Lectures agriculture synthèse PDF

Title Lectures agriculture synthèse
Course Agricultures, ruralities and globalization
Institution Université Libre de Bruxelles
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Résumé des lectures obligatoires à lire pour le cours d'agriculture ruralities and globalization (Madame Roudart)...


Description

Lectures – Agriculture Lecture 1 : Introduction et chapitre 1 du livre – Histoire des agricultures du monde de Marcel Mazoyer et Laurence Roudart Les questions du livre : 1. Quelle est l’ampleur des différences entre les différentes agricultures du monde ? 2. Comment la Révolution agricole, contemporaine, développée par une minorité d’agriculteurs des pays développés et de quelques pays en développement a multiplié ces inégalités ? 3. Pq la révolution verte, développée par près de 2/3 des agriculteurs des pays en développement n’a que très partiellement réduit ces inégalités ? 4. Comment la baisse tendancielle des prix agricoles réels résultant de ces révolutions agricoles a bloqué le développement et est en train d’appauvrir à l’extrême plus de 1/3 des paysans de la planète ? Introduction Si l’homme abandonnait à la friche tous les écosystèmes la nature serait proche d’il y a celle de 10000 ans (production simple) : chasse, pêche, cueillette et ½ millions d’hommes pourraient se nourrir. Les industries ne seraient pas capables de synthétiser la nourriture à grande échelle. Etendre sur la planète l’agriculture motorisée et mécanisée avec une grande consommation d’engrais = développement depuis 50 ans dans les pays industriels. Il y a une idée trompeuse = les coûts sont plus importants que l’augmentation de l’échange. Il faudrait trop investir pour doter tous les paysans de ces techniques. L’héritage agraire de l’humanité L’agriculture moderne est très développée dans les pays développés mais très peur dans les PVD car il n’y a pas d’argent pour les machines et les engrais. La majorité de ces pays continue à travailler avec des outils manuels et quelques choses à la traction. Leur agriculture n’est pas complètement traditionnelle mais en transformation continuelle et participe également à la création de la modernité. Il y a une richesse de l’héritage agraire de l’humanité. Il faut comprendre cette histoire agraire pour pouvoir faire des projets et instaurer des politiques de développement agricole. Le but de ce bouquin est d’essayer de bâtir cette connaissance sous forme d’une théorie des transformations historiques et de la différence géographique des systèmes agraires pour appréhender l’agriculture de sa capacité dans sa diversité et dans son mouvement. Une théorie de l’évolution historique et de la différenciation géographique des systèmes agraires = la théorie des systèmes agraires

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Il y a différentes catégories d’unités de production : des différences de terrain, de culture et d’animaux, d’agriculture, et des différentes évolutions. Il y a eu toute une série évolutive caractéristique de l’histoire de l’Europe. Le premier système de culture et d’élevage est apparu à l’époque néolithique, il y a moins de 10000 ans, dans quelques régions peu nombreuses et peu étendues. L’agriculture néolithique s’est répandue dans le monde sous 2 formes principales : -

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Les systèmes d’élevage pastoral – dans les milieux herbeux pâturables, encore aujourd’hui dans les steppes et savanes [Eurasie septentrionale, Asie centrale, Proche-Orient, Sahara, Sahel] Les systèmes de culture sur abattis brulis : forêts tempérées comme tropicale [Afrique, Asie, Amérique Latine]

Dans les régions originalement boisées il y a eu une augmentation de la population, ce qui a amené la déforestation et la désertification. On a cédé la place à de nombreux systèmes agraires post-forestiers, très différenciés selon le climat et indépendants les uns des autres. Dans les régions arides, ce sont des systèmes agraires hydrauliques, de cultures de décrues ou de cultures irriguées. Dans les régions tropicales humides, ce sont des système agraires hydrauliques reposant sur la riziculture aquatique [Chine, Inde, Indonésie, Vietnam]. Dans les régions intertropicales moyennement arrosées, il y a un déboisement : système de savanes très varié (houe, élevage, pâturage). Dans les deux régions d’Europe tempérées, après déboisement, il y a eu une succession de systèmes postforestiers et donc le système actuel est celui-ci : -

Systèmes de céréaliculture pluviale à jachère ou pâturage et élevage associé (bêche et instrument de culture attelée légère, l’araire) Révolution agricole du MA avec le système à jachère et culture attelée lourde avec charrue et chariot Systèmes de cultures céréalières et fourragères sans jachère pour arriver à aujourd’hui Aujourd’hui : systèmes motorisés, mécanisés, spécialisés – 2 ème révolution agricoles du TM

Crise agraire et crise générale Vers la fin du 19ème siècle avant la révolution des transports, tous ces systèmes se sont retrouvés sur un même marché de plus en plus unifié. Cela a révélé des inégalités de tout ordre et un écart de productivité. Ensuite, au 20 ème siècle, les gains de productivité dus à la seconde révolution agricole (motorisation, mécanique, fertilisation minérale, sélection et spécialisation) sont si énormes qu’il y a une baisse des prix réels des données (des prix) agricoles -

Le rapport de productivité du travail entre agriculture manuelle la moins productive et l’agriculture motorisée et mécanisée la plus productive est passé de 1 à 10 au début du siècle et de 1 à 500 aujourd’hui (apparemment ce serait 2000, à vérifier ?)

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La pauvreté dans le monde agricole s’est accrue – disparition des petites et moyennes exploitations des PVD et pays sous-équipés des PVD qui sont en crise (chômage et pauvreté)

Le diagnostic du livre : la crise générale contemporaine s’enracine dans la crisse massive et toujours élargie des agricultures paysannes les moins bien dotées. Une crise résulte de la concurrence des agricultures les plus productives, c’est le péril de notre époque : la baisse de l’emploi agricole continue à l’emporter sur la création d’emploi dans les autres secteurs de l’économie, impliquant ainsi le chômage et la pauvreté. Augmentation rapide de la population mondiale amplifie ces conséquences mais il y a un paradoxe dans la baisse des prix agricoles : augmentation de la population car baisse du cout de reproduction alimentaire de la vie humaine. Il faudrait une politique qui permettrait d’arrêter l’exode pour que l’agriculteur pauvre se développe et se maintient.

Chapitre 1 Evolution, agriculture et histoire Rappels de termes d’écologie, et de biologie (biocénose, peuplement, autotrophe, hétérotrophe, biotope, écosystème, écosphère). L’homme n’est pas né agriculteur ou éleveur. Il n’est devenu après des centaines de milliers d’années d’hominisation càd l’évolution biologique, technique et culturelle. Le but de ce chapitre est de répondre à ces questions : -

Qu’est-ce que l’agriculture en tant que relation particulière entre espèces vivantes ? A quel moment du processus d’hominisation, l’homme est-il devenu agriculteur et pourquoi ? Quel est depuis lors le rôle joué par l’agriculture dans le développement historique de l’humanité ?

La vie, l’évolution et l’agriculture Facteur limitant et valence écologique : Les ressources d’un milieu sont limitées. Le facteur limitant est l’élément qui détermine la densité maximale que la population de l’espèce peut atteindre durablement en un lieu donné. Le seuil de tolérance minimum ou au-delà d’un seuil de tolérance maximum à partir duquel le développement de cette espèce devient impossible. La valence écologique est la capacité à peupler des milieux variés (comme les animaux et l’homme = certaines animaux domestiques sont très tolérés ou pas vis-à-vis de leur environnement) – se mesure par l’aire d’extension et de densité de la population maximale qu’elle peut atteindre à l’apogée de son développement. Travail, artificialisation du milieu, agriculture et élevage : Il existe des espèces qui transforment le milieu où elles vivent. Elles augmentent leur valence écologique.

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Certains animaux construisent un environnement artificiel (castors, abeilles, termites, fourmis) pour leur développement. Il y a une artificialisation du mil (dû animaux et homme). Exemples : les fourmis cultivatrices, les fourmis éleveuses. L’agriculture et l’élevage : il s’agit d’une exploitation renforcée des espèces domestiques. On a une augmentation de la valence écologique d’espèces exploitées pour augmenter sa propre valence écologique et ainsi faire reculer les limites nutritionnelles de leur propre développement = telle est la logique de ces relations entre espèces que constituent l’agriculture et l’élevage. « L’agriculture et l’élevage sont donc des formes élaborées de mutualisme dissymétrique dans lequel le développement de l’espèce exploitée est commandé par le travail de l’espèce exploiteuse, et dans le lequel le développement de l’espèce exploiteuse est conditionnée par celui de l’espèce exploitée. » Hominisation et agriculture Considération historique sur l’homme Les australopithèques (de 6,5 à 1, 5 millions d’années avant le présent) : -

Homo habilis et homo erectus (de 3 millions à 200 000 ans avant aujourd’hui) Homo sapiens (de 200 000 ou 100 000 ans avant le présent à nos jours)

Lors de la fin du paléolithique, on a une différenciation des modes de prédation et une spécialisation de l’outillage. Entre 16000 et 12000 avant le présent, l’ensemble de la planète est une fois encore le siège de grande bouleversements écologiques tels que le réchauffement climatique, la fonte des calottes glaciaires, une augmentation du niveau des mers de plusieurs mètres. L’homme s’adapte à ces nouvelles conditions écologiques avec de nouvelles formes d’économies de prédation telles que la chasse aux grands animaux. Il y a une baisse d’espèces jusqu’à disparition (mammouth). Différents modes de prédation apparaissent dans différentes régions, avec différents outils. Plupart nomade sont sédentaires si ressources abondantes = mésolithique - pierre taillée. L’hominisation, une révolution biologique et culturelle L’hominisation (= l’évolution depuis les australo jusqu’à homo sapiens sapiens) est une transformation complexe, biologique et culturelle qui va en s’accélérant. Le progrès est de + en + rapide = « processus d’émergence et de remplacement l’un par l’autre de types humains successifs, disposant de capacités biologiques et de moyens techniques et culturels toujours plus efficaces, des types d’humains dont le dernier en date, homo sapiens sapiens, a manifestement une valence écologique supérieure à celles de ses prédécesseurs. » = une évolution et une histoire. La néolithique et l’apparition de l’agriculture et de l’élevage Vers 12 000 ans avant le présent apparaissent le polissage de la pierre (haches, herminettes), l’écriture et la métallurgie = le néolithique. Construction d’habitat

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durable et poterie en terre cuite. On a le premier développement de la culture et de l’élevage : entre 10000 et 5000avant le présent. Apparait la sélection d’espèces domestiques des écosystèmes naturels devenant alors écosystèmes cultivés artificiels. Passage de la prédation à l’agriculture = révolution agricole néolithique = 1ère révolution qui transforma l’économie humaine. A la base, l’homme n’est pas agriculteur mais chasseur cueilleur : il a domestiqué un grand nombre d’espèce et a fabriqué des outils. Le concept de système agraire Agriculture telle qu’on peut l’observer constitue un objet réel de connaissance. -

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Complexité et variété des formes d’agriculture observables : agriculture variée d’une localité à une autre – sa forme change d’une époque à une autre – multiples formes différentes avec plusieurs sous-systèmes L’écosystème cultivé et son renouvellement – son fonctionnement se décompose en plusieurs fonctions

> Organisé > Sous-systèmes > quartiers > sole > parcelle -

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Le système social productif et son renouvellement : composé de moyens humains (force de travail), inertes (instruments), vivantes (plates et animaux) pour développer des activités (autoconsommation et échanges). Dynamique des system agraires : son développement résulte de la dynamique de ses unités de production – il peut y avoir un développement général, inégal ou contradictoire ou une crise. Pourquoi une théorie ?

Concept de système agraire= outil intellectuel pour appréhender la complexité de toute formes d’agriculture réelle/ l’analyse méthodique de son organisation et son fonctionnement, pour classer différentes formes d’agriculture de l’histoire. La théorie de la différenciation ds systèmes agraires est l’outil qui permet d’appréhender et analyser et comprendre ainsi qu’expliciter une réalité changeante. Cela permet de classifier. -

Pourquoi des analyses concrètes ? La théorie des systèmes agraires a pour fonction de rendre compte des formes d’agriculture les plus répandues et les plus durables.

Biomasse, sol et fertilité Depuis qu’il est agriculteur : l’homme se nourrit de – en – de matières organiques issues d’espèces sauvage et de + en+ de matières organiques issues d’espèces domestiques. Mais fractions importantes de cette matière est non consommables  sous-produits/espèces sauvages (inutiles/nuisibles)  La fertilité globale d’un écosystème cultivé (se mesure à sa capacité à produire de la biomasse végétale) est très supérieur à sa fertilité utile (= sa capacité à produire des récoltes) L’élaboration et destruction de la biomasse : photosynthèse

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La fertilité : la fertilité globale d’un écosystème est sa capacité à produire durablement de la biomasse végétale – elle est influencée par les systèmes agraires. La formation du sol -

L’altération de la roche-mer La fixation de l’azote de l’air La décomposition de la litière et la formation de l’humus Les migrations des éléments fins

Le recyclage des éléments minéraux Modes de renouvellement de la fertilité des sols cultivés « Un système agraire ne peut se développer et se perpétuer que si la fertilité des terres cultivées est maintenue à un niveau suffisant pour assurer durablement les récoltes nécessaires à la population » Pour chaque système agraire, il correspond une méthode efficace de renouvellement de la fertilité. -

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1ère méthode : le mode de renouvellement de la fertilité des systèmes de cultures temporaires sur abattis brulis alternant avec une friche boisée de longue durée, et de certains systèmes de cultures à la houe alternant avec une friche herbeuse de moyenne durée = après avoir défriché le terrain boisé et après l’avoir cultivé, laisser la végétation sauvage se reconstituer et restituer du sol les quantités suffisantes de matière minérale et organique pour compenser les pertes occasionnées par sa mise en culture 2ème méthode : le mode de renouvellement de la fertilité des systèmes de cultures à jachère, avec pâturage et élevage associés, en culture manuelle ou en culture attelée = concentrer les cultures sur les meilleures terres et utiliser les autres terrains comme herbages naturels 3ème méthode : les systèmes de culture à jachère avec près de fauche et élevage associés, en culture attelées lourde = faucher une partie des herbages pour alimenter le bétail à l’étable et pour produire du fumier 4ème méthode : les systèmes dits « sans jachère » = remplacée par une culture produisant une grande quantité de biomasse et fixant un maximum de matière minérale, puis restituer au sol cultivé ces matières organiques et minérales 5ème méthode : les systèmes d’association, d’arboriculture et des cultures annuelles systèmes de cultures étagées et associées = entretenir audessus des terres cultivées un parc de grands arbres dont racines puisent les minéraux et sont après restitués au sol.

De plus, dans beaucoup de systèmes agraires hydrauliques : eaux de crue et eaux d’irrigation participent au renouvellement de la fertilité des terres cultivées. La présence de légumineuses peut contribuer à enrichir le sol en azote. Matières fertilisantes, organiques ou minérales, peuvent être recueillies en dehors de l’écosystème cultivé et transportées par l’homme vers terres cultivées. Les engrais minéraux sont limités vers début XXème siècle, mais ont pris une

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ampleur considérable dans agriculture pays développés et certains secteurs de l’agriculture des pays en développement. Engrais et amendements -

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Engrais (sens strict) = matières minérales ou organiques que l’on incorpore au sol en vue de fournir aux plantes les minéraux nutritifs et hormones de croissance dont elles ont besoin. Amendements : matière minérale et organique que l’on incorpore au sol en vue d’améliorer sa constitution et ses propriétés physiques et chimiques ; peuvent aussi jouer un rôle d’engrais. Engrais organiques : sont plus efficaces que les engrais minéraux La fertilité d’un écosystème cultivé dépend de la richesse minérale de la solution du sol mais aussi de la T°, de l’ensoleillement et des disponibilités en eau durant la saison végétative. La fertilité utile dépend aussi de la nature des peuplements végétaux exploités et de la manière de les conduire et leurs parts relatives dans l’écosystème  « L’étendue et la fertilité des terres cultivées sont les 2 variables qui déterminent la capacité de production d’un écosystème cultivé, et de la densité max de population qu’il peut supporter. A chaque époque, le niveau de pop atteint est conditionné par la nature et par les performances des systèmes agraires en place. »

Agriculture et histoire L’agriculture et le nombre des hommes Mettre en relation, la progression de la population avec l’évolution des systèmes agraires : Avant apparition agriculture : population humaine est en pleine expansion grâce au développement des modes de prédation. (Attention : rien ne permet d’affirmer que le développement de l’agriculture et de l’élevage au néolithique a répondu à la nécessité de surmonter une sorte de crise généralisée des systèmes de prédation). Entre 10 000 et 5 000 avant aujourd’hui, la population passe de 5 à 50 millions. Il est indéniable que c’est dû pour l’essentiel au développement planétaire de l’agriculture néolithique  systèmes de culture sur abattis- brulis. Entre 3000 et 1000 avant JC, la population double de 50 à 100 millions = ça s’explique par l’extension des cultures sur abattis-brulis mais aussi par le développement des grandes sociétés agraires hydrauliques des vallées de l’Inde, de Mésopotamie et du Nil (systèmes de cultures de décrues et de cultures irriguées). Entre 1000 avant JC et 1000 après JC, la population passe de 100 à 250 millions en raison du développement des systèmes hydrauliques de riziculture aquatique des vallées et des deltas de Chine, Inde, Asie du sud Est et à moindre degré du développement des systèmes d’agriculture hydrauliques en Amérique.

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En revanche, les systèmes de culture pluviale à jachère en méditerranée ont contribué assez peu à cette augmentation de population car pas tellement plus productifs que les systèmes de cultures sur abattis-brulis auxquels ils ont succédé. Révolution agricole du moyen-âge : 11ème au 13ème siècle = systèmes à jachère et culture attelée lourde. C’est seulement à partir de là que l’agriculture européenne contribue vraiment à l’augmentation de population attelée x 3. Révolution agricole des 17ème, 18ème et au 13ème siècle= systèmes agraires sans jachère. L’augmentation de la population mondiale depuis l’an 1000 est aussi due à la poursuite de développement des systèmes hydrauliques rizicoles (Asie). Aujourd’hui, l’accroissement de la population est dû -

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À l’expansion et au perfectionnement de riziculture aquatique avec 2 ou 3 récoltes par an (Asie) - Au développement de l’agriculture motorisée, mécanisée et chimisée dans les pays dvpés - Quelques secteurs agricoles des pays en développement (Sans oublier : 800 millions sous alimentés, 2 milliards carencés en nutriments et qu’on se rapproche des limites d’exploitabilité des ressources en eau et en fertilité de la planète, il existe encore des régions exploitables non exploités…) (Production actuelle de biomasse consommable l’homme et animaux domestiques = 4...


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