Dossier : Joseph Beuys, I like America and America likes me PDF

Title Dossier : Joseph Beuys, I like America and America likes me
Author Axelle Cosset
Course Histoire De L'Art
Institution Université Rennes-II
Pages 10
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Summary

Dossier effectué dans le cadre d'un TD d'Histoire de l'art contemporain (L2 - semestre 2).
Analyse de l'oeuvre I like America and America likes me de Joseph Beuys....


Description

COSSET Axelle L2 Arts Plastiques Groupe 3

13/02/2020

Joseph BEUYS. I like America and America likes me. 21-25 mai 1974. Sans dimensions. Performance à la galerie René Block, New York.

Année 2019/2020 Université Rennes 2

Rémi BAERT 1

La singularité du travail de Joseph Beuys réside probablement en partie dans la définition bien particulière qu’il donne aux mediums qu’il utilise. Selon lui « Action = sculpture dynamique, Sculpture = action statique »1. Cette formule courte et efficace résume bien l’état d’esprit de Beuys, et sa manière d’appréhender les nouveaux médiums et les nouvelles techniques qui intègrent la création artistique au cours du 20e siècle. L’œuvre I like America and America likes me, réalisée en 1974 à la galerie René Block à New York, est un des exemples les plus marquants des performances de Joseph Beuys, s’inscrivant complètement dans la vague d’innovation artistique qui survient dans les années 60. En effet, Joseph Beuys est un artiste allemand qui va énormément marquer l'art contemporain, jusqu’à sa mort en 1986. D'abord élève en école d'art puis professeur dans plusieurs instituts, sa production à la fois théorique et artistique s'inscrit dans plusieurs mouvements, dont l'art conceptuel, l'art moderne, ainsi que Fluxus. Ce dernier mouvement voit le jour au début des années 60, et regroupe un grand nombre d'artistes majoritairement européens2, partageant un même concept d'art. Ils imaginent un art total, qui se vit et s'expérimente, englobant des productions dites "nonartistiques", quotidiennes et banales. Ils tentent de repenser l'art, sa place dans la société et dans le contexte d'après-guerre : on peut presque parler "d'anti-art", tant les artistes poussent au maximum ses limites. Ainsi, si Beuys a débuté sa carrière avec le dessin comme medium de prédilection, il se tournera plus tard vers la performance, l’installation et le happening. Finalement, Joseph Beuys sera bien plus célèbre pour ses productions de fin de carrière, dont l’œuvre que nous allons étudier. Nous nous demanderons alors en quoi l’œuvre I like America and America likes me illustre parfaitement la conception de l’art de Joseph Beuys, associant à la fois ses choix de matériaux bien particuliers, le médium typiquement contemporain, et la dimension politique de son travail. Dans un premier temps, nous étudierons les caractéristiques plastiques, formelles et visuelles de cette œuvre. Dans un second temps, nous tenterons d’en dégager la dimension sémantique, sociale, politique, symbolique et théorique, en adéquation avec les questionnements artistiques de l’époque.

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Jean Philippe Antoine, La traversée du XXe siècle, Joseph Beuys et le souvenir, Genève, Mamco, 2011, p.215.

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Tels que George Brecht, Robert Filliou, Yoko Ono, Nam June Paik, Ben Vautier, Robert Watts, Marcel Alocco...

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I like America and America likes me est une performance de cinq jours (qui se déroule du 21 au 25 mai 1974), la première que Joseph Beuys réalise aux États-Unis. Déjà que le choix de ce médium n’est pas conforme aux codes traditionnels de l’art, Beuys va encore plus loin : sa performance ne se déroulera pas uniquement dans un espace muséal, mais également dans un espace public. En effet, celle-ci commence dès l’instant où il sort de son habitation en Allemagne, jusqu’à son retour chez lui cinq jours après : toute cette durée correspond au temps de création et d’existence de l’œuvre. Une ambulance vient le chercher dans sa maison à Düsseldorf le 21 mai, le conduit jusqu’à l’aéroport puis le fait entrer dans un avion en direction de New York, toujours allongé sur un brancard. Joseph Beuys refuse de poser les yeux et les pieds sur le sol américain, il a donc les yeux bandés pendant tout le voyage, et en arrivant, il est directement conduit en ambulance de l’avion jusqu’à la galerie René Block de New York. De plus, il est entièrement enroulé dans une couverture de feutre gris, ne laissant voir aucune partie de son corps au ciel américain. Il semble important de préciser que le feutre est un matériau central et récurrent dans la pratique de Joseph Beuys3. Celui-ci explique l’utilisation de ce matériau particulier par un épisode de sa vie, alors qu’il est pilote dans l’armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale en 1943. En survolant la Crimée, son avion aurait été abattu, et il aurait été recueilli par la tribu russe des Tartares. Pour le guérir, ils l’auraient exclusivement nourri de miel, pansé ses blessures avec de la graisse, et réchauffé avec des couvertures en feutre. Ces trois éléments (le miel, la graisse et le feutre) sont les matériaux incontournables de la production artistique de Beuys. Cependant, nombreux sont ceux qui affirment que cette légende a été montée de toute pièce par l’artiste, semble-t-il pour appuyer le caractère « mystique » et « chamanique » qu’on lui attribuait. Quoi qu’il en soit, une fois arrivé par ambulance à la René Block Gallery, Joseph Beuys est enfermé dans une pièce avec un coyote sauvage, venant d’être capturé au Texas. Une grille sépare la cage où ils sont enfermés et le reste du musée : les spectateurs peuvent ainsi les observer pendant toute la durée de la performance. L’artiste est toujours emmitouflé dans sa couverture de feutre, et dispose comme seuls accessoires d’une canne, d’un triangle en métal et d’une lampe de poche. Il porte également son éternel chapeau de feutre gris, symbole de son identité en tant qu’artiste (pour les raisons citées précédemment). C’est dans ces conditions insolites que Beuys va passer ses cinq prochains jours, avant de faire le chemin inverse jusqu’à sa résidence de Düsseldorf, suivant le même processus très rigoureux (transporté dans une ambulance, recouvert de feutre, les yeux bandés…). Pendant tout le temps que Beuys est enfermé en compagnie du coyote, ces deux derniers vont tenter de s’apprivoiser l’un l’autre, partageant les seuls éléments qui meublent la pièce. De la 3

Il utilise notamment le feutre dans les nombreuses œuvres suivantes : Plight (1985, Centre Pompidou), Infiltration homogen für Konzertflügel (1966, Centre Pompidou), Fonds VII/2 (1967-1984, Centre Pompidou), Fat Felt Sculpture (Fat Battery) (1963, MoMA), The Pack (1969, Tate).

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paille est installée pour que le coyote y dorme et y fasse ses besoins, mais il préfère le Wall Street Journal que l’artiste se fait livrer tous les jours : Beuys hérite donc de la paille. Ce geste symbolique place l’homme et l’animal au même niveau, mais réduit également le célèbre journal au rang de vulgaire litière. Ils vont ainsi interagir de différentes manières : Beuys joue avec le coyote à l’aide de sa canne, il joue du triangle métallique pendant que l’animal l’écoute, le coyote déchire la couverture de feutre4... N’ayant que peu de moyens de communication, ils mettent les seuls éléments à leur disposition au profit d’un échange mutuel. Au début de la performance, l’animal sauvage est méfiant et craintif, mais petit à petit, les deux étranges colocataires vont s’accommoder à la présence de l’autre. On peut supposer que ni l’un ni l’autre n’était très à l’aise au début, ces deux espèces n’ayant pas l’habitude de cohabiter dans un espace aussi restreint. Un dialogue (de nature non langagière, peut-être visuelle, sensorielle, tactile...) a dû s’établir entre les deux êtres, forcés de tout partager. Une certaine complicité apparaît même, et une relation inattendue naît entre eux : à la fin de la performance, Beuys étreint le coyote avant de le quitter. Il repart tel qu’il est venu le 25 mai, dans sa couverture de feutre, transporté sur un brancard. Cette étrange relation peut en partie expliquer le titre I like America and America likes me que Beuys a choisi pour sa performance. En effet, le terme « America » désigne probablement le coyote lui-même, étant donné que cet animal est un des éléments importants de l’héritage naturel nordaméricain. C’est également un animal très symbolique : il est présent sur le sol américain depuis bien plus longtemps que l’humain, ou en tout cas que l’humain occidental colonisateur. Ce chien du désert est donc un symbole de toute la culture amérindienne perdue suite à la décimation du peuple natif par les européens. Le titre renvoie donc peut-être à l’affection que Beuys porte au coyote luimême (affection développée tout au long de la performance), mais aussi à son intérêt pour la préservation du patrimoine culturel et naturel américain. Certains ont même supposé que la confrontation entre l’animal et l’artiste symboliserait une sorte de dialogue mystique entre l’homme blanc (Beuys) et l’homme amérindien (le coyote), dans le but d’une réconciliation entre les deux peuples. Si cette supposition est vraie, on peut sans doute affirmer que le courant étant très bien passé entre eux, l’objectif de réconciliation symbolique est accompli. Cette performance singulière et éphémère aura été filmé par plusieurs personnes, afin d‘en garder une trace pérenne. Cependant, il paraît évident qu’il aurait été impossible (ou du moins compliqué), de filmer la totalité de la performance, celle-ci s’étalant sur cinq jours et comprenant des lieux très éloignés (New York et Düsseldorf). On peut alors se demander quels moments sont intéressants à filmer, et lesquels ne le sont pas ? Et dans ce cas, un extrait vidéo peut-il être considéré comme une reproduction de l’œuvre complète, alors qu’elle n’en présente qu’une toute petite partie ? 4

Observations tirées d’une des traces vidéos de la performance de Beuys : https://youtu.be/TIU0Sx6ijhE.

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Dans un second temps, nous allons tenter de décrypter cette étrange performance, qui a fait couler beaucoup d’encre dans le milieu de la critique d’art. Comme énoncé précédemment, la notion de reproduction de l’œuvre est délicate à aborder. Comment reproduire une performance éphémère, et comment l’exposer dans un espace muséal ? De plus, contrairement à d’autres performances, celle de Joseph Beuys ne peut pas être « rejouée » par l’artiste. L’œuvre existe dans une durée bien particulière et délimitée, du 21 au 25 mai 1974, du moment où il quitte sa maison de Düsseldorf, jusqu’au moment où il y revient. Elle ne peut exister à un autre moment, dans un autre endroit ou dans des circonstances différentes. Les choix de l’artiste sont précis, réfléchis, et s’inscrivent dans une époque, un lieu, un contexte… Il est inconcevable pour lui de répéter son action : la trace vidéo consiste donc le seul moyen d’y avoir accès après la fin de la performance. Pour analyser la manière d’exposer cette œuvre, on peut prendre comme exemple l’exposition « Traces du sacré », qui a eu lieu du 7 mai au 11 août 2008 au centre Georges Pompidou à Paris 5. L’œuvre I like America and America likes me est présentée lors de cette exposition sous forme vidéo6, associée à une seconde vidéo de Jackson Pollock. Dans cette dernière, le célèbre artiste américain est filmé dans son atelier en train d’exécuter une de ses fameuses toiles en action painting. Cette confrontation met en lumière la dimension performative des deux œuvres, même si elle est plus évidente chez Beuys. Concernant Pollock, on peut interroger le choix de la part des commissaires d’exposer une vidéo de la production de la toile, plutôt que la toile elle-même. En réalité, l’œuvre de Pollock ne se limite pas au produit final obtenu, mais à son processus de création. De son côté, « Beuys, lui, ne produit pas une œuvre, un objet qui existerait en dehors de l’événement qu’il crée à l’endroit où il le crée ; il incarne pour les autres la relation entre l’animalité et l’humanité, il se donne totalement »7. Cette citation introduit le concept « d’art total », investit par Beuys dans sa production artistique, et en particulier dans I like America and America likes me. Beuys met en jeu son corps à sa manière (en parallèle avec celle de Jackson Pollock), son corps fait partie de l’œuvre. Il ne la crée pas, mais la compose, au même titre que le corps du coyote. En un sens, on peut se demander ce qui fait œuvre dans cette performance : est-ce l’action de se déplacer d’Allemagne jusqu’aux USA dans des conditions spécifiques, ou la relation nouée entre l’homme et l’animal, ou encore l’évolution des objets au cours des cinq jours ? En effet, la couverture de feutre a été déchirée, la paille et le journal souillés… ces objets « détruits » par le 5

Le commissariat de l’exposition « Traces du sacré » était assuré par le Mnam/Cci, Alfred Pacquement, Jean de Loisy et Angela Lampe. Le catalogue de l’exposition et la liste des artistes exposés sont disponibles en ligne : https://www.centrepompidou.fr/cpv/ressource.action?param.id=FR_R298d88adeaebd637f107bab31e2fee8¶m.idSource=FR_E-333d6fd678242a98477f5929ead3d91.

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Cette vidéo de 35 minutes a été réalisée par Helmut Weitz.

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Laurent Wolf, « Expositions, Traces du sacré : rien… sinon l’art », mis en ligne sur Cairn.info le 01/07/2008, consulté le 14/02/2020 : https://www-cairn-info.distant.bu.univ-rennes2.fr/revue-etudes-2008-7-page-106.htm.

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coyote peuvent-ils être exposés comme traces de l’œuvre, associés à la vidéo ? De plus, lorsque les spectateurs venaient à la galerie René Block pour y voir l’œuvre de Beuys, qu’y voyaient-ils réellement ? En effet, l’œuvre évoluait tout au long des cinq jours, en fonction des actions des performeurs (Joseph Beuys et le coyote), de l’heure de la journée, de l’affluence des visiteurs… Un spectateur voyant le coyote déchirer la couverture de feutre a-t-il vu la même œuvre que celui qui a simplement vu le coyote dormir ? Cela pose alors la question du geste artistique : peut-on considérer que tous les gestes des performeurs faisaient œuvre, même lorsque justement ils n’effectuaient aucun geste ? Ainsi, même les actions les plus banales et les plus « non-artistiques », comme faire ses besoins ou manger, peuvent faire œuvre. Il faut aussi prendre en compte le fait qu’une partie de l’œuvre n’était pas visible du public, notamment lorsque Beuys est transporté en avion puis en ambulance. Dans ce cas, les conducteurs de l’ambulance et de l’avion sont-ils également des acteurs, des collaborateurs de l’œuvre ? Ce questionnement nous évoque une célèbre phrase de Beuys : « il y a de la créativité latente dans tous les domaines du travail humain »8. Selon lui, « tout homme est un artiste »9, dans le sens ou n’importe quelle action peut être artistique, mais elle ne l’est pas en fonction de celui qui l’exécute. Ainsi, Beuys « définit comme art toute activité sociale menée en conscience »10, incluant alors la moindre action réalisée par le coyote ou l’artiste. Ces actions sont artistiques dans la mesure où elles s’inscrivent dans un contexte précis, et en conscience de ce contexte (du moins pour l’artiste, pas pour le coyote). En effet, le contexte est fondamental dans cette performance : en 1974, les USA sont en pleine guerre du Vietnam depuis une vingtaine d’années. De plus, les tensions entre les descendants des conquérants occidentaux et ceux des amérindiens sont encore très vives, ces derniers réclamant l’indépendance de certains états initialement amérindiens. Le refus catégorique et symbolique de Beuys de poser le pied sur le sol américain, ni même de le voir, découle de ces circonstances particulières. L’artiste accepte de participer à l’exposition, mais ne verra uniquement des États-Unis l’enclos qui lui est destiné dans la galerie René Block, ainsi que le coyote, symbole des origines du pays. En un sens, il n’aura communiqué qu’avec « l’essence » même des États-Unis. Ce geste est très fort politiquement, et participe à la construction du mythe autour de Joseph Beuys. Ses choix ne sont pas uniquement au service d’un discours artistique, mais également d’un discours théorique, politique, social et symbolique. 8

Michèle Ressi, Citations d’artistes expliquées : la voix des créateurs, les voies de la création, Éditions Eyrolles, 2009, page 85, consulté en ligne le 16/02/2020 sur : https://books.google.fr.

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Cette formule « Tout homme est un artiste » (« Jeder Mensch ist ein Künstler » en allemand) a constitué le titre d’une des conférences de Joseph Beuys au centre culturel d'Achberg en 1978.

10 Pierre Bauman, « L’action 01, Repères fondamentaux », 2015, Bordeaux, [en ligne] consulté le 13/02/2020, page 22 : http://www.pierrebaumann.com/docotheque/ENT_ART_CONT/01_action_reperes.pdf.

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L’œuvre I like America and America likes me de Joseph Beuys s’inscrit donc dans une dynamique très contemporaine. Elle nourrit les nombreux débats artistiques autour de questions fondamentales telles que la place de l’artiste, le rôle du spectateur et des collaborateurs, la matérialité ou l’immatérialité de l’œuvre, sa trace dans le temps, son exposition, etc. Le caractère provocateur de cette œuvre traduit la prise de position singulière de Beuys par rapport à l’art. En effet, il laisse une place importante à l’improvisation et au hasard : si certains gestes sont mis en scène et anticipés, certains autres sont simplement instinctifs. De plus, l’artiste « donne la parole » à un animal, et l’élève au même rang que lui-même. Cela remet évidemment en question le principe fondamental et traditionnel d’authenticité de l’œuvre, celle-ci est une œuvre par le simple fait qu’elle a été exécutée par un artiste. Cependant, il n’y a aucun produit final, l’œuvre est immatérielle. La communication et l’échange constitue la part la plus importante et la plus insaisissable de cette œuvre. Le lien noué entre le coyote et Beuys est le symbole d’une réconciliation entre deux peuples que tout oppose. L’intégration dans sa création d’éléments matériels, sonores, mobiles et éphémères correspond à sa vision singulière de l’art. En effet, son art est pluri-disciplinaire, il est à la fois symbolique, politique, social, anthropologique… il peut s’appliquer à tous les domaines. Beuys parle donc dans nombre de ses textes « d’art total », « d’art pour tous », un croisement entre l’art et la vie, où l’expérience est essentielle.

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Bibliographie : - ANTOINE Jean Philippe, La traversée du XXe siècle, Joseph Beuys et le souvenir, Genève, Mamco, 2011. - BAUMANN Pierre, «L’action 01, Repères fondamentaux», 2015, Bordeaux, [en ligne] consulté le 13/02/2020 : http://www.pierrebaumann.com/docotheque/ENT_ART_CONT/01_action_reperes.pdf - BEBIE-VALERIAN Sandra, « Joseph Beuys, l’art pour tous ? », 21 novembre 2008, consulté en ligne le 16/02/2020 : http://www.oudeis.fr/wp-content/uploads/2009/01/jbeuys.pdf. - DAVVETAS Démosthènes, Joseph Beuys, La sagesse moderne, Paris, Nicolas Chaudun, 2013. - RESSI Michèle, Citations d'artistes expliquées: la voix des créateurs, les voies de la création, Editions Eyrolles, 2009, page 85, consulté en ligne le 16/02/2020 sur : https://books.google.fr. - VANEL Hervé, «Coyote : J’aime l’Amérique et l’Amérique m’aime (J. Beuys)», Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 13 février 2020 : http://www.universalis-edu.com.distant.bu.univrennes2.fr/encyclopedie/coyote-j-aime-l-amerique-et-l-amerique-m-aime/. - WOLF, Laurent, « Expositions, Traces du sacré : rien… sinon l’art », mis en ligne sur Cairn.info le 01/07/2008 [en ligne], consulté le 14/02/2020 : https://www-cairn-info.distant.bu.univrennes2.fr/revue-etudes-2008-7-page-106.htm.

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Annexe :

Source : https://www.centrepompidou.fr

Source : https://www.centrepompidou.fr

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Source : https://youtu.be/TIU0Sx6ijhE

Source : https://youtu.be/TIU0Sx6ijhE

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