Méthodes SHSL 1 - méthode SHS PDF

Title Méthodes SHSL 1 - méthode SHS
Course Psychologie
Institution Université Grenoble-Alpes
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Summary

méthode SHS...


Description

Méthode en Sciences Humaines et de la Société. Ouvrages utiles : -La recherche en psychologie, méthodologie et statistique. Bardenne, Haslem, Mc Garty et Yzeubyt. Version 2001, Louvain-la-Neuve : Bruylandt-Academia. -Méthodes de recherche en psychologie. Vallerand et Hess. Version 2000. Boucherville, QC. : Gaëtan Morin. Evaluation : test de connaissance (Q.C.M.) Objectif cours : connaissance des méthodes utilisées dans les sciences de l’homme et de la société. -Méthodes descriptives, corrélationnelles, quasi-expérimentales, expérimentales. -Mesure quantitative. Plan du cours : IMéthode scientifique et psychologie. IIProblème de recherches et hypothèses. IIINiveaux de récoltes des données. IVMesure de la variable dépendante.

I-

Méthode scientifique et psychologie.

 La psychologie utilise une méthode scientifique. Méthode scientifique= procédure destiné à acquérir et vérifier la connaissance à travers l’observation systématique ou l’observation par méthode empirique. (Méthode empirique= Procédure qui se base sur des faits observables grâce a des expériences) La graphologie (= Etude de la personnalité d'une personne à travers son écriture.) n’est pas une science. Basée sur l'observation de l'écriture, la graphologie, science humaine, est une méthode d'approche de la personnalité. Elle est fondée sur l'expressivite du geste, sur le symbolisme des formes et celui de l'espace. Le travail du graphologue s'appuie sur une technique d'observation rigoureuse de l'écriture. Le passage de l'observation à l'interprétation se fait par raisonnements analogiques, non en interprétant de façon directe et simplificatrice le « èègeste mais en l'appréhendant dans sa globalité. 

A

Utilité de la formation méthodologique.

Raison d’assister à ce cours : -Connaissance et rigueur du raisonnement. -Développement de connaissances. -Formation permanente (toujours continuer de se former, grâce aux nouveaux écrits, même après avoir obtenu le diplôme.)

B 

Savoir commun et scientifique.

Les similitudes : il faut décrire, comprendre, avoir le contrôle environnement Savoir commun et scientifique utilisant des méthodes différentes :

sur

notre

Démarche

Naïve

Scientifique

Empirisme (explication)

Impressions

Recherches planifiées

Souci de la consistance =ne prend que ce qui confirme la théorie.

Elimination des explications alternatives (contrôle scientifique) =se demande s’il y a des explications alternatives pour aller mieux.

Contrôle vérification)

(effort

de

Opérationnalisme

Observations floues Déf. Opérationnelle : =Est-ce que ca va mieux Combiende temps passer vous avec votre mari ? avec votre mari ? (compare avant et après thérépie)

Objectivité

Constations personnelles Vise l'objectivité en vue (ce ne sont pas des d’une réplication preuves suffisantes)

Explications au gré des Accumulation/organisation événements (ne suffit des faits en un ensemble pas, il faut faire le tour cohérent (théories) du problème et organiser les faits) Ex de l’empirisme : Parler ca aide. L’homme de la rue a l’impression que ca aide, la psy. va vérifier ses impressions par des recherches planifiées. La littérature dit que parler ne suffit pas pour aller mieux, malgré que les gens pensent aller mieux -- > vérifier par les faits. Systématisation

CPrésupposés, objectifs et phases/cycles de la démarche scientifique : La démarche scientifique est possible que s’il y a au moins deux présupposés.



Présupposés : - Ordre : si la démarche peut être ordonnée -Déterminisme : si la cause peut être mise en évidence

Objectifs : - Décrire les phénomènes - Découvrir les covariances entre les phénomènes (dans quelle mesure ils varient ensemble) 

- Découvrir les relations causales entre les phénomènes (loi de cause a effet entre les phénomènes) 

Phases de cycle de la démarche scientifique :

Concepts

Faits

Interprétation Théories

Déduction

Prédictions Hypothèses

Induction

Vérification

Observation

Expérimentation

1. Induction : processus d’élaboration d’une conclusion et du développement d’une théorie sur la base d’une accumulation de fait (on passe du concret à l’abstrait.) 2. Déduction : fait d’établir une conclusion sur base d’éléments connus comme étant vrai. 3. Vérification : revient au monde des faits pour vérifier en expérimentant. L’hypothèse provient aussi bien de la théorie que des idées. L’hypothèse est une affirmation qui spécifie la relation entre 2 ou plusieurs variables. Etude pilote= faire l’expérience sur une personne pour voir si elle marche, permet d’avoir des données préliminaires. Une fois l’expérience réalisé, il faut la diffuser, sinon elle devient inutile.

D 



Théories en sciences :

Théorie= Ensemble intégré de principes visant à expliquer un ensemble de phénomènes (résultats empiriques) Elle doit avoir deux qualités fondamentales : - elle doit être testable - elle doit être falsifiable (elle doit pouvoir être fausse) Limite de la théorie : - elle a un caractère provisoire - véracité et utilité (on ne peut pas dire qu’elle est vrai : on dit qu’elle n’est pas fausse.)

E-Critères de scientificité : Est-ce que l’observation, la mesure, et les théories sont des critères de scientificités ?







Il y a des critères de validité (3types de questions) : Validité interne : on met tout les efforts afin de contrôler ou éliminer les explications alternatives. EX : effet de la drogue sur la mémoire : on est intéressé par une drogue A, on pense que celle-ci augmente la capacité mentale. On donne a un groupe A composé d’homme et on leur a donné le matin, et on donne a un groupe B composé de femme un placebo le soir. On doit contrôler toute les données matin et soir => mais problème, car le matin on est plus attentif. EX : on fait passer un test de QI a des personnes de culture différente, il s’avère que les étrangers sont moins intelligents : explication alternative : si c’était une autre culture qui nous faisait passer le test, on serait moins intelligents. Validité théorique : liaison entre concepts et faits concrets. EX : le psy veut effectuer un contrôle social sur les personnes extraverties. Pour cela : On fait passer des tests pour trouver les gens qui sont extraverties (ceux qui ont plus de 70/100 sont extraverties), puis on lui faire faire un test sur l’ordinateur et regarder par-dessus son épaule. Validité externe : généralisation des observations.

Notions importantes: Empirisme, Contrôle, Opérationnalisme, Objectivité, systématisation, induction, déduction, vérification, théories, hypothèses, testabilité, falsifiabilité, validité interne, validité externe, validité théorique.

IIA.  

Problème de recherche et d’hypothèse : Définitions :

Problème de recherche : c’est une zone d’ombre dans les recherches existante. Une question à laquelle les connaissances scientifiques disponibles ne permettent pas d’apporter une réponse suffisante. Hypothèse : Déclaration a propos d’une relation entre 2 variables, portant sur quelque chose qui pourrait être vrai si la solution proposée pour le problème est correcte. Une affirmation consistant en la prédiction de l’apparition de phénomènes dans certaines conditions.

Comment passer du pb à l’hypothèse ? On choisit le pb  on recense les écrit dessus  on formule l’hypothèse.

B.

Choix d’un problème de recherche :

Pour pouvoir avoir une bonne idée sur le pb de recherche, il faut des qualités : - Il faut une connaissance des théories et de la littérature. - Avoir une capacité d’abstraction et de synthèse. - Avoir la capacité d’extrapoler à partir des données existante (se projeter grâce a des résultats déjà existants) - Avoir de l’imagination. Les sources d’idées augmentent la capacité à trouver un pb de recherche :

-

Sens commun, observation, intuition antérieurs Théorie problème pratique

-

Recherches Résolution d’un

C.Revues de littérature : 

 

Etape importante car : elle permet de vérifier si la problématique tient la route (ne pas refaire ce qui existe déjà) ; permet de voir si c’est d’actualité (si ca va plaire ou pas) ; confronter les points de vues ; donnée une idée sur l’élaboration de la recherche. Sources primaires et secondaire : très importante car elle donne l’évolution de ce qui c’est passé sur telles ou telles études. Littératures de recherche : livres ; revues scientifiques ; conventions et congrès ; communications personnelles

D. recherche :  

Formulation

de

l’hypothèse

de

De la forme : « si… » Deux étapes : - Définition et opérationnalisation des variables : définir les variables et le lien logique qu’il y a entre elles.

- Formulation d’un lien logique entre les variables : savoir s’il s’agit d’une relation positive/négative ; définir la direction de la causalité ; notion d’hypothèse nulle (ne jamais rien prédire)



Evaluer l’hypothèse (bonne ou non) : - Testable : en harmonie avec la littérature existante. - doit être parcimonieuse (expliqué le plus simplement possible) et avoir une logique simple. - les informations doivent avoir un intérêt (plaire) - doit tenir compte des questions et facteurs

d’éthiques. Notions importantes: Problème de recherche, hypothèse, prédiction, parcimonie.

III- Niveaux de récoltes des données : A.   

Décrire : mesurer les phénomènes dans un groupe, une population  Niveau descriptif. Découvrir les associations entre les phénomènes :  Niveau corrélatif/ corrélationnel Découvrir les relations causales entre les phénomènes : (quelle est la cause de l’agressivité ?)  Niveau expérimental.

B.  

Introduction : objectifs et niveaux :

Recherche descriptive :

Définition : c’est faire l’état d’un problème dans une population en mesurant un ou plusieurs variables. Types de recherche descriptive : - Observation minutieuse d’un phénomène : (Ex. Recherche de D. Boder (1949) ; Ex. Etudes épidémiologiques descriptives (enquête)



 Notions: - Prévalence : nombre de personnes dans l’ensemble de la population qui souffrent d’un trouble donné - Incidence : nombre de nouveaux cas dans une période de temps définit. - Exploitation de données existantes : -Base de données déjà recueillies -Recherche documentaire (EX : étude de photo people pour savoir l’évolution des caractéristiques des sexsymbols. - Méta-analyse : -Procédures statistiques destinées à combiner les résultats de différentes recherches indépendantes abordant une même question ou utilisant des mesures comparables -Examen de la distribution des résultats dans les différentes études Fonctions et intérêts de la recherche descriptive : - Fonction principale : -Décrire au mieux l’état d’une situation/phénomène - Fonctions secondaires : -Mène à la formulation d’hypothèses corrélationnelles et causales -Aide à définir un objet de recherche complexe -Aide à établir les limites d’un problème de recherche

C.Recherche corrélative : Exemple de questions : Est-ce que la schizophrénie est liée à une difficulté lors de l’accouchement ? L’agressivité des enfants est-elle liée au temps passé devant la TV ?  Définition : elle vise à décrire comment un phénomène est liée à d’autre. Pour cela il faut mesurer une ou plusieurs variables, manipulation.  Notion de corrélat (=Elément en corrélation à un autre) : -Est-ce que la variable X est liée à la variable Y? -Ces deux variables varientelles ensemble? -Est-ce qu’elles co-varient?  Les questions du corrélat : 

-

-

-

 2 variables continues : notion de corrélation  -Corrélation positive forte (au + anxieux ; -Corrélation négative forte (au – anxieux -Corrélation positive modéré : 3 -Corrélation négative modéré : 4 -Absence de corrélation : 5 1 variable continue et 1 variable discrète : autre manière de vo variables : on perd le niveau individuel pour passer au niveau groupe : c’est moins précis, et certaines variable ne sont pas nationalité…) 2 variables discrètes : on n’utilise pas la situation individuel nombre d’individus dans chaque cas. On test le lien entre deux variables, le nombr qui tombe dans une catégorie donnée : c’est moins précis.



e2 xe ; e le tion



Types de recherches corrélatives : - Enquêtes analytiques : utilise les enquêtes, questionnaires, interviews  vise à explorer les relations entre les variables. - Observation participante : observation en milieu naturel d’un groupe donné auquel on est intégré. - Recherche longitudinale : observation des variations d’un phénomène dans le temps, observation répété d’une même variable et mise en relation avec d’autres variables, et mise en relation avec les méthodes transversales et les plan séquentiels. - (Comparaison historique) : observation des variations d’un phénomène au cours du temps (sur très longue période).



Corrélat et causalité : on ne conclut pas en termes de cause à effet. - Le problème de la direction : Ex : le problème de la poule et de l’œuf : qui a fait quoi ? la poule a fait l’œuf, ou l’œuf a fait la poule ? Le problème de la démarche naïve : dans l’âge/ reconnaissance de soi. On ne peut pas dire que la reconnaissance de soi détermine l’âge, c’est l’âge qui la détermine. - Problème de la 3ème variable (ou variable concomitante) : Ex : le poids salaire. Plus on est gros, plus on a un salaire élevé (Car + de restaurants…) et plus le salaire est élevé, plus on est gros. 3ème variable : L’âge : car plus on vieillit, plus le salaire augmente, et plus le poids augmente (car il devient dure à perdre).



Fonctions et intérêts de la recherche corrélative : - Fonction principale : mise en évidence des co-variations. - Intérêts :  Pas de manipulation expérimentale : par nature (Variables naturelles) ; par éthique (Milieu familiale, état de santé… on ne peut pas créer des bidons villes pour étudier les pauvres…)  Pas de manipulation externe : étude en milieu naturel Vs en laboratoire (ex : douleur, agressivité…)  Moins couteux que l’approche expérimentale  Permet d’exclure un lien de cause à effet

D. 

Recherche expérimentale :

Définition : elle permet d’établir un lien de cause à effet entre 2 variables, en : - Faisant varier systématiquement le phénomène « cause » (variable indépendante, notion de manipulation) - Mesurant le phénomène « effet » (variable dépendante) - Eliminant ou contrôlant les effets de variations secondaires, parasites, bruits…

 Fable du planteur de carotte : Un planteur de carotte est intéressé pas le fait qu’un p plus sucrées. Puis il se demande si rajouter le produit Y ne serait pas Le fait d’avoir une partie sans produit nous permet-il de le produit les rendent plus sucrées ? Non il faut faire pl

X+Y Y

mêmes conditions car il peut y avoir du soleil sur X+Y, de la pluie sur Y et une taupe sur X. Pour éviter les biais systématique, il faut faire une répartition aléatoire. 

Types d’études d’expériences : - Etudes de laboratoire : Manipulation directe de la (ou les) VI(s) - Jeu de rôle : Jouer un rôle comme si véritable expérience (Ex : une femme qui fume a reçu un faux diagnostic de cancer : et quelques semaines plus tard, elle a arrêté.) - Simulation : Situation artificielle avec observations des réactions spontanées - Milieu naturel : faire l’expérience en milieu naturel (dimension écologique)

Règles pour caractériser une relation causale : les 3 A : - Antériorité : cause antérieure à l’effet. - Association : entre cause et effet forte « Si X, alors Y »  Condition suffisante non-Y »  Condition nécessaire - Absence d’autres facteurs : 

« Si non-X alors



Fonctions et intérêts de la recherche expérimentale : - Vérification de l’existence de relations causales - Points de référence empiriques pour compréhension de phénomènes complexes



Contrôle expérimental :



Il faut réduire et contrôler la variance secondaire. Comment la minimiser ? - En éliminant la variable secondaire (simple en labo, mais dure à l’extérieure) - Garder constante la variance secondaire - En pairant les participants (créer duos avec les mêmes caractéristiques) - En transformant la variable secondaire en variable indépendante - En répartissant aléatoirement les participants et procédures (utile lorsque variable secondaire est inconnues ou incontrôlables) utile pour diminuer les risques des biais systématiques. - Contrôler les statistiques par variable co-variée (contrôle non expérimentale)



Les biais systématiques : (= menace à la validité interne)

VD: Carottes Maximis Minimise Variance sucrées. Variance factorielle: source résiduelle: de variation qui source de résulte de la variation qui manipulation de la résulte d'autres variable facteurs de indépendante. Variable secondaire: manipulations. lié a l'ensemble des variables pas contrôlées dans Variables l'expérience mais erreurs. qui aurait put être contrôlées et qui peuvent expliquer l'effet.

-

Les biais liés à la procédure :  Effets d'histoire rétroactive : Changements (situations) qui interviennent en cours de recherche  Effets de maturation : Changements (individus) qui interviennent en cours de recherche  Effets de testing : Sensibilisation, Inocculation, Familiarisation / apprentissage  Effets de régression vers la moyenne : Données extrêmes qui tendent à converger vers la moyenne lors d’une seconde prise de mesure (les extrêmes se rapprochent vers la moyenne)  Effets d'ordre et de transport : Surviennent lorsque participants observés à travers plusieurs conditions expérimentales (solution: contre-balancement)  Effets d'instrumentation : Liés à une perte ou augmentation de précision de l’outil de mesure (instrument, observateur, versions différentes d’un même test)

-

Les biais liés aux sujets :  Effets d'histoire proactive ; Biais systématique dans la répartition des participants à travers les groupes expérimentaux  Mortalité expérimentale : Perte de sujets entre Pré-test et Post-test dans une condition expérimentale (exemple des interventions thérapeutiques)  Effets de rôle (« bon sujet », sujet négativiste, crainte d’être jugé)

-

Les biais de l’expérimentateur :  Effets bio-sociaux et psycho-sociaux : Biais systématiques liés aux caractéristiques de l’expérimentateur (âge, genre, culture, personnalité)  Effets situationnels : E.g., degré de familiarité avec la procédure  Effets d'attente : L’expérimentateur influence inconsciemment les résultats (solutions: double aveugle; contact minimal; augmenter le nombre d’expérimentateurs; observation de l’expérimentateur)

-

Les biais liés à la situation :  Difficulté d’explication.  Standardiser la procédure.  Biais d’attente : on n’est pas neutre (on a des attentes spécifiques) ; on ne voit pas ce que l’enfant fait de bien quand on croit qu’il est mauvais.

E.Plan de recherches : 

Définition : Stratégie qui vise à maximiser les chances de mettre en évidence les effets de la (les) VI(s) sur la (les) VD(s), en soumettant les sujets à différentes conditions



Le groupe contrôle : il vise à assurer le contrôle expérimentale en maintenant constantes toutes les variables susceptibles d’influencer la VI. Il sert de référent, de point de comparaison ave...


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