Ch02 rsc de 5e ed 1566247970 PDF

Title Ch02 rsc de 5e ed 1566247970
Course Comptabilité financière intermédiaire I
Institution Université du Québec à Montréal
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Description

Chapitre 2 : Le traitement de l’information à travers le cycle comptable

Remarque : Le chapitre 2, « Le traitement de l’infor mation à travers le cycle comptable », de la 5e édition de Comptabilité intermédiaire – Analyse théorique et pratique, Recueil de solutions commentées n’est pas repris dans la 7e édition. Il est fourni « tel quel » à titre de supplément, sans aucune mise à jour de contenu, de références ou de pagination depuis la date de publication de la 5e édition.

Le traitement de l’information à travers le cycle comptable

Les sujets abordés pour chacun des travaux suggérés

Sujet abordé L’équation comptable et la comptabilité en partie double Le cycle comptable La collecte et l’analyse de l’information L’enregistrement des opérations Les journaux auxiliaires Le report dans les grands livres L’établissement de la balance de vérification des comptes La régularisation et la correction des comptes L’établissement des états financiers La clôture des comptes L’établissement de la balance de vérification après clôture L’enregistrement facultatif des écritures de contrepassation

Question de révision no

Exercice no

1à3

Problème de compréhension no 14m

1à3 4à7 6 7, 8 6, 9, 10

4, 5

1f, 2f, 3f 20d 7m

6, 11 6, 12 à 15

6 à 11

6, 16 6, 17

1f, 2f, 3f, 4f, 8m, 9m, 10m, 11m, 18d, 21d 1d 4f, 5f, 6f, 12m, 19d

6 6, 18

12

11m, 12m, 19d

Le chiffrier L’établissement d’un chiffrier L’état du coût de production

19, 20 19

13, 14

12m, 13m 6f, 19d

Le cycle comptable dans un système informatisé

21 à 23

La comptabilité de caisse et d’engagement

24, 25

2, 15 à 21

14m, 15m, 16m, 17m

Remarque: Les Tables d’intérêts composés A1 se trouvent sur le site Web www.cheneliere.ca/mglbd.

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Analyse de cas no

25

2d, 3d, 4d

2

Première partie : L’environnement évolutif de la comptabilité et les états financiers

Les principales caractéristiques des travaux suggérés Questions de révision

2

(Nos 1 à 25)

Exercices 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. *15. *16. *17. *18. *19. *20. *21.

Le cycle comptable Vrai ou faux Choix multiples L’utilisation de journaux auxiliaires L’utilisation du compte collectif Fournisseurs L’inscription initiale et la régularisation subséquente L’immobilisation et l’amortissement Les écritures de régularisation Les écritures de régularisation Les écritures de régularisation Les écritures de régularisation Les écritures de contrepassation La détermination du coût des produits en cours La détermination du chiffre des ventes La détermination du solde de certains postes de l’état des résultats La détermination du produit de location La détermination du décaissement relatif à des contrats publicitaires La détermination des redevances gagnées La détermination des charges opérationnelles La comptabilité de caisse ou d’engagement ? La détermination du montant de la publicité payée d’avance

Problèmes de compréhension 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. *15. *16. *17. 18. 19. 20. 21.

Les écritures de journal et de régularisation Les écritures selon un système d’inventaire périodique Les écritures selon un système d’inventaire permanent Les écritures de régularisation et de clôture Les écritures de clôture L’état du coût de production et les écritures de clôture Les comptes collectifs et les grands livres auxiliaires Les écritures de régularisation Les écritures de régularisation Les écritures de régularisation Les écritures de régularisation et de contrepassation Le chiffrier d’une entreprise commerciale, les écritures de clôture et de contrepassation L’établissement d’un chiffrier La relation entre les divers comptes du grand livre Les résultats selon la comptabilité de caisse et la comptabilité d’engagement La détermination des produits de location et des sommes versées en publicité La détermination des intérêts versés et des loyers gagnés Les écritures de régularisation Le chiffrier d’une entreprise industrielle, les écritures de clôture et de contrepassation Les journaux auxiliaires Les écritures de correction et de régularisation

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Durée Degré de (en min) difficulté 20 Facile 30 Facile 30 Facile 25 Facile 15 Facile 35 Facile 45 Moyen 30 Moyen 20 Moyen 35 Moyen 35 Moyen 60 45 30

Moyen Moyen Moyen

40

Moyen

25 25 30

Moyen Moyen Difficile

60 45 50

Difficile Difficile Difficile

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Chapitre 2 : Le traitement de l’information à travers le cycle comptable

Analyses de cas 1. La dissolution d’une entreprise *2. La relation entre trésorerie et bénéfice *3. La comptabilité d’engagement : relation entre

les produits et les encaissements *4. L’établissement d’un état des encaissements et des décaissements

40 40

Difficile Difficile

35 80

Difficile Difficile

Questions de révision 1.

Lors de l’inscription d’une opération, le total des débits doit toujours être égal au total des crédits.

2.

Les règles relatives au débit et au crédit des comptes de valeurs et de résultats reposent sur l’équation comptable elle-même. La figure 2.1, à la page 2.5 du manuel, illustre la relation existante entre les augmentations et les diminutions du solde des comptes ainsi que les règles relatives au débit et au crédit. En voici un résumé : • •

Un débit est associé à une augmentation d’un compte de charge ou d’actif, à une dimi nution d’un compte de passif ou de capitaux propres. Un crédit est associé à une diminution d’un compte d’actif, à une augmentation d’un compte de passif, de capitaux propres ou de produit.

3.

Les comptes Mme X – Capital, Provision pour dépréciation – Clients, Intérêts à recevoir, Assurances payées d’avance et Caisse sont des comptes de valeurs alors que les comptes Ventes, Publicité, Amortissement ainsi qu’Entretien et réparations sont des comptes de résultats. Tout comme les comptes de résultats, le compte Mme X – Retraits est un compte temporaire dont le solde doit être ramené à zéro à la fin de chaque période.

4.

Le processus comptable doit être conçu de façon que le personnel du service de la comptabili té puisse 1) inscrire les opérations effectuées au cours d’une période ; 2) résumer l’infor mation à la fin de la période ; 3) dresser des rapports portant sur cette information ; et 4) interpréter le contenu de ces rapports.

5.

Les formulaires commerciaux, aussi appelés « pièces justificatives », servent à l’enregistrement d’opéra tions et permettent d’en constater l’existence. Ce sont des documents sur lesquels figurent les détails des opérations effectuées par l’entreprise. À titre d’exemple, pensons aux demandes d’achat, aux bons de commande, aux factures, aux avis de réception et aux avis d’approbation de facture.

6.

Le cycle comptable est la séquence des procédures comptables utilisées pour enregistrer, classer et résumer l’information comptable au cours d’une période. Les étapes du cycle comptable sont les suivantes : • • • • • • • • •

La collecte et l’analyse de l’information ; L’enregistrement des opérations ; Le report dans les grands livres ; L’établissement de la balance de vérification des comptes ; La régularisation et la correction des comptes ; L’établissement des états financiers ; La clôture des comptes ; L’établissement de la balance de vérification après clôture ; L’enregistrement facultatif des écritures de contrepassation.

7.

Une opération est le transfert ou l’échange de biens ou de services. L’entreprise effectue des opérations effectives comme la vente et l’achat de marchandises, et des opérations implicites telles que l’enregistrement de l’amortissement du coût des immobilisations et la comptabili sation d’une charge relative à la dépréciation des comptes clients.

8.

L’utilisation de journaux auxiliaires offre plusieurs avantages. Elle permet de regrouper les opérations de même nature dans un journal particulier. Cela permet de réduire le travail de tenue des livres et de mieux le répartir en confiant à des personnes différentes la tenue de chaque journal auxiliaire.

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Première partie : L’environnement évolutif de la comptabilité et les états financiers

9. Une fois l’opération analysée et inscrite, l’étape suivante consiste à transcrire cette informa -

2

tion dans les comptes d’un grand livre. Cette transcription, qui porte le nom de « report », consiste à inscrire dans les comptes tous les montants débités et crédités dans les journaux. Grâce au report, il est possible de connaître l’effet cumulatif de toutes les opérations relatives à chaque compte. Un dirigeant qui désirerait connaître le solde disponible du compte Caisse devrait, sans le report, examiner toutes les opérations ayant modifié ce compte. Enfin, le renvoi au journal, inscrit dans la colonne Folio des comptes du grand livre, permet de retrouver efficacement les opérations ayant fait l’objet d’un report. 10. Lorsqu’une entreprise désire préciser le contenu d’un compte faisant partie du grand livre

général, elle tient un grand livre auxiliaire, et on appelle le compte correspondant du grand livre général « compte de contrôle » ou « compte collectif ». Ainsi, le compte collectif Fournisseurs contient toute l’information nécessaire à la détermination du poste Fournisseurs de l’état de la situation financière. Cependant, pour vérifier les relevés de compte mensuels, il est nécessaire de tenir, pour chacun des fournisseurs, des comptes dans lesquels on inscrit les achats effectués à chacun d’eux et les détails des sommes payées. Dans ce cas, on tient un grand livre auxiliaire où l’on retrouve des comptes dont le total des soldes est égal au solde du compte collectif correspondant. 11. Le comptable dresse une balance de vérification pour déterminer si le travail d’inscription et

de report a été bien fait. La balance de vérification ne fait que montrer l’exactitude arithmétique du grand livre, c’est-à-dire l’égalité entre les débits et les crédits. Elle ne permet pas de conclure qu’une erreur, autre qu’arithmétique, a été commise. a) Cette erreur ne serait pas découverte lors de l’établissement de la balance de vérification, car le total des débits est égal au total des crédits. b) Cette erreur ne serait pas découverte lors de l’établissement de la balance de vérification pour la même raison qu’en a). c) Cette erreur ne serait pas découverte lors de l’établissement de la balance de vérification pour la même raison qu’en a). d) Cette erreur serait découverte puisque le total des débits de la balance de vérification serait différent du total des crédits d’un montant égal à celui de l’erreur. e) Cette erreur serait découverte puisque le total des débits de la balance de vérification excéderait le total des crédits. Une balance de vérification qui n’est pas en équilibre signifie qu’une erreur a été commise dans au moins un compte. 12. L’objectif des écritures de régularisation est de s’assurer que l’on respecte la notion de

l’indépendance des périodes à travers l’application du processus de réalisation et de la notion du rattachement des charges aux produits. On peut les répartir en six catégories : 1° Les charges payées d’avance. La ventilation des charges sur plus d’une période vise à s’assurer que, lorsqu’il y a eu des sommes d’argent effectivement déboursées à l’avance au cours d’une période, la portion effectivement consommée figure dans les résultats, tandis que la portion pour laquelle l’entreprise pourra tirer des avantages au cours des prochaines périodes figure à l’état de la situation financière. Parmi les charges payées d’avance, on trouve généralement les primes d’assurance, les loyers et les fournitures diverses. 2° Les produits étalés sur plus d’une période. La ventilation des produits sur plus d’une période résulte du fait que parfois les clients paient d’avance les services qui ne leur seront rendus que dans une ou plusieurs périodes comptables futures. À la fin d’une période, il faut s’assurer que les services effectivement rendus ont donné lieu à la comptabi lisation de produits aux résultats et que le solde des services à rendre figure à l’état de la situation financière. Pensons aux honoraires de gestion reçus d’avance et aux abonnements reçus d’avance. 3° Les charges périodiques. Certaines charges ne sont généralement comptabilisées qu’au moment où il faut les régler, à moins que dans l’intervalle ne survienne la fin d’une période. Ainsi, il est nécessaire, à la fin de la période, de procéder à la comptabilisation des charges à payer afin d’inscrire, par exemple, les salaires à payer et les intérêts courus. 4° La comptabilisation des produits à recevoir. S’il est possible que des charges n’aient pas été comptabilisées à la fin d’une période, la même situation peut se produire pour des produits. Les produits réalisés, mais non encore comptabilisés, doivent eux aussi faire l’objet d’une écriture de régularisation à la fin de la période. On procède à la comptabili sation des produits à recevoir notamment dans le cas des intérêts à recevoir. 5° La comptabilisation des charges estimatives. Celle-ci provient d’un processus de répartition arbitraire basé sur des estimations. C’est le cas notamment de l’amortissement des immobi lisations et de l’estimation de la dépréciation des comptes clients.

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Chapitre 2 : Le traitement de l’information à travers le cycle comptable

6° Le traitement des stocks. Cette écriture est nécessaire lorsqu’une entreprise commerciale utilise la méthode de l’inventaire périodique. L’entreprise doit ajuster le solde du compte Stock à la fin de chaque période à la suite du dénombrement des articles stockés. Si une entreprise utilise la méthode de l’inventaire permanent, elle peut aussi être tenue d’ajuster le compte Stock si le dénombrement conduit à des chiffres qui diffèrent de ceux qui sont inscrits dans les livres comptables. 13. Quand il est nécessaire de rattacher les produits effectivement gagnés et les charges

auxquelles ils ont donné lieu, on effectue des écritures de régularisation. Les écritures de régularisation permettent aussi de réviser la valeur de certains postes de l’actif et du passif. Les écritures de correction ne sont pas considérées comme des écritures de régularisation, car elles visent essentiellement à corriger une erreur d’omission ou d’inscription. 14. Les postes Assurances (état des résultats) et Assurances payées d’avance (état de la situation

financière) sont tous deux faussés. Pour déterminer s’il s’agit d’une surévaluation ou d’une sous-évaluation, il faudrait savoir si l’omission a causé une diminution ou une augmentation du poste Assurances payées d’avance. Dans le cas où la régularisation aurait eu pour effet d’accroître le poste Assurances payées d’avance, alors, ce poste serait sous-évalué, tandis que le poste Assurances serait surévalué, ce qui entraînerait une sous-évaluation du bénéfice ou une surévaluation de la perte. 15. Après avoir inscrit dans le journal général les écritures de régularisation et les écritures de

correction, s’il y a lieu, et après les avoir reportées dans le grand livre général, il peut être utile de dresser une balance de vérification régularisée afin de s’assurer que le grand livre général est toujours en équilibre. Bien que la balance de vérification régularisée soit facultative, elle prend tout son sens lorsqu’une entreprise enregistre plusieurs écritures de régularisation, ce qui signifie que, lorsqu’il y a peu de régularisations, il peut être justifié de ne pas établir une balance de vérification régularisée. 16. Les états financiers comprennent l’état des résultats, l’état des variations des capitaux

propres, l’état de la situation financière et l’état des flux de trésorerie. Lorsque la période financière se termine par un bénéfice (état des résultats), ce dernier est alors ajouté au capital du début (état des variations des capitaux propres) afin d’obtenir le solde du capital à la fin de la période, lequel solde sera présenté dans la section des capitaux propres de l’état de la situation financière. Enfin, l’état des flux de trésorerie fournit de l’information sur les activités opérationnelles, de financement et d’investissement de l’entreprise entre deux dates de l’état de la situation financière. 17. La clôture des livres permet de mieux distinguer les activités propres à chacune des périodes,

ce qui est là une application de la notion de l’indépendance des périodes. En effet, la clôture des comptes de produits, de charges, d’apports et de retraits permet de recommencer la nouvelle période financière à zéro. Il ne faut pas clôturer les comptes de valeurs (à l’exception des comptes d’apports et de retraits). 18. Une écriture de contrepassation, appelée aussi « écriture de réouverture », consiste à renverser

une écriture de régularisation enregistrée à la fin de la période précédente. L’objet des écritures de contrepassation est de faciliter l’enregistrement des opérations d’une nouvelle période. Il importe de souligner que ces écritures sont facultatives. Les écritures de contrepassation sont utiles dans le cas des sommes payées ou reçues d’avance qui, lors du décaissement ou de l’encaissement, sont portées dans des comptes de charges ou de produits plutôt que dans des comptes d’actif ou de passif. Les écritures de contrepassation sont aussi utiles dans le cas des charges à payer et des produits à recevoir, car elles facilitent l’enregistrement des opérations d’une nouvelle période financière, soit lors du décaissement ou de l’encaissement. 19. Le chiffrier permet de minimiser le risque d’erreurs et de simplifier le travail à la fin d’une

période. Il permet au comptable de regrouper en un seul endroit les données requises afin d’enregistrer les écritures de régularisation et de clôture, et de déterminer les montants qui figureront dans les états financiers. Le chiffrier d’une entreprise industrielle diffère très peu de celui d’une entreprise commerciale. En effet, la principale différence consiste, dans le cas d’une entreprise industrielle, à ajouter une section intitulée Coût de production afin de déterminer le coût des produits fabriqués au cours de la période.

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Première partie : L’environnement évolutif de la comptabilité et les états financiers

20. Il est facile de produire des rapports financiers intermédiaires à l’aide d’un chiffrier. Ces états

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proviennent des données inscrites dans le chiffrier, mais les régularisations ne font pas l’objet d’écritures de journal et, de plus, le comptable n’enregistre aucune écriture de clôture. Cette pratique permet donc au comptable de n’effectuer qu’à la fin d’une période annuelle le travail complet d’enregistrement des écritures de régularisation et de clôture sans pour autant perdre les avantages que procurent les états financiers intermédiaires. 21. Toute personne qui effectue l’analyse des documents commerciaux (étape n o 1) doit avoir une

connaissance de base des principes comptables. Par contre, pour régulariser et corriger des comptes, il est nécessaire d’avoir une plus grande compréhension des principes comptables, notamment pour respecter la notion de l’indépendance des p...


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