La flexicurité danoise et tout ce qui l’entoure Karine SONDERGARD PDF

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Fiche de lecture du texte de la brochure du cours Espace social européen - V. Deltheil
La flexicurité danoise et tout ce qui l’entoure
Karine SONDERGARD
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Description

La flexicurité danoise et tout ce qui l’entoure Karine SONDERGARD Triangle d’or = facilité des entreprises à embaucher/licencier, compensation de salaire élevée en cas de chômage et politique active du marché du travail centrée sur la reconversion et formation continue. Mobilité très élevée sans perte de salaire pour les salariés. + importance du contexte du marché du travail danois : système de négociations collectives et de dialogue entre les partenaires sociaux. La notion de fléxicurité 90s, rendre le marché du travail + flexible tout en augmentant la sécurité des groupes exposés. Combinaison de flexibilité et de sécurité : 4 types différents flex num externe = licenciement et embauche flex num interne = tps de travail flex fonctionnelle = org du travail et capacité des salariés à occuper plrs postes sécu de poste = maintien dans le même emploi sécu d’emploi = rester employé (pas forcément au même poste) / sécu combinée = combiner de façon flexible la vie de travail avec d’autres obligations sociales par le biais d’horaires flexibles à l’avantage des salariés. 2 relations associées à la flexicurité = mobilité étendue + indemnisation élevée en cas de chômage + politique active du marché du travail // horaires flexibles + sécurité d’emploi élevée/ Ce qu’il y a derrière la flexibilité danoise Compromis entre forces sociales-démocrates et libérales qui se sont affrontés au Danemark. Relation dynamique entre flexibilité interne numérique, sécu de revenu et politique active du marché du travail (reconversion et formation) = triangle d’or. Flexibilité du licenciement = mobilité sur le marché du travail plus élevée d’Europe. Les processus sociaux décisifs Flexibilité externe = + de compétitivité et meilleure adaptation aux marchés fluctuants mais restrictions par la régulation dans les pays d’Europe. 80/90s : débat sur la flexibilisation du marché du travail/ assouplissement de la régulation  révolte des syndicats. Au Danemark, syndicats = acceptation générale d’une régulation flexible. Danemark : recours aux horaires flexibles = + autonomie pour les salariés dons l’org de leur travail (  pas seulement faciliter de licencier dans la flexibilité du marché du travail suédois) Pour comprendre comment ça marche, il faut replacer le triangle d’or dans son contexte, notamment le dialogue social : les négociations collectives et les relations entre acteurs sociaux sont essentielles pour la flexicurité. Les 2 parties tirent des avantages des accords crées par les conventions collectives et les négociations décentralisées. Dialogue entre acteurs sociaux tend vers le consensus + relation de confiance favorable. Régulation par la négociation collective Modèle danois fondé sur des conventions collectives plus que sur la législation, système volontariste mais avec arbitrage et contrôle. Les acteurs sociaux sont responsables des normes via les accords sectoriels avec obligation de paix sociale durant la durée de validité des accords (conflit autorisé qu’en relation avec la négociation collective)  stabilité sur le marché du travail. Système bipartite (sans gouvernement ou Parlement) = compromis reflétant les besoins des 2 parties = relation symbiotique, consensus et dialogue constructif Relégitimer les organisations ? Modèle suédois = organisations puissantes chez les employeurs et les salariés. Entreprises couvertes par un réseau de délégués d’entreprise et de commission de coopération qui garantit l’application des accords sectoriels Ces dernières années les syndicats ont connu des difficultés : convaincre les jeunes de se syndiquer, concurrence avec de nouveaux syndicats, perte d’adhérents. Mais tjrs taux d’adhésion à 80% des salariés + développement de services afin de trouver une nouvelle légitimité

Une décentralisation bien tempérée Mvmt syndical structuré par métiers et professions, ce qui a minimisé la concu entre syndicats. Maos négo menées au niveau des branches et la structure de négo dans les branches ne suit pas celle des syndicats (à cause d’un déplacement des négo du niveau confédéral à sectoriel) Création de cartels de négo dans chaque branche. Modèle de néo décentralisée, accords négociés au niveau des branches. Accords-cadres plus ouverts + négociations locales d’entreprise pour adapter les accords aux besoins locaux = « décentralisation centralisée » Des accords extensifs Décentralisation des négociations collectives + évolution vers des accords tjrs plus larges. Incorporation des questions de protection sociale dans les conventions collectives qui a permis des compromis créatifs et avantage aux 2 parties. Flexicurité et négociation locale Système de négo collective = décisif pour le fonctionnement de la flexicurité danoise. Décentralisation des négo + ampleurs des sujets traités au niveau des branches et national = flexibilise le système et donne une sécurité aux 2 parties. Les entreprises ont la possibilité d’adapter les accords et de réaliser des compromis conformément aux besoins locaux. Les accords multi-thèmes = concessions entre les intérêts présent sur le marché du travail et favorisent l’équilibre entre flexibilité et sécurité. Arrangements locaux, négociations flexibles Confiance = important dans la construction de la flexicurité, encourage les solutions flexibles avec avantages pour les 2 parties. Organisation du tps de travail contrôlée par les salariés. Org flexible et efficace du travail et des horaires = protection contre les bas salaires. Les org syndicales savent apprécier les besoins de flexibilité et le patronat estime les moyens de flexibilité suffisants. Besoins de délégués renouvelés Mais système qui a aussi des faiblesses et des risques. Pour assurer l’équilibre entre flexibilité et sécurité dans un système de négo décentralisées, la présence de délégués d’entreprise forts est décisives pour protéger les intérêts des salariés. Danemark = réseau de délégués développé mais concentré sur grandes et moyennes entreprises. Adhésion décroissante aux org syndicales = fragilisation du modèle danois et du système de flexicurité. CCL Triangle d’or à replacer dans son contexte : système de négociations collectives avec un dialogue social basé sur des relations de confiance entre les acteurs. La sécurité n’est pas forcément une barrière à la flexibilité...