et influence des différents facteurs individuels, familiaux, socio-économiques, culturels, et temporels. Un facteur n’est pas un risque accru de violence mais plus les facteurs sont présent et plus le risque de violence augmente.
Facteurs individuels de l’enfant : Sexe: les garçons sont plus à risque (troubles de
Facteurs individuels du parent : Grossesse non désirée: que ça vient de la femme
comportements/externalisé, tdah, dépression/internalisé)
enceinte ou du conjoint
Âge: plus l’enfant est jeune plus il est à risque (plus les
Tempérament du parent: impulsifs et colériques
conséquences seraient marquantes)
Trouble de santé mentale
Troubles externalisés: troubles de comportements
Consommation: drogues et alcools
Troubles internalisés: dépression
Faible niveau d’empathie/antipathie
Problèmes médicaux: les enfants prématurés sont plus à
Faible estime de soi
risque, car ils sont souvent en néonatalité (incubateurs) donc
Stress lié au rôle de parent
peut de contact avec les parents (lien d’attachement)
Événements de vie stressants: décès, perte
Faibles compétences sociales: difficulté à se faire des
d’emploi, promotion
amis ou à interagir avec les autres
Maltraitance dans l’enfance: historique de violence
Facteurs familiaux :
durant l’enfance du parent
Relation enfant-parent difficile (trouble de l’attachement)
Facteurs socio-économiques et culturels :
Pratique coercitive: menace, manipulation excessives et
Monoparentalité
exagérées
Plusieurs enfants sous un même toit
Conflits familiaux
Faible soutien social
Faible satisfaction conjugale
Chômage/aide sociale
Violence familiale: les enfants sont violents entre eux et
Faible statut économique
donc les parents peuvent répondre par la violence
Normes légales et culturelles: punitions
Faible cohésion familiale: mauvaise entente entre les
corporelles
parents Abus physiques souvent engendrés par les facteurs
Facteurs temporels :
familiaux
Événements de vie stressants Entrée à l’école primaire/secondaire: changement
Modèle psychologique ou psychiatrique : tente de distinguer le parent violent du parent non violent avec des facteurs reliés à l’individu seulement. La violence est expliquée par les traits de personnalité de l’agresseur. Concept de transmission intergénérationnelle : les parents ayant vécu de la violence en enfance ont tendance à reproduire cette violence envers leurs propres enfants. Auparavant, on se fiait aux troubles de santé mentale pour expliquer la violence mais aujourd’hui on se fie seulement sur les traits de caractère des parents violents.
de routine, ça coute cher, performance scolaire Modèle sociologique: La violence s'explique par des facteurs sociaux démographiques car ils augmente les facteurs de stress et diminuer les capacités parentales. Le risque de violence diminue lorsque le parent à la capacité d’éduquer, de fournir un environnement favorisant le développement social, cognitif et à répondre aux besoins de l’enfant. Importance de la culture. Risque: faible niveau socio-économique, monoparentalité, chômage et isolement social.
Modèle systémique: BIDIRECTIONNEL
Modèle écologique: au départ Bronfenbrenner en 1979 et
Le parent n’est pas le seul responsable de la violence. Les caractéristiques
analyse plus approfondie avec
de l’enfant influencent le risque de vivre une forme de violence (La prématurité,
l’amélioration par Belsky en
l’handicap ou le tempérament difficile de l’enfant)
1980
Le style d’attachement est désorganisé et préoccupé.
Le modèle écologique est
Lien entre la violence conjugale et la violence familiale. La relation
associé à différents systèmes.
conjugale devient un point de mire dans l’analyse du système familiale et de la
Le modèle de Belsky explique la
violence. Le fonctionnement parental se détériore si la relation conjugale est
violence par 4 niveaux
insatisfaisante ou conflictuelle.
(ontogenique, micro
Lorsqu’il y a de la violence conjugale dans le foyer, les parents violents entre eux
système, écosystème,
utiliseront les mêmes tactiques sur l’enfant.
macrosysteme)
L’intersectionnalité: modèle qui explique les violence selon les identités sociales. (autochtones) Le contexte politique, social, économique, culturel et historique des autochtones augmente la vulnérabilité à la violence. (ethnicité, le genre, les classes sociales) La Violence familiale est une conséquence de la colonisation, l’assimilation et du génocide culturel. violence familiale
Consommation: selon les autochtones, la consommation excessive provient de la colonisation. Le gouvernement envoyait des barils d’alcool pour calmer les autochtones dont les enfants avaient été emmenés au pensionnat....