Module 5-Approche cognitivo-comportementale PDF

Title Module 5-Approche cognitivo-comportementale
Author Sophie Paquette
Course Théorie pour la pratique du service social I
Institution Laurentian University
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Summary

À l'aide des information qu'on a appris et qu'on a lut on a dû faire un résumé de l'approche cognitivo-comportementale. Ce résumé m'a valut 100% donc, cela est un résumé fiable qui j'espère vous aidera....


Description

Sophie Paquette BAC en service sociale

L’approche cogntivo-comportementale appliquée à une situation de vie Travail présenté à Annie Michaud Dans le cadre du cours SESO 3305 FL12

Université Laurentienne, Sudbury Le samedi 3 novembre 2018 Résumé de l’approche cognitivo-comportementale L’approche cognitivo-comportementale a été consolidée en fonction de deux volets soit par la thérapie comportementale et par la thérapie cognitive. Cette approche provient des théories de l’apprentissage. La thérapie congnitivo-comportementale vise surtout les personnes ayant un trouble obsessif compulsif, une phobie sociale, un stress post-traumatique, un trouble de panique, un trouble d’anxiété généralisée, une phobie spécifique, une dépression aiguë ou encore une dépression récurrente. On utilise cette thérapie pour plusieurs raisons, par exemple, elle exige moins de temps du thérapeute, elle permet d’incorporer les meilleurs éléments de plusieurs types de thérapie et elle fait référence à la thérapie basée sur la méditation et l’acceptation. Dans la thérapie comportementale, on retrouve de multiples principes sur lesquels cette dernière est basée. Premièrement, les comportements jouent un rôle indispensable dans l’apparition, le maintien et l’accentuation de la maladie. Deuxièmement, la théorie de l’apprentissage occupe une place primaire dans la compréhension du traitement comme je l’ai mentionné précédemment.

Troisièmement, une évaluation qui donne les informations significatives est obligatoire en début de traitement pour s’assurer d’avoir un bon fonctionnement et un bon déroulement lors de l’intervention. Quatrièmement, on évalue l’efficacité du traitement à partir des résultats obtenus ce qui fait en sorte que l’efficacité est prise en compte tout le long de la thérapie. Cinquièmement, c’est une méthode scientifique puisque l’efficience est prouvée par les recherches intensives. Sixièmement, lorsqu’on parle de thérapie comportementale on fait référence à un style actif, directif et structuré. Enfin, comme le nom le dit, la thérapie comportementale a une démarche bien précise en ciblant l’intervention sur le comportement. On débute avec l’évaluation qui indique les comportements à modifier. Ensuite, on arbore les objectifs de façon claire, concise et précise. Par la suite, faire le choix des moyens voire les stratégies les plus proactives pour atteindre les objectifs. Puis, on met en place les moyens comme discuté. Finalement, il ne faut surtout pas négliger la réévaluation constante tout le long de la thérapie pour qu’elle soit à l’image des besoins du client. Les principales techniques qui découlent du conditionnement classique sont l’immersion en imagination qui consiste à faire une exposition cognitive prolongée à des situations qui provoque de l’anxiété. Pour ce faire, le thérapeute fait appel à des scénarios plutôt troublants pour trouver ce qui en émane de ses peurs. Puis, il y a l’exposition graduée in vivo qui consiste à mettre la personne face à ses peurs non pas en imagination, mais en réalité. Sinon, il y a l’exposition aux sensations physiques qui se rapporte à huit différentes activités qui est en corrélation avec les symptômes de ce que ressent une personne anxieuse. Par exemple, on y retrouve une activité pour simuler l’étourdissement, les tremblements, la sensation de manquer d’aire et d’étouffement. Aussi, une autre technique qui est majoritairement utilisée pour les clients souffrant de Trouble obsessionnel compulsif est l’exposition graduée in vivo combinée à la prévention de la réponse, cela consiste à faire une liste des obsessions du client. Passer au travers de la liste en lui faisant vivre chacune de ses obsessions pour en diminuer la fréquence dans le but de l’éliminer complètement. Dans le conditionnement opérant on parle du principe de contingence donc que le comportement soit suivi d’un stimulus. Puis, il y a le principe de contiguïté qui fait référence à deux évènements qui doivent être proches dans le temps pour avoir le résultat désiré. Il a un programme de renforcement selon lequel on retrouve des intervalles fixes ou variables et des proportions fixes ou variables. De plus, il est défini par différentes formes de contrôle. Pour en nommer quelques un, il y a le contrôle institutionnel, le contrôle de soi et le contrôle par l’aversion ou les punitions. Les techniques qui découlent du conditionnement opérant sont, le registre des activités quotidiennes qui a pour objectif d’évaluer la durée et la fréquence des comportements pathologiques indésirables. Il a l’arrêt de la pensée qui a pour but d’apprendre au patient à contrôler ses pensées. La technique consiste à mettre dans la tête du client une pensée obsessionnelle et déroutante et frapper d’un coup sur la table pour arrêter cette pensée. Les principes fondamentaux dans la thérapie cognitive sont scindés en quatorze parties. Pour en énumérer quelques-uns, les émotions des êtres humains sont surtout causées par leurs perceptions

plutôt que par les évènements ce qui explique qu’une situation est composée de différentes émotions de la part de différentes personnes. Les évènements, les pensées, les émotions, les comportements et les réactions physiologiques s’influencent mutuellement. En effet, il suffit de pensée à un évènement traumatisante pour remarquer des signes d’anxiété comme des tremblements ou des nausées apparaître. Les émotions dysfonctionnelles sont habituellement causées par des pensées irréalistes. C’est-à-dire, je prends la dépression en exemple, on comprend que celle-ci provienne du fait qu’on se voit inférieur, qu’on ne s’accorde par de valeur et qu’on pense qu’on ne vaut pas la peine. Puis, pour en citer un dernier, seuls les efforts prolongés et soutenus permettent de modifier de façon efficace les pensées, les émotions et les comportements dysfonctionnels. Bref, il faut être prêt à mettre des efforts constants si l’on veut apporter un changement dans sa manière de penser et d’être en mesure de voir les choses plus objectivement. À travers le processus cognitif de Beck, on retrouve d’un côté, les déductions sans preuve telle que le raisonnement émotif, la personnalisation et la lecture des pensées d’autrui. De l’autre côté, les généralisations excessives comme la dramatisation, la disqualification du positif, la pensée du « tout ou rien » et le jugement global sur la valeur personnelle. Subséquemment, on y retrouve la pensée contrôlée ainsi que la pensée automatique dont on n’a point le contrôle. Dans la théorie de l’apprentissage, on y trouve la méthode ABC. On a le « A » qui est défini par les antécédents comme le comportement qui est avant le comportement indésirable. On a le « B » qui signifie « behaviour » soit le comportement. Puis, on a le « C » qui désigne les conséquences. Pour aborder cette méthode, il faut décrire les événements qui précèdent, qui succèdent et qui se déroule pendant le comportement. Cela met de l’avant le type de comportement du parent qui incite l’enfant à perpétuer son comportement désagréable. Comme on peut le constater, la thérapie cognitivo-comportementale est un agencement de l’approche cognitive ainsi que de l’approche comportementale. « Utilisant des techniques éprouvées comme la désensibilisation systématique ou la restructuration cognitive, la thérapie cognitive-comportementale propose une intervention active de la personne dans la résolution de ses difficultés » (Centre de consultation psychologique et éducationnelle, 2018). Alors, dans le cadre de cette thérapie on s’intéresse non seulement aux comportements observables et mesurables, mais également aux processus mentaux pour les pensées et les émotions. De ce fait, on retrouve dans la thérapie cognitivo-comportementale des interventions qui sont autant ciblées sur les éléments cognitifs que sur les éléments comportementaux. Par la juxtaposition de ces deux approches, on observe plusieurs aspects qui sont très utiles au travail en clinique. Je débute avec la théorie de l’apprentissage social connu par Bandura qui consiste à imiter un modèle réel ou encore imaginaire. La théorie de l’attribution qui consiste à attribuer la cause d’un évènement soit par l’interne ou l’externe. Dépendamment de la raison qui en découle, le patient vivra une influence sur son état psychologique. On a l’auto-observation qui consiste à remplir une grille pour prendre conscience des motivations, établir une ligne de référence et déterminer la raison de l’apparition du symptôme dont il est question. Il a l’entrainement aux auto-instructions qui comprend trois étapes. Dans un premier temps, l’adulte donne des instructions verbales. Dans un deuxième temps,

l’enfant répète les mêmes instructions à voix haute. Dans un troisième temps, l’enfant répète les instructions, mais cette fois-ci dans sa tête. On a l’inoculation contre le stress qui consiste à aider le client à faire face et même défier ses facteurs de stress. En définitive, on a les expériences comportementales qui est expliquées par le Cercle de Kolb. Ce cercle est divisé en quatre parties, on a l’expérience concrète, l’observation réflexive, la conceptualisation abstraite et l’expérimentation active. Ce cercle permettrait de modifier les cognitions dysfonctionnelles. La thérapie cognitivo-comportementale « permet d’obtenir une modification des comportements non désirables des individus et des cognitions (ou pensées) qui provoquent l’apparition d’émotions désagréables ou même nocives. Développées plus récemment, la thérapie d’acceptation et d’engagement et les thérapies de la pleine conscience viennent compléter cette approche en favorisant le contact de la personne avec le moment présent et son acceptation de ce qu’elle éprouve ou de ce qu’elle pense » (Centre de consultation psychologique et éducationnelle, 2018). L’intervention du thérapeute est principalement basée sur ses recommandations et mise en place par le client, qui selon ses besoins et attentes modifie certains paramètres dans son environnement physique ou de sa réalité psychologique pour atteindre ses objectifs.

Problèmes

Objectifs

Moyens

Indicateurs de réussite Échéancier

Symptômes d’anxiété

M. s’expose aux sensations physiques de l’anxiété.

-

Faire les huit différentes activités qui simulent une attaque de panique

-

Demander à M. de m’expliquer comment il a vécu cette activité

2018/11/16

Difficulté à s’endormir le soir

Établir une routine pour le préparer à aller

-

M. lit un livre ou fait des mots

-

Demander à M. si cette activité à bloquer ses

2018/11/23

Problèmes

Objectifs

Moyens

au lit pour dormir

Enlever le silence qui provoque les pensées donc l’anxiété de M.

L’arrêt de la pensée qui a pour but d’apprendre au patient à contrôler ses pensées.

Indicateurs de réussite Échéancier

croisé/sudoku avant de s’endormir -

Mettre de la musique pour s’endormir

-

Écrire ses pensées, ses émotions dans un livre avant de se coucher

-

M. doit mettre dans sa tête une pensée qui lui créer de l’anxiété et frapper d’un coup fort sur la table pour arrêter la pensée

pensées dysfonctionnelles

-

M. me dit si la musique à aider à son anxiété et son sommeil

-

M. me partage ses émotions et ses pensées de son livre

-

M. raconte comment il a vécu l’activité

2018/11/30

2018/11/10

Plan d’intervention selon la situation de vie de Nathan.

Référence -

Chaloult, Louis. 2008. La thérapie cognitivo-comportementale. Montréal (QC) : Édition Gaëtan Morin. 360 pages.

-

van de Sande, Adje, Michel-André Beauvolsk et Katharine Larose-Hébert. 2018. Le travail social. Théories et pratiques. Boucherville (Qué.) : TC Média Livres Inc.

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Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH). 2010. La thérapie cognitivocomportmentale : Guide d’information. En ligne : http://www.psychologue.levillage.org/sme1020/tcc.pdf

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Centre de consultation psychologique et éducationnelle. 2018. L’approche cognitivecomportementale. En ligne : https://www.ccpeweb.ca/services/adultes/psychotherapie/approches/cognitivecomportementale/...


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