HPE - Antiquité PDF

Title HPE - Antiquité
Author BASTIEN TOCCHIO
Course Histoire de la pensée économique
Institution Université d'Aix-Marseille
Pages 13
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Antiquité...


Description

Chapitre 1 : Antiquité I. L’économie au service au service de la cité Cité : fait Grec, à partir de Polis les grecs étudient l’univers, qu’ils cherchent à retrouver dans Polis. La cité est leur alpha et oméga de leur vie, l’économie y est à son service. Un miracle de la pensée se produit en Grèce, en Inde au 6ème Siècle avant J-C ; quelques Hommes courageux et intelligents interrogent les mythes et élèvent leurs pensées au-delà des pensées ordinaires pour organiser le cours appartenant aux principes premiers. Ils réussissent à étendre leurs pensées à travers le monde car ils sont sur une terre ouverte au monde : aucune barrière montagneuse plus la mère qui encercle le pays. Chaque vague de cette population apporte de nouvelles croyances, techniques et pensées différentes. L’Homme s’adapte, c’est-à-dire qu’il fait marcher son imagination pour avoir son autonomie. Thalès de MILLET(624-547) va laïcisé la nature en expliquant la fertilité des sols par des propriétés physiques et non Dieu. Sa géométrie se veut analytique et non empirique. C’est le 1er penseur qui a compris que le pur Monopole dépend de l’élasticité prix de la demande qui lui est faite. Les Disciples de Thalès sont ANAXIMANDRE(610-545), ANAXIMENE(585525) et HÉRACLITE(550-480) poursuivent son entreprise de la rationalisation du monde. Sous la direction du démocrate PERICLES(495-429) Athènes affirme sa suprématie politique, intellectuelle, artistique sur sa région et sur le bassin méditerranéen. En plus de sa gloire militaire, la légitime postérité de Périclès est rappelée par Thucydide à ses citoyens pendant la guerre. L’état démocratique : Dans le cercle de Démos se développe une pensée spécifique, la philosophie accouche de la pensée scientifique actuelle. Pour les orientaux, celui qui sait est le prêtre qui à les secrets de Dieu, pour les Grecs c’est le philosophe qui interroge le monde et la connaissance de celui-ci. Cette entreprise de ce concept des philosophes découle des critères nominatifs. Au 5ème siècle avant Jésus Christ, l’économie d’Athènes se libéralise, l’économie se développe fortement mais les inégalités entre citoyens se creusent ; des troubles sociaux et politiques éclatent, mais c’est la longue guerre avec Sparte qui met fin a l’hégémonie de cette cité. Du côté de la pensée, le Vème Siècle est marqué par les sophistes, les acétiques et les cyniques.

Cyniques : DIOGENE (412-329) ;HIPPODAMOS(498-408), selon eux les désordres sociaux à Athènes sont liés à l’individualisme qui accompagne la flambée de l’économie, les cyniques préconisent le retour aux égalités et aux origines. La Pensée cynique influence le Stoïcisme de ZENON de KITION (323-262)

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Sophistes : GORGIAS (480-375), PROTAGORIAS et HIPPAS d’ILIS (443-399) ; la plupart des métèques anticipe la révolution des lumières anglaise (18ème siècle) ; remettent en cause les valeurs politiques traditionnelles en remettant au centre de la philosophie politique la subjectivité humaine et cherche des institutions pour en tenir compte, ils s’appuient pour cela sur l’Homme qui apparaît être et pas tel qui devrait l’être. Ce sont des défenseurs d’une société ouverte sur le monde ou le commerce à toute sa place. Pour les sophistes un être humain est une collection de sensation organisée par le langage. N’importe quel phénomène est le fruit d’une conscience qui l’appréhende. Les connaissances sont relatives à la structure humaine de la perception, cette dernière est mise au centre de la connaissance. Les sophistes conçoivent le monde avec ces forces contradictoires, tous est pour eux accidentel, l’unité doit être sacrifié, au profit du multiple. Le Langage impose ses lois. Le langage est ce qui constitue la réalité de celui qui parle en privilégiant tel ou tel aspect d’un réel. L’art du langage produit l’illusion d’une réconciliation possible avec les autres mais incertaine. Les sophistes veulent arrêter de s’épuiser à réfléchir entre les liens entre mots et choses. L’esprit peut concevoir ce qu’il construit. C’est pourquoi les Sophistes impose l’impatience de l’esprit pratique.

Socrate : Face au relativisme des sophiste il surgit Socrate, on ne connaît sa pensée qu’au travers des écrits de PLATON et de XENOPHON (430-354), Socrate veut restaurer le concept de la nature Humaine dont les normes morales et logique sont contraire au sophisme. Ses pensées ont impacté la pensée grecque puis les pensées occidentales. Xénophon : C’est un antisophiste, il a écrit l’ouvrage Économique. Il recommande que les activités économiques les plus importantes d’Athènes soient étatisée.

Platon : Il ne respecte pas les pensées de Socrate qui était son maître. Il critique moralement la place de l’économie dans la vie de ses contemporains : il écrit La République et Les lois. Il se détourne des apparences jugées trompeuses. Platon fait appel à la raison, il en vient a considérer que l’essence des choses est une réalité intangible de la chose : la chose est une copie de l’essence. Les idées de ces choses sont immuables et parfaites : pour lui la science doit être gardée par raison du point de vue et non pour l’apparence de ces choses. La communauté saisit par la raison permet l’accession de l’idée de l’Anamnèse. L’anamnèse est la restauration d’idée contemplée au font de l’âme par la raison. La vérité est ce qui n’est pas caché, obtenue par le travail de la raison sur elle-même, elle permet de passer de manière alternative à la pensée de la chose pour la chose puis la chose. Le monde des Hommes est un reflet imparfait du monde des idées. La loi de ce monde des idées s’impose à toute chose. Si ces derniers veulent bien obéir au monde des idées. Selon lui la cité doit être dirigé par les lois et idées des philosophe. Pour retrouver un ordre 2

communautaire il propose de séparer la société en 3 classes distinctes et hiérarchisée : Les magistrats, les gardiens et soldats et les producteurs ; ‘les deux premières classes ne ne doivent pas être soumise à l’envie et sont proscrite à l’enrichissement pour les recentrer’. Il accorde à la propriété une légitimité conditionnelle, il est favorable au partage égalitaire des terres, il proscrit l’enrichissement qui se fait au détriment des autres, ce qui amène à la régularisation du profit, l’interdiction du prêt à intérêt et à la limitation de la taille de la population.

Pourquoi l'économie n'est pas importante chez les Grecs ? Les sophistes sont favorables à l'économie, car en général ils sont métèques et viennent de l'extérieur. Les questions sur ce sujet sont jugées vils par les aristocrates. Les philosophes veulent que tout soit en commun. Pour Platon l’économie est ce qui dissout le bien social car elle individualise.

Aristote : Platon est un idéaliste, Aristote est réaliste d’un certain genre il a une position métaphysique différente ; il diffère avec Platon sur la position relative que doit occuper l’économie dans la cité. Il va d’abord lier la sphère économique à la sphère politique et philosophique, et il va lier la sphère politique à la sphère de la pensée. Il compatit avec l’idéalisme de Platon. Pour lui la vision soutenue par l’initiation doit permettre au peuple d’accéder à l’universel par rapport à ce qu’il perçoit dans le monde. Donc en dégage le rationnel ; le parfait pour lui, qui se trouve enfermé dans des champs. Pour dépasser ce problème Aristote va séparer la question de l’être et de la substance. La substance selon Aristote est un sujet composé de matière en forme. Ainsi la nature comme le sculpteur utilise la matière pour lui donner une forme (cause formelle) en utilisant un instrument (cause efficiente) en la visionnant pour obtenir un résultat (cause finale) qui donne un sens a ce qui a été créé. Ici la matière n’est pas assimilée à une masse. Comme le marbre qui peut se transformer en sculpture. Pour Aristote en dehors de la forme la matière est inconnaissable. Entéléchie : état final achevé de perfectionnement qui va que si la limite de réalisation est possible. Ce qui fait que Aristote organise sa métaphysique autour des tensions entre singulier et général. Il en déduit que les univers ne sont pas des substances mais des attributs. Aristote remplace la chose en idée par une graduation en l’être en puissance, la matière et l’être en acte, la forme. Si la connaissance représente bien chez Aristote la sur sensation, cette dernière ne permet pas à elle seule d’y accéder, il nous dit qu’il n’y a pas de science que le général et seule la raison permet d’y parvenir. Pour lui la science rattache l’individu à l’univers. Pour le faire le philosophe va utiliser le Syllogisme. Ici, le savoir devient une connaissance de l’expérience qui vise l’univers. Devant la nature l’organisation finale le philosophe qui se veut savant doit découvrir le pourquoi des choses et non comme les sciences expliquer comment. Dans la politique, Aristote parle du fait que l’Homme par nature est un animal politique. La finalité de l’Homme est d’atteindre le bonheur, le moyen pour l’atteindre est le politique. Le Bonheur dont parle Aristote n’est pas le bien-être. Chez Aristote le bonheur est perfection avec laquelle l’Homme renvoi sa fonction de vertu. Pour Aristote la poursuite de l’intérêt particulier, encré dans le centre de soi, n’est pas blâmable mais cette 3

poursuite est légitime si elle est compatible avec la vie en cité. Cette recherche de l’intérêt particulier doit respecter un principe de modération. Reste que pour Aristote ce qui distingue l’Homme des animaux c’est d’être doté du sentiment de bien et de mal. Ce sentiment pour Aristote n’a aucun sens en dehors de la vie communautaire. L’Homme étant un animal social, la perfection de sa nature repose sur la justice, vertu sociale. La justice est ce qui nous les rapports entre citoyens. C’est pourquoi nous dit Aristote que le devoir de la cité est de permettre au citoyen d’accueillir le bonheur vertueux sinon la communauté se dissout dans une simple alliance, où la loi n’est plus là pour apprendre au citoyen ce qui est bon et juste mais juste pour lui indiquer ce qui est bon ou juste. Pour le bien de tous le politique chez Aristote doit orchestrer les actions de chacun pour que soit réaliser ce qui est juste par la mise en place d’institutions appropriés. De de point de vue Aristote distingue deux types de Justice : Complète et particulière : Complète ; Actions au profit d’autrui Particulière ; domaine de l’avoir, son objet est le juste partage Le juste définit l’indépendance des qualités de son contenu car fondé sur la loi ; deuxième cas, l’égal se définit sur la qualité qu’il constitue qui est l’égalité. Aristote distingue la justice relative des biens et des échanges privés, ici le terme juste est équivalent à l’égal partage entre ce qui est donné et ce qui est reçu. Il distingue la justice corrective et la justice continue Continue : Volontaire, consiste à traiter Corrective : Involontaire lié à la rétribution, évaluer l’équilibre entre ce qui est échangé Juste distribution des choses et positions entre citoyen est résumé par le principe de juste proportion, principe qui requiert que la partie respective de chacun soit en rapport avec le mérité des parties impliquées. Aristote observe que les Hommes ne sont pas tous capable d’être parfait -> ne peuvent pas donc être traités de la même façon. Au premier seuil doivent revenir les honneurs associés aux commandeurs. Le principe de justice continue exige pour Aristote qu’il y est égalité dans les champs. Aristote considère que la valeur d’un bien ne peut pas résulter d’un rapport de force entre les échangistes. Il en déduit que les valeurs des biens doivent être soumis au principe supérieur de justice qui veut qu’un équilibre doit être attendu entre ce qui est gagné et ce qui est perdu. Cette idée sera reprise au moyen-âge par Thomas d’AQUIN et va constituer le centre de la doctrine économique de l’Église, et ne sera pas sans influence plus tard sur des économistes tels que Karl MARX. Pour évaluer cette égalité il est nécessaire d’établir la comptabilité de ce qui est échangé. C’est la raison pour laquelle Aristote n’a pas d’intérêt pour la formation des prix. Il note juste la différence entre valeur d’usage et valeur des biens. En cas d’injustice continue, il appartient au juge de rétablir l’équilibre, c’est grâce à ce déséquilibre qu’Aristote passe à son principe général de répartition indépendante de la construction de l’acte qui porte le préjudice. Pour lui le cercle de l’économie est la somme des maux politiques que connaît alors Athènes. Cette délibération dans le cercle de l’économie est faite au nom de la finalité de l’Homme. L’Homme doit agir contre sa faim naturelle, les actions faites en plus sont jugées immorales par Aristote. La justice doit résoudre cela. Aristote distingue l’économie à proprement dite et l’économie de richesse, qui est selon lui le renvoi d’accumulation des richesses pour elle-même. Pour Aristote un objet à deux usages : Intrinsèque et Extrinsèque. Cette décision repose sur l’attitude que peut avoir la personne avec cet objet, il peut être utilisé pour lui-même ou alors échangé. L’échange n’est pas le but premier de sa production. Reste que l’échange est peut-être une activité naturelle lors ce qu’il vient répondre 4

au besoin naturel des Hommes. Aristote distingue l’économie à proprement dite qui est l’extension du troc. Si Aristote condamne toute forme mercantile de l’échange, c’est dans le centre de la forme monétaire qu’il n’y a pas de limite, un équilibre naturel repose sur l’égalité de tous. L’introduction de la monnaie peut porter atteinte à cette limite naturelle car la monnaie en devenant symbole de richesse devient la fin de l’échange. Le prêt à intérêt devient le produit dérivé de l’échange. Il ne favorise pas l’échange mais est un moyen de gagner de la monnaie sur le dos de l’emprunteur. Ce prêt va servir la doctrine de la stabilité de l’échange. La condamnation de ce prêt à intérêt va devenir au moyen-âge la doctrine de l’Église. Comme Platon, Aristote du mépris pour le travail, selon lui il n’est pas compatible avec la gestion politique de la cité du fait de la valeur de l’Homme. C’est pour ça que ces deux philosophes sont favorables à l’esclavage. Aristote est pour la mise en commun de la propriété. Toute fois contre Platon il voit un point de vue pratique que l’appropriation des biens peut être source de juste plaisir et que la propriété privée permet d’avoir un meilleur usage et un meilleur entretien que la propriété commune ce qui peut renforcer la cohésion des Athéniens.

Aristophane (-445, -375-85) ; Il se moque de la communauté des biens de Platon, il est contre car c’est un Aristocrate réactionnaire qui exalte le retour à la vie archaïque grecque qui était à l’origine d’Athènes. Il se moque aussi de ceux qui confondent la valeur faciale monétaire à sa valeur réelle : c’est le premier auteur qui réalise que la valeur monétaire se définit à partir de ce qu’elle permet d’obtenir.

Démosthène (-384, -322) ; Fortement influencé par les Sophistes, il défend la thèse du contrat social qui permet d’arriver vers un certain nombre de garanties politiques au citoyen avec la mise en place d’un système de loi stable. Cette thèse du contrat social va être reprise au 17ème siècle par Hobbes, qui va repérer les limites du privé sur l’intérêt individuel. La théorie du contrat social va être utilisé pour fonder la théorie du libéralisme (John Locke). Cette théorie avait été réalisée par John Rowls pour re légitimisé le libéralisme politique et fonder une redistribution à l’égard des citoyens les plus pauvres.Toutes ces doctrines proposent de trouver dans l’individu le fondement de la société, de l’autorité politique et de la législation de pouvoir politique de l’état. Le pouvoir ici est considéré comme artificiel, il n’existe pas entre l’Homme et la création de la société ; prévaloir est l’idée d’égalité.

Dicéarque de Messine (-347, -285) ; Après Aristote une partie en plus de la population grecque est influencé par le mysticisme que les conquêtes d’Alexandre le grand apporte d’orient. Il idéalise la communauté primitive qui serait l’âge d’or, il est pour la communauté des biens.

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Épicure (-342, -270) ; Rejette les coutumes religieuses et traditionnelle ancestrale au nom d’un matérialisme intransigeant. Il propose d’organiser la cité à partir de l’idée du plus grand des bien-être de tous. En ce sens cette réflexion préfigure Bentham qui sera porté par Stuart Mill et Harsanyi. Le bien-être dont parle Épicure n’est pas celui des utilitaristes, pour Épicure le bonheur renvoi à la satisfaction de désir. Pour les Épicuriens la cité doit être géré par des fondations utilisées en commun et les lois trouvent une seule légitimité dans ce commun.

Stoïciens : Zénon, Cléanthe d’Assos. Ils organisent la philosophie autour de l’idée que l’univers est parfaitement organisé par une action de principe unique. Pour eux chacun doit apprendre à s’intégrer dans l’ordre naturel. Ils vont abandonner le Syllogisme. Ce sont les premiers à développer la logique formelle, basée sur le système logique de l’action. Ils développent cette logique car pour eux elle permet aux Hommes de se plier à la nature pour leur plus grand bien. Chacun ne peut trouver une vie individuelle que dans la recherche d’un accord participatif de cet ordre cosmique. Pour eux la liberté c’est se plier à cet ordre cosmique. Ce sont aussi des universalistes, universalisme qui va être récupéré par les philosophes modernes. Adam Smith a écrit des ouvrages dans lesquels il montre les nombreux aspects de l’influence du stoïcisme. Hadrien et Marc-Aurèle sont aussi des philosophes stoïciens connus.

Le temps des ingénieurs et des scientifiques : Dans deux de ses ouvrages, Hippocrate développe une conception expérimentale de la médecine. Cette conception expérimentale ne sera pas sans influence sur les scientifiques et ingénieurs Grecs qui se réfugient à Alexandrie. Ptolémée (Astronome) lancera la grandeur d’Alexandrie, qui deviendra le capital actuel du monde méditerranéen. On y voit la spécialisation de la pensée et ensuite on voit que ceux qui participent à la création du savoir veulent se séparer des principe Métaphysique. Cela mène à la création de la plus grande bibliothèque. Les souvenirs vont perpétuer le libéralisme intellectuel qui fait venir comme Héron, Archimède, Théophraste, Euclide, Aristarque et encore d’autres scientifiques. Mais le sombre mysticisme porté par Alexandre le Grand revient peu à peu…

Une civilisation reposant sur l’esclavage : DEWEY 1859-1912 remarque que la société Grecque et la société aristocratique dans laquelle il y a des guerres de domination politique et économique sur les groupes sociaux. Cette division sociale créée la condition de possession d’une domination politique de 1ere classe sur la 2nd ce qui renforce la domination sur ces derniers. Les guerriers peuvent contraindre les paysans, artisans, et autres individus de la société à les entretenir. Selon certains la philosophie est née de la domination de l’Homme sur les hommes. Cette division sociale n’est pas sans conséquence sur la pensée elle-même.

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VEBLEN 1857-1929 met en avant la domination de la classe loisir sur la classe laborieuse en venir à une augmentation de la valeur des activités théoriques sur les activités pratiques et encore plus de la métaphysique sur la philosophie. Au 7ème siècle avant Jésus-Christ la Grèce contient une forte concentration des terres mais l’augmentation démographique et le partage lors des successions va mener à des conflits entre Aristocrates et paysans et on doit le développement des crises du fait de cette opposition. Ce type de crise amène Athènes à transformer ses institutions ; c’est ainsi que Solon, homme d'État, législateur et poète athénien, introduisit la démocratie tant politique que juridique. L’Archontes qui est élu fait interdire la servitude complète et l’esclavage s’affaiblit pour cette raison. Il fait réduire par la loi les dettes privées et publiques et affranchis de redevances certaines terres. Souhaitant l’établissement de ce que l’on appelle tyrannie qui permettait la redistribution des terres aux plus pauvres. DEWEY attribut aussi à l’esclavage cette caractéristique particu...


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