Exemple Corrigé Examen DIDACTIQUE DU FLE PDF

Title Exemple Corrigé Examen DIDACTIQUE DU FLE
Author RENATA FEHLBERG
Course Didactique du FLE : Méthodologie
Institution Université Paul-Valéry-Montpellier
Pages 3
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Summary

ITIC _ Sciences du Langage
Licence 2 semestre 3
DIDACTIQUE DU FLE: MÉTHODOLOGIE
Enseignante Amandine Denimal
Matériaux divers, etc......


Description

EX EXEM EM EMPL PL PLE E DE C COR OR ORRIG RIG RIGE E DID DIDA ACTI CTIQU QU QUE ED DU U FFLE LE : M METH ETH ETHOD OD ODOL OL OLOG OG OGIE IE IESS (C (CM) M) Pour l'examen, l'usage du dictionnaire n'est pas autorisé.

Répondez aux questions suivantes :

1) Que Quelle lle a été la place de l'en l'enseig seig seigneme neme nement nt de l'oral da dans ns les diff différ ér éren en ente te tess mét méthod hod hodolo olo ologie gie giess que vous co conn nn nnais ais aisse se sezz ? ((8 8 ppoi oi oints nts nts)) Vou ouss êt êtes es libre d'o d'orga rga rgani ni niser ser votr votree répon réponse se de mani manière ère chro chronol nol nolog og ogique ique ique,, en exposa xposant nt un cou couran ran rantt mé métho tho thodologi dologi dologique que apr après ès l'au l'autre tre tre,, ou bien de l'org l'organ an anise ise iserr de faç açon on sy synthé nthé nthétiqu tiqu tique, e, en regr regroup oup oupan an antt vos élé éléme me ment nt ntss de répon réponse. se. L' L'ex ex exem em emple ple ci-d ci-des es essou sou souss eest st un mé mélan lan lange ge de ce cess de deux ux op optio tio tions. ns. ns... .. Dans l'histoire de la didactique du FLE, l'enseignement de l'oral (réception, production) a régulièrement intéressé les didacticiens et les pédagogues, mais il a aussi été régulièrement soumis à éclipses. De fait, l'oral est une modalité naturelle d'acquisition des langues, qu'elles soient maternelles, secondes ou étrangères ; c'est donc un type de compétence qui rapproche le locuteur des situations de communication authentiques, et des interactions. On constate ainsi que les méthodologies qui préfèrent l'oral à l'écrit prennent le dialogue comme modèle de l'activité langagière. La didactique des langues s'est parfois inspirée de l' « approche naturelle », qui valorise le rôle des interactions orales dans l'apprentissage, et prend modèle sur les situations d'acquisition (non institutionnelles, non guidées). L'exposition à la LE est maximale, et il n'existe pas de sélection des contenus linguistiques ni d'organisation dans une progression. Ainsi l'approche naturelle n'estelle pas véritablement une méthodologie ; cependant on la retrouve dans certaines situations d'enseignement/ apprentissage, lorsque par exemple des étudiants font un séjour linguistique dans un pays de la langue-cible, ou lorsque des écoliers suivent un enseignement immersif à l'école (comme au Québec). On retrouvera ce genre d'inspiration à la fin du XX° siècle, dans les premiers temps des approches communicatives, qui revaloriseront l'oral en situation et les documents authentiques (enregistrement d'annonces dans des lieux publics, de conversations, émissions de radio ou de télévision, publicités...). Les apprenants sont incités à pratiquer la LE pour l'apprendre, et à utiliser leurs capacités d'induction pour accéder au sens. Dans les autres méthodologies qui le valorisent, l'oral a également été conçu comme un moyen privilégié de faire accéder les apprenants à des formes de communication en LE (méthodologies directe et audiovisuelles), bien que dans ces cas la communication ait été envisagée de façon restreinte (par rapport aux AC). Dans la méthodologie directe (1902-1925), l'oral est enseigné par des simulations de dialogues entre l'enseignant et les apprenants. Ces dialogues mobilisent une activité essentiellement référentielle et descriptive, selon un schéma Questionréponse. Ex : « Qu'est-ce que c'est ? – C'est un livre. C'est ton livre ? – C'est mon livre. » etc. (méthode interrogative). Le geste est joint à la parole, et les apprenants se déplacent dans la classe pour réaliser des actions qu'ils commentent (« Je me lève, je vais vers la porte, j'ouvre la porte, ... »). Une attention particulière est accordée à la prononciation (l'API est apparu en 1888). Dans les MAV (1940-1970), l'oral est enseigné de façon intensive, et l'écrit n'intervient qu'après une soixantaine d'heures d'apprentissage. L'oral est considéré comme la dimension fondamentale de la langue, et la phonétique est pour la première fois enseignée de façon structurée, au moyen d'enregistrements sonores (magnétophone, bandes magnétiques utilisés en classe). Le structuralisme en linguistique

inspire la DLE, et ce sont des modèles de structures de phrases qui sont enseignés via la mémorisation de dialogues et la pratique d'exercices structuraux (drills). Cette pratique est très répétitive et intensive (béhaviorisme) et vise à faire automatiser les structures. Avec le SGAV (méthodologie structuro-globale audiovisuelle), l'enseignement de l'oral se trouve approfondi grâce à la notion de « crible phonologique » (Petar Guberina) : il s'agit de « rééduquer » la perception auditive, afin de faciliter la production correcte de sons (le crible phonologique de la langue première ayant un effet déformant sur les sons perçus de la LE). La prosodie est également reconsidérée, comme un important support de sens. Les méthodologues SGAV manifesteront un souci d'authenticité concernant le français parlé, en réalisant l'enquête du Français fondamental, fondée sur l'analyse statistique de 275 conversations entre Français (l'objectif en était de dégager le lexique et les structures syntaxiques les plus utilisés à l'oral). Mais malgré cela, les dialogues des manuels resteront peu authentiques, car l'approche reste structurale, et la langue est recréée artificiellement à partir des mots et structures du Français fondamental... C'est avec les AC que l'oral sera considéré comme un mode de communication à part entière, et qu'il sera enseigné à partir de situations de communication. Ces situations, dont les paramètres peuvent varier (voir le modèle SPEAKING de Hymes, 1972), obligent le locuteur à s'adapter, en utilisant les actes de parole appropriés (dimension pragmatique de la communication), en fonction de positionnements subjectifs vis-à-vis de l'interlocuteur (dimension énonciative), et de registres de langues variables (dimension sociolinguistique). L'oral sera prioritairement enseigné par des jeux de rôles. Ajoutons que dans ces différentes méthodologies, l'oral s'est trouvé valorisé en réaction aux principes de la méthodologie traditionnelle (XVI-XIX° siècles), qui faisait de l'écrit et de la réflexion sur la grammaire une priorité (principes qui feront retour entre 1930 et 1960, avec la méthodologie active). Les méthodologies qui valorisent l'oral préfèrent au contraire miser sur des processus inconscients d'apprentissage et sur la spontanéité de l'interaction.

2) L'e L'extrait xtrait suiv suivan an antt ex expri pri prime me le po positi siti sitionn onn onnem em emen en entt d'un mét métho ho hodol dol dologu ogu oguee audio audiovisuel visuel visvis-à-vi à-vi à-viss de l'e l'ense nse nseigne igne igneme me ment nt eett de l'appre l'apprentis ntis ntissage sage de gr gram am ammai mai maire re en lan langue gue étr étran an angèr gèr gère. e. « Savoir une règle de grammaire, c'est non pas pouvoir la formuler, mais être capable de l'appliquer avec un haut degré d'automatisme. S'il est cependant question de ''règles'' (règles de transformation ou autres) dans cette méthode d'enseignement, ces règles ne concernent que le professeur, ou l'auteur d'exercices. L'élève, lui, n'entre pas en contact avec ces règles, mais seulement avec les modèles de transformation et de substitution qui les illustrent. S'il trouve plus tard le temps de formuler des règles, ce n'est pas dans un but pratique, mais par curiosité intellectuelle ! » (P. Delattre (1971), cité par Ch. Puren (1988), Histoire des méthodologies de l'enseignement des langues, Paris : Nathan/ Clé international, p.302) En quoi ce pro propos pos vous se semb mb mblelele-t-il t-il rep représen résen résentatif tatif des mé méthodol thodol thodologie ogie ogiess au audio dio diovis vis visue ue uelles lles ? Quel es estt alors le typ typee de gram gramma ma maire ire ense enseign ign ignéé ? Co Con ntre quel( quel(s) s) modè modèle( le( le(s) s) d'e d'ense nse nseigne igne ignemen men mentt gra grammati mmati mmatica ca call s'ér s'érige ige ige-t-il -t-il ? Que Quelle lle eest st vvotre otre oopini pini pinion on pper er erso so sonne nne nnelle lle à ce su sujet jet ? ((12 12 poi point nt nts) s) L'enseignement/ apprentissage de la grammaire en FLE a connu, avec les MAV, une évolution importante par rapport à ce qu'il était dans les méthodologies précédentes. Les MAV sont les premières à avoir conçu l'enseignement grammatical de façon scientifique, sous la double influence du structuralisme en linguistique, et du béhaviorisme en psychologie. Contrairement à la

méthodologie traditionnelle (ou « grammaire-traduction »), qui préconisait d'apprendre des règles de grammaire, formulées à l'aide d'un métalangage spécifique, les MAV donnent à apprendre des structures de phrase, par la répétition intensive d'énoncés et par la transformation (non moins intensive) de ceux-ci. Les apprenants n'ont pas à formuler la règle, et ils n'ont même pas à y réfléchir. La règle doit rester implicite (non formulée, non écrite), et doit être intériorisée par la pratique. En pratiquant la répétition du dialogue-modèle de chaque leçon, ainsi que des exercices structuraux, l'apprenant s'imprègne de façon inconsciente des modèles de phrases, qui doivent à terme devenir automatiques, à la manière des réflexes (le béhaviorisme, par la répétition du schéma Stimulus → Réponse → Renforcement, vise à conditionner de nouveaux réflexes comportementaux). Les exercices structuraux font opérer des manipulations formelles sur l'axe syntagmatique (transformations, Ex : négation, pronominalisation, passivation...) et sur l'axe paradigmatique (substitutions, par exemple de déterminants, de substantifs, d'adjectifs...). Le type de grammaire enseigné est donc à la fois implicite, et inductif puisque les apprenants ne déduisent pas le fonctionnement de la règle à partir de sa formulation (règle > exemple) mais induisent la règle à partir des énoncés (exemple > règle). Ce type d'enseignement repose sur l'idée que la réflexion intellectuelle et consciente nuit à l'apprentissage et à la pratique de la LE. L'enseignement des langues a longtemps pris pour modèle celui des langues mortes, à travers la méthodologie traditionnelle (enseignement explicite et déductif). Il s'agissait alors de savoir mémoriser et formuler des règles, ce qui n'était d'aucun intérêt communicatif, encombrait la mémoire et faisait d'elle une mémoire uniquement savante et déclarative (dire ce qu'on sait) et non procédurale (agir avec la LE, l'utiliser spontanément, sans se poser la question de savoir si on utilise un pronom ou un déterminant, le passé composé ou le plusque-parfait...). L'auteur de la citation appelle de ses vœux cette forme pratique et inconsciente de mémorisation des règles puisqu'il s'agit de les « appliquer avec un haut degré d'automatisme », dans un « but pratique » ; la formulation est simplement vue comme relevant de la « curiosité intellectuelle ». La réflexion sur le système de la LE est réservée à l'enseignant et au méthodologue. Cette façon d'enseigner la grammaire est inspirée des approches naturelles et de l'efficacité avec laquelle un apprenant peut, en situation d'immersion, intégrer les fonctionnements de la LE, en peu de temps. Cependant, en situation institutionnelle (école, université...) il est difficile de ne pas du tout faire appel à la réflexion et à l'explicitation des règles ; premièrement parce que le temps d'exposition à la LE est bien moindre qu'en situation naturelle (les leçons de grammaire font alors gagner un temps précieux!) et deuxièmement parce que l'apprenant utilise de toute façon une réflexion consciente, notamment par des hypothèses sur la grammaire de LE, et que l'empêcher de verbaliser ces hypothèses et de les vérifier peut s'avérer contre-productif....


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