Comptabilité nationale PDF

Title Comptabilité nationale
Course Comptabilité nationale
Institution Université d'Artois
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Comptabilité nationale...


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Comptabilité nationale

Intro : Objectif du cours : dresser les comptes nationaux d’une économie fictive (elle se nomme Kangaré) A quoi sert la comptabilité nationale et quels sont ses codes et normes ? Savoir comment sont construit et fondé 1. Qu’est-ce que Kangaré ? (Voir énoncé) Question qui tombe au partiel : qu’est-ce que la comptabilité nationale ?

2. Qu’est-ce que la comptabilité nationale ? La comptabilité nationale c’est une représentation globale, détaillé et chiffré de l’économie nationale dans un cadre comptable. Un cadre comptable c’est-à-dire une représentation qui répertorie tous les flux de bien et service, de revenu, d’actif financier, tous les flux de l’économie. De façon à calculer ou établir les soldes de ces flux. Ces soldes définissent des indicateurs qui permettent ensuite d’évaluer la situation économique d’un pays dont on fait les comptes. Le plus célèbre de ces indicateurs est le PIB mais d’autres sont importants comme : le revenu des ménages, le besoin de financement des entreprises, etc. Deuxièmement, la comptabilité nationale se présente comme un ensemble articulé de comptes et de tableaux établies selon des normes internationales donnant une image complète de l’économie. La comptabilité nationale est un système de normalisation de l’information économique. Ce système de norme est nécessairement une construction datée. La comptabilité nationale n’existait pas au 18ème siècle et sera différent à la fin du 20ème.Les conventions sont les résultats des compromis sociaux et des compromis qui évoluent avec les sociétés et avec le temps. Jusqu’au 18ème siècle on considérait que seul le travail de la terre était producteur de richesse, les autres activités étaient considérées comme improductif, mais il fallait pouvoir dégager un surplus productif agricole pour pouvoir le consacrer à l’achat d’autres biens. La production était domestique ou artisanale, et la production non vendue était pas considéré comme une richesse. Cela va changer en 1776 avec Adam Smith. La définition de la valeur de la richesse va mettre en avant que tout travail est producteur de richesse, Smith va mettre au contraire la production industrielle au cœur de la richesse. Comme le résultat du travail (pas des chevaux ni humains) lorsqu’il conduit à l’existence de biens échangé sur le marché, c’est-à-dire lorsque qu’on peut définir un prix de marché. Avant les activités de services n’étaient pas identifié comme un travail vendu avec un prix. A la fin du 19 ème on donne des prix à tout et les services sont considérés comme des richesses. Est une activité productive de richesse : une activité qui répond à trois critères : -activité humaine, elle repose sur le travail de l’homme, pour qu’il y ait production il faut qu’il y ait intervention de l’homme ou de la machine. L’augmentation du nombre de poissons ne sera pas

considérée comme production de richesse (sauf si ça permet plus de pêche) mais plantation d’arbres est compté. -une activité qui fourni une utilité qui normalement sort de la sphère privée, dit autrement, une activité qui fourni une utilité à d’autres agents que celui qui l’a produit. Un service de repas pris au restaurant est considéré comme création de richesse alors que le repas fait à la maison ne sera pas considéré comme activité productive. -il y aura une production de richesse s’il est possible d’évaluer cette production sur une base monétaire. Normes internationales : -SCN (systèmes de comptabilité nationale) mise en place en 1953 par les Etats-Unis puis SCN en 1958 et ensuite un autre SCN en 1993 -SEC (système européen de compte) mise en place en 1968 puis en 1995 et enfin en 2012

Planche 1 On ne défit pas le PIB comme la production des habitants ayant la nationalité française. La nation dans la comptabilité nationale n’est pas reliée à la nationalité mais à la production produite sur le territoire français peut importe la nationalité des producteur (ex : toyota qui est une entreprise japonaise contribue à la production française car elle est sur le territoire) La comptabilité nationale doit enregistrer toutes les richesses produites et tous les flux sur le territoire. Cf planche 35 Ensemble d’acteur économique encré sur un territoire économique (territoire économique différent de territoire géographique)

Planche 1 Unité économique : Critère de résidence sur le territoire si elle y fait des opérations économiques L’économie nationale est donc l’ensemble des unités économiques résidentes, c’est-à-dire des unités qui ont un centre d’intérêt sur le territoire pendant plus d’un an. La production est la principale ressource en deux choses (biens et services) qui sont aussi nommés produits ou outputs. Les services sont consommés à l’achat/à la livraison. Ces productions sont consommées comme CF ou CI ou investissement. Une partie est consommée et l’autre exporté vers le reste du monde. La production sert à distribuer des revenus (rémunérer mes actionnaires, mes propriétaires et les travailleurs) Un revenu est une rémunération du travail ou de la propriété plus redistribution par l’état. La répartition primaire est le revenus reçus ou versé.

I. Les opérations sur les produits 1. Les équilibres ressources-emplois Définition : Les opérations sur les produits décrivent l’origine des biens et services circulant dans les produits et leurs différentes utilisations. La considération très matérialiste…

Planche 4 : Deux types de ressources en biens et services : la production et les importations (produit par le reste du monde et utilisé par l’économie nationale). Deux types de productions : production marchande et production non marchande. La production marchande : comprend les biens et services qui sont vendus ou destinés à être vendus sur des marchés à des prix significatifs c’est-à-dire des prix qui couvrent au moins 50% du coup de la production. Valorisation des produits marchands soit par le prix de vente soit par le prix de marché.

Planche 5 : Production non marchande : production de biens et services qui n’est pas destiné à être vendu à des prix non significatifs. Deux catégories de productions non marchandes : -des biens et services fournis par les administrations publiques et par les ISBLSM (institutions sans but lucratif au service des ménages) -la production pour usage final propre

Emplois en biens et services : -consommation finale -consommation intermédiaire -FBCF -variation stock -exportation Les emplois vont être distinguer par la destination des produits. Un produit sera employé en dépense de consommation finale s’il est utilisé pour la satisfaction direct ou le besoin collectif. On suppose par convention que le produit est alors consommé au moment de l’achat. Un produit sera employé en consommation intermédiaire s’il est utilisé comme input dans un processus de production (c’est un facteur de production) et qu’il est entièrement transformé dans le processus de production. Un produit sera utilisé comme FBCF s’il est introduit comme input mais qu’il n’est pas transformé complétement dans le processus de production. Bien qui peut s’user dans la production mais qui

n’est pas détruit. (ex : les bâtiments, les biens d’équipements mais aussi les logiciels, depuis 2009 on a même les dépenses dans la recherche d’équipement) La FBCF est globalement le capital physique, les machines, logiciels, donc c’est du capital FBCF (formation brute de capital fixe) : on parle de FBCF parce que on enregistre la valeur d’acquisition de ces biens inputs. On peut cependant enregistrer la perte de valeur à case de l’usure physique ou à l’obsolescence de ces biens d’équipements et on peut calculer ce qu’on appel une formation nette de capital fixe. FNCF = FBCF – CCF (consommation de capital fixe) Les exportations : c’est les biens et les services qui sont destinés au reste du monde

Usage pour lequel les biens sont utilis és se nomme pas usage mas emploi. Consommation intermédiaire est un emploi. Les services n’ont pas de prix de marché. On a aussi du mal à définir pour quel emploi sont utilisés ces services. 1ère convention pour évaluer la ressource : valoriser la production non marchande au coût de production. 2ème convention pour enregistrer/évaluer les emplois des services non marchands : -service non individualisable et non divisible : réputé consommé (en consommation finale) par leurs propres producteurs. -service partiellement individualisable : par convention une partie est utilisé en CF des ménages et l’autre partie est attribué à la CF des administrations (=producteur)

Planche 6 : Quelque soit le produit circulant, on a une égalité entre emploi et ressource. Quelque soit i -> Pi + Mi = CI +CF (ménages ou administrations) + FBCF + variation stock i + Xi Planche 7 : Dans Kangaré les variations de stock sont nul mais dans la comptabilité nationale on va avoir une égalité entre ressource et emploi. ∑i Pi + ∑i Mi = ∑i CIi + ∑i CF ménages + ∑i CF adm + ∑i FBCFi + ∑i ∆Si + ∑i Xi Planche 8 : Ce tableau de ressources emplois est un tableau qui doit permettre d’enregistrer les flux de biens et services et étudier la production de biens et services pour chaque produit de la nomenclature. Ça veut dire que le tableau décrit les équilibres ressource emploi en produit, représente l’interdépendance des secteurs ou des branche. Permet aussi de visualiser les coûts de production ou

exploitation. Permet aussi de calculer le PIB de plusieurs façons ce qui permet de vérifier que le calcul est bon. On va identifier ici 5 sous tableau : -le tableau 1 s’appelle le tableau des ressources en produit (de biens et services), il décrit l’origine et la valeur de tous les produits circulant dans l’économie nationale. En ligne il y a les produits de la nomenclature et en colonne l’origine de ces produits -tableau 2 s’appelle tableau des emplois en produits, il décrit la nature des emplois pour chaque produit de la nomenclature et il permet aussi de distinguer les emplois intermédiaire (les consommations intermédiaires des produits) et les emplois finaux. En ligne il a les produits de la nomenclature et en colonne les emplois. -le tableau 3 s’appelle tableau de matrice de production. Dans ce tableau apparait en ligne des produits et en colonne des blanches. La matrice de production permet de construire des banches d’activités qui permet d’évaluer/ calculer la production des ces branches. La notion de branche ne fait plus référence à la nomenclature des produits mais à la nomenclature de production. On va s’intéresser aux conditions de production avec notamment les techniques employées pour produire. On va s’intéresser aux producteurs de produit d’une façon spécifique et technique (comment sont techniquement produits les biens et services). Pour étudier la condition de production on introduit une division particulière des unités de productions ou une partition spécifique de ces unités de productions qu’on appelle une unité d’activité économique locale (UAEL). Une UAEL est une entreprise ou une partie d’entreprise situé en un lieu unique dans laquelle s’exerce une seule activité principale de production c’est-à-dire un produit défini dans la nomenclature des produits. C’est une unité d’analyse sans statue juridique précis mais qui répond aux besoins d’identifier tous les lieux où sont fabriqués tel ou tel produit. Une UAEL doit être observable, on doit pouvoir identifier pour cette UAEL des statistiques de productions, des statistiques relatives au nombre de salariés, aux heures travaillés et salaire versé. On doit aussi pouvoir estimer la valeur du stock de capital et les terrains mobilisés pour produire. On définit une brache d’activité comme l’union qui regroupes toutes les activités principales. Réuni toutes les entreprises qui font le même type de produit.

Planche 10 : Ce qu’on appelle l’activité principale d’une UAEL est celle dont le poids économique est prépondérant. Normalement à chaque produit de la nomenclature des produits correspond une branche d’activité et cette branche d’activité va être inscrite dans ce qu’on appelle une nomenclature des activités. Tous les pays européens ont la même nomenclature de branche. Au seins des UAEL on a identifié une activité principale mais parois ces UAEL ont des activités secondaire ou auxiliaire qui sont produits en plus de l’activité principale.

Planche 8.3 : Le tableau de matrice intermédiaire ou matrice des consommations intermédiaires ou le tableau des échanges interindustriels. Tableau qui décrit la nature des échanges interbranche dans l’activité de production. Ce tableau va décomposer la ventilation des consommations intermédiaire dans l’économie. Par ex ce tableau va indiquer combien chaque brache utilise de chaque produit au titre des consommations intermédiaires pour obtenir sa propre production. Dit autrement le tableau va nous indiquer de quel produit et quelle quantité la brache j a besoin pour produire sa production. La dépendance technique d’une branche par rapport à une autre. En colonne on pourra dire combien chaque branche a utilisé de chaque produit, comment les produits ont été utilisés comme consommation intermédiaire par les branches. Ce tableau sert à montrer et chiffrer les interdépendances des branches d’activité c’est-à-dire que cette matrice des consommations intermédiaire donne une image concrète des techniques. … conditions techniques de coefficient

𝐶𝑖𝑗 𝑃𝑗

Cette matrice permet de visualiser les techniques de production et l’impact de tel ou tel branche. Outil important dans une politique économique, montre à quel point un pays est dépendant par rapport au reste du monde, des importations. Qui dit valeur ajoutée dit PIB donc ça va nous permettre de calculer le PIB. Le dernier tableau de ce tableau ressource emploi c’est le tableau 5 qui est un tableau qui s’appelle compte de production et exploitation des branches. Dans ce tableau on va fusionner les comptes de productions des branches et comptes d’exploitation des branches. Le compte de production est un compte qui permet de se représenter les techniques de condition de production et la valeur ajoutée brute. Les comptes de production sont en générale écrit comme des comptes en T. On va avoir toujours à droite les ressources et à gauche les emplois. C’est un compte de production des branches. La principale ressource est la production et la condition de production sont les CI. Le solde du compte est écrit en bas à gauche côté emploi en tant que valeur ajoutée brute. VAB = production – CI On appelle valeur ajoutée brute (VAB) la différence de la valeur de production. Sous un compte de production on rajoute un compte d’exploitation. Le compte d’exploitation va servir à enregistrer les coûts liés à la production autre que les consommations intermédiaires. Ces coûts sont appelés charge d’exploitation. Ils sont associés aux rémunérations et impôts sur la production. Ce compte d’exploitation sert donc à calculer ce qu’on appelle l’excédent brut d’exploitation qui est une approximation du profil tiré de la production. Compte en T : Emploi Rémunération des salaires Impôts sur les produits Exedent brut d’exploitation

Ressources VAB

TD planche 8.3 : Le coefficient technique est de combien j’ai besoin d’input pour faire un output. Le tableau des coefficients nous renseigne sur les contraintes technologie d’une économie à la condition que les stocks restent. La prise en compte de changement du capital nécessaire d’input pour faire un output.

(Coefficient change quand la technologie devient meilleur, par exemple faire des machines plus performantes qui permettent d’utiliser 2 fois moins d’acier pour faire le même produit). La technologie est inchangée donc on modifie grâce à la substitution du travail par le capital ou inversement. Les biens d’équipements ne sont pas comptés dans la CI car pas consommé. La valeur ajoutée est l’écart entre la valeur de production et la valeur de la consommation intermédiaire.

CM : La rémunération nette des salariés comprend les salaires nets versés aux salariés + les indemnités de résidence + des primes mais aussi des cotisations sociales employe urs lié à l’emploi du salarié Ces cotisations sociales sont des cotisations versées par les employeurs aux régimes de cotisation sociale ou à d’autres régimes d’assurance sociale et qui permettent ensuite aux salariés de bénéficier de certaines prestations sociales. Ces cotisations n’arrivent jamais sur le compte du salarié, elles arrivent directement aux organismes. Les impôts sur la production sont les impôts nets sur la production. On va rencontrer 3 types d’impôts : -englobe tous les impôts que les UAEL ou entreprises supportent du fait de leur activité de production indépendamment de la quantité ou de la valeur des biens ou services produits.

Planche 19 : Impôt sur la production sont des impôts sur terrains ou bâtiment utilisé par l’entreprise impôt sur autorisation… -> payé pour avoir le droit d’exercer un certain type d’activité. Le compte d’exploitation nous donne la répartition primaire des revenus qui sont tirés de la production.

2. 3. Le PIB de kangaré On a trois moyens de calculer le PIB qui correspondent à trois facettes économiques du PIB. Ce PIB se nomme en macroéconomie Y et c’est la somme sur j des valeurs ajoutés brutes des branches. Y = PIB = ∑j VABj = ∑j Pj -∑j CIj

-> Approche de la production

Avec les comptes d’exploitations, on peut calculer ou décrire le PIB par une approche des revenus primaires. Y = PIB = ∑j rémunération salariés j + ∑j impôts nets sur la prod. + ∑j Exédant Brut d’Exploitation j (ou RNB) PIB sources des revenus de l’économie, revenus sont tiré de la production. Cette approche emplois finaux (demande) part de l’égalité ressource emploi en produit ∑i Pi + ∑i Mi = ∑i CIi + ∑i CF + ∑i FBCF + ∑i ∆Si + ∑i Xi

∑i Pi - ∑i CIi = ∑i CF + ∑i FBCF + ∑i ∆Si + ∑i Xi - ∑i Mi Or ∑i Pi = ∑j Pj

et

∑i CIi = ∑i CIj

Or ∑j Pj - ∑j CIj = PIB

Y = ∑VAB Y = w + π (+ impôt sur production) Y=C+I+X-M

4. De Kangaré aux vrais comptes nationaux : quelques précisions 4.1. Définitions concernant la production Planche 15 : On a vu que tous les comptes nationaux sont raccrochés à un compte initial qui est la production car la production est la principale ressource de l’économie nationale. Cette production est un ensemble de biens et services issue du travail humain fourni à d’autres unités que celle qui la produit et évaluable en monnaie. Il existe plusieurs catégories de production : La production marchande, c’est des biens et services vendu ou destiné à être vendu à des prix significatif (c’est-à-dire des prix qui couvrent au moins 50% du prix de production) elle comprend aussi les stocks des producteurs qui sont destinés à être vendu. Il peut aussi y avoir de déstockage. Les services de commerce (transport de voyageur ou transport de marchandise, service de société d’assurance, service de logement, etc.) le service rendu par le propriétaire du logement est une production marchande. Production non marchande (pas destiné à être vendu à un prix de marché) compte 2 catégories : les administrations publiques et les ISBLSN. On parle ici de service public non marchand, service rendu par les organismes de sécurité sociale. Ces services sont donc évalués à leur coût de production et vont être réputés consommé par les producteurs et une partie peut être consommé par les ménages. A côté de ça il y a la production pour usage/emploi propre, il s’agit de la production destinée à la consommation finale ou à l’investissement de l’agent producteur (ex FBCF : ouvriers qui font leur outillage, entreprise qui font eux-mêmes leurs locaux, les artistes qui cardes leur œuvre, construction que font les ménages par exemple les garages ou véranda). Ces travaux sont de la FBCF et il va y avoir un impact car on va voir tout de suite comment il est compté. On a en effet le service de production de logement réalisé par les ménages dont ils sont les propriétaires. Il ne faut pas compter différemment le service de logement fait pour le propriétaire et celui fait pour le locataire. C’est une convention qui tien au fait que la production doit être indépendant du statu...


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