Shakespeare - Analyse pièce théâtrale Macbeth PDF

Title Shakespeare - Analyse pièce théâtrale Macbeth
Course Littératures Plurielles
Institution Université de Toulon
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Analyse pièce théâtrale Macbeth ...


Description

Shakespeare Leçon 1 : Contexte o Contexte général : Le théâtre est lié à la société, la devise du théâtre du globe ou les pièces de S étaient représentés avaient pour devise une représentation de Pétrone « totus mundus agit histbionem » : tout le monde fait la comédie. Période de développement commerciale et expansion urbaine en Angleterre, période sinistre de la traite des noirs, période d’épidémie. Période du pouvoir absolu avec Henry VIII et Élisabeth (1533-1603). Époque de violence ou Élisabeth fait assassiner Marie Stuart. Questionnement sur le monde avec des tensions d’ordre sur l’homme divin et l’homme naturel, méditation sur le mal et la souffrance. Dans certaines pièces de S : pessimisme qui s’en dégage. Personnages dépravés et méditation sur le mal dans le pouvoir chez S. Il faut donc savoir que S est le reflet de ces tragédies scientifiques et morale, sur le monde … o Vie de Shakespeare Il y a énormément d’hypothèses à son propos. Il serait né à Stratford on Avon, tout près d’Oxford : vie assez rurale à la campagne, lieu proche de la nature. La botanique est importante, les animaux sont présents (hibou, chauves-souris …). Il a connu Londres car il évoque des animaux exotiques (rhinocéros). Il va faire paraitre en 1604 un de ses chef d’oeuvres « Hamelette » et en 1605 Macbeth (époque où Jacques I monte au pouvoir). En 1607 : le roi Lear. Il est considéré comme le plus grand dramaturge de tous les temps. o Œuvre On classe son œuvre par genre : il y a quatre théories : • Les comédies de S « la mégère apprivoisé » « beaucoup de bruits pour rien » • Drames historiques • Tragédies (Macbeth a été catalogué comme tragédie) • Drames poétiques : « un songe d’une nuit d’été) Son théâtre mêle des registres comique et tragique. Il mêle aussi l’alchimie (pseudo science qui transforme la nature) : ici dans le théâtre de Shakespeare : quête de l’absolu, recherche d’une vérité dans un climat fantasmagorique avec du satanisme (diables, démons, sorcières) : atmosphère astrologie (divination, savoir ésotérique, quelque chose qui est caché avec la croyance …)

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Analogie avec le monde végétale et animale, il y a des correspondances : tout est symbole : le monde et l’âme s’interpénètre. Le cosmos est le reflet du microcosme. Son théâtre a une signification au-delà de la signification + catharsis au sens d’hermétisme (les personnages passent par des étapes ou il y a un univers maléfique qui questionne. Les étapes purifient et aide à retrouver une belle vision du monde). Chez Macbeth : idée de clair obscure : destin tragique, et volonté (comme chez Sophocle) : Questionnement sur la destinée humaine.

Leçon 2 : Les sorcières et le surnaturel. □ Valeur historique : o Le contexte historique Macbeth : pièce célèbre à cause des sorcières. Ce côté surnaturel est visible dès la couverture en GF (la lune : coté lunaire et lunatique, des arbres, trois sorcières, espace d’œil = conscience terrible sinistre qui apparait. Elles provoquent des naufrages (scène 1 et 3 de l’acte 1. Elles terrorisent les gens. Lorsqu’il est question de démons, cela suscite la peur et l’effroi qui est folklorisé par la sorcellerie. Les sorcières sœurs sont appelés « sœurs fatales » : sœurs du destin. (Dans l’œuvre) o L’imagerie traditionnelle des sorcières à l’époque de Shakespeare Les sorcières sont des jeteuses de sorts, elles tuent des cochons avec des sorts. Ce sont des femmes à barbe, avec un accoutrement bizarre. Grace à leurs maléfices elles avaient le pouvoir de faire périr les animaux domestique (acte 1, scène 3), elles se livrent à des pratiques autour des cadres des morts (nécromancie). Elles se livrent à des sabbat (fête des sorcières, des festivités lors de la pleine lune : elles se rencontrent entre elles dans les forêts et rencontrent le diable : elles sont en lien avec le monde maléfique. Elles tournent autour d’un chaudron bouillant et préparent leur charme tout en récitant des incantations qui font venir le mal : elles prononcent un mot qui provoquent des actions. Incantation avec du venin ou s’associent à des animaux dégoutants (crapaud, serpent, salamandre, chauve-souris, vipère, hibou, bouc, grenouille… qui vivent la nuit et qui font peur) + Mélange : foi de juif, une langue de turc doigt de bébé … Elles composent des organismes bizarres à partir de tout ce qui fait partie d’un humain afin de créer un monstre inhumain et surnaturels. Elles sont doué de prescience : elles devinent l’avenir (comme les sibylles).

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= Côté étrange, archaïque et repoussant, dans le langage par exemple dans l’acte 1 : la deuxième sorcière « arrière sorcière oh sorcière au gros derrière » = allitération, espèce de sonorité bizarre dans l’anglais archaïque de Shakespeare.

□ Valeur scénique : o Effets scéniques Machinerie qui fait voler les sorcières dans la scène. Elles entrent accompagné d’un surnaturel explicité : page 47 : scène 1 : « tonnerre et éclaire entre trois sorcière » : atmosphère dès le début de la pièce. Dans l’histoire de la pièce, seul banquo et Macbeth voient les sorcières. Effets d’attente créer par les sorcières : car ce sont des sorcières annonciatrices, elles annoncent à travers des hallucinations : ex poignard qui apparait : scène 3 acte 1 : « le charme va s’accomplir » p59 : M va être ensorcelé et se laisser séduire par l’annonce des sorcières et assassiner son roi. o Moteur de l’intrigue Les équivoques : elles font des prédictions à double sens : acte 5/scène 5 v42 : « on dit que les sorcières mentent tout en semblant dire le vrai ». Un mensonge qui est proche de la vérité : elles mentent mais disent le vrai. o Pacte « avec ces personnages » Banquo est tenté de faire un pacte avec les sorcières mais il rejette la tentation. Pourtant avec Macbeth c’est différent. Il se met à désirer la royauté et pactise avec elles car il est heureux d’être au côté des sorcières : espèce de désir et appétit suscité par les sorcières : le venin des sorcières rentre dans Macbeth. Acte 1 scène 5 : Eddy Macbeth pactise aussi avec les sorcières « comment mon lait maternel devient poison » elle fait appel aux forces monstrueuse et demande aux forces souterraines « tout mon corps soit gorgé de cruauté » : pacte infernal des sorcières avec le monde satanique et infernal des sorcières. Eddy va devenir une sorte de sorcière dans l’obscurité : elles ont une valeur symbolique très forte dans la pièce.

□ Valeur symbolique : o Poétique du mal / bien Fatum : la moïre = destin noir sinistre : destin inéluctable. Elles sont à la fois appelées sœur fatale et sœur du destin. Elles sont symboliquement indissociables des événements extérieurs qui concourent au diable. 3

Acte 1 scène 3 vers 122 : agent des ténèbres : Macbeth est celui qui viole l’ordre de la nature et du respect du roi et incarne l’inhumanité. = il incarne le mauvais roi Banquo incarne le bon roi : (scène 3 acte 4 vers 92/95). Page 105 : scène 1 acte 2 : il devient ensorcelé : « la nature semble morte, les sorcelleries … : il a des rêves ou il voit Tarquin (fils d’un roi qui a violé la chaste de Lucrèce) dans les visions maléfiques de M il est question des rites de sorcelleries qui contribuent à l’image poétique de la noirceur, de l’angoisse. o Conscience Les sorcières et leur rapport à la bonne et mauvaise conscience. Elles troublent la conscience de M. P 61, v38 : « esthétique du mal et du bien qui se fusionnent dans la conscience « je n’ai jamais vu de ma vie un jour si noir et si clair » et un autre personnage va reprendre cela : le clair et le nom et le noir et le clair = identité des contraires qui symbolise notre conscience : renversement des valeurs, contraire de la loi mosaïque. Elles travaillent le mauvais désir et la mauvaise conscience. Scène où il dit « j’ai tué le sommeil » : M est somnambule et confond le jour et la nuit. Lady Macbeth est-elle même une sorcière (p251 acte 5 scène 1). o Mise en scène du destin et de la liberté Acte 1 scène 5 et acte 3 scène 4 et acte 4 scène 1 : elles sont appelées « sœurs du destin » et apparaissent dès le début de la pièce. Elles pré existe au destin de M et vont lui tendre un piège. Il va se méprendre à leur prédiction. Le chiffre 3 = désigne la trinité : le père le fils et le saint esprit (l’amour, symbole entre les deux). Les 3 sorcières sont une inversion d’une trinité malveillante. Cela les élève a une dignité métaphysique et elles sont lié à la révolte de M contre le monde et la création toute entière avec des phrases de blasphèmes (vers 1492 et suivants)

Leçon 3 : les grands thèmes de l’œuvre par actes. □ Acte I Scène 1 : o C’est le poignard qui guide Macbeth Qui est responsable ? Est-ce un acte volontaire ? On pourrait relier cette apparition du poignard à quelque chose de surnaturel, il n’est pas conscient de ce qu’il fait 4

> émanation surnaturel, instrument des sorcières qui le manipule. C’est l’acte le plus court, il y a un nœud, une tension dramatique très forte. o Avant l’apparition du poignard Il y a un dialogue entre Banquo et son fils : Banquo a eu aussi une vision des sorcières qui était au côté de Macbeth. Lorsqu’elles ont dit à Macbeth tu deviendras comte et tu seras roi, il était à ses coté, il a assisté à cette scène. Juste une prédiction le concerné « toi tu ne seras pas roi, mais tu engendreras des rois ». o Dialogue entre Banquo et son fils La scène se passe la nuit. Or, il y a une entrée spectaculaire, une mise en condition du spectateur : ça conditionne le spectateur dans une atmosphère mystérieuse, de peur et d’angoisse. Confusion jour/nuit obscur/clair. Ici il évoque le tonnerre et les éclairs : condition inquiétante. Banquo est imprégné du souvenir de la prophétie des sorcières « je ne voudrai pas dormir puissance bienfaisante » = idée que dans le sommeil il y a le cauchemar révélateur de quelque chose d’inquiétant. Banquo, à la différence de Macbeth, (page 101) fait appel aux puissances bienfaisante. Opposition bien / mal. Il est le bon seigneur, fidèle, loyal, qui lui aussi a entendu cette tentation qu’il va repousser. Il veut faire appel au bien. Cela est à opposer à Macbeth qui sort de l’obscurité, il passe délibérément du côté des forces obscures. On parle de Soliloque lorsque le poignard lui apparait. Banquo et son fils sortent (page 106), Macbeth renvoie le serviteur et reste seul sur scène. => C’est la fameuse scène de la vision fatale (page 103 « fatal vision ») : Ça renvoie au fatum en latin, le destin contre lequel on ne peut rien. On ne peut rien contre la fatalité. À partir du moment où ce destin apparait sous forme de poignard, on se demande si Macbeth est consentant, est ce que ça relève de sa propre psychologie ? Est-ce un instrument des sorcières ? Il s’adresse au poignard « tu commandes la direction dont je dois prendre » Qui est responsable ? Question posée dans ce soliloque. o Le poignard est désigné comme étant Mortel. Il est mortel à deux titres • Poignard pour assassiner le roi • Macbeth lui-même sera assassiné par vengeance par un poignard.

⤷ Prolepse, anticipation. Résonance, écho qui donne à cette pièce sa forte densité symbolique dans les images. ⤷ Obsession de la mort et du pouvoir qui est extériorisé. 5

□ Acte I Scène 2 : Le meurtre Il est accompli par Macbeth, et maquillé par Lady Macbeth (elle lave la scène). Macbeth est terrorisé et elle, elle maitrise la situation. o Opposition des caractères On voit l’opposition des caractères : l’homme est inquiet, et la femme maitrise la situation. Il est épouvanté par ce qu’il a commis et il ne nomme pas le meurtre : « j’ai fait l’action » Il ne nomme pas le crime. Il y a un espace d’euphémisme. Il se refuse à nommer. On est dans une atmosphère de peur et d’angoisse, la tension dramatique s’accroit. o Thématique du sommeil Il est en proie à l’angoisse et (page 111) Macbeth dit « il me semblait entendre une voix qui criait, ne dormait plus, Macbeth a assassiné le sommeil » = il n’a plus de sommeil. Cette scène, qui renvoie à la perte de sommeil, renvoie à la fin de la pièce où Lady Macbeth devient somnambule, elle qui apparaissait comme un personnage inhumain et dur, elle est à son tour atteinte dans son sommeil. Sa conscience lui parle dans son sommeil. ✔Cf. Œdipe : Comparaison entre Jocaste et Lady Macbeth : elles ont à un moment la supériorité sur leurs maris. Elle méprise au début les forces surnaturelles. + Image du sang qui apparait par la présence de tâches de sang. o Tension dramatique Les didascalies « j’entends frapper » = crescendo de la tension dramatique. Montée en puissance de l’angoisse. Il y a à la fois un récit, et une théâtralisation. Relation théâtre et récit : on ne montre pas les scènes de meurtre mais on la raconte par un autre personnage. □ Acte 1 Scène 5 : o Moment stratégique : scène de la lettre Un traitre va être mis à mort par le roi Duncan. Le roi décide de nommer Macbeth : seigneur de Glamis : titre de la noblesse : il anoblie Macbeth de sa bravoure. Or cette promotion avait été annoncé dans la 1ère scène par les sorcières « tu deviendra un jour sir de Glamis ». 6

Il se remémore aussi le fait que les sorcières lui avait prédit qu’il deviendrait roi. Cela va le troubler : il va souhaiter que le roi disparaisse pour le succéder, ce qui va faire naitre en lui le désir d’assassiner le roi. Il envoie une lettre à la femme de Macbeth pour lui expliquer cela. Elle espère que son mari deviendra roi. Un serviteur va arriver pour annoncer le roi Duncan. Il y a par la suite l’arrivée de Macbeth qui va vouloir assassiner le roi dans la nuit. => page 79 à 85. Lorsque son mari arrive : elle reprend exactement les expressions des sorcières du début de la pièce : il y a une surimposition de Lady Macbeth au langage des sorcières = coté ensorcelant : elle essaye de convaincre son mari d’assassiner le roi. Elle est manipulatrice : elle tente de le convaincre en lui disant qu’il est lâche et qu’il ne prend pas son destin en main. Il y a un rapport de force entre lui et elle. Aspect de Macbeth lui-même. Sa conscience s’est tourmentée. Cf. Sophocle : rapport de conscience : avec des remords et scrupules. o Lady Macbeth apparait comme une femme de pouvoir : Elle est dans un rapport de force avec son mari, qui structure le couple. Ce qui est révélateur c’est la longueur de son temps de paroles V.S Macbeth qui a des interventions assez brèves et courts. o Macbeth apparait comme hésitant alors que sa femme n’hésite pas un instant Emploi catégorique du futur : ex vers 59 « jamais le soleil ne brillera pour le roi » = espace de certitude de l’avenir comme si elle dominait le destin du personnage : elle se projette dans l’avenir p83 : v54/55 « du présent ignorant tout …. On a l’impression que par le langage qu’elle emploie, elle est une sorcière elle-même. En même temps ce couple de rapport de force possède un point commun qui est l’appétit de pouvoir. Il lui a tout révéler (les prédictions des sorcières) = complicité qui s’est instauré entre les deux. Elle apparait donc dominatrice car lorsqu’elle annonce de tuer le roi, elle parle de « ma muraille » = elle s’approprie le château : par l’utilisation des pronoms personnels, se construit l’ethos (la manière dont on construit son image par son discours) : image forte construite par « ma » « mon projet » « mon dessin sinistre » « mon ambition » + elle lui donne des ordres pour l’encourager avec des formes a l’impératif. Elle demande à Macbeth de tout lui confier « vous devez laisser à mes arrangements la grande affaire de la nuit » : ce qui veut dire : dans ma volonté. Elle lui demande donc de tout lui confier. Lui, est dans une situation d’hésitement car il n’a pas la volonté de pratiquer l’acte « nous parlerons plus tard »: il n’est pas catégorique comme elle 7

ce qui créer un jeu de renversement entre le stéréotype masculin et féminin : elle est une femme forte qui pour être forte elle fait taire sa féminité avec un rapport Shakespearien très fort (en s’inspirant des esprit elle dit : faites-moi sans mon sexe : coupez moi mon sexe : que je ne sois plus femme) : Shakespeare pourrait être très moderne .  Inversion des signes : page 79 ligne 15 : quad elle commente la lettre avant que son mari vienne « je crains ta nature … » elle se virilise. o Le langage au théâtre classique : Elle est très vive et analyse constamment les situations, elle remarque les anormalités des situations : elle dit « tu es fou ? » Lorsqu’elle ne comprend pas. Signe fatal avec les corbeaux qui croassent : « le corbeau est enroué qui croasse … » = elle voit les signes de la nature qui s’annonce mal : elle dit à son mari « votre face mon sir, est un livre ou les hommes peuvent lire une étrange chose » : son influence répare le langage. o Lady Macbeth apparait comme une sorcière : Elle supplie les esprits pour donner de la force à son mari. « Par la force de ma langue » dit-elle. Elle apparait effectivement comme une sorcière. Elle invoque la nuit (sinistre, qui peut évoquer les sabbats des sorcières, les forces surnaturels de la nuit…) : elle fait appel au surnaturel et la contre nature : elle reproche sa tendresse et l’humanité à Macbeth donc elle est du côté des forces maléfiques = tentatrice. => cf. figure même de Ève qui tente Adam à goutter à ce fruit. Elle conseille a son mari ce qui est interdit. Lui est comme Adam : le tentateur + Le serpent apparait p 64 : pour tromper le roi il faut avoir un air de bienvenue, il fut que le roi se sente en confiance et il faut qu’elle soit le serpent : elle apparait donc comme une espèce d’Ève tentatrice qui amène son mari au crime dans le noir. o L’enchainement dramatique de cette scène Il voit arriver Lady Macbeth apparaitre sur scène, qui explose sous une forme de violence. La lettre fait allusion à la guerre, bataille, aux sorcières : mise en abîme de ce qui se passe avant. Cf. Sophocle : le berger qui raconte ce qui s’est passé qui est inséré dans le livre. Il y a l’arrivée de Macbeth … = il y a du mouvement dramatique. La puissance maléfique Lady Macbeth est très forte. « Je sens le futur » : elle est le point de jonction de la temporalité de la pièce.

□ Acte I Scène 7 : o Scène à renversement 8

Lors d’une réception à l’honneur du roi, le personnage de Macbeth va s’isoler du repas. Scène de renversement : dans le monologue : il est sorti du souper du roi pour dialoguer seul avec sa conscience. Il y a des leçons sanguinaires qui reviennent. Un crime reste toujours. Il voit que tuer le roi aura de graves conséquences : espèce de logique qui fait qu’il veut plus tuer le roi : il y a 4 raisons qu’il va manifester : • Les parents de Duncan : c’est son cousin : respect de la loi de parenté • « Je suis son sujet » : loi de suzeraineté : c’est le vassal du roi • « Je suis son hôte » : loi d’hospitalité • C’est un bon roi : roi exemplaire = vers 31 pages 91 : il dit « nous n’irons pas plus loin dans cette affaire » = euphémisme : donc c’est le résultat de son monologue. o Lady M utilise la rhétorique pour susciter les émotions (le pathos se distingue du logos (raisonnement)  Les arguments : elle lui rappelle qu’il a de l’ambition « vous m’avez parlé d’espoir d’être roi » « devenir roi était l’ornement d’une vie » (couronnement d’une vie) et elle va lui proposer un plan d’action : assassiner les gardes du corps en les saoulant comme sa ils ne verront rien et passeront pour les meurtriers  Les émotions par les images : métaphores, comparaisons ... Image autour des chérubins et enfants : Réseau autour de l’ambition qui est comparé à un cheval : Le premier réseau tourne autour de l’ambition comparé à un cheval qu’il n’arrive pas à maitriser (page 91). Image autour de l’enfantement : il est question d’un enfant nu nouveauné qui inspire la pitié : enfant innocent sans protecteur. Le roi est comparé à un enfant qui va être massacré. Image sacrée de l’évangile : au moment de la naissance de Jésus, lorsque les images entrent en lien avec le roi qui règne sur Jérusalem, le roi qui croit aux prophéties, ordonne le massacre de tous les enfants nouveau-nés. Images du sein maternelle et image de l’enfant qu’elle arrache de son sein : Cela suscite la violence : elle eut poussé Macbeth à l’action. Image autour de la virilité : sa femme a perdu toute féminité et Macbeth entend son discours Métaphore filé autour de la virilité et de l’impuissance : elle parle de son ivresse. o Ell...


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