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Management international

[email protected] B-136

Plan du cours: -Introduction: le management international, à partir de quand ? -Chapitre 1 : Les stratégies d’internationalisation -La démarche stratégique internationale -Les raisons de l’internationalisation -Le paradigme de globalisation - Les différents stades d’internationalisation -Chapitre 2 : La mondialisation, conséquences pour l’entreprise -Définitions, délocations, relocalisations, nearshoring -Le paradigme de globalisation -Investissement / désinvestissement international

Introduction Le management international, à partir de quand ? 1675 : Jacques Savary, Le parfait négociant.

L’avantage comparatif de Ricardo (1817) Quantités produites obtenues pour un même nombre d’heure de travail Pays Angleterre Portugal

Quantité de drap 5 mètres 10 mètres

Quantité de vin 100 litres 300 litres

Angleterre -> drap Portugal -> vin Le commerce international a toujours existé, mais il est vrai que le rythme s’accélère depuis quelques décennies.

Les déterminants de l’internationalisation : 1. Mutations socio-économiques Glissement géographique de l’activité économique (Asie du Sud, Europe de l’Est…) -Chine (1er exportateur en 2009, 5ème en 2002) -Japon et les 4 Dragons (Hong-Kong, Corée du Sud, Singapour et Taïwan) Interdépendance accrue des conjonctures avec des pays qui servent de talon et de référence (crise immobilière et financière) -Fonds de pension, mondialisation des capitaux Harmonisation de plus en plus grande au niveau du comportement de consommation, mais aussi de standard de production et des normes (ISO)

2. L’évolution politico-réglementaire Libéralisation des échanges : Gatt / OMC -Accords du Gatt : 1947 (A regarder) -OMC : 1997 Quatre fondements (Gatt) : -1. La non-discrimination : tout pays signataire, qui va donner un avantage à un pays signataire, va devoir le faire pour les autres pays signataires. -2. L’abandon progressif des droits de douanes : officiellement (Gatt), il faut arrêter les droits de douanes, mais ça ne se passe pas comme ça. -3. L’abolition des restrictions quantitatives (disparition des quotas) : on note une disparition de la question des quotas. -4. L’interdiction du dumping et des subventions à l’intervention (dumping : lorsque l’entreprise bénéficie de subventions [rechercher définition complète])

-ALENA (1994) : Etats-Unis, Mexique, Canada : limiter les barrières douanières, faciliter l’importation des entreprises nord-américaines. Ils avaient évoqué la création d’une monnaie commune (annulé, cause crise grecque) -ASEAN (1967) : Indonésie, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande, Viêt-Nam... -Mercosur : Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay -Marchés se libéralisent (ex-RDA, ex-bloc soviétique, Chine, Corée…) et s’ouvrent à l’international

3. Les mutations technologiques Favorisent l’internationalisation des échanges Progrès technologiques de communication (Internet), systèmes d’échanges d’info informatisé (EDI : passer des commandes directement aux fournisseurs éloignés).

Conclusion : Mondialisation ou régionalisation des échanges ? Situation paradoxale : plus de la moitié du commerce internationale est réalisé au sein d’une même zone. La zone de libre échange propose la réduction réciproque des barrières douanières entre les pays membres mais les politiques douanières extérieures restent indépendantes, ce qui explique les barrières qui persistent encore entre les régions. Et quels sont les bénéfices de cette régionalisation ? A court terme ? Long terme ? Théorie des dominos (Baldwin, 1997) : plus les zones de libre-échange augmentent en taille, plus les pays se trouvant proche de cette zone, veulent intégrer le marché et la zone de libre-échange. De la mondialisation à la continentalisation ?...