Trauma - UE27 Psychanalyse PDF

Title Trauma - UE27 Psychanalyse
Course Psychanalyse
Institution Université de Caen-Normandie
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Summary

UE27 Psychanalyse...


Description

Le traumatisme comme agent d'une déliaison pulsionnelle, les séquelles du traumatisme constituent et agissent comme une source pulsionnelle secondaire. → Freud 1. Une première période de 1895 à 1920, le traumatisme se réfère au sexuel, il est donc intimement lié à la théorie de la séduction, l'action de la séduction sexuelle préside alors l'organisation de la névrose - 1895-1905: le modèle princeps de l'action du traumatisme lié à une séduction est en deux temps, puis le fantasme va devenir le facteur traumatique et non plus la séduction - 1905-1920(: Freud élabore le développement sexuel infantile, les situations traumatiques pragmatiques sont liées alors aux fantasmes originaires et aux angoisses afférentes (castration, CO), le traumatisme est alors en rapport avec la force des pulsions sexuelles et la lutte que leur livre le Moi 2. Une deuxième période à partie de 1920 où le traumatisme représente alors une effraction du pareexcitation, Freud propose une théorie de l'angoisse en mettant l'accent sur le lien entre le traumatisme te la perte d'objet. Il souligne que les expériences traumatiques originairement constitutives de l'organisation et du fonctionnement psychique peuvent entraîner des atteintes précoces du Moi et créer des blessures d'ordre narcissique, Freud distingue deux effets, positifs et négatifs du traumatisme. Le traumatisme: impression éprouvée dans la petite enfance puis oubliée, cela désigne les effets représentables et symbolisables de l'effet traumatique de l'organisation fantasmatique du sujet et du poids du sexuel sur celle-ci. Le traumatique(: désigne l'aspect économique du traumatisme, il entraîne un type de fonctionnement comme l'empreinte traumatique, même si ses effets peuvent être représentables et symbolisables ils ne le sont jamais totalement. Le trauma: l'action positive mais surtout négative du traumatisme sur l’organisation psychique, atteinte du Moi, ces traumas viennent perturber les premiers opérateurs défensifs tels que le clivage ou le déni. → Ferenczi a approfondi la question du traumatisme et celle du trauma.il s'agit d'une articulation de la théorie de la séduction et de celle du traumatisme. Pour lui le trauma n'est pas seulement lié aux conséquences d'un fantasme de séduction ou de castration, il trouve son origine dans un type de destin libidinal lié à l'action excessive et violente d'une excitation sexuelle prématurée cela pouvant prendre valeur d'un viol psychique. Cette effraction psychique a pour conséquence la sidération du moi, le trauma doit être considéré comme résultant d'une absence de réponse de l'objet face à une situation de détresse. Cette absence va mutiler le Moi, va maintenir une souffrance psychique et entraîne une sensation de détresse primaire qui pourra se réactive à la moindre occasion Cela peut venir du fait des excès des demandes parentales, des privations d'amour, des méconnaissances des besoins des enfants, tous engendrent une sidération psychique due au désespoir. Le trauma s'inscrit alors dans une expérience avec l'objet au regard de ce qui n'a pas pu avoir lieu comme les carences par exemple. Il a reconnu alors l'importance de l'environnement et des empreintes psychiques maternelles, et le clivage du moi et le clivage narcissique comme conséquences de traumatismes psychiques précoces. → Chez Winnicott, le trauma est en relation(: - avec la dépendance, le traumatisme vient de l'effondrement dans l'aire de confiance à l'égard de l'environnement généralement prévisible. Ce défaut d'accompagnement par l'objet maternel indispensable pour l'acquisition du sentiment d'autonomie de l'enfant va créer un traumatisme en brisant la capacité de l'enfant à croire en , ça va entraver la structuration de sa personnalité et l'organisation du Moi - avec la temporalité qui dans certains situations extrêmes entraîne le passage de l'angoisse à la douleur puis de la douleur à l'agonie - le concept de traumatisme cumulatif rend compte du fait que les défaillances de la mère dans son rôle de barrière pare-excitante protectrice deviennent traumatismes que si elles s'accumulent

silencieusement et imperceptiblement Aujourd'hui, la psychanalyse permet d'aborder davantage l'hétérogénéité structurale de certains patients dont le registre de fonctionnement psychique se situe entre névrose et une organisation nonnévrotique. Ces sujets sont en mesure de symboliser et d'utiliser les mécanismes psychiques secondaire comme le refoulement alors qu'ils ont recours à des mécanismes psychiques défensifs tels que le déni, le clivage. Ils présentent la coexistence de deux aspects qui s'opposent, d'une part un aspect que l'on peut qualifier d'évoluer, d'autre part des aspects essentiellement régis par la compulsion de répétition. Ces sujets ont comme point commun d'éprouver des inhibitions graves et des angoisses importantes. Ce qui prédomine c'est le destin de ce qui s'est joué dans la relation primaire avec l'objet primaire pendant les phases d'organisation pré-objectale. La question du trauma dans la clinique d'aujourd'hui se pense en relation en relation avec la mauvaise qualité d'un objet approprié disponible pour recevoir les projections d'un psychisme en voie de développement, ce qui entraîne la constitution d'un objet interne non contenant, non fiable, donc pathogène. Dans la mesure où l'entourage proche ne propose pas à l'enfant qui l'investit l'espace psychique et la capacité de rêverie pour transformer ses projections et les rendre moins persécutrices donc moins angoissantes, les projections vont organiser les relations primaires dans une répétitivité persécutoire qui devient traumatique. Si l'objet externe présente une pathologie importante, le sujet en devenir va être conduit à se cliver passivement. - clivage statique(: maintient des confusions dans la vie libidinale et au niveau identitaire, entrave la constitution du clivage dynamique - clivage dynamique(: permet de différencier les aspects bons et mauvais de l'objet, permet par le biais de la représentation des émotions et de la capacité à symboliser les affects, un développement psychique authentique Deux types de trauma(: - les traumatismes secondaires s'organisent sous la prévalence du principe de plaisir/déplaisir, ils sont en relation avec la théorie de la séduction. Ils désorganisent la topique psychique et les modes de rapport entre l'inconscient et le pré-conscient au sein du Moi, les représentations sont refoulées mais elles se trouvent dans une situation confondue, tout se passe comme si le fantasme inconscient était brutalement réalisé, ça provoque un collapsus topique, le collapsus est lié à une rencontre entre la réalisation interne du fantasme et la réalisation externe du désir, le traumatisme ne désorganise pas le primat du principe de plaisir/déplaisir mais il refoule la motion pulsionnel et c'est l'accès au préconscient et à la conscience qui est barré, c'est ce barrage qui est traumatique. - les traumatismes précoces qui entravent le processus même de liaison pulsionnelle, ces traumas sont liés à des situations de détresse et aussi d'agonie suite à une réponse inadéquate de l'objet qui ne permet pas de lier la décharge pulsionnelle et ça entraîne un état de déliaison pulsionnelle chez l'enfant. L'intensité du trauma court-circuite les mécanismes de refoulement et le sujet qui n'a pu se constituer des représentations liantes ne peut pus compter que sur les mécanismes de défense primaires que sont le clivage et la fragmentation. Pour survivre narcissiquement, le patient se clive lui-même afin de séparer la partie survivante de la partie effractée par le traumatisme. Selon Press, ce qui reste est une trace de non-trace sur lequel un réinvestissement hallucinatoire peut éventuellement venir s'inscrire secondairement. Lorsque ce réinvestisse ne s'inscrit pas les traces de l'expérience traumatique non représentée vont subsister et la contrainte à la répétition conduire à leur réinvestissement et donc à leur réactivation. Le clivage ne sera alors pas suffisant, on peut alors voir apparaître des solutions perverses, des tentatives désespérées de meurtre de l'objet voire de la pulsion....


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