Religion et identité nationale en Albanie. PDF

Title Religion et identité nationale en Albanie.
Course géopolitique des religions
Institution Institut Catholique de Paris
Pages 11
File Size 221.4 KB
File Type PDF
Total Downloads 56
Total Views 134

Summary

géopolitique des religions...


Description

Religion et identité nationale en Albanie. A la frontière entre l’Occident et l’Orient, l’Albanie est un pays des Balkans encore très peu connu par ses voisins européens et occidentaux. Ce pays, composé de 3 millions d’habitants pour un territoire aussi grand que celui de la Belgique, a longtemps été coupé du reste du monde. En effet, au cours de la dictature communiste, le régime décide de se détacher du communisme soviétique et de fermer ses frontières dans le but d’affirmer pleinement son identité nationale. Car le peuple albanais a longtemps été occupé et dirigé par des puissances étrangères et n’est devenu un véritable Etat-Nation que le 28 novembre 1912. Peuple illyrien, il a d’abord été occupé par des cités grecques, qui fondent sur son territoire d’importantes colonies. Les Romains l’envahissent à leur tour et il sera ainsi la terre d’études du futur Octave Auguste alors que César, son père adoptif, et Pompée s’affrontent dans le Nord du territoire. Comme le reste du continent, les tribus barbares dévastent par la suite l’Illyrie avant que celle-ci ne soit intégrée à l’Empire byzantin durant toute la période du Moyen-Age. Le peuple albanais est cependant le seul peuple à avoir conservé sa langue illyrienne et de grandes familles catholiques albanaises gouvernent des principautés qui s’étendent jusque dans les territoires contemporains du Kosovo, du Monténégro et de la Macédoine. Au XVème, l’Albanie devient un territoire de la République Vénitienne et s’accompagne d’un mouvement de populations albanaises vers l’Italie. Puis à la fin de ce même siècle, elle est envahie par l’empire Ottoman et restera sous son autorité jusqu’à son indépendance en 1912. Depuis, elle a connu une République jusqu’en 1928, puis une Monarchie sous le règne du roi Zog Ier jusqu’en 1939, avant d’être annexée à nouveau par l’Italie. La défaite de l’Axe, en 1945, laisse place à une dictature communiste jusqu’en 1990, puis vient l’instauration d’une nouvelle démocratie largement contestée par sa population et ses voisins. Du fait de ces nombreuses occupations, le peuple albanais a connu de nombreuses conversions religieuses. Il est d’abord l’un des premiers peuples évangélisés par Paul de Tarse avant de passer sous domination byzantine. Le Sud du pays sera alors majoritairement orthodoxe tandis que le Nord est dominé par la religion catholique. Puis le peuple se convertit à l’Islam sous l’Empire ottoman, religion qui reste majoritaire encore de nos jours, et accueille le siège d’un courant soufi mystique, le bektachisme. Enfin, ce n’est qu’à partir de 1990 et la réouverture des frontières, que le protestantisme et les courants évangéliques se développent. Le territoire albanais a toujours connu des dynamiques très différentes entre les montagnes, où certains peuples vivent encore d’une agriculture archaïque et sous le seuil de pauvreté, et ses côtes un peu plus développées, ainsi que sa capitale, Tirana, qui cherche à être un nouveau centre culturel important. Cette forte opposition s’accompagne d’une évolution différente du rapport au religieux en fonction des régions, à l’image de nombreux peuples voisins. Le peuple albanais a donc su garder son identité ethnique et ce malgré les différentes dynamiques religieuses rencontrées au cours de sa longue histoire. C’est pourquoi il est possible de s’interroger sur la problématique suivante!: Comment la religion s’est-elle imposée comme un élément essentiel dans la construction politico-identitaire de la nation albanaise, et quels sont les enjeux de l’interaction entre le politique et le religieux depuis la chute de la dictature communiste!? Nous étudierons dans un premier temps comment l’identité albanaise s’est construite au cours des siècles dans une volonté de dépasser le caractère multiconfessionnel de sa population afin de préserver ses particularismes. Puis nous nous intéresserons au retour des religions dans la population albanaise, suite à leur interdiction totale lors de la dictature communiste. Enfin 1!

nous nous arrêterons plus particulièrement sur le cas de l’islam, religion majoritaire du pays qui subit un traitement particulier dans l’opinion publique et par les différentes institutions politiques. La volonté de construire une identité nationale détachée de toute appartenance religieuse. La naissance du nationalisme albanais. En étudiant l’histoire du peuple albanais et ses caractéristiques ethniques, les anthropologues ont conclu que la nation albanaise s’est largement créée autour de sa langue indépendamment des mouvements religieux. Nous l’avons vu, l’albanais est d’ailleurs la seule langue illyrienne ayant survécu, même si celle-ci n’a été standardisée qu’en 1972 à partir des multiples dialectes existants. Les Albanais sont parvenus à conserver leur identité culturelle en se détachant de leurs différentes identités religieuses. Celles-ci ont d’ailleurs parfois été des prétextes pour préserver leur particularisme culturel. Peuple catholique de la première heure suite aux prédications de Saint Paul en Illyrie (voir l’Epître aux Romains! : Rom, XV, 19), ils passent ensuite sous domination byzantine au VIIIème siècle, mais restent majoritairement catholiques. Cependant, les Slaves et les Grecs, remarquant qu’ils n’ont pas d’Eglise nationale, cherchent à imposer leur Patriarcat. Le Sud de l’Albanie devient majoritairement orthodoxe alors que le Nord reste catholique, et certains membres originaires de l’Eglise byzantine se convertissent même au catholicisme dans le but de résister à la pression serbe. Les Albanais oscillent ainsi pendant presque 800 ans entre les deux Eglises. Cependant, après l’invasion par l’Empire Ottoman, ce dernier accepte que les chrétiens albanais soient placés sous l’autorité du Patriarcat serbe. Toujours dans la peur de perdre leur identité culturelle, les Albanais se convertissent alors majoritairement à l’islam. André Bogdani, un archevêque catholique, rapporte alors à sa congrégation de Rome que les «! catholiques albanais étaient poursuivis beaucoup plus par l’Eglise orthodoxe que par l’administration ottomane! » (Doja, 2001). A cela s’ajoute l’exemption d’impôts consentie par l’administration ottomane pour tous les chrétiens convertis à l’islam, le bedel-i askeriyye. Bien que la population soit désormais majoritairement musulmane, l’Empire ottoman applique une politique du «!millet! » c’est-à-dire que chaque confession dispose de sa propre administration. Le millet organise la vie civile, grâce à ses tribunaux, son système scolaire et ses églises et se soumet à l’administration ottomane en terme de fiscalité, de diplomatie, d’armée et de monnaie. Or, il participe également à la mise en place des proto-nationalismes qui naissent autour de ces communautés religieuses ou parfois de façon plus large comme ce fut le cas en Albanie et en Bosnie. C’est dans ce contexte qu’apparaissent les premiers sentiments nationalistes albanais dans la seconde moitié du XIXème siècle. En 1878, se forme «! La ligue de Prizren! » dans l’actuel Kosovo, qui est souvent considéré comme «!la première manifestation publique du nationalisme albanais!» (Clayer, 2006). Aidés de l’Empire Austro-Hongrois et bénéficiant de la Crise d’Orient qui dure de 1875 à 1881 mais aussi les déroutes que connaît l’Empire Ottoman comme le massacre des Arméniens, les tensions en Macédoine ou le conflit turco-grec, les Balkans revendiquent peu à peu leur indépendance nationale. L’Albanie profite aussi du soutien italien, où une forte diaspora y est installée. Ce nationalisme est d’abord porté par les élites chrétiennes, qui cherchent dans un premier temps à rattacher une religion principale à la future Albanie. Cependant, ils se rendent vite compte que rattacher une religion dans un milieu multiconfessionnel serait délétère pour 2!

la diffusion du sentiment albanais. D’autant plus que, bien que les grandes puissances aient accepté la naissance de l’Etat-Nation albanais en 1913, de nombreux territoires où vivent des communautés albanaises sont maintenues hors des nouvelles frontières. Depuis l’indépendance, le discours politique albanais concernant sa multi-confessionnalité s’appuie alors sur un poème de Pashko Vasa, père du nationalisme! : «! Ne regardez ni églises, mosquées, la religion de l’Albanais c’est l’albanéité! ». Il est devenu la justification de l’indifférence du peuple albanais au regard des religions, sous la dictature communiste, et celle de sa tolérance religieuse depuis le retour de la démocratie en 1990. L’interdiction des religions sous le régime communiste. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, l’Albanie se reconstruit grâce l’instauration d’un régime communiste et s’inscrit donc dans le Bloc de l’Est suite à la séparation de l’Europe par le «! rideau de fer! ». Enver Hoxha, à la tête du parti communiste albanais, suit sa propre voie du communiste notamment après la rupture albano-soviétique de 1961. A partir de 1964, il décide de lancer une vaste campagne d’athéisme et en 1967, suite à la décision d’interdire toute religion, cette campagne d’athéisme devient ce qui sera appelé un «!athéisme d’Etat! ». Cette interdiction se manifeste notamment par la fermeture des lieux de culte. Ainsi, en novembre de cette même année, 2164 lieux de cultes sont détruits. De plus, elle est accompagnée par l’interdiction de nommer les nouveau-nés par des prénoms à résonances religieuses, d’utiliser des calendriers religieux, de fêter les saints ou d’autres fêtes populaires, de manifester les différentes étapes de la vie religieuses, de pratiquer de la magie (très présente dans le syncrétisme religieux albanais), de pratiquer la médecine populaire et même de prononcer des jurons qui font appel aux récits religieux. En 1973, une liste de ces interdictions est envoyée aux agents de l’Etat pour contrôler la population qui, bien qu’elle ne pratique plus dans des lieux de cultes, n’a pas éradiqué toutes les manifestations du religieux. Ainsi, de nombreuses icônes, littératures religieuses et autres objets confessionnels sont présents dans les foyers albanais. De même, certains groupes sociaux se risquent à la préparation de pique nique près des lieux de cultes à l’occasion de fêtes religieuses. Six ans après l’interdiction religieuse, le processus d’athéisation n’a donc pas eu de conséquences très importantes dans la population albanaise. Cependant, le parti communiste albanais avait anticipé cette réaction et c’est pourquoi, dès 1967, Enver Hoxha invite toutes les disciplines des sciences sociales à rechercher l’intérêt, pour la nation albanaise, d’éradiquer la religion. Son objectif est de pouvoir, par la suite, l’inclure dans ses discours idéologiques. Il doit pouvoir justifier cette réforme politique à la fois grâce à une lecture marxiste de l’histoire et une lecture nationaliste. En clair, l’interdiction de la religion permettrait de se détacher de toute référence bourgeoise et d’expliquer que l’Albanie est une nation forte qui a toujours su se développer en opposition à la religion. Ainsi, le 21 avril 1967, devant le Secrétariat du Comité, il invite les chercheurs à comprendre les fondements des traditions religieuses de l’Albanie pour pouvoir mieux les éradiquer! : «! Nous parlons de lutte contre nos coutumes rétrogrades et de leur anéantissement, mais pour ce faire, nous devons découvrir leur source, démasquer leurs origine philosophique, idéaliste, religieuse,…!» Sous le regard affuté de Hulusi Hako, principal idéologue de l’athéisme du régime et professeur de philosophie à l’université de Tirana, les chercheurs en sciences humaines et sociales, de l’histoire à l’anthropologie, produisent un discours basé sur deux axes! : «! la trahison des clergés et l’indifférence des Albanais envers la religion! » (Wilmart, 2006). On assiste alors dans un premier temps au procès des clergés. Selon une lecture marxiste, ils 3!

servent la bourgeoisie ou exploitent eux-mêmes la population, c’est pourquoi, le régime communiste s’autorise à leur retirer leurs possessions foncières et tout autre bien. En outre, selon la lecture nationaliste, ils ont trahis la population en s’alliant aux nazis, notamment concernant le clergé catholique, et ils sont alliés aux grandes puissances dans un but d’empêcher la construction nationale de l’Albanie. Dans un deuxième temps, les chercheurs s’attachent à réécrire l’histoire. Les héros nationaux, souvent les représentants d’une communauté religieuse, se seraient converti à telle ou telle religion dans un but contestataire face à une puissance dominatrice. C’est le cas du héros Skanderbeg, qui se serait converti au christianisme pour appuyer sa révolte contre l’occupant turc. De même, le catholicisme est une religion de l’occupant venu de l’envahisseur romain, alors que les Albanais se faisaient une fierté d’être l’une des premières terres évangélisées. Dans un dernier temps, l’argument que les Albanais sont indifférents envers les religions s’appuie sur la période de conversion à l’Islam. En effet, les Albanais aurait accepté une telle conversation dans le but de ne pas payer l’impôt destiné au chrétien (ce qui est un des arguments possibles, nous l’avons vu plus haut), mais surtout ils auraient maintenu une pratique cachée du christianisme. Or, ce «! cryptochristianisme!» aurait permis à la population albanaise à la fois un attachement superficiel aux pratiques musulmanes et la disparition des pratiques chrétiennes, qui ont donc mené à «!l’affaiblissement de la conscience religieuse! » (Wilmart, 2006). Enfin, dans un contexte de fermeture complète des frontières par le gouvernement communiste, les clergés sont vus comme des influences de l’étranger qui souhaitent nuire à toute tentative de construction nationale albanaise. La construction nationale albanaise suite à l’expérience collective de la Seconde Guerre Mondiale, objectif principal du régime communiste, s’est donc établie sur l’interdiction des religions et un athéisme d’Etat. L’ambiguïté de la place de la religion dans la reconstruction de l’identité albanaise. A la chute de la dictature en 1990, l’Albanie rouvre ses frontières et doit mettre en place une nouvelle constitution dans un contexte d’appauvrissement total. En effet, le communisme a permis l’industrialisation du pays mais son isolement du reste du monde lui a fait prendre un retard économique considérable. D’autant plus que la politique économique d’Enver Hoxha était portée sur une défense importante du pays en cas d’attaque nucléaire. A titre anecdotique, une large partie des ressources a été destinée à la création des 750 000 bunkers qui décorent désormais les paysages albanais à défaut d’être utiles. Dans ce contexte, l’une des premières réformes concerne le retour du religieux et la liberté de la religion. Désormais, «! le symbole de la liberté retrouvée! » (Clayer 2006) est associé à la liberté religieuse. Les populations renouent alors avec leurs communautés religieuses d’antan. Elles recherchent à la fois des valeurs perdues, une sainteté et une protection divine mais surtout, elles cherchent à raviver leurs appartenances confessionnelles pour réinstaurer les traditions albanaises largement basées sur le folklore et les syncrétismes religieux. C’est d’ailleurs pourquoi les identités religieuses ont toujours été très fortes durant toute l’histoire des communautés albanaises, quelque soit le niveau de pratiques religieuses. Dans cette reconstruction politique, donc, la religion occupe une place ambivalente. Elle est à la fois marginale parce que la société a été sécularisée par les premiers nationalismes et l’athéisme d’Etat. De même, l’exposition de la religion dans le domaine public n’est pas très importante et la littérature religieuse dans les librairies, peu développée. Cependant, elle occupe une place centrale car elle représente le retour aux libertés et que la part de population 4!

athée est très faible (à hauteur de 10% selon un recensement en 2001), à tel point que Dieu est présent dans la constitution. Le préambule de la Constitution de 1998 dispose ainsi! : «! Nous, peuple d’Albanie, fier et conscient de notre histoire, avec une responsabilité pour le futur, et avec la croyance en Dieu et/ou d’autres valeurs universelles, (…)! ». De plus, sous le gouvernement du président Sali Berisha, les différentes confessions majoritaires du pays sont représentées implicitement dans les plus hautes fonctions politiques. Le premier ministre, Aleksander Meksi, était d’origine orthodoxe, tandis que le Président du Parlement, Pjeter Arbnori était d’origine catholique et Berisha lui-même était d’origine musulmane. Enfin, les autorités albanaises reconnaissent officiellement en 2001, quatre communautés religieuses et une soixantaines d’associations chrétiennes et musulmanes. (Clayer, 2006). La reconstruction post-communiste peut alors se voir comme l’aboutissement de la construction de l’Etat-Nation débutée au début du XXème siècle. Il essaie de prendre en compte les libertés défendues par les démocraties libérales, ainsi que de promouvoir une politique laïque tout en protégeant les particularismes locaux et religieux alors que ce modèle d’Etat-Nation entre en crise sur la scène internationale. A l’image du politique, le religieux doit également se reconstruire. Depuis l’interdiction des religions, les clergés et les organisations religieuses ont en effet disparu du territoire albanais. Le tout a entrainé la construction d’un nouveau discours identitaire essentiellement basé sur la tolérance dont les actions en ce sens seront étudiées un peu plus tard. La reconstruction du religieux dans le contexte politique post-communiste. La reconstruction du religieux grâce à l’intervention de l’étranger. Nathalie Clayer, dans son étude sur les rapports entre religions et nation en Albanie, analyse une renaissance du religieux suite à la chute de la dictature en fonction de trois dynamiques! : locales, nationales et transnationales. En suivant ce schéma, il est possible de remarquer que le désir d’un retour au religieux a d’abord été promu par les localités qui ont alors bénéficié d’une aide étrangère et l’on adapté à leur particularisme. Ainsi dès novembre 1990 sont célébrées les premières messes dans les Eglises et les premières prières dans les mosquées. Elles sont dues à l’initiative de familles locales charismatiques dans les différentes provinces d’Albanie. Les communautés religieuses se solidarisent à nouveau et pratiquent leur religion, à différent niveau en fonction des membres, nous l’avons vu, mais elles se retrouvent rapidement confrontées à un certain déficit. En effet, il n’existe plus d’autorités religieuses à l’échelle nationale et les lieux de cultes manquent, au même titre que la littérature religieuse. Or, avec l’ouverture des frontières, de nombreuses associations à but humanitaire ont convergé vers le pays pour venir en aide aux différentes populations. Nombre d’entre elles ont une identité religieuse et proposent des aides financières pour ce renouveau. Les localités se sont empressées de les accepter. Pour poursuivre cette dynamique, des communautés religieuses remarquant le renouveau qui s’opérait sur le sol albanais, ont décidé d’envoyer à leur tour des membres pour aider à la restructuration. L’Albanie a ainsi été un point central des politiques d’influences de nombreuses communautés. Elles inscrivent des étudiants dans les universités locales ou les écoles confessionnelles et permettent le transit de nombreux missionnaires vers les différentes provinces albanaises. La décennie qui a suivi la chute de la dictature a laissé des chiffres très parlant en terme d’implication religieuse étrangère. Ainsi 90% des investissements pour la communauté musulmane et les madrese viennent de l’étranger tandis que les communautés 5!

orthodoxes suivent un tableau presque identique et leurs dons sont centralisés par le Patriarcat d’Istanbul. De son côté, la communauté catholique ne compte en 1995, que 14% de membres originaires d’Albanie. En effet, la réouverture des frontières et le retour du religieux à contribuer à un mouvement de population des Albanais des Etats voisins, venus aider leurs «! frères! ». Enfin, de très nombreux missionnaires sont présents sur le territoire allant des chrétiens aux musulmans, mais pas seulement. La réouverture a permis l’arrivée de missionnaires protestants, baha’is, mormons et même scientologues sur le territoire. Même si la Scientologie a été fo...


Similar Free PDFs