Introduction au commerce international PDF

Title Introduction au commerce international
Course Traductologie
Institution Université Catholique de l'Ouest
Pages 6
File Size 123.2 KB
File Type PDF
Total Downloads 18
Total Views 139

Summary

Origine du commerce international ...


Description

Commerce international

Introduction : Il faut se tourner vers les populations importantes où vers la richesse. La France : 3% du PIB mondial 15% du PIB européen 10% de la population européenne, à peine 1% de la population mondiale Différentes notions : linguistiques, économiques et commerciales. La France possède la meilleure productivité au monde. Perte du pouvoir d’achat au fil des années.

I - Histoire du commerce international Le commerce était primitivement borné à la terre, et il resta tel essentiellement durant la premiere période et jusqu’à la fin de la seconde, c’est à dire jusqu’à la découverte de l’Amérique. Les plus anciens foyers furent l’Asie t l’Afrique, il n’anima l’Europe que plus tard. En Asie et en Afrique, il se développa peu à peu à l’aide des caravanes ou des troupes de marchands qui se réunirent pour se défendre en commun contre les périls du voyage. De là, les routes tracées au milieu desserts, des stations, des marchés, plus tard des centres de commerce plus ou moins considérables. Le commerce était avant tout alimenté par des objets d’un transport facile et d’un grand prix, tels que des épices, du parfum, des pierres précieuses, la soie. Le commerce à ses débuts eut à lutter contre des éléments rebelles, il fut paralysé par des guerres incessantes, entravé par un état social défectueux, qui manquait de sécurité, et partout régnait l’esclavage. Le capital était rare, le crédit inconnu. Il était de règle que le marchand accompagnât sa marchandise, et sa profession était généralement vouée au mépris. Les Mésopotamiens La Mésopotamie est un terme qui vient du grec et qui signifie « entre les fleuves ». Ces fleuves sont le Tigre et l’Euphrate. Actuellement, la plus grande partie de la Mésopotamie se trouve en Irak. D’une extrême fertilité, son sol portait une population très nombreuse à sa richesse agricole s’ajoutait à la grande industrie manufacturière de Babylone. Ils produisaient des produits manufacturés pour les échanger contre des matières premières. Ils échangeaient des tissus de laine, de lin et de coton, des robes et des tapis et tous les articles de luxe : armes ciselés, bijoux, meubles. En retour, ils recevaient des denrées agricoles et surtout du vin, des parfums, des épices, de l’or, des pierres précieuses : émeraude et jaspe de l’Asie centrale, des matières colorantes, des esclaves, du plomb et du cuivre. Les Egyptiens

Page 1 sur 6

En Afrique, l’Egypte avait surtout grâce au Nil et à des canap de toute espèce, un commerce intérieur très actif mais peu tourné vers une volonté d’exportation. Néanmoins, les égyptiens ont eu un commerce aussi développé relativement que celui d’un pays moderne. Ils échangeaient leur produits manufacturés contre les matières premières des contrées voisines moins civilisés (la fabrication de poteries, des bijoux) Tout cela enrichissaient l’Egypt, dont les produits très appréciés s’exportaient au loin. Elle prenait en échange les matières premières importés d’Asie et d’Afrique. Les tombeaux des premiers rois contiennent en grand nombre, des objets qui n’étant pas de provenance égyptienne furent nécessairement introduit par la voie du commerce. Par exemple, les « bois pharaoniques » c’est à dire les planches des cercueils trouvés dans les fouilles nécropoles royales, appartiennent du moins en partie à des arbres qui ne poussaient pas en Egypte et qui ne pouvaient y pousser en raison du climat de l’époque. Par ailleurs dans les annales égyptiennes, sont relatées deux expéditions entre 2400 et 2250 av. J.C dint une dans le pays des arbres par un général du nom de « Urdudu ». Puis une seconde sous le pharaon Pépi 1er vers « la terre des bienheureux ». De ces expéditions, les égyptiens ont ramené ce qui serait sans doute un pygmée venant de la forêt équatoriale de l’Afrique. Les 2 raisons pour lesquelles l’Egypte fut un peu ouverte au commerce international —> La masse de la population dut absolument se conformer à la volonté du maître. Celui-ci ne manqua pas suivant le mode de toutes les autorités jalouses et soupçonneuses de chercher à faire le vide autour de ses peuples, pour les soustraire aux influences du dehors, les priver de toute alliance possible avec l’étranger, détruire en germe toute velléité de révolte —> Par extension, prêtres jouissaient aussi de la complicité du milieu pour tenir sur sujets à l’abri des dangereux novateurs, porteur d’idées et incitateurs de révolutions. Sous cette double influence, la mer avait fini par être maudite, exécrée vouée aux dieux terribles et les naufrages étaient représentés comme des justes punitions d’en haut. Cela a duré jusqu’en 650 av. J.C. Ainsi, le commerce maritime était délaissé ou plutôt abandonné aux Phéniciens. Le commerce extérieur se faisait par leur intermédiaire ou par voie de terre. Les Phéniciens Les Egyptiens et les Mésopotamiens n’étaient pas à proprement parler des peuples commerçants. Ils ne s’étaient pas fait du commerce une spécialité et attendaient sur leurs marchés les marchandises étrangères. Il en est tout autrement des phéniciens. Ceux-ci nous donnent le premier exemple d’un peuple dont le commerce fut l’affaire principale, dont le rôle fut de servir d’intermédiaire entre les autres peuples. Ils sont les premiers qui aient donné au commerce maritime une grande extension, dépassant infiniment le cabotage le long des côtes. En second lieu, ils ont servi d’intermédiaires entre les vieilles civilisations asiatiques et l’Europe encore barbare. Nous leur devons en grande partie notre civilisation (voire même l’écriture inventée pour faciliter les transactions.) Ils connurent une période de grande expansion de -1200 à -800. La Phénicie est une régions longue et étroit de 200km sur 20 à 30 km de largeur. Elle est adossée à la chaîne de montagnes du Liban.

Page 2 sur 6

Ces conditions géographiques sont essentiellement favorables à l’installation de ports au développement d’un peuple de marins. Période 1800 - 1200 av. J.C : —> Mandatés par les empires de l’Orient et de l’Egypte, rois assyriens et pharaons. —> Création de comptoirs commerciaux tout autour de la Méditerranée. Vers -1200 —> Une grande famine sévit dans l’ensemble du bassin Méditerranéen + invasion par les peuples de la mer. —> De Puissants empires furent détruits ou affaiblis 1200 - 800 av. J.C —> Formidable essor de la phénicie.

Ils avaient le monopole de la « pourpre », matière colorante d’un rouge foncé, qu’ils tiraient d’un coquillage, le murex, abondant sur les plages, par broyage des chairs. L’usage de cette teinture d’un coût de revient très élevé, était réservé à des étoffes destinées aux classes dirigeantes des sociétés vivant sur le pourtour de la Méditerranée. Ils exportaient leurs produits (bois de cèdre, vases émaillés, armes) les surplus de la production de l’Inde et du Proche Orient (céréales, vins textiles et pierres précieuses) Ils importaient l’or, le fer, le plomb des rivages de la mer Noire, le cuivre, le bois de cyprès et le blé de Chypre, l’ivoire d’Afrique, l’argent de l’Espagne l’étain de Grande Bretagne.

Les Carthaginois Le commerce « à la muette » Le texte d’Hérodote énonce un mode de commerce avec dépôt des biens à vendre sur la plage et de métal précieux de la part des acheteurs, le seul moyen de communication utilisé étant la fumée issue de feux allumés sur les navires. Selon Hérodote, « ils ne se font jamais tort les uns aux autres » Le texte a souvent été utilisé afin d’appréhender les échanges commerciaux entre civilisations, y compris à une époque autre que l’antiquité. Carthage en phénicien Quart Hadasht « Ville neuve ». Carthage fut, entre le VII ième t le II ième siècle av. J.C, la plus puissante métropole maritime de la Méditerranée. Elle surclassa la Grèce de l’âge classique dans les expéditions maritimes.

Les Grecs Alors que les Phéniciens et leurs descendants les Carthaginois conservaient encore le monopole du commerce dans la Méditerranée occidentale et l’Atlantique, ils étaient remplacés dans la Méditerranée orientale par les Grecs, leurs élèves. L’Asie Mineure, très riche dans l’Antiquité, était bordée d’un liseré de colonies grecques. Les Romains Initialement le rôle des Romains fur néfaste.

Page 3 sur 6

Le commerce très actif se faisait entre les différentes provinces de l’empire et de celles-ci avec l’intérieur portait principalement sur les produits alimentaires, Ems esclaves et les divers articles précieux manufacturés ou non de l’Orient. Lorsque ils furent les maîtres du bassin méditerranéen, ce fut en leur nom que se fit tout le commerce maritime aussi bien que le commerce terrestre. Mais, ni le personnel ni le matériel n’étaient, en réalité romains. C’était Alexandre et les vieilles colonies grecques qui les fournissaient. Bienfaits de Rome sur le Commerce Internationale de l’époque : - Une admirable administration - Une longue paix Le déclin du commerce, dans l’empire romain commença avec le IIIe siècle quand reparut l’anarchie. La route de la soie La route de la soie était un réseau de routes commerciales entre l’Asie et l’Europe allant de Chang’an en Chine jusqu’à Antioche, en Syrie médiévale. Elle doit son nom à la plus précieuse marchandise qui y transitait : la soie, dont seuls les chinois connaissent le secret de fabrication. Vers l’an 2700 avant J-C. Le Moyen-âge L’histoire commerciale du Moyen-âge comprend, comme l’histoire politique médiévale, deux groupes de faits bien distincts : - Ceux qui sont relatifs au commerce de l’Orient - Ceux qui sont relatifs au commerce de l ‘Occident Le commerce en Orient - L’empire byzantin et Constantinople - Commerce soutenu ensuite par les arabes Le commerce en Occident Jusqu’au XIe siècle, il n’y eut guère d’autre commerce que le commerce local, et il était sans importance. L’écrasant fardeau de l’anarchie féodale paralysant la vie économique. Chacun vendait sur place les produits de son champ et de son atelier. Réseau fort mal entretenu Fréquence importante des attaques de bandits à l’époque féodale Droit de passage à payer sur chacune des seigneuries où la marchandise passait Malgré tout, le commerce fit de rapides progrès aux XIe XIIe et XIIIe siècles. Pèlerinages et croisades —> Contact avec l’orient plus instruit et plus riche La Méditerranée (re)devient un foyer d’affaire Des marches importants se sont créés aux croisement des routes Création de guildes

Page 4 sur 6

Création des lettres de change pour éviter de transporter beaucoup d’argent sur des routes pas toujours très sûres. —> Rôle important tenu par les juifs Une des raisons les plus importantes fut le mépris où on les tenait. Mis à l’écart, privés de droits politiques, ils furent contraints de tourner leur activités vers le commerce e les affaires financières. Dans cette fonction d’intermédiaires, et d’autant plus vilipendés, ils s’adonnèrent en particulier au prêt de l’argent, très lucratif à cause de la rareté numéraire. On leur attribue de grands progrès dans l’organisation du crédit, notamment des lettes de change. L’extreme variété des monnaies du Moyen-âge, les altérations constantes, donnaient au change et aux banques un importance vitale. Voir slide Agathe + vidéo youtube « Stratégie du Choc » Naomi Klein.

II - Les incoterms, la base des échanges commerciaux internationaux Le contrat de transport Les différents opérations et coûts Qui paie et jusqu’où ? Qui transporte ? Qui prends les risques et jusqu’où ? Les incoterms : il faut y faire référence dans le contrat de vente Mention à inscrire : Incoterm ICC 2010 + mention de incoterm + lieu précis Le point critique : une position particulière du point critique. - Si on fait varier la position du point critique on obtient un nouvel incoterm.

Le transfert des frais et des risques Les incoterms définissent avec précision les obligations du vendeur et de l’acheteur en matière de prestations de risques et de coûts. La répartition des risques : « qui prend les risques et jusqu’où ? » - Les dommages - L’assurance transport L’aspect administratif - Les formalités administratives et douanières - Les documents - Les informations mutuelles à fournir Question non réglées pas les Incoterms - Les problèmes résultant du non-respect des obligations des parties - Le transfert de propriété - Quand et comment le contrat sera payé Limites des incoterms - Les incoterms sont facultatifs

Page 5 sur 6

- Les incoterms cèdent le pas devant les stipulations des contrats et devant les usages commerciaux ou portuaires - Certains incoterms présentent des zones de « flou » Les changements de la version 2010 Volonté clairement exprimée de pouvoir appliquer les incoterms aux trafics nationaux en intra-communautaire Les incoterms 2010 donnent le même effet aux échanges électroniques qu’aux communications sur supports papier La répartition des incoterms en 2 groupes distincts - Les incoterms utilisables avec tous les modes de transport : le transport multimodal - Les incoterms purement maritimes L’incoterm EXW Utilisation : Avec tout mode de transport (multimodal) Définition : « Ex-Works » signifie que le vendeur a dûment livré la marchandise dès lors que celleci à été mise à la disposition de l’acheteur dans les locaux du vendeur ou dans un lieu convenu sans accomplissement des formalités douanières et sans chargement sur un quelconque véhicule d’enlèvement. C’est un incoterm d’obligation minimum du vendeur. Si le vendeur effectue le chargement du véhicule : il le fait aux risques et frais de l’acheteur. Si le vendeur doit effectuer le chargement, préférer le FCA locaux du vendeur Limites de cet incoterm - Encombrement des quais - Image non professionnelle (à l’international) si refus de faire telle ou telle livraison - impossibilité (ou grande difficulté) d’apporter une preuve fiscale que ce soit au niveau mondial ou européen - Incompatibilité de cet incoterm avec certains moyens de paiements sécurisés internationaux - Donc on évite d’utiliser cet incoterm ! Suppression prévue en 2010

Page 6 sur 6...


Similar Free PDFs