Évaluation neuropsychologique PDF

Title Évaluation neuropsychologique
Course Neuropsychologie
Institution Université de Montréal
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NEUROPSYCHOLOGIQUE - Cours 2 – L’évaluation neuropsychologique «En tant que science, la neuropsychologie est issue des champs de la neurologie et de la psychologie. Ainsi, la neuropsychologie est une science qui étudie la relation entre le cerveau et le comportement humain.» Le volet recherche permet d’étudier le rôle fonctionnel des structures cérébrales et de comprendre comment les troubles neurologiques (développementaux, acquis ou dégénératifs) affectent la cognition, le comportement, les émotions et la personnalité. Le volet clinique tente d’intégrer les connaissances en psychologie et en neurosciences pour évaluer le fonctionnement cognitif de personnes ayant potentiellement un trouble neurodéveloppemental, neurologique, ou neuropsychiatrique afin de les orienter vers les services adéquats Rôle du neuropsychologue  Établir un diagnostic différentiel et/ou préciser le diagnostic o Neurologique VS psychiatrique  Faire la distinction entre les troubles neurologiques et ceux psychiatriques o Cas complexes  Dresser un profil du fonctionnement cognitif et mental o Potentiel intellectuel o Forces et faiblesses des différentes sphères cognitives o Fonctions préservées et fonctions atteintes  Pour donner des recommandations appropriées et s’appuyer sur ce qui est préservé pour le plan de réadaptation  Élaborer un plan d’intervention et des recommandations o En collaboration avec l’équipe multidisciplinaire Le neuropsychologique peut donc travailler dans des milieux diversifiés tant au public (1. Hôpitaux généraux 2. Hôpitaux spécialisés 3. Réadaptation) dans les services de neurologie, pédiatrie, chirurgie, psychiatrie et gériatrie ou dans les cliniques privées. La clientèle du neuropsychologue est surtout pédiatrique, mais il peut également voir des adultes pour différents troubles :  Enfants/adolescents o Troubles neurodéveloppementaux (TDAH, troubles d’apprentissage, TSA, handicap intellectuel, trouble d’acquisition de la coordination, troubles du langage, etc.) o Troubles neurologiques (épilepsie, Tourette) o Troubles comportementaux (opposition, conduites) o Douance (dérogation scolaire)  Adultes o Traumatismes cranio-cérébraux (réadaptation) o Neuropsychiatrie (schizophrénie, etc.)  Ainés o Troubles neurocognitifs (démences, trouble cognitif léger) o ACV L’évaluation neuropsychologique L’évaluation neuropsychologique est une évaluation exhaustive qui englobe plusieurs contextes. L’information peut être recueillie auprès de l'entourage ou grâce à une évaluation un à un avec le patient. Dans un tel cas, il faut éliminer les éléments de distractions afin de mesurer les fonctions cognitives du patient à son meilleur et ceci permet d’établir un rapport direct avec le patient et de créer une alliance thérapeutique. Il y a cependant une limite au niveau de la généralisation des résultats à la vie quotidienne dans un contexte un à un puisque certains patients évoluent différemment dans le monde extérieur qu’en entrevue. 1. Demande ou requête d’évaluation Avant de commencer l’évaluation, il faut : Explication des buts, de la nature, des limites (parfois, aucun diagnostic ou pas le diagnostic voulu) et des aspects de confidentialité, consentement libre et éclairé à l’évaluation (sauf pour un enfant de moins de 14 ans ou lorsque l’évaluation est exigée par la cour). Ensuite, il faut déterminer le motif de consultation :  Détermine l’objectif de l’évaluation (mandat)  Oriente le questionnement et le choix des instruments (tests cognitifs et questionnaires)  Permet de cerner la nature et l’étendue des plaintes o Exemple: X consulte en raison difficultés académiques et comportementales. L’évaluation est demandée par les parents, afin de déterminer la cause des difficultés et fournir des recommandations appropriées

2. Consultation du dossier médical et des rapports antérieurs Plusieurs tests neuropsychologiques ne peuvent être effectuer de façon répétée. Il faut donc s’assurer des antécédents du patient, tant au niveau médical qu’au niveau psychologique. 3. Histoire de cas (anamnèse) et entrevue avec des tiers Cette étape permet d’orienter la suite de l’évaluation (nouvelles plaintes ou hypothèses peuvent ressortir de l’anamnèse), nuancer les résultats obtenus aux épreuves neuropsychologiques, contribuer à l’établissement d’un diagnostic, planifier une intervention ultérieure et établir des recommandations personnalisées. Au final, les tests effectués dépendent donc TOUS de l’anamnèse. En effet, les évaluations seront faites en fonction des problèmes trouvés dans l’anamnèse. On y cherche donc l’histoire développementale, l’histoire familiale, l’histoire médicale, l’histoire scolaire, l’histoire sociale et personnelle. Ensuite, il est pertinent de faire des observations comportementales qui pourrait contribuer au diagnostic tel que l’apparence physique, de la dysmorphie , l’affect et humeur, le langage, la relation avec l’examinateur, la coopération, l’utilisation de stratégies (ou non), l’impulsivité, et les interruptions, la distractibilité , les habitudes motrices et les tics, le contact visuel et les aspects non-verbaux. 4. Questionnaires comportementaux Ces questionnaires servent à évaluer les pensées, sentiments et comportements du patient. Les sphères évaluées sont l’humeur, l’anxiété/stress, la personnalité et les comportements adaptatifs. Ils sont choisis selon le motif de consultation, les hypothèses diagnostiques et les contraintes pratiques. Ils vont donc appuyer un diagnostic de trouble psychologique et sont souvent accompagnés de discussion avec le patient.  Exemples: inventaires de Millon (personnalité et général), inventaires de Beck, ASTA, questionnaires Conners (pour TDAH et troubles apparentés), ABAS (comportements adaptatifs), etc. 5. Évaluation des fonctions cognitives et observation du comportement Les tests neuropsychologiques sont le principal outil des neuropsychologues puisqu’ils évaluent des fonctions cérébrales spécifiques. Ces tests sont standardisés et normalisés pour permettre de comparer les habiletés cognitives d’un individu à celles d’un groupe contrôle (inter-individu). À l’aide de ces tests, le neuropsychologue peut évaluer la nature et l’importance d’un trouble neuropsychologique. Interprétation des résultats Le score brut est interprété comme un succès/échec à la tâche ou comme un titrage cognitif. Dans le premier cas, seule la capacité ou non à exécuter la tâche est prise en compte et est approprié pour les atteintes sévères et neurologiques. Le deuxième permet d’utiliser les scores normés à la tâche pour situer la fonction cognitive de l’individu p/r à la population. Il est approprié pour les atteintes plus légères ou pour trouver des forces/faiblesses. Ainsi, la majorité des fonctions cognitives sont normalement distribuées. Les résultats sont également interprétés différemment en fonction de l’âge du patient. En effet, les enfants sont des êtres humains en développement, et différentes sphères cognitives se développent à des rythmes différents, jusqu’à atteindre leur plein potentiel à la maturation de la région cérébrale.Ainsi, chez l’enfant, les résultats normalisés aux tests constituent un équivalent d’âge mental (ex. QI). Le niveau de stimulation doit aussi être pris en considération. Standardisation des tests ◦ Test fidèle : résultats stables ◦ Test valide : évalue la fonction visée ◦ Test sensible : permet de différencier les personnes normales de celles souffrant d’une pathologie Sensible > spécifique : dépistage ◦ Test spécifique : permet de cibler précisément une fonction particulière Spécifique > sensible : confirmation Étalonnage des tests (échantillon représentatif) Les facteurs socioculturels, sociodémographiques et socioéconomiques sont importants. Par exemple, si l’échantillon se retrouve en Chine, ce n’est pas représentatif de la population canadienne. Le neuropsychologue choisit donc des tests appropriés pour l’âge, le motif de consultation et visant à vérifier l’hypothèse principale et celles alternatives. Certains tests ne sont pas standardisées mais peuvent fournir des importantes informations qualitatives. 6. 7. 8. 9.

Analyse quantitative et qualitative des résultats aux épreuves psychométriques Synthèse de l’information et conclusions Rédaction du rapport Entrevue de bilan

L’examen neuropsychologique “Les fonctions cognitives sont les capacités de notre cerveau qui nous permettent notamment de communiquer, de percevoir notre environnement, de se concentrer, de se souvenir d’un événement ou d’accumuler des connaissances.”

Les spheres cognitives peuvent être regroupées ou s’entrecroisée et comprennent: gnosies (mémoire/reconnaissance), langange, praxies (organisation, planification et exécution des mouvements), vitesse de traitement, visuo-spatial (imagerie mentale), attention, fonctions intellectuelles, mémoire de travail, fonctions exécutives et mémoire. La localisation des fonctions cognitives a deux grandes utilité  Permet une compréhension cohérente lors de dommages cérébraucx  Permet la localisation de foyers épileptogènes Lors de l’examen neuropsychologique, plusieurs sphères cognitives sont donc évaluée telle que :  Potentiel intellectuel (Quotient intellectuel)  Aspect langagier (production et compréhension du langage)  Fonctionnement non-verbal (visuo-spatial)  Fonctions motrices et praxiques  Mémoire de travail, fonctions attentionnelles et exécutives  Fonctions mnésiques (mémoire)  Apprentissages scolaires (lecture, écriture, mathématiques) Le potentiel intellectuel Fonction cognitive générale qui comprend les capacités de raisonnement et de compréhension de concepts abstraits et l’efficacité cognitive. Théorie du facteur g de Spearman ◦ Tous les sous-tests des batteries mesurant le potentiel intellectuel sont intercorrélées à différents degrés. ◦ Permet de postuler un facteur intellectuel général Théorie d’intelligence fluide et cristallisée ◦ Intelligence fluide : raisonnement logique inductif et déductif et efficacité cognitive. ◦ Intelligence cristallisée: capacités d’utiliser ses connaissances, habiletés, expériences; vocabulaire, raisonnement et compréhension de concepts verbaux et non-verbaux. ◦ Le fluide crée donc le cristal Les batteries de tests les plus utilisés sont les échelles de Weschler :  Jeunes enfants (2 ans 6 mois - 7 ans 3 mois) : o WPPSI : Weschler Preschool and Primary Scale of Intelligence  Enfants et adolescents (6 - 16 ans 11 mois): o WISC: Weschler Intelligence Scale for Children  Adultes (16 - 90 ans): o WAIS: Weschler Adult Intelligence Scale Il existe aussi  Matrices de Raven : indépendantes du langage. o Matrices colorées: enfants (5-11 ans), personnes âgées, individus avec handicaps physiques ou intellectuels. o Matrices avancées: adultes et adolescents avec potentiel intellectuel en haut de la moyenne.  Échelle de Leiter (2 à 18 ans): indépendantes du langage. o Évalue l’intelligence fluide, les capacités de visualisation, la mémoire, et l’attention. Donc, chaque batterie de Weschler a une organisation similaire:  Un ensemble de sous-tests principaux et quelques sous-tests facultatifs (les sous-tests facultatifs servent à faire des substitutions)  Quatre ou cinq échelles qui sont des indices ou des composantes du potentiel intellectuel qui sont obtenus en combinant les scores standardisées de plusieurs sous-tests (les scores sont donc intercorrélés et pointent vers un g général).  Quelques échelles globales (QI) qui sont obtenues en combinant plusieurs indices ou composantes. L’administration des tests dure entre 60 et 90 minutes en moyenne et les indices et échelles globales sont standardisées selon la tranche d’âge (moyenne = 100 et écart-type = 15), et des normes américaines et franco-canadiennes sont disponibles. AU niveau de l’indice de compréhension verbale , ces épreuves évaluant les capacités d’abstraction et de raisonnement verbales; comprendre et faire des liens entre des concepts verbaux. Elle est fortement corrélée avec la réussite scolaire. Ses sous-tests:

  

Similitudes : Items ayant 2 mots dont il faut trouver la ressemblance o Ex: en quoi une pomme et une banane se ressemblent ? Vocabulaire: Mots à définir de plus en plus complexes o Ex: Qu’est ce que la rivalité ? Connaissances: Questions de connaissances générales

Au niveau des indices non-verbaux, ces épreuves évaluant les capacités d’abstraction et de raisonnement non-verbales; comprendre, faire des liens et manipuler du matériel non-verbal. Chez l’adulte, l’indice de raisonnement perceptif comprend Blocs, Matrices, Casse-têtes visuels. Chez l’enfant, l’indice visuospatial comprend blocs et casse-têtes visuels et l’indice de raisonnement fluide comprend matrices et balances.  Blocs : reproduire des figures bidimensionnelles à l’aide de blocs tridimensionnels (visuoconstructif)  Matrices : Compléter une matrice visuelle de façon logique  Casse-têtes visuels: Rotations mentales de formes géométriques pour former une image unifiée  Balances: Utiliser un raisonnement quantitatif pour équilibrer les « balances » Au niveau de l’indice de mémoire de travail, ces épreuves mesurent la mémoire de travail et la mémoire à court terme sous sa forme verbale. Capacité à garder le fil et à traiter beaucoup d’information mentalement à la fois. Ses sous-tests :  Séquences de chiffres: o Empan endroit : mémoire verbale à court terme o Empan envers : mémoire de travail verbale  Arithmétique : résoudre des problèmes arithmétiques mentalement  Séquences d’images: retenir mentalement des images présentées Au niveau de l’indice de la vitesse de traitement de l’information , ces épreuves mesurent la rapidité et l’efficacité cognitive de « bas niveau ». Ses sous-tests :  Code : reproduire le plus rapidement possible le plus de signes graphiques  Repérage de symboles : Identifier si un symbole figure parmi des leurres le plus rapidement possible Au final, le potentiel intellectuel est une interprétation qui permet de caractériser le niveau de fonctionnement intellectuel en prenant en compte l’ensemble du profil  Il ne faut pas simplement prendre le chiffre de QI  Fonctionnement intellectuel global peut être caractérisé comme déficient (handicap intellectuel), limite/lent, moyen/normal, vif/élevé, ou au niveau de la douance intellectuelle. Le profil peut donc être caractérisé comme étant homogène (les indices ne diffèrent pas entre eux) ou hétérogène  Détermine quel indice de potentiel intellectuel (EGQI, GAI) à utiliser selon l’homogénéité des indices.  Nuance l’interprétation du fonctionnement intellectuel global  Forces et faiblesses personnelles  Profils “typiques”

Profil homogène

Profil hétérogène

Profil hétérogène à même les indices

Il faut cependant faire attention à la communication du score de QI (percentiles > QI). Il existe en fait plusieurs indices de potentiel intellectuel (des QI) dans les batteries de Weschler et il faut privilégier celui qui reflète le mieux le potentiel intellectuel de l’individu pour répondre au motif de consultation.  Échelle globale de quotient intellectuel (EGQI): prend en compte tous les indices (pour les profils homogènes).  Indice d’aptitudes générales (IAG): composé des indices de compréhension et de raisonnement. o Profil où mémoire de travail et Vitesse de traitement bas  Indice de compétence cognitive (ICC): composé des indices d’efficacité cognitive (mémoire de travail et vitesse de traitement de l’information). Le raisonnement

Le raisonnement est hypotético-déductif et nécessite des capacités d’abstraction.  Matrices WAIS  Similitudes WAIS  Matrices de Raven Le langage Les fonction langagières peuvent être divisées en deux catégories  Habiletés réceptives : décodage des mots et la compréhension des phrases (Wernicke) o Tests utilisés :  EVIP : choisir parmi 4 images celle qui illustre le mieux la signification d’un mot  ÉLO: choisir parmi 4 images celle qui illustre le mieux la signification d’une phrase o Si atteinte, l’évaluateur doit adapter ses consignes pour favoriser la compréhension du client tout au long de l’évaluation o On peut voir aussi la pragmatique du langage (second degré) et la réciprocité de la communication  Habiletés expressives : dénomination, articulation, fluence verbale et la gestion de la syntaxe et de la grammaire (Broca) o Tests utilisés :  Boston Naming Test  montre image et doit nommer (voir la personne reconnaît, accès au mot (donc manque du mot), erreur de perception, circonlocution, persévérance, connaît le mot?)  Fluence verbale  générer le plus de mots appartenant à une catégorie en un temps  Évaluation qualitative des sous-tests verbaux de la WAIS ou de la WISC  EOWPVT: Expressive one-word picture vocabulary test. o Indices pathologiques: Trouble d’accès lexical, paraphasies, désorganisation, etc. Le fonctionnement non-verbal Les fonctions visuoperceptives/visuospatiales Il s’agit des habiletés permettant de percevoir adéquatement les objets dans l’espace. Permet de déterminer les orientations, les distances ou bien la direction dans laquelle un objet se déplace. Les tests utilisés sont :  Jugement d’orientation des lignes de Benton  Hooper Visual Organisation Test  Beery-VMI (Visuomotor integration : évalue intégration visuomotrice, perception visuelle, et coordination motrice fine)  Casse-tête visuel (WAIS, WISC) Les fonctions visuoconstructives Il s’agit des capacités à assembler des éléments de l’espace, de reproduire des modèles visuels. Les tests utilisés sont :  Blocs (WAIS-IV)  Figure de Rey (Copie)  Test de l’horloge ou tout autre test de dessins  Beery-VMI La mémoire de travail La mémoire de travail est la capacité à traiter et manipuler mentalement des informations données dans le moment présent. Elle permet, par exemple, de retenir un # de téléphone et d’effectuer un calcul mental. Les tests utilisés sont :  WAIS-IV et WISC-V : empan de chiffres (« gold standard ») et arithmétique  Blocs de Corsi (empan visuel)  Brown-Peterson (sensible à l’interférence en MdT) L’attention L’attention est la capacité à mobiliser ses ressources cognitives sur un stimulus en ignorant les informations non-pertinentes de l’environnement (et pouvoir la rediriger lorsque requis). Les modalités sont visuelle et auditive et les types d’attention sont :  L’attention sélective Capacité permettant de centrer volontairement les mécanismes de perception vers un stimulus particulier et de traiter activement cette information en négligeant les stimuli non pertinents. C’est comme un filtre. Les tests utilisés sont : o Cloches, MESULAM o TEA : Elevator counting with distraction o TEA-CH : Recherche dans le ciel o D2



L’attention soutenue



Capacité à mobiliser ses ressources afin de maintenir une performance sur une longue période de temps. Évaluée par la capacité générale de la personne, visible au cours de l’évaluation et par des tests spécifiques: o CPT o TEA (test of everyday attention) o TEA-Ch o D2 L’attention divisée Capacité permettant d’exécuter plusieurs tâches en même temps. (Ex: prendre des notes tout en écoutant ce que le professeur dit). Les tests utilisés sont : o TEA : écouter deux choses à la fois o TEA : faire deux choses à la fois

Les fonctions exécutives Il s’agit de l’ensemble de processus qui permettent de contrôler le comportement afin d’agir efficacement face à une situation nouvelle. C’est un processus de plus haut niveau qui est souvent comparé à un chef d’orchestre dont l’objectif est de coordonner efficacement les autres fonctions cognitives. Les fonctions exécutives se développent jusqu’à l’âge adulte. Les fonctions exécutives sont :  La planification et l’organisation Capacité à utiliser des stratégies efficaces et établir des priorités, anticiper les étapes d’une tâche. Les tests utilisés sont : o Tour de Londres o Tour de la D-KEFS o Copie figure de Rey o BADS: Zoo Map  L’inhibition Capacité à résister aux distractions ou à inhiber une réponse attendue ou un commentaire qui nous traverse l ’esprit Cette capacité est souvent comparée à un filtre ou un frein. L’inhibition peut être verbale et motrice  Les deux voies du comportement. Les tests utilisés sont : o Stroop (verbal) o CPT (commission = répondre alors qu’il fallait s’abstenir  moteur)  La flexibilité m...


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