Littérature Comparée PDF

Title Littérature Comparée
Author Shana Coudeville
Course Littérature Comparée
Institution Université du Littoral-Côte-d'Opale
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Summary

Voici mon cours optionnel de Littérature Comparée en Licence de Lettres Moderne Semestre 4 par Monsieur Arouimi. ...


Description

LITTÉRATURE COMPARÉE Maeterlinck et Rimbaud Ecrit deux livres sur Maeterlinck. « L’intelligence des fleurs » = travaille de botanique et scientifique sur la reproduction des fleurs. Billy Butt de Melville avec mythe de la rose. Pourquoi un cours sur Maeterlinck ? Née 1862, Gant en Belgique mort en 1942 à Nice. Rimbaud étant née en 1854, a lu ces premiers poèmes quand il était jeune. Présence de Rimbaud dans le poème de Maeterlinck. Repris dans un livre « Serres chaudes » = poème « Enfance » et « Nocturne vulgaire ». Maeterlinck a très jeune commencé à écrire des poèmes mais aussi des essaies oniriques, avec une présence du souvenir marqué du Bateau ivre. Maeterlinck n’est pas un croyant alors qu’il a une éducation chrétienne. Il pense qu’il y a une poursuite de la vie après la mort mais il refuse l’idée d’une conscience qui durerait dans l’éternité. Il s’éloigne du Rimbaud qui condamne les principes religieux surtout dans le poème « Fin ». Quand M. s’empare de R. il compense cette faille spirituelle en apportant une certaine ouverture.

Maeterlinck M a été poète très très jeune mais vite arrêter car il était beaucoup plus dramaturge que Poète. Il écrit des théâtres violents, et contradictoire avec ses inspirations oniriques et presque religieuse. Il oscille entre l’une et l’autre et pas que dans ses essaies. Cette ambiguïté méditée, un concept de sa pensée. Le théâtre de M. « la princesse de Maleine », il l’a envoyé à un grand écrivain à la mode qui est tombée fou amoureux de cette pièce et alors il a écrit un article dans un journal très connu, ce qui l’a rendu très connu. Il a la fibre théâtrale. Il y a un souvenir de la section de la fameuse illumination en France. M. n’a pas qu’écrire de pièce de théâtre toute sa vie mais plutôt des essaies, qui ont eu d’énormément des succès. Ces essaies : 3 secteurs : aux insectes (vie des Fourmies, des abeilles et termite). Il les étudie car il avait une demeure avec des abeilles. Il a lu beaucoup sur la vie des abeilles et d’autres insectes. Il a fait un essai où l’on voit de l’intérieur. Il est fasciné 1

car c’est une transposition de façon animal de la création du monde d’un monde à partir d’une seule unité. Le totalitarisme et ses violences. Il y a des essaies qui concerne les causes premières (la vie de l’espace, la création du monde de façon scientifique et religieuse) ou encore « la mort », « le grand secret » = Assemblage de pensée. Mystère du destin humain. « Le grand secret » synthèse chapitre par chapitre du contenue des idées des grandes traditions universelles. C’est dans le « Grand secret » qu’il met le doigts sur la tradition juive (dont il dit du mal), sur les principes spirituels qui s’illustrent de façon spectaculaire. En 1898, 1er essaie « La sagesse et la destinée » et « le trésor des Indes » qui est écrit dans une langue châtiée. Il y a eu des publications certains essaies ont été regroupée. Ce n’est pas un hasard que les essaies choisis soit les moins mystiques. Les éditeurs ne veulent pas prendre le risque d’heurtée les lecteurs. Pensée aux antipodes de la société. Il a fait 24 essaies en tout. En 1936, il a fait une autocritique. M. écrit mais pas pour un résultat conscient. Il écrit sans savoir ce que ça va donner à la fin. On sent une rigoureux d’acier. Ce partage entre la rigoureux et de l’improvisation qui est inquiète M pour l’écriture de ses essais, ses pièces et ses poèmes. Le désordre naturel pas de problème. L’ordre secret, quoique fasse un homme son œuvre à toujours une cohérence profonde avec son auteur, un équilibre, son mental. Il ne le dit pas explicitement mais que cela « relève du principe invisible qui gouverne notre être et notre destin ».

« RELÈVE DU PRINCIPE INVISIBLE QUI GOUVERNE NOTRE ÊTRE ET NOTRE DESTIN ». Les poèmes de Rimbaud sont une mise en image de son propre destin ou celui de l’humanité. Cette capacité de voyance, ce sens que les commentateurs de Rimbaud ne veulent pas entendre. C’est un don que M. semble partager. « Les grands tableaux de la prochaine guerre… » Ce qui l’a discrédité aux yeux des lecteurs modernes, il y a des devs dans ses essaies. Il y a beaucoup de dev autour de l’occultisme. Du coup, on est très déçus pendant la lecture. Les influences de M. qui n’a pas caché : les recherches poétiques Du Parnasse (mvnt très à la mode). La princesse Maleine, drame inspiration d’un conte de Grimm mais aussi Rimbaud dans la violence. Influence Mystique : Ruysbroeck (flamand). Il développe son intégrité tout en ayant des influences.

« TOUTE LES PARTIES CONSCIENCE DE MON ART SE SONT INCLINÉ DEVANT … PENDANT QUE TOUTES LES PARTIES INSTINCTIVES TOUT CE DONT J’IGNORAIS » La foi M. : il considère que les curées sont les derniers gardiens de nos désillusions.

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Très novateur dans ses pièces de théâtre car ses personnages sont désincarnés, représentent chacun un aspect de l’humanité. Personnage même pas joué ce ne serait qu’une voix ou des couleurs. Dans son essaie « la mort » M. s’interroge sur l’origine de l’univers, sur les forces qui commandes, le destin de l’univers. Ref : « Le soucis du Père » Kafka 1917. Kafka et M. ont lu des textes sur la spiritualité asiatique ou Bouddhiste. 1988 M. écrit « R a été […] un qui voit réellement » 1890, M. écrit à propos de « Serres Chaudes » qu’il n’y a que du Verlaine, du

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Rimbaud… 1893 : M. parlant de son théâtre, qu’il écrit du théâtre pour exprimer l’inestimable, ou fixé des vertiges. 1848 : rencontre entre M. et Verlaine mais a rien donné car complètement soul.

Il y a des essaies très tardif où il réfléchit sur l’élément du double et la relation qu’on peut avoir avec un archétype. Rimbaud et lui-même serait une émanation du même archétype.

Rimbaud  1864-91 Antagonisme entre les révoltes du jeune fugueur, l’espace très ordonné de ses œuvres poétiques. Le bateau ivre. Avoir pour la prochaine fois : Œuvres de Rimbaud. Dans une saison en enfer : le bilan. Deux sections médianes délire I et II. Délire deux un sous-titre c’est « Alchimie du verbe ». Destin de Rimbaud, coupé en deux jusqu’à 18 ans puis après plus rien, il devient marchant, il écrit des lettres très intéressante d’ailleurs. Deuxième partie de sa vie, bassement matériel et dans la violence. Coupé de sa tradition et de sa famille. Violence vécue de Rimbaud ne fait que donner une forme spectaculaire à sa violence profonde. Rimbaud est mort à 37 ans = 18 ans au milieu de son destin (saison en enfer). Crise des 18 ans = permet de produire des œuvres de fou. Très étonnant NB : Poème d’un étudiant qui est mort à 18 ans. M. a beaucoup travaillé avec des musiciens. Il a écrit sur musique de Debussy. Rimbaud : prix Nobel. M. a voulu partir à la guerre mais gouvernement a dit non. 1932 : Titre de Comte pour ses 70 ans. Les travaux de Gaston Compère et Paul Gorceix qui ont beaucoup écrit sur M.

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Œuvre critique de M. : Personne ne s’intéresse à ses essaies alors que c’est la partie la plus imminente de son travail.

Lecture « Barbares » p280-281, Rimbaud. Poème énigmatique d’un génie créateur. La principale entre les deux textes : Rimbaud : le texte moins long et cohérence. On sent des enjeux difficiles à qualifier, mystique mais aussi on a le mouvement contraire. Crédo mystique. Sorte de paradoxe, sorte de transposition d’un mystère qui correspond de la grâce et la rigueur. Ribaud utilise le mot douceur. Certains détails valeur ésotérique qui ont intéressé M. Le paradoxe R. exprime une vérité en laquelle il ne croit pas. M. exprime quelque chose de bien trop sensoriel. M. est trop guidé par ses désires de jeune homme contrairement à R. qui sait les maîtriser. R. arrive à mieux les expliquer. Les motifs de Barbare : son titre résume tout. La préoccupation métaphysique de Rimbaud ? le Nombre (=principe qui est intermédiaire entre l’Harmonie et l’Unité première) et l’Harmonie comme les poèmes grecques. Aspect qui le rapproche M. car il est Narcissique. En quoi ? On pourrait croire que la Barbarie serait négative. Penchant pour la barbarie font la pendant. Symétrie entre le Féminin/Masculin ; le passé/le futur ; Barbare/Béotiens (=synonymes). En pleine Alchimie du verbe. Il n’y a pas vraiment de violence mais une dualité entre : on passe de l’unité aux multiplies. Un champ  pleins de cailloux « cailloux » = intermédiaire. Elle a 24 mots, accorder un sens aussi transcendant, rythmes instinctifs. L’humour de R. la barbarie devient le symbole de son contraire, au lieu d’être un symbole de violence là il participe à une réflexion sur le mystère de l’unité. Barbare aborde des zones plus reculées de la problématique étudier contrairement à Scène. C’est une plongée dans le mystère. Violence intellectuelle, redécouverte aux instincts qui est la base de la civilisation. Grande différence entre les deux poètes. C’est un autoportrait mais qui nous fait pénétrer au fin fond des forces qu’abritaient son regard. Nocturne vulgaire, R P277 Opératique = procède lyrique dans le système, fabriquer. Songe, source du rêve = source de soi. Jeu sur le singulier et le pluriel. Le souffle ? Le verbe divin et dans l’Ancien Testament parole divine. Structure en boucle. Effet plastique qui montre une expression verbale dans le titre « nocturne » = genre musical, musique commune. Titre à plusieurs sens. Nocturne pourrait être pris comme un Adjectif. Evocation fantomatique, irréaliste. Qu’est ce qui émerge dans la première partie du texte : cloîtrer, glace (ref : lettre du voyant). Cet inconnu rencontre des échos dans d’autre poème. Inconnu rapport à la 4

dualité sur le plan du sens car cet inconnu est très ambigu rapport aux nombres et l’Harmonie. Alchimie du couleur, unité parfaite de couleurs froides. Pour l’atteindre le poète se fait violence. L’Harmonie a de pacifier les tensions violentes. Met en scène une introspection de voyante avec une imagerie assez 18emiste. On retrouve ici, des éléments Rococo. Rimbaud d’extrême avant-garde alors que Rococo très rétrograde. Le Rococo participe à la mise en scène d’une esthétique Alchimique, c’est-à-dire voir les dualités. Insistance sur les formes contournées. Différence très apparente entre les deux parties du poème, ce contraste en lui-même est une illustration de l’Alchimie du Verbe. Première interprétation : Sodome et Les Solymes : délire narcissique. Désignation de Jérusalem dans la bible, ref de l’Apocalypse, Sodome et Solymes dans un versé à l’Apocalypse. Manière de décrier le déclin spirituel des grandes villes, des plus religieuse. La bête de l’Apocalypse : on a les souvenir croisé de l’Apocalypse et l’Homme qui rit. Pas étonnant car les hommes de lettres connaissaient par cœur l’Ancien et le Nouveau Testament. Rimbaud est un créateur et il s’accuse dans Nuit de l’enfer d’être un illusionniste. La bête créer des prodiges qui fascinent des hommes. La bête a moyen de faire tomber le ciel (ref au poème Mystique, il y a deux bêtes dans ce poème). La bête de la mer secondait par la bête de la Terre. Volonté de Dieu. La bête de la mer a une image et la bête de la terre a le pouvoir de faire parler l’image de celle-ci. Il y a une anamorphose de l’image. Contexte très terrien. Réinterprétation du mythe biblique. L’épée a double tranchant = expression matérielle de la parole ou du souffle divin. Dans son introspection analytique, R incarne les mythes chrétiens. Maison de berger (ref à un poème de Vigny : sorte de cache réflexion). Source de soi : émerveillement. Beaucoup d’analogie = homme qui rit. Reflets, M. p61 Qu’est-ce qu’il reste de tout cela dans le poème de M. ? Apprivoisement extrême. Il n’y a pas la dimension autocritique ou l’angoisse du coup cela dévalorise beaucoup M. Il dépasse les contradiction intimes de Rimbaud dans une vision qui n’est ni heureuse ni malheureuse. D’alchimie du verbe plus accompli que celle de Rimbaud. Il y a un adverbe : éternellement contraste avec la descente du poème de Rimbaud. Chez R. , il y a une limite chronologique contrairement à M. car M est quête de l’éternité. Le temps et l’espace ne sont qu’illusion. M. n’a pas encore cette réflexion sur la transcendance. M. a intégré R. sans imiter l’adieu à l’art que R. annonce dans tous ses poèmes. M. montre qu’il veut continuer l’écriture. M. a le génie ou le culot de montrer ses inspirations. Mémoire, R. P159 La boue est le négatif du symbole des contraires en laquelle R. ne croit plus. Poudre et boue ? Laideur et la beauté ? Aucun sens. On sent l’influence. Répétition du « ro ». L’ennui morne pourrait être une critique des rimes instinctifs dans l’alchimie du verbe. Il y a un aspect Sémantique. M.

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Condenserait le questionnement de R. à l’égard de l’alchimie du Verbe. Très préoccupant car le poème critique sa propre beauté. Un poème en 5 sections en reflets. Les roses font échos à quoi ? au Soleil, la Jalousie. Concurrence entre le soleil et le souci d’eau car c’est une fleur. Rapport d’opposition entre les deux couleur (rose et gris), qui se répercute. On passe du masc sing au féminin sing. L’imagination de R. joue, une conscience linguistique sur le langage. Il y a une symétrie quasi parfaite. On peut faire la même chose avec d’autre couleur. Avec le ciel Bleu (1) et l’autre fleur (5). La tension de jalousie dans la section 2 vaut aussi pour les deux fleurs et celui qui veut les attraper. Le locuteur trouve que ses fleurs sont un objet de désir. Ce partage mental pourrait trouver son remède dans un canot toujours fixe. Le fait que le canot soit fixe signifie l’emprisonnement. La boue est le mélange de toutes les couleurs. Dans la Section 3, y a un enjambement curieux entre les deux strophes. Ce clivage correspond à un autre poème ? Michèle et Christine p172. Railway rapport contenu littérale. Du coup il faut regarder mémoire selon son contenu littérale. On retrouve « route » « sépare » dans Mémoire. Ça montre la séparation, rapport avec la séparation de ses parents ? Projection du déchirement intérieur de R. Le rapport Mythique ? « Les milles anges blancs » dans Michèle et Christine il y a « mille loups, mille graines sauvages ». Rapport à nuit en enfer P211, car référence à Satan « le grand séparateur ». Il a un pouvoir contradictoire car on forme une famille et elle se détruit elle-même. Mais ca dépasse son histoire. Contradiction Paternelle, on ne le voit pas dans Reflets de M. pourtant dans certains de ses poèmes, c’est flagrant. M. fait du théâtre qui semblerait plus universelle que ses poèmes. Hôpital p50 M. Regard p64 M. Enfance R. p 256

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