Mouvements de l’histoire du Cinéma cours 3 PDF

Title Mouvements de l’histoire du Cinéma cours 3
Author Satya Baril
Course Mouvement de l'histoire du cinéma
Institution Université de Montréal
Pages 9
File Size 208.4 KB
File Type PDF
Total Downloads 25
Total Views 129

Summary

Download Mouvements de l’histoire du Cinéma cours 3 PDF


Description

Cours 3 : Contexte socio-historique : 1850 -1930 Industrialisation 3 avancées : - mine de charbon ( énergie pour la machine à vapeur ) - mine de fer => fabrication - machine à vapeur = traverser amérique = economie nationale = marcher s'étend = urbanisation passage de l’économie agraire à l’économie industrielle urbanisation les gens passent de la campagne à la ville. Canadiens français se déplacent dans les villes (et même aux USA, en Nouvelle Angleterre). Population devient majoritairement urbaine = vie transformée = + moderne = prend de la vitesse « (la modernisation) Elle se manifeste à partir du milieu du 19e siècle, ce processus, pour les uns trop rapide et pour les autres trop tardif, implique des changements profonds de l'économie et de l'organisation sociale et politique : industrialisation et urbanisation du territoire, mobilisation-mobilité des populations, différenciation des groupes et des classes et multiplication des conflits sociaux, séparation de l'Église et de l'État, laïcisation des institutions, etc » modernité = vitesse

Émigration amène un échange culturel, un bagage culturel qu’est ce qu’est la modernité ? -

industrialisation et urbanisation mobilisation politique différenciation sociale et laïcisation individualisation rationalisation et professionnalisation des savoirs société contemporaines sont entraînées en changement

«la modernité est pendant longtemps identifiée au Mal : tantôt à la France « laïque et libre penseuse », tantôt à l'Amérique matérialiste et capitaliste. Il n'y a pas refus du changement, mais celui-ci ne paraît acceptable qu'à la condition de maintenir une fidélité au passé.» Fournier Marcel, 1986 Modernité technologique -

amène de nouvelles formes de plaisirs : cinéma en est un. aliéner les masses change la façon d’appréhender le monde machine devient un intermédiaire

« Tel le choc perceptif des trains dévorant l’espace, qui constituait le sujet d’un bon nombre de films dans la première décennie du cinéma, le mouvement hystérique offrait au spectateur une expérience de secousse perceptuelle et viscérale. Le mouvement hystérique, comme le mouvement des trains, fait partie du paradigme essentiel de la modernité – la vitesse – dont le cinéma est le couronnement. Nous verrons bientôt que ce genre de mouvement et de gestuelle constitue un fond capital pour les films burlesques en France.» Rae Beth Gordon, « Les galipettes de l’Autre burlesque ou la mécanique corporelle du Double », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze [En ligne], 61 | 2010, mis en ligne le 01 septembre 2013, consulté le 14 février 2017. URL : http://1895.revues.org/3834 ; DOI : 10.4000/1895.3834 La technologie nous amène à agir plus vite, à comprendre et voir le monde différemment = on s’attend que tout va plus vite = vitesse nous amène à avoir des mouvements hystériques Impact de la modernité technologie : ici et ailleurs La vie en ville (avec le cinéma) amène les individus à comprendre le monde d’une manière différente. Contexte cinématographique : 1870 -1905 Les premiers principes d’images en mouvement proviennent des jouets optiques et du travail de divers scientifique à travers le monde qui travaillaient sur le mouvement Eadweard Muybridge ( 1830-1904 ), est un photographe britannique, renommé pour ses décompositions photographiques du mouvement (chronophotographie). Il s'intéresse dès lors au mouvement, animal et humain. Il met au point le zoopraxiscope en 1879, un

projecteur qui recompose le mouvement par la vision rapide et successive des phases du mouvement. Étienne-Jules Marey ( 1830 - 1904 ), est considéré à son époque comme un touche-à-tout atypique, il est un pionnier de la photographie et un précurseur du cinéma. En 1870, il met au point le fusil photographique qui lui permet de photographier en douze poses d'1/725ème de seconde chacune un sujet « sur nature » en épaulant comme avec un vrai fusil, permettant ainsi de suivre un mouvement particulièrement rapide. Cet appareil a l'avantage d'être léger et mobile, bien qu utilisant de petites plaques de verre qui se présentent derrière l'objectif comme les balles d'un revolver. Thomas Edison (1847 - 1931), l'Américain achève la mise au point de son phonographe, capable non seulement d'enregistrer mais aussi de restituer toute forme de sons dont la voix humaine.

kinétographe & kinétoscope mises au point entre 1887-1891 = machines permettant respectivement d'enregistrer et de visionner individuellement des films très courts appelés "vues". → 1893 : techniquement le premier studio de production de films, surnommé la Black Maria (le mot anglais film est utilisé dans ce sens la première fois par Edison) Edison commence a capter des petits films a travers kinetoscope vers 1894 avec son équipe Freres Lumiere n'ont pas réalisé les premiers films du cinéma, mais les premières projections collectives de films photographiques sur écran devant un public rassemblé = cinéma 1895 —> création du cinématographe —> mise en place de l'expérience cinématographique = projections collectives de films photographiques sur écran devant un public rassemblé L'Arrivée d'un train en gare de La Ciotat = on a souvent dit que les premiers spectateurs à voir le film avaient été effrayés par l'arrivée du train à l'écran et auraient même fui la salle, mais ceci est désormais considéré comme erroné, faux Contexte cinématographique : 1890 - 1905 → multiples appareils ( multiples spectacles ) : - radioscope - animatographe - kinematographe

les inventeurs se volent entre eux les machines. cinéma se développe grâce à la technologie. le cinéma se développe en faisant des erreurs qui les font avancer. série d’erreurs = cinéma À l’époque les films ne sont pas plus longs qu’une minute. Les réalisateurs n’avaient pas encore eu l'idée de faire du montage, ils considéraient les films comme une photographie animée. spectateurs originels du cinéma ne percevaient pas les films comme nous. Ils voyaient les films comme une série désarticulée de photographies animés. les réalisateurs n’avaient pas encore la conscience des possibilités narrative. ils allaient au cinéma pour la technologie et non pour le récit. le contenu n’avait pas d’importance majeure.

1900- 1915 : transformation du cinéma et de son industrie cinéma d’attractions —> intégration narrative attraction = montrer quelque chose de spectaculaire attraction = élément qui surgit, attire l’attention puis disparaît sans développer de trajectoire narrative ni une 'univers diégétique cohérente. Tom Gunning effets spéciaux → attraction film maintenant plus long => intégration narrative attraction —> ne va propulser le récit vers l’avant, c’est axer sur le montrer. Méliès ( 1861-1938 ) s’adone à pousser la technologie au maximum. effets spéciaux nombreux dans les films de Méliès. ex le voyage dans la lune (1902) → décors, effets , costumes —> attractions → cinéma de Méliès est axé sur l’attraction Intégration narrative —> raconter

Edwin S Porter ( 1870-1941 ) → inventeur et réalisateur américain The great train robbery (1903 ) Tentative d'intégrer le spectateur dans une histoire, raconter quelque chose , une histoire. On est toujours un peu dans l’attraction, un peu dans l'intégration narrative. Transformation de l’industrie du cinéma américain 1895 -1904 : -

-

Spectacles ambulants = projection de film par un projectionnistes qui allaient de villes en villes Un spectacle vaudeville typique comporte une série de courtes scènes ou représentations, regroupées sur une affiche commune, et mettant en jeu des artistes indépendants. Il pouvait inclure des musiciens, des chanteurs, des danseurs, des comédiens, des animaux dressés, des illusionnistes, des imitateurs, des jongleurs, des acrobates et même des démonstrations techniques, comme les premières projections cinématographiques. Penny Arcade = lieu née avec la modernité technologique ou il y avait des machines de divertissements

1904- 1909 : explosion des nickelodeons : salles de spectacles qui coûtaient 5 sous l’entrée. = fréquentés par ouvriers Entre 1904-1909 = explosion de nickelodeons = forte demande de films = force réalisateurs à produire plus des films Les nickelodeons le plus souvent fréquentés par les ouvriers car l’entrée était abordable pour leur budget. DONC les films / spectacles cinématographiques = pas nobles les types de films : 1895-1910 Actualité filmée = intéressant car population ne sait pas lire, ainsi, ils se tiennent au courant des nouvelles par ses actualités filmées Dès 1896, la société Pathé s'intéresse à l'actualité, proposant des sujets tournés sur le vif ou reconstitués, comme la Révolution russe de 1905 ou l'affaire Dreyfus. Il faudra attendre 1909 pour saluer la naissance du Pathé Journal, un genre nouveau, aussi apprécié que imité à travers le monde. Grâce à ses filiales étrangères c’est un panorama mondial que propose rapidement le "PJ".

Dès qu'un événement important se produit et qu'il a été possible à un des opérateurs d'en saisir les péripéties, un film est édité. Pour chacune des compagnies, les diverses agences ou succursales établies à travers le monde prêtent leur concours pour ces prises de vues permettant de donner à cette revue 'un caractère international et universel'. Les actualités, passant après le film, clôturent le programme ou au début des projections . 1904 — > de plus en plus de films avec histoire = cinéma devient plus élaboré = 10 minutes passage de 1 min (1895 ) à 10 min (1904 ) Les spectateurs voient des spectacles très variés. genres diversifiés Les genres apparaissent : - western - films sur amérindiens - films sur la guerre civil - slapstick comedy —> vulgaire, amoral, anti-establishment —> réformateur voulaient leur disparition d'après 1908 Le slapstick est un genre d'humour impliquant une part de violence physique volontairement exagérée. -

films avec protagoniste = une femme détective = très populaire

Entre 1895 et 1910 : trois compagnies / créateurs majeurs : - Edison - Méliès ( star film ) - Pathé Journal : + grosse compagnie au monde , populaire pour actualités filmées internationales . Edison n’est pas content car de nombreux exploitants utilisent sa technologie. Donc il decide d’aller voir Pathé et leur laisse utiliser sa technologie en se faisant payer de la royauté à Edison. 1910 : marché change Compagnies américaines et françaises : -

France = Pathé, Gaumont, et Star film

-

USA : Edison, Biograph, Vitagraph, Essanay, Kalem, Selig …

1910 : apparition du moyen métrage —> 3 - 4 bobines ( 5 bobines = long métrage ) = films se rallongent

movie palaces = salle qui plait aux riches / élites -

grands théâtres qui pouvaient accueillir 2 000 personnes calque sur les salles de théâtres. donner une légitimité au spectacle cinématographique

comédie burlesque : quelques principes A. Définition Le cinéma burlesque est un cinéma comique dans lequel l'effet immédiat l'emporte sur la portée psychologique ou morale de l'œuvre pour lequel le gag, le développement d'une idée comique prévaut sur l'anecdote et sur la progression dramatique du film. Le terme burlesque vient de l'italien burla (« plaisanterie »). L'expression « film burlesque » apparaît dans les années 1920, la presse, les maisons de production et les cinéastes opèrent une distinction entre les « scènes comiques » et les « comédies ». Les premières s'inspirant du spectacle, cirque, pantomime et de la caricature, les secondes se référant plus ou moins au théâtre. L'arroseur arrosé est l'archétype des films burlesques Le film burlesque appartient à la grande famille du cinéma comique qui se donne pour fin de divertir le public en utilisant les armes du rire ou du sourire. Le burlesque se nourrit d'effets comiques inattendus et fulgurants, les gags, qui insérés dans le récit, créent un univers dominé par l'absurde, le non-sens et l'irrationnel. Contrairement à la comédie qui joue avant tout sur les allusions ou quiproquos d'une situation réaliste, le burlesque, lui, se construit sur la succession d'événements rocambolesques, insistant sur l'outrance et la crudité des gags. Fondamentalement destructeur, ce genre parodique ne respecte rien, et c'est à travers ce chaos comique et insensé qu'il cherche à provoquer l'éclat de rire plutôt que le sourire du spectateur. B. Origine : le burlesque français Mack Sennett l'a reconnu lui-même dans ses mémoires, ce sont les Français Durand, Feuillade, Bosetti, Rigadin, Fabre puis Max Linder qui ont inventé le cinéma burlesque.

Le premier film de fiction du cinématographe fut aussi un film comique : L'arroseur arrosé ( 1895 ), des frères Lumière, est l'archétype des films burlesques. Le cinéma français, à ses débuts, privilégia tour à tour deux formules comiques : entre 1905 et 1909, les courses poursuites qui nous font rire aux éclats : La Course aux sergents de ville de Ferdinand Zecca en 1907, La Course aux belles-mères de Louis Feuillade en 1907. entre 1906 et 1917, la série organisée autour d'un personnage typé dont le nom figure toujours dans le titre et qui conserve sa personnalité en traversant des fictions diverses sans aucun lien de continuité. On vit naître Boireau, Rigardin, Max, Roméo, Calino, Zigoto et Onésime. Dans L'agent a le bras long de Bosetti, un sergent peut allonger son bras suffisamment pour empoigner un délinquant. Chez Jean Durand, Onésime, horloger, commet l'imprudence de détraquer l'horloge du temps, tout s'accélère et les personnages vieillissent à grande vitesse sous nos yeux. Max Linder, premier grand maître du cinéma comique, se situe entre la comédie et le burlesque et se révèle, comme Charles Chaplin, difficilement classable. Il sort le burlesque français de son côté mécanique en y introduisant, à travers son personnage de sympathique dandy, davantage de psychologie. A ses débuts, les gags relèvent encore du trucage, Max, asthmatique, est soumis à un traitement de cheval au point qu'il lui suffit de souffler sur un mur pour qu'il s'écroule. Pourtant c'est aux États-Unis qu'il va donner ses chefs-d'œuvre avec L'Étroit mousquetaire où il parodie le roman d'Alexandre Dumas, et avec Sept ans de malheur, où se trouve un gag souvent repris : le valet de chambre de Max a cassé un grand miroir et demande au cuisinier de mimer les gestes de Max en train de se raser pour qu'il ne se rende pas compte de l'absence du miroir.

C. L'Essor américain Si Linder a pris la route d'Hollywood, c'est parce que le burlesque est en train de s'y épanouir alors qu'il sombre en France. Avec l'entrée en guerre des pays européen, le centre de gravité du cinéma se déplaça définitivement de Paris à Hollywood où le burlesque connut sa grande époque au temps du muet. Mack Sennett donna au genre ses lettres de noblesse.

Le roi de la slapstick comedy porta à la perfection la pratique du gag. L'âge d'or du burlesque va s'incarner au cours des années 1920 et 1930 dans l'œuvre « personnelle » de grands

créateurs, mais aussi dans la prolifération des séries de courts métrages basées sur une ou plusieurs figures comiques. Mack Sennett fut l'inventeur des hordes de flics ( Keystone Cops ). Il découvrit plusieurs comiques importants : Roscoe « Fatty » Arbuckle, Harry Langdon, Mabel Normand, AL St. John, Ford Sterling, Mack Swain, Ben Turpin et surtout Charles Chaplin, créateur et interprète du plus célèbre personnage comique de l'histoire du cinéma, Charlot. Deux autres personnalités triomphèrent dans le burlesque : Buster Keaton, poète et mécanicien du gag, dont le personnage d'homme qui ne rit jamais déployait une formidable et vivifiante énergie pour affronter un univers hostile, et Harry Langdon, moins connu, au visage lunaire qui élabora un style lent et rêveur, à l'opposé de Mack Sennett. A côté de ces maîtres, il faut citer Harold Lloyd qui développa une impeccable mécanique comique desservie par un personnage falot...


Similar Free PDFs