Mouvements anormaux involontaires PDF

Title Mouvements anormaux involontaires
Course Physiologie, physiopathologie
Institution Université Grenoble-Alpes
Pages 2
File Size 96.3 KB
File Type PDF
Total Downloads 109
Total Views 152

Summary

Prises de notes de PACES....


Description

Mouvements anormaux involontaires Introduction : caractéristiques générales. -

-

-

-

Circonstances de survenues : o Brutale ou progressive. o Brutal : penser à une origine vasculaire ou iatrogène o Au repos (debout bras ballant, assis), au maintien d’une posture (bras tendus), à l’action (ou cinétique). o Symétrique/asymétrique Topographie : o Distal, proximal, axial. o Visage, tête. Caractères : o Bref, prolongé. o Rythmiques ou irréguliers. o Anarchiques, stéréotypés. Majoration en cas de stress, d’efforts intellectuels. o En cas d’origine psychogène => diminution au stress Recherche d’antécédents familiaux. Prises médicamenteuses. Tous les mouvements anormaux involontaires strictement unilatéraux nécessite une IRM.

I. Tremblement. I.1. Tremblement de repos. -

Voir cours syndrome Parkinsonien

I.2. Tremblement postural ou tremblement d’attitude. -

-

Notion de contraction musculaire : présent au maintient d’attitude (index l’un en face de l’autre = manœuvre de Bretteur, bras tendus) et disparait en position de repos. Cause principale : tremblement essentiel. o Prévalence : 1 à 2% après 40ans. o Débute chez un sujet jeune ou âgé (deux pics de fréquences). o Familial dans 35 à 50% des cas (autosomique dominant à pénétrance incomplète). o Bilatéral, symétrique, isolé. o Localisation extensive au cours du temps : membre supérieur (distal puis proximal) à chef à larynx à tronc. o Rapide 8 à 12Hz. o Diminution après prise d’alcool et mouvement rapide. Autres étiologies : o Maladie de Parkinson évoluée. o Iatrogènes : β-stimulants (Ventoline, sérévent, Bricanyl), anorexigènes, extraits thyroïdiens, Dépakine, Lithium, neuroleptiques. => on regarde dans le Vidal o Métaboliques et endocriniennes : hyperthyroïdie, hypoglycémie

I.3. Tremblement cinétique ou tremblement d’action. -

Dans des mouvements nécessitant une précision du geste (doigt-nez) Tremblement lent et ample. Recherche d’un syndrome cérébelleux associé +++. Cause : o Sclérose en plaques. o Traumatismes crâniens, accident vasculaire

II. Myoclonies. -

Secousse musculaire brusque, brève et isolée (exemple lors de l’endormissement).

III. Dystonie.

-

-

Contractions musculaires involontaires fixant un segment de membre ou ne partie du corps dans une position anormale (souvent en rotation) accompagnant une contraction musculaire volontaire. => posture anormale = penser à dystonie Différents types : o Dystonie focale (adulte) : § Blépharospasme : excès de clignotement des paupières => idiopathique chez l’adulte +++ § Dystonie cervicale (ou torticolis spasmodique) : posture anormale de la tête + geste antagoniste (permet de remettre la tête droite) => idiopathique chez l’adulte +++ § De fonction (crampe de l’écrivain, etc.) o Dystonie segmentaire : touchant plusieurs segments adjacents de membre. o Hémidystonie : concerne un demi-corps. o Dystonie axiale : concerne l’ensemble de l’axe (tronc + cou). o Dystonie généralisée. Nombreuses étiologies : primaire et secondaire (AVC, traumatisme crânien, iatrogène, etc.) Quelques règles : o Une dystonie focale apparaissant à l’enfance va donner une dystonie généralisée. o Une dystonie apparaissant à l’âge adulte restera une dystonie focale. o Toute dystonie aigue est due à une prise de neuroleptique. o Hémidystonie ou dystonie focale + autres signes à IRM.

IV. Chorée. -

-

Mouvements brusques, imprévisibles, anarchiques (jamais deux fois le même mouvement), de topographie variable. Augmentent à l’émotion, au mouvement, à l’effort intellectuel. Recherche systématique d’antécédents familiaux ++. Mode de début progressif : toujours évoquer maladie de Huntington o Moteur (chorée + instabilité posturale) o Psychiatrique o Cognitif (démence) Mode de début brutal : cause vasculaire.

V. Dyskinésies. -

Mouvements complexes et anarchiques. Mouvements choréiques et parfois dystoniques. => regroupe un peu de tout Causes : o Neuroleptiques : dyskinésies aigues ou tardives (bucco-linguo-faciale notamment) o Antiparkinsoniens : L-dopa.

VI. Ballisme. -

Souvent hémicorporel (hémiballisme). On peut dire que c’est une forme extrême de la chorée mais plus ample et moins anarchique. Lésions noyau subthalamique, parfois striatale. Causes vasculaire, tumoral, infectieuse, L-dopa (maladie de Parkinson).

VII. Tics. -

Mouvement (ou vocalisation) involontaire, brutal, inopportun, bref, récurrent, non rythmique et stéréotypé. Capacité à se retenir au prix d’une exacerbation des symptômes par la suite. Correspondant à une “caricature de geste naturel”, intempestive, immotivée (sensation interne irrésistible de le réaliser). Peuvent persister pendant le sommeil, s’exacerbent à l’émotion, fatigue, excitation mais diminuent lors d’un effort intellectuel (contrairement à la chorée). Peuvent toucher quelques muscles (tics simples) ou être très complexes avec vocalisations comme dans la maladie de Gilles de la Tourette....


Similar Free PDFs