MAY et Might PDF

Title MAY et Might
Author Sarah Manoa
Course UE7 - Grammaire
Institution Université de Lille
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3. LES MODAUX 3.1. MAY Dans le système : Le choix de commencer par MAY est pédagogique : on aurait pu choisir de suivre l’ordre des tableaux qui représentent le système des modaux et commencer par SHALL. Or il se trouve que SHALL et WILL sont particulièrement difficiles parce qu’ils cumulent les valeurs épistémiques et radicales dans la majorité de leurs emplois. Donc nous aborderons les modaux en commençant par la partie droite des tableaux. MAY et CAN ont en commun d’appartenir au domaine du possible (Larreya), de ne pas être orientés vers la prédication (Adamczewski et Lapaire et Rotgé), ce qui peut être reformulé en disant qu’ils indiquent la non visée (Culioli). Tout ceci bien sûr par rapport aux deux autres modaux du tableau. En revanche, MAY se distingue de CAN par le trait non-inhérent, c’est à dire non congruence entre S et P ( Lapaire et Rotgé et Adamczewski) ce qui peut être exprimé en disant qu’avec MAY le sujet de l’énoncé est contraint ou bien que procédant du sujet énonciateur, ce type de modalité est subjective :

S

So pour Larreya

pour Culioli

Il s’agit donc pour résumé d’exprimer une possibilité procédant de l’énonciateur. C’est ce qui distingue MAY de CAN qui indique au contraire une possibilité objective. Origine de MAY: Verbe magan « avoir le pouvoir, la puissance de » sens qu’ont gardé might et mighty. Même origine que l’allemand mag Proche de la valeur actuelle de CAN avec idée de capacité ; CAN était de la famille des verbes qui signifient « connaître, savoir faire » en germanique (kennen) et a remplacé MAY ds ces emplois. Les formes aujourd’hui : Formes

non négatives

Présent

may /me/

Prétérit

might /mat/

négatives may not (mayn’t : très rare aujourd’hui) might not mightn’t /ma.tnt/

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- mayn’t : dans les textes jusqu’au début du XXe (Dufaye, 2001, p. 253) - pas de formes réduites contrairement à CAN /COULD par ex. 3.1.1. Valeur épistémique Rappel : les formes auxiliées càd celles pour lesquelles la S-P n’est pas validée directement comportent toujours un commentaire de la part de l’énonciateur. Seules les formes aoristique en sont dépourvues. Ce sont des constats. Le commentaire peut être aspectuel, nous l’avons vu, ou bien modal. La différence tient au fait que les énoncés qui ont une détermination de type modalité II ou IV ne sont pas validés. -équipossibilité La modalité épistémique ou modalité de deuxième ordre est quantitative. Elle consiste pour l’énonciateur à évaluer les chances de validation de la S-P. MAY à valeur épistémique exprime le contingent ou l’éventuel qui sont des sortes de possibles (par opposition au nécessaire) Avec MAY, on dit pour faire simple que ces chances sont évaluées à 50%. C’est ce que l’on appelle parfois l’équipossible : il y a autant de chances pour que la S-P soit validée que de chances qu’elle ne le soit pas : John may be at home. (Rem : le type de prédicat be at home exclut la possibilité d’une autre valeur que la valeur épistémique) D’un point de vue référentiel quantitatif, l’énonciateur aurait tout aussi bien pu dire : John may not be at home. Comme en témoigne la possibilité de l’enchaînement : John may be at home or not, I don’t know. MAY lorsqu’il exprime l’éventualité est tout à fait compatible avec des formes négatives puisque l’affirmation posée n’exclut pas la valeur inverse négative qui lui est indissociable. Et inversement, poser la valeur négative revient à proposer également implicitement la valeur positive. Cette équipossibilité est représentée en TOPE : p p’ I E

IE p, p’ RP ni validée, ni non validée

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p associé à I pour Intérieur indique une proposition affirmative ; p’associé à E pour Extérieur correspond à une négation. On pourrait aussi dire p, ∼ p (p se lit p et veut dire « proposition affirmative » ; ∼p se lit « non p » et veut dire « proposition négative ». C’est le schéma qui correspond à l’interrogation fermée. Dans le cas d’une assertion simple, il faut choisir entre p et p’ : John is at home John is not at home L’impossibilité de choisir entre ces deux chemins correspond bien à une interrogation càd une attente de choix de l’une ou l’autre valeur. Mais c’est aussi le point de départ pour MAY à valeur d’équipossibilité qui maintient ensemble les deux valeurs quoique l’une doive être posée et l’autre virtualisée (trait pointillé) :

p I

p’ E John may be at home.

IE p, p’ RP ni validée, ni non validée

p I

p’ E

John may not be at home. IE p, p’ RP ni validée, ni non validée Rem : cette coexistence des deux valeurs positive et négative explique que MAY à valeur d’équipossibilité ne peut pas apparaître dans une interrogation : * May John be at home (or not ) ? Le maintien de la valeur complémentaire est incompatible avec la demande de validation d’une seule valeur

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- may / may not Pour l’extra linguistique, que l’on emploie la forme affirmative ou la forme négative, cela revient au même. C’est le cas de la bouteille à moitié pleine ou à moitié vide. Mais, d’un point de vue linguistique, la valeur posée n’est pas indifférente. Cela revient tout de même à donner davantage de poids à la valeur effectivement posée. L’équipossibilité est de fait théorique puisqu’il faut bien choisir la valeur à poser. Ce fait linguistique est essentiel pour rendre compte de certains enchaînements et pour expliquer que MAY ne peut pas remplacer MAY NOT dans certains contextes plus complexes que nos phrases d’ex , comme cela devrait être le cas s’il y avait équipossibilité stricte : Try your video adaptor first. It may not work Lionel Dufaye (2001) fait remarquer que la forme négative est employée quand c’est la forme affirmative qui est attendue et que la négation a pour fonction de relativiser ce préconstruit. Le terme d’équipossibilité est donc utile pour comprendre la valeur générale de ce modal mais il faut surtout analyser sa valeur en contexte. - la pondération De manière plus évidente, cette valeur d’équipossibilité peut être littéralement détruite par une pondération càd un poids supplémentaire apporté à la valeur posée par un adverbe ou même deux adverbes : He may well be lying. He may very well be lying. L’énonciateur en employant MAY n’élimine pas la valeur complémentaire négative mais il se dit plus certain de la valeur positive que de la valeur négative.

p I

p’ E

IE p, p’ RP ni validée, ni non validée La traduction et la glose montrent que la modalité de l’éventualité est externe à la représentation de l’événement ; cette modalité s’appelle de dicto (par opposition à de re : qui concerne l’événement) : It is possible that [John is at home.] Il se peut que [John soit chez lui.]

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C’est une modalité externe à la S-P : John — be at home.

MAY - MAY et la concession La valeur de parcours des deux branches positive et négative indiquée par MAY rend ce modal particulièrement compatible avec les marqueurs de parcours et en particulier avec les composés de –EVER : Whoever may have told you this is a liar Se combinent le parcours propre à MAY avec celui que provoque EVER sur toutes les valeurs de la pro-forme en WH à laquelle ce suffixe s’attache, ici, les sujets animés humains possibles. Idem dans Whatever you may say, I don’t trust you any more. où le parcours porte sur les objets possibles. Les deux indéterminations se cumulent et se renforcent mutuellement. La valeur d’équipossible de may porte alors non pas seulement sur la validation ou la non-validation d’une seule S-P mais sur toute une classe de S-P. Ever combiné à how peut aussi s’employer en collocation avec des adjectifs ou des adverbes dans des énoncés où figure MAY. Dans ce cas, le parcours exprimé par ever est celui de tous les degrés possibles d’intensification de l’adjectif ou de l’adverbe et l’équipossiblité porte sur chacun de ces degrés : However poor he may be, he will never borrow from us. However much I may like this resort, I enjoy my life in Paris. L’effet produit est la concession. L’intervention de la part de l’énonciateur consiste à accorder tout ce qu’il peut accorder sans basculer dans l’affirmation pure et simple. Et c’est may qui permet de laisser ouverte la possibilité d’exprimer le contraste qui figure dans la deuxième partie de la phrase. Dans des énoncés sans ever, ce contraste peut aussi être souligné par des marqueurs adversatifs : yet, still, but, all the same, … He may be old but he runs fast. La valeur de MAY est toujours la même : It is possible that [he-be old] La valeur concessive vient du contraste qui est créé entre may et le marqueur adversatif. L’énoncé comporte trois mouvements : Une reprise de la valeur positive proposée par le co-énonciateur puisque ici l’énoncé est affirmatif : He is old, as you say or think…

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Mais ce n’est pas ce que l’énonciateur veut dire. L’introduction de may à valeur d’équipossibilité ouvre la possibilité d’avoir une valeur complémentaire négative et correspond à la concession consentie par l’énonciateur: He may be old D’accord il est peut-être vieux, c’est possible La valeur contraire est affirmée dans la 2e partie de l’énoncé et le contraste st marqué par but. Dire he runs fast = he is not so old as you say. Rem 1 : dans ces emplois concessifs, MIGHT est impossible L’expression de la concession est incompatible avec la désactualisation indiquée par MAY + ED. CAN est impossible également puisque CAN indique qu’une S-P est validable ce qui signifie qu’elle existe déjà : *He can be old but he runs fast La relation posée ne peut donc pas faire l’objet d’un concession pour ensuite être remise en cause. Rem 2 : Pourtant on peut se poser des question quant à la valeur exacte de MAY dans ces contextes où figurent les composés de ever ou les énoncés concessifs. Il est clair que l’équipossibilité ne disparaît jamais même dans les énoncés pondérés ou concessif. MAY manifeste toujours ce que l’on appelle aussi le possible bilatéral. Mais on peut se demander si l’on se trouve encore dans la modalité II épistémique où en principe l’énonciateur n’est pas en mesure de choisir la bonne valeur affirmative ou négative. Dans les énoncés concessifs, avec ever ou sans ever, l’énonciateur énonce à partir d’une assertion du coénonciateur dont il sait qu’elle est vraie : Whoever may have told you this is a liar Présuppose someone told you this et EVER + MAY se combinent pour faire porter l’indétermination sur le sujet. Mais la valeur de vérité est néanmoins connue même si elle est en quelque sorte désassertée grâce au possible bilatéral exprimé par MAY. Le possible bilatéral est exploité pour faire co-exister les deux valeurs : celle qui est concédée et celle qui est tenue pour vraie par l’énonciateur. En outre, ces énoncés de type concessif manifestent un rapport entre énonciateur et co-énonciateur qui caractérisent les modalités IV dites pragmatiques ou intersubjectives. D’ailleurs, certains linguistes récusent cette distinction entre modalité épistémique et modalité radicale (Adamczewski, par ex.) Quoiqu’il en soit, ce type d’énoncés semble bien être à la charnière entre valeur épistémique et valeur radicale et il serait sans doute plus juste de considérer ces deux valeurs selon un continuum plutôt que selon une opposition ou un rapport d’exclusion mutuelle. Nous verrons d’ailleurs avec SHALL et WILL qu’elles peuvent très bien co-exister.

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3.1.2. Valeurs radicales de MAY Rappel : valeur radicale ou de re ou modalité de l’événement : glose : it is possible for so to do sg. Elle inclut les valeurs déontiques intersubjectives mais pas seulement. Ce sont des contextes dans lesquels MAY et CAN peuvent se substituer l’un à l’autre avec des nuances de sens lorsque c’est effectivement possible. 3.1.3. Valeur radicale sans source déontique = le possible unilatéral - le possible radical « root possibility » (Coates) càd qui n’a pas valeur d’éventuel ou de contingent. Autrement dit pour lequel la double valeur de MAY négative et positive ne concerne pas le degré de connaissance de l’énonciateur. L’énonciateur n’a aucun doute quant à la valeur vraie de l’énoncé. Par ex : I may come tomorrow ; everything is arranged. (Coates ; Gilbert, 1987, pp. 88-99) Sans la fin de l’énoncé, l’interprétation serait épistémique. La fin de l’énoncé bloque cette interprétation. La glose est ici : It is possible for me to come ; everything is arranged. Il s’agit d’indiquer que la validation est possible ; la seule valeur retenue est la valeur positive ; on parle dans ce cas de possible unilatéral (par opposition avec le possible bilatéral exprimé par MAY à valeur épistémique). Ce possible unilatéral est aussi parfois appelé « radical neutre » : c’est un possible qui ne relèverait ni clairement de la permission ni clairement de la capacité. Ces énoncés sont proches de ceux qui expriment la permission avec MAY mais ils ne proviennent pas d’une source déontique particulière : (« possibilité matérielle » Larreya, poly, p. 29) : You may / can telephone from here. On rencontre souvent ce type d’emploi en contexte scientifique. Dans ce cas les énoncés ont une valeur générique (voir la détermination des GN) : (Gilbert, p. 94) Only animal creatures may have “ability”. Ces énoncés sont souvent à la forme passive : (Gilbert, p. 110) Some remarks may, incidentally, be made concerning the interpretation of variables. Pour ces emplois, Larreya parle de valeur de légitimité : l’énonciateur légitime lui-même son assertion. CAN peut se substituer à MAY dans ces contextes. -la valeur sporadique Sporadique vient du grec « sporadikos » qui signifie : « dispersé, épars, isolé ». Il s’agit d’exprimer une propriété qui ne vaut que pour certains sujets et/ou certaines situations : Lions may be dangerous. Comme le laisse supposer la définition, c’est une valeur propre aux énoncés génériques. Le sujet ici fait référence à toute la classe des lions : extraction

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multiple à valeur générique. Néanmoins, la double valeur de MAY négative ou positive se manifeste ici mais elle porte sur le parcours des sujets. Autrement dit, ce MAY indique que la S-P est validée pour certain lions mais pas pour d’autres : Some lions are dangerous. Mais aussi pour certaines situations et pas pour d’autres : Lions are sometimes dangerous. CAN peut se substituer à MAY sans problème dans ces contextes. Il est même plus fréquent car lorsque la valeur générique est indiquée par une extraction simple à valeur d’échantillonnage, seul CAN peut être employé : A lion can be dangerous. CAN permet d’asserter une propriété des lions. CAN indiquant toujours que la S-P est validable, il s’agit d’une propriété potentielle càd validée pour certaines situations et pas pour d’autres. Dans ce cas le sujet peut être un échantillon. Tandis que MAY nécessite le double parcours des sujets et des situations. Un autre ex qui révèle assez bien le fonctionnement de MAY à valeur sporadique : These anemones may be blue or dull green in colour. Le sujet fait référence à l’ensemble d’une espèce d’anémones composée de 2 sous-classes. Il ne s’agit pas de dire que ces fleurs sont en même temps bleues et vertes mais qu’il y a des situations où certains sujets sont bleus et d’autres où les autres sujets sont d’un vert terne. La double valeur possible de MAY s’applique ici à la double possibilité blue ou dull green et épuise cette possibilité pour la sous-classe concernée qui est parcourue dans son entier. - MAY et l’expression du but dans des circonstancielles introduites par les conjonctions de subordination complexes : so that, in order that qui indiquent un but visé et donc une S-P non validée : He complains so that he may have sympathy. = so that it will be possible for him to have sympathy. Il peut s’agir d’un but à ne pas atteindre et dans ce cas l’énoncé est négatif : Throughout this interval, guards are constantly with the prisoner, so that she may not be alone, because she will be tempted into suicide. = so that it will be possible for her not to be alone. Attention, so that est une conjonction qui est aussi susceptible d’indiquer la conséquence et dans ce cas seul CAN est possible à la condition qu’il s’agisse d’une possibilité potentielle càd que la S-P soit validable et non validée. La plupart du temps cependant, ces circonstancielles ne comportent pas de modal. Ainsi : When a ship is run on shore so that she cannot be got off, she is said to be stranded.

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So that = avec pour conséquence qu’il (le navire) ne peut pas être renfloué. Il s’agit d’une impossibilité matérielle dans un énoncé générique càd non validé pour une situation particulière. When = whenever. C’est un extrait de législation du droit maritime. En revanche, lorsque la référence est à une situation particulière dans le passé càd à une possibilité actualisée, validée, il n’est plus nécessaire d’avoir recours à un modal : Last night, I ran all the way so that I was able to catch my bus. - On peut rapprocher ces emplois de MAY dans des circonstancielles de but de ceux où MAY a valeur d’optatif : May you burn in hell ! Ces énoncés sont assez rares dans la mesure où l’expression de la bénédiction ou de la malédiction intervient dans des situations peu fréquentes. Dufaye cite néanmoins un ex nouveau : May the force be with you ! Et à la forme négative : May he never forget me. CAN est impossible dans ces contextes. Comme pour MAY dans les propositions circonstancielles de but, ces emplois “appellent” l’une des deux valeurs de l’alternative affirmation/négation ; elles favorisent une valeur au détriment de l’autre. La valeur optative se rapproche de MAY à valeur déontique puisque la modalité peut être assignée à un source bien identifiée qui est l’énonciateur et dont le but est clairement le sujet de l’énoncé. Mais la modalité exprimée n’est pas pour autant la permission. L’ordre dans lequel les valeurs sont présentées correspond à un continuum. Il n’y a pas de rupture brutale entre les interprétations épistémiques et les interprétations radicales. 3.1.4. Valeur radicale déontique : du grec deon, deontos = « devoir ». Toutes les valeurs déontiques ne relèvent pas du devoir ou de l’obligation mais toutes sont associées à une relation de source à but déontique. Cette relation est plus ou moins forte selon qu’elle concerne de véritables sujets (I/you : intersubjective ) ou qu’elle comporte une source et/ou un but déontique non personnels (règlement). La valeur déontique de MAY est la permission et sa négation l’interdiction avec MAY NOT : Students may only borrow one book at a time. It is possible for students to borrow only one book at a time. La source déontique dans ce règlement de bibliothèque n’est pas personnelle et le but déontique consiste en une classe d’éléments. Il n’y a donc pas de véritable valeur intersubjective ici. Mais il apparaît clairement que le sujet de l’énoncé est contraint par la source déontique. Ce ne serait pas le cas avec CAN qui indique simplement que la S-P est validable càd que la possibilité est objective sans dépendance du sujet de l’énoncé.

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Dans un énoncé comme You may call me Lily, Peter. It is possible for you to call me Lily because I say so. La source déontique est identifiée à l’énonciateur et le but déontique est le sujet de l’énoncé. La relation intersubjective forte se traduit par le pouvoir qu’exerce la source sur le but. Ce rapport existe aussi dans les interrogations qui consistent pour un énonciateur à se placer dans la dépendance du co-énonciateur: May I call you Lily ? Ce qui fait que souvent, pour annuler ce rapport de dépendance créé par MAY, la personne interrogée, le co-énonciateur donc, emploie CAN pour placer sa réponse dans le domaine du possible objectif dénué de tout rapport hiérarchique : (Adamczewski, p. 154) - May I use your pen ? - Of course you can. Il ne s’agit ici de faire plus poli dans la question mais d’exploiter la valeur énonciative propre à MAY. Bien sûr, si l’énonciateur tient à maintenir son pouvoir sur son co-énonciateur, il peut le faire en employant MAY également : - May I use your pen ? - Of course you may. La source déontique peut ne pas être l’énonciateur, y co...


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