Méthodologie du questionnaire PDF

Title Méthodologie du questionnaire
Course Méthodologie du questionnaire
Institution Sorbonne Université
Pages 3
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Summary

Initiation à l’analyse quantitative de données musicologiques provenant de diverses sources en s’appuyant sur les ressources du logiciel Modalisa. Formation au questionnaire....


Description

25/11/2016

Comment construire un questionnaire ? Comment fonder un échantillon dit scientifique ?

Evaluation : - Questions de cours - Constituer un questionnaire sur une thématique  Bien argumenter les réponses, presque plus importants que les questions proposées. Comment concevoir un questionnaire ? On ne conçoit pas un questionnaire sans avoir bien identifié au départ ce que l’on cherche à prouver, il est toujours lié à un projet de recherche. C’est donc bien l’objet d’étude qui dirige la méthode. Etapes de la conception : - Bien définir l’objet de l’enquête, c’est-à-dire le sujet et la population sur laquelle va se fonder l’enquête. - Faire l’inventaire des moyens que l’on a à disposition : la durée, le budget, la possibilité d’une aide,… Cela conditionne également les conditions et le type d’enquête que l’on va mettre en place. - Il faut faire une recherche préalable des enquêtes existantes. C’est intéressant d’aller voir des enquêtes et des résultats d’enquête, afin de voir les questions et réponses existantes, voire même de reprendre certaines questions afin de comparer les résultats obtenus lors de l’enquête auparavant (cela permet également de contrôler les résultats et la qualité de notre enquête). - Déterminer des hypothèses et des objectifs de travail. Que veut-on montrer ? - Déterminer la population à enquêter. - Construire votre échantillon. - Rédiger le projet de questionnaire, c’est-à-dire la forme du questionnaire, comment administrer et donner ce questionnaire ? Penser de manière générale au choix des questions (questions ouvertes, fermées, semi-ouvertes, semi-fermées,…) et la forme (sur une feuille, sur une tablette, via des réseaux informations,…). Chaque choix que l’on va réaliser aura une incidence sur le résultat. - Mise à l’épreuve du questionnaire, il va falloir le tester pour voir s’il fonctionne bien afin de faire quelques ajustements si besoin avant de le montrer à la population définitive interrogée. - Rédiger le questionnaire définitif. - Récupérer les questionnaires, mais il n’est pas aussi simple que cela de les récupérer car parfois, notre présence peut troubler l’individu questionné. - Saisie des données avec si besoin la nécessité de coder les réponses (notamment avec ModaLisa). - Analyser les résultats : travailler sur les chiffres, regrouper des catégories,… - Interpréter les résultats au regard des hypothèses.

Ex. : La proximité géographique d’une salle de concert joue sur sa fréquentation.

 Il va falloir identifier des indicateurs car l’on ne peut pas demander directement son hypothèse à un interlocuteur, il faut réussir à faire un travail plus susceptible pour le trouver, par le biais des indicateurs de proximité (temps de trajet, durée, transport, nombre de kilomètres, fréquentation de la salle,…). Ex. : Enquête portant sur le travail et notamment la manière dont les salariés introduisent un peu de leur vie privée dans le cadre de leur milieu professionnel.  De quoi parle-t-on durant la pause, si l’on reçoit un sms (de la part de qui ?) Comment construire un questionnaire ? On le construit toujours en deux parties : - Partie qui nous intéresse - Déterminants sociaux (revenu, lieu d’habitation, âge, sexe,…) : permettent de mieux comprendre l’individu qui parle.

Il existe différents types de questions : - Les questions fermées : Ce sont les questions où les réponses sont fixées à l’avance. Le traitement de ces questions est plus facile à traiter. Néanmoins elles ont un défaut, celui de tendre à aiguiller le répondant sur des réponses qu’il n’aurait pas forcément pensées naturellement, ce qui enlève une part de spontanéité de la réponse, et parfois le répondant ne se retrouve pas dans la liste proposée. Le questionnaire est aussi moins personnel, donc l’enquêté est moins investi. - Les questions ouvertes : la réponse n’est pas fixée à l’avance, donc la personne est libre de répondre comme elle le souhaite, même si elle doit écrire un texte pour répondre à ces questions. - Les questions semi-ouvertes / semi-fermées : on les trouve lorsqu’il y a une question avec des choix, ainsi qu’avec une case « autre » qui permet d’écrire une réponse qui n’est pas stipulée. Sous catégories dans les questions fermées et ouvertes : - Les questions fermées uniques : le répondant ne peut cocher qu’une réponse (souvent dans des situations binaires). - Les questions fermées à réponses multiples : choisir plusieurs réponses soit de manière libre ou soit avec un certain nombre de modalités, ce qui fait que l’on contrôle une partie de sa réponse. - Les questions fermées à réponses ordonnées : classer les réponses par ordre de préférence. - Les questions ouvertes numériques : on cherche à recueillir des chiffres (ex. : en quelle année êtes-vous né ?). - Les questions de texte : ce sont des questions ouvertes à texte, et l’on attend une réponse écrite.

5 manières de poser une question sur la même thématique : - Les fonctionnaires sont-ils privilégiés ? - Pensez-vous que les fonctionnaires sont des privilégiés ? - Trouvez-vous que les fonctionnaires sont des privilégiés ? - Estimez-vous que les fonctionnaires sont des privilégiés ? - Diriez-vous que les fonctionnaires sont des privilégiés ?

 A chaque fois que l’on utilise un élément différent, on implique plus ou moins l’enquêté dans la réponse. On introduit quelque chose à tous les niveaux du questionnaire, tout est à penser. D’une manière générale, il faut faire en sorte que la question soit comprise par tous de la même façon. Les réponses dépendent aussi non seulement de la forme des questions, mais dépendent aussi de l’ordre des questions (plutôt les questions d’identité à la fin), et il ne faut pas que ce soit trop dispersé, il faut l’organiser par thématique car le répondant cherche tout au long du questionnaire « la bonne réponse », qui est une réponse très normée en réalité. C’est pour cette raison qu’il faut réellement faire attention à l’ordre des questions, de la manière dont l’on présente le questionnaire, tout en expliquant que le questionnaire est anonyme, que l’on va pouvoir communiquer au répondant les résultats, ce qui sécurise également le répondant, et cela libère par conséquent un peu plus la parole, car ils prendront alors un peu plus de temps tout en s’appliquant un peu sur les questions ouvertes.

Il y a certains mots à éviter, car ils ont des connotations. Il n’est pas bon d’écrire ou de demander par exemple : « la collaboration avec l’Allemagne est-elle à éviter avec l’Union Européenne ? ». Certains mots sont aussi à éviter tels qu’« autoriser », « interdire »,… ou encore sur la rédaction où la réponse est presque déjà contenue dans la question : « Les parents doiventils veiller à la bonne éducation de leur enfant ? », « Pour quelle raison avez-vous choisi votre métier ? ».

Comment constituer un échantillon ? Qui interroger ? Il faut savoir qu’il y a des équations très complexes qui sous-tendent les échantillons nationaux. Tout ce qui concerne les échantillons sur de grande échelles sont liés à la loi de Grande ? Ce qui est important, c’est de savoir que la taille d’un échantillon dépend de la précision que l’on veut avoir mais aussi de l’homogénéité de la population étudiée. En moyenne, lorsque l’on veut interroger de manière vraiment poussée les français dans leur ensemble, on interroge environ 2000 personnes pour constituer un échantillon représentatif. Il n’y a jamais d’échantillon représentatif idéal.

Echantillon stratifié (ou par quota) : qui regroupe le même nombre de pourcentage de catégories dans la population par rapport à quelques caractéristiques. Echantillon par tirage au sort : Echantillon par grappe : ex. interrogation de tout un immeuble...


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