Evaluation de la personnalité - Rusinek PDF

Title Evaluation de la personnalité - Rusinek
Course Examen psychologique
Institution Université de Lille
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Summary

cours d'examen psychologique, master 1, 1er semestre...


Description

Évaluation de la personnalité Rusinek [MMPI ; cim ; vendredi ou la vie sauvage personnalité schizoide, dépendante , personnalité obsessionnelle compulsive, istrioniques, narcissique évaluation personnalité → observer Comment on sait que qqun a une personnalité spécifique ? – –

comportements effectifs styles de raisonnement, pensées

qu'est ce qui définit la personnalité pour une personne ? Exemple : personnalité schizotypique → pensées étranges, surtout au niveau de ses croyances et de l'implication des ses croyances sur ses comportements généralement, ind voit des choses plutôt ésotériques , croit qu'il existe des signes ses modes de raisonnement influencent comportements → concordance entre façon de pensées et compo → personnalité particulière (pas juste → conséquences sociales de la personnalité (personnalité qui modifie compo sociaux), générale sur la sphère sociale

croyance) influence

→ rigide dans le temps, perdure dans le temps, s'exprime dans de nombreuses situations → on réagit toujours selon notre personnalité : rapports sociaux, choix > peut-elle évoluer avec le temps ? Oui, personnalité se construit, évolue : on commence à voir la personnalité se construire vers l'adolescence ; bien formée à l'âge évolue encore à l'âge adulte (choc émotionnel, changements radicaux, psy...) > plusieurs personnalité chez qqun ? Aucun cas de personnes aux plusieurs personnalité on peut avoir qqun qui a plusieurs personnalités pathologiques (ex : schizotypiques et compulsif) → personnalité mixte (pas de multiples personnalités)

adulte mais

obsessionnel

> a quoi sert d'évaluer la personnalité ? On évalue la personnalité car c'est une description de ce qui touche à la psychologie des gens : cmt ils pensent, cmt ils se comportent → variables extrinsèques → variables intrinsèques : personnalité personnalité : redondance d'un comportement, fixé par une façon de penser concept le plus utilisé pour parler des compo de manière générale, c’est l'explication la plus facile dans la population générale une personne, plein de compo, plein de pensées ; quand on trouve une redondance, un fil conducteur et qu'on arrive à donner un nom à un regroupement de compo et de pensées → on a gagné du temps pour la communication avec les autres psys (fond, même si formes différentes)

Pavlov : description de la personnalité des chiens : certains chiens résistants à l'extinction 1ères descriptions des personnalités : Antiquité personnalités s'auto définissent, auto-définition de la personnalité centaines de personnalités qu'il semblerait exister : on peut mesurer la personnalité sur des centaines d'aspects > réelle validité de ces traits de personnalité ? Redondance de compo avec pensées associées → radin ; coquet ; avare (= traits de personnalité) → aucun intérêt d'évaluer ces traits en tant que psy ; pas utile ; trop de choses → on va plutôt se baser sur la réflexion : qu'est ce qui est utile ? utile de considérer les corrélations, regrouper les traits, voir ce qu'on peut faire ressortir de tout ça, de définir qqchose de supérieur qui soit utile différence traits de personnalité/ personnalité → - de personnalité car regroupement de traits –

– utilité dépend du travail de psy, de spécialité, de domaine de compétence ex : clinicien → s'intéresse aux personnalités pathologiques, qui engendrent souffrance recrutement → =/=

Reuchlin : personnalité : caractéristique relativement stable et générale de la manière d'être d'une personne dans sa façon de réagir aux situations dans lesquelles elle se trouve → manque idée de pensées qui guide manière d'être DSM : personnalité : pattern durable de perceptions, de relations, et de pensées vis à vis de l'environnement et de soi-même qui se manifeste dans des contextes sociaux et extrêmement variés ex : Watkins: travail sur la perception en particulier sur la perception de l'horizontalité et de la verticalité → certaines personnes accordent plus de poids aux informations proprioceptives, ont bouger la barre en même temps que la pièce bouge = indépendants du champ

tendance à

→ d'autres personnes ont + tendance à utiliser les informations extéroceptives, regardent les meubles dans la pièce (+ d'infos, + sensibles aux info de la pièce), vont définir l'horizontalité par rapport à ce qu'elles voient, avec le cadre autour d'elles = dépendants du champ + entretien avec individus : caractéristique particulières différentes selon ces personnes ? → en fonction qu'on soit dépendant ou indépendants du champ → pas même métier exercé, pas mêmes activités, pas mêmes intérêts dépendants et indépendants du champ = variable avec influence est ce qu'on ne pourrait pas faire le chemin inverse cad regarder ce que répondent les gens à un questionnaire (films, métiers, fréquentations..) et les mettre dans la pièce ensuite ? Pourrait-on prédire les réponses comportementales ? → corrélation → on peut faire des expériences sur la perception des gens sans mesurer leur perception → pas mêmes pensées, pas même raisonnement, pas même réaction dans situations → définition d'un trait de personnalité qui a une conséquence comportementale importante



quand on évalue personnalité = méthode rapide d'évaluation de comportements (méthode cognitive de création de questionnaire : on part d'un compo effectif et de cette réalité on se demande sur quoi cela peut avoir une influence, qu'est ce que l'on peut créer pour évaluer cette personnalité)

Peck : plutôt que faire évaluation dépression en entretien, possible de créer questionnaire pour évaluer dépression ? → tous les dépressifs ont des variations de poids, idées suicidaires/noires, perte d'intérêt etc corrélation entre test et les individus dépressifs méthode différentielle : ex : questionnaire de Cattell : réfléchit à ce qu'est la personnalité. Part en amont de la personnalité (et pas d'un compo effectif). 4500 mots qui parlent de personnalité en anglais → arrive à 171 mots/catégories après avoir mis ensemble les synonymes : va poser 171 questions aux individus (échelle : est ce que vs vs considérez comme x) pour faire ressortir des corrélations entre mots analyse factorielle : 36 facteurs, regroupements d'items refait passer puis 16 facteurs : chaque facteur va définir une personnalité et le regroupement de traits de personnalité → définit 16 personnalités et crée le test CSPF considère un continuum de personnalité, un nom au maximum et au minimum d'un facteur autres analyses → regroupement des facteurs entre eux (extraversion, anxiété...)

DSM IV : (avant, axe 2 → personnalités pathologiques) : personnalité pathologique → critère A : un trait de personnalité est considéré comme pathologique il faut qu'il soit déviant par rapport à la norme, à la culture à laquelle appartient l'ind (déviation) la culture définit les personnalités dans la culture, la façon de pensée d'un individu n'est pas courante ex : perso schizotypiques , esprit → admis dans d'autres cultures cette déviation doit s'exprimer dans au - 2 des 4 domaines suivants : les cognitions, les affectivités (émotions en décalage), les relations interpersonnelles, le contrôle des impulsion (comportement) → critère B : les traits de personnalité doivent être rigides et se manifestaient dans de nombreuses situations pas situationnel → critère C : détresse , perturbations dans les relations sociales et professionnelles souffrance → critère D : stabilité si le pattern est stable est peut être retracé depuis l'adolescence ou début de l'âge adulte → critère E : personnalité pathologique ne doit pas résulter d'un autre trouble psychiatrique chaque perso patho ressemble a un trouble psychiatrique ; forte corrélation entre les deux ; a distinguer ex : POC et TOC : TOC = compulsions car obsessions ; si je ne fais pas ça, il va arriver ceci donc je le fais ; sensation de choses irrémédiables, anxiété, impossibilité de ne pas le faire sans être en état d'angoisse ; savent que scenario ne peut pas arriver POC = obsessions, peut en sortir → critère F : il ne faut pas que la personnalité résulte d'une dépendance, d'un abus de substance, d'une maladie médicale → convergence et discrimination : convergence : on peut évaluer un trait de personnalité de différentes façons discrimination : les personnalités pathologiques doivent être strictement différentes

DSM IV propose 10 traits de personnalité pathologique : • personnalité paranoïaque paranoïa: psychose, discours pas cohérent, hallucinations personnalité paranoïaque : je vois dans les actions des autres de la menace et de l'humiliation (interprétation d'événements → on a voulu me faire du tort) • personnalité schizoïde un détachement des relations sociales, un évitement de tout expérience et expression émotionnelle ne montre pas d'émotions, ne parle pas bcp aux gens, n'aime pas les gens • personnalité schizotypique malaise dans les relations avec les autres (sauf quand autres schizotypiques), singularités et distorsions cognitives et perceptuelles, excentricité dans le comportement superstitieux, signes, plantes • personnalité antisociale mépris et violation du droit des autres, activités délinquantes, sadisme ou violence, irritabilité et agressivité « j’ai des droits que les autres n'ont pas » (feux rouges pour les cons) • personnalité limite ou borderline instabilité d'humeur, relations interpersonnelles instables, image de soi instable, affects instables, beaucoup d'impulsivité pas une personnalité changeante ; compo etc changent vite thème principal : abandon (j'ai peur que les autres ne m'aiment plus ; adorable puis préfère casser les ponts moi même que de me faire abandonner) parcours chaotique pattern ; svnt même histoire •

personnalité istrionique : (avant personnalité hystérique) : recherche d'attention constante, réponses émotionnelles excessives

• personnalité narcissique fonctionnement de type grandiose, besoin et recherche d'admiration des autres, absence d'empathie ne peut pas supporter qu'on ne l'admire pas (pervers narcissique n'existe pas → narcissique) • personnalité évitante surtout dans relations sociales, évite relations sociales, conflits, inhibé quand monde autour sentiment d'infériorité (opposé au narcissique), persuadé que – bonnes que les autres, sensibles à tout et surtout aux évaluations négatives par les autres peur de pouvoir être jugé ne donne pas avis • personnalité dépendante aux autres ; soumission et besoin excessif d'être pris en charge impossible de s'en sortir sans les autres, besoin de conseils, qu'on lui dise quoi faire • personnalité obsessive compulsive perfectionniste, rigide bcp de règles, de valeurs qui touchent bcp aux règles et valeurs générales (labeur) → personnalités considérées comme pathologiques dans dsm, cim → prise en charge Prise en charge : borderline accepte + facilement le « diagnostic de troubles de personnalité »

pour qu'une personnalité puisse changer, il faut que la personne commence à se rendre compte qu'elle a des compo hors normes, de la souffrance qu'elle provoque (sur elle ou sur les autres) , qu'elle accepte de changer

deux choses peuvent faire changer en thérapie (événements peuvent faire changer la personnalité) : –

une fois que la personne a compris que ds son environnement il y a des problèmes, on lui explique ce qu'elle peut changer pour que cela n'arrive plus

ex : poc : problèmes enfants → changement attitudes avec enfants → ne pas vérifier devoirs ; va commencer à changer de personnalité car va changer d'autres valeurs modifier l'environnement –

on commence par faire jouer la comédie au patient et au fur et à mesure on dit que « le personnage devient la personne » car retours positifs

que ce soit avec un entretien clinique ou avec un questionnaire, on évalue personnalité car importante au niveau clinique sur le devenir de la personne, sa pathologie et le devenir de sa personnalité...


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