Planches TAT (Thematic Aperception Test) PDF

Title Planches TAT (Thematic Aperception Test)
Course Psychométrie
Institution Université Clermont-Auvergne
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Summary

Cours de licence psychologie à l'UCA....


Description

PLANCHES TAT (Thematic Aperception Test) Introduction Le modèle de l’appareil psychique, tel que FREUD l’a conçu, est une fiction, une construction, pour tenter de comprendre le psychisme. C’est un modèle pour appréhender la vie psychique humaine. La séparation entre les différentes instances est aussi fictive et les deux topiques (1ère : préconscient, conscient, inconscient ; 2e topique : moi, ça, surmoi) ne sont pas exclusives l’une de l’autre ; on peut travailler avec les deux. Dans le moi, il y a une petite part d’inconscient, et des aspects du préconscient. Pour FREUD, la tâche de l’appareil psychique est de traiter l’excitation. Le travail psychique est de traiter les excitations extérieures mais aussi les excitations internes (corps, pulsion…). Ce n’est pas toujours simple de savoir d’où viennent les excitations. Et, si l’excitation n’est pas traitée, elle va déborder le sujet. Le sujet ne doit pas être mis face à trop d’excitations pour lui (=> aspects quantitatifs). Très tôt, le bébé peut s’extraire du trop d’excitations. Le sujet traite l’excitation avec le lien affect/réponse (=> aspect dynamique). Un appareil psychique solide arrive à maintenir une représentation dans le conscient. « Quand l’affect parle, le discours se tait », GREEN. En général, l’affect est toujours lié à la représentation, de façon modérée pour ne pas submerger la représentation. CHABERT pense qu’un individu qui n’est jamais débordé par ses affects, c’est qu’il va mal. Cela montre que le moi est assez fort pour contenir et assumer ces affects. Certaines pathologies empêchent l’expression des affects. Les sujets alexithymiques n’expriment jamais leurs affects ; ils sont en difficultés pour ressentir les choses de la vie quotidienne. Les compétences cognitives sont totalement différentes de la vie psychique. Dans les tests projectifs, on utilise plutôt le mot « épreuve », car on ne cherche pas à tester l’organisation psychique du sujet. Il est nécessaire de faire une épreuve de la personnalité, en plus d’épreuves cognitives. Il y a une hyper-complexité du psychisme humain qui doit prendre en compte de nombreux facteurs qui sont interdépendants les uns des autres. Il faut prendre en compte la valeur dynamique et écologique de ces facteurs. Le TAT cherche à éclaircir les différentes organisations psychiques, autant dans le champ normal, que dans le champ pathologique. Il permet de découvrir des subtilités psychopathologiques, mais aussi de mettre en évidence des constructions métapsychologiques. Le TAT met à l’épreuve l’épaisseur de la construction langagière (représentation/affect). Si le sujet a des facultés internes pour exprimer ??????? Il y a mise à l’épreuve d’un penser-fantasmer qui porte sur les configurations des fantasmes et des affects associés à ces fantasmes. Au TAT, il est essentiel d’observer la souplesse, l’ouverture des conduites (défense, travail de la pensée), l’efficacité des processus de liaisons (continuité narcissique efficace, solide), les fonctionnements monolithiques rigides, fermés (mouvements réduits).

Le TAT peut être proposé dans toute situation demandant une investigation approfondie du fonctionnement psychique de l’individu. C’est souvent lors de bilan de personnalité mais aussi dans des champs très divers tels que conseil, orientation… Le TAT permet une orientation diagnostique. Il est utilisable chez l’enfant, dès 6 ans car les planches du CAT sont trop régressives. Comme au Rorschach, le clinicien doit noter les interactions entre le test, le sujet et le clinicien. Il doit prendre en note précisément, tout ce que le sujet dit, mais aussi les silences, les gestes, les soupirs, les onomatopées…

Rappel : L’identité est l’ensemble des processus fondamentaux où l’individu va pouvoir s’identifier à la continuité d’existence dans le temps et l’espace. Sa construction s’étaye sur une image du corps solide et sur une efficacité des processus d’individuation et de différenciation. L’identification est un processus psychique secondaire par lequel un sujet assimile un aspect, une propriété, un attribut d’un autre sujet et se transforme intérieurement, entièrement ou de façon partielle, sur ce modèle. PONTALIS dit que la personnalité d’un individu se fait par une série d’identifications successives. La construction des repères identificatoires suppose, une fois que le sujet a atteint une identité stable, que le sujet doit accéder à la différence des sexes et des générations. Exemple : Un sujet peut reconnaitre objectivement la différence des sexes, mais intra-psychiquement, il peut nier cette différence ; c’est ce que l’on retrouve chez les pervers. Dans le TAT, on cherche à observer une stabilité de l’identité. Est-ce que l’unité identitaire est simple ? Est-ce que les identifications sont clairement posées ? Les repères sexués sont-ils clairement établis ?

I- Présentation générale MUGAN & MURRAY publient, en 1935, la première forme du TAT. La consigne actuelle est : « Je vais vous présenter une série d’images et je vais vous demander d’IMAGINER une histoire (avec un début et une fin), à partir de la planche que je vous proposerai. » Le temps de latence est le temps écoulé entre la présentation de la planche et le moment où le sujet commence à parler. Le temps total représente le temps écoulé commençant à la présentation de la planche et jusqu’à la fin du récit. Il ne faut pas surévaluer les propos du sujet et il ne faut pas donner l’impression au sujet de l’épier. Le clinicien ne doit que très peu intervenir pendant la réflexion sur les planches. Si on intervient, c’est pour favoriser les processus associatifs du sujet. Il faut noter si les interventions du clinicien sont source d’étayage, ou bien si elles provoquent une inhibition. Les planches pour les femmes sont : 1, 2, 3BM, 4, 5, 6GF, 7GF, 9GF, 10, 11, 13B, 13MF, 19 et 16. Les planches pour les hommes sont : 1, 2, 3BM, 4, 5, 6BM, 7BM, 8BM, 10, 11, 13B, 13MF, 19 et 16. La planche 13B est à exclure pour les enfants.

II- Les procédés  A : rigidité (obsessionnel) o A1 : référence à la réalité externe  A1-1 : attachement aux détails  A1-2 : précisions temporo-spatiales (chiffres)  A1-3 : références sociales, de sens commun, morales…  A1-4 : références littéraires, culturelles… o A2 : investissement de la réalité interne  A2-1 : recours au fictif, au rêve  A2-2 : intellectualisation  A2-3 : dénégation  A2-4 : accent sur les conflits intra-personnels (pulsion vs. défense) o A3 : procédés de type obsessionnel  A3-1 : doute, précautions verbales, hésitation  A3-2 : annulation  A3-3 : formation réactionnelle  A3-4 : isolation entre représentations, ou entre représentation et affect  B : labilité (hystérique) o B1 : investissement de la relation  B1-1 : accent sur les relations inter-personnelles (mise en dialogue)  B1-2 : introduction de personnage non-figurant sur l’image  B1-3 : expressions d’affects o B2 : dramatisation  B2-1 : entrée directe dans l’expression, exclamations, communications  B2-2 : affects forts ou exagérés  B2-3 : représentations et/ou affects contrastés  B2-4 : représentations d’actions ou non à des états émotionnels de peur, de catastrophe, de vertige o B3 : procédés de type hystérique  B3-1 : mise en avant des affects (refoulement des représentations)  B3-2 : érotisation des relations  B3-3 : labilité dans les identifications  C : évitement du conflit (états-limites) o CF : surinvestissement de la réalité externe  CF1 : accent sur le quotidien, le factuel, le faire  CF2 : affects de circonstance, références à des normes externes o CI : inhibition  CI1 : tendance générale à la restriction (temps, pauses…)  CI2 : motifs des conflits non précisés, banalisation  CI3 : éléments anxiogènes suivis ou précédés d’arrêt du discours o CN : investissement narcissique  CN1 : accent sur l’éprouvé subjectif (référence personnelle)  CN2 : détails narcissiques, idéalisation de la représentation de soi, de l’objet  CN3 : mise en tableau, affect-titre, posture significative d’affect  CN4 : insistance sur les limites et les contours et les qualités sensorielles  CN5 : relations spéculaires

CL : instabilité des limites  CL1 : porosité des limites  CL2 : appui sur le percept et/ou le sensoriel  CL3 : hétérogénéité des modes de fonctionnement  CL4 : clivage o CM : procédés antidépressifs  CM1 : accent sur la fonction d’étayage de l’objet, appel au clinicien  CM2 : hyper-instabilité des identifications  CM3 : pirouettes, virevoltes, clin d’œil, ironie, humour…  E : émergence des processus primaires o E1 : altération de la perception  E1-1 : scotome d’objet manifeste  E1-2 : perception des détails rares ou bizarres, sans justification  E1-3 : perceptions sensorielles, fausses perceptions  E1-4 : perception d’objets détériorés, ou de personnage malades, malformés o E2 : massivité de la projection  E2-1 : inadéquation du thème au stimulus, persévération  E2-2 : évocation du mauvais objet, thème de persécution  E2-3 : expressions d’affects et/ou de représentations massives o E3 : désorganisation des repères identitaires et objectaux  E3-1 : confusion des identités télescopage des rôles  E3-2 : instabilité des objets  E3-3 : désorganisation temporo-spatiale ou de la causalité logique o E4 : altération du discours  E4-1 : trouble de la syntaxe, croquées verbales  E4-2 : indétermination, flou du discours  E4-3 : associations courtes  E4-4 : associations par continuité, par consonance, passage du coq à l’âne o

III- Sollicitations des planches A- Planche 1 Cette planche représente un garçon, la tête entre les mains, avec un violon posé à plat devant lui. Les sollicitations latentes sont : C’est la première planche = renvoie à la relation du sujet avec son 1er objet Identification à un individu jeune et qui se situe dans une immaturité fonctionnelle L’enfant est confronté à un objet consistant et qui pourrait appartenir à un adulte Objet phallique (violon) = pouvoir (celui qui sait jouer) Signification symbolique transparente = être capable d’utiliser un instrument ? Est-ce que l’enfant peut être capable d’utiliser l’instrument ?  Garçon doit renvoyer à une représentation humaine, entière, non défectueuse  Violon doit être identifié comme intègre (violon non cassé)

    

Si l’enfant et l’objet sont intègres, alors le sujet a une capacité à se situer entier face à un objet aussi entier. Le sujet doit reconnaitre la difficulté de l’enfant à utiliser le violon. Il y a une impuissance actuelle qui pourra être dépassée plus tard (introduction d’un personnage extérieur).

Dans cette planche, on observe, chez le sujet, une alternance entre des positions actives (ex : il pourra jouer) et des positions passives (ex : il réfléchit, il rêve…). Cela renvoie à la bissexualité psychique. La problématique essentielle de cette planche est l’angoisse de castration. La planche s’entend comme puissance ou impuissance. Il faut aussi prendre en compte l’accès possible au plaisir. Est-ce que le sujet va verbaliser des affects de satisfaction ? On observe le jeu entre défense et déni. L’objet sera-t-il suffisamment investi comme objet de désir ? Quand il y a une problématique narcissique (ex : l’enfant ne sera pas capable) ou une lutte antidépressive, il y a alors un évitement de l’angoisse de castration. Et à la place, on observe parfois une position de toute puissance (ex : enfant prodige). Il y a affirmation du principe de plaisir sur un mode mégalomaniaque. Il y a une négation de l’impuissance actuelle. Il peut aussi y avoir une insuffisance de l’investissement de soi, qui est profondément insuffisant avec des éléments dépressifs.

B- Planche 2 Elle représente une scène champêtre avec trois personnages. Au premier plan, une jeune fille tient des livres, et au second plan, un homme est avec un cheval, et une femme est adossé à un arbre et peut être perçue comme étant enceinte. Il n’y a pas de différence de génération évidente entre les trois personnages ; par contre la différence des sexes est clairement représentée. Les sollicitations latentes concernent les relations triangulaires qui sont susceptibles de réactiver le conflit œdipien. Quand l’identité du sujet est stable, il y a une différenciation efficiente des trois personnages, et chacun peut être perçue comme nanti. Le conflit peut ne pas se nouer de façon triangulaire, mais c’est la jeune fille du 1er plan qui est en relation duelle avec les deux autres personnages (situation de dépendance). Le couple parental de paysans est englobé dans une entité unique. Quand les processus identitaires ne sont pas stables, on peut avoir une pseudo-triangulation : soit, les rôles des trois personnages se télescopent, soit, il y a un clivage (bon/mauvais objet) qui se substitue à la reconnaissance de la différence des sexes. Il est essentiel d’observer comment se positionne le sujet par rapport aux planches : reconnaissance de la différence des sexes (conflit œdipien). On peut aussi avoir un scotome d’un des personnages : seule la relation entre deux personnages est mentionnée. Si le sujet ne réussit pas à trianguler, il y a la tiercéité qui défaille. Quand le lien qui unit le couple est reconnu, cela peut activer le fantasme de scènes primitives qui peut être plus ou moins élaboré. La jeune fille du 1er plan est porteuse de désirs libidinaux vis-à-vis de l’homme, et de mouvements agressifs envers l’autre femme. Il est attendu une attirance pour le sexe opposé, la rivalité avec le personnage du même sexe et il y a une nostalgie et une certaine tristesse à devoir renoncer à ses premiers objets d’amour (affects contrastés et nuancés) ; c’est un signe d’accès à l’ambivalence.

Quand la problématique narcissique ou dépressive domine, cette planche contient aussi la reviviscence d’une perte. Si le sujet ne peut pas sortir de ces difficultés en termes de séparation, alors l’élaboration autour du conflit œdipien est difficile. Il peut y avoir une précarité des investissements libidinaux ; il y a une fragilité pour manipuler le monde pulsionnel interne. Dans des contextes psychotiques, les liens entre les personnages, soit, n’existent pas, soit, ils sont massivement attaqués. Il y aurait des fantasmes de scènes primitives qui seraient profondément destructeurs ou mortifères.

C- Planche 3BM Le sexe et l’âge sont indéterminés. Le personnage est affalé sur un canapé. Dans le coin, à gauche, on aperçoit un objet contondant, qui est souvent difficile à juger. Il peut être perçu comme un révolver ou un couteau. S’il n’est pas évoqué par le sujet, ce n’est pas un scotome. Les sollicitations latentes se situent autour de la perte d’objet (quel qu’il soit). Cette planche pose la question de l’élaboration de la position dépressive. La posture du personnage traduit essentiellement la dépression. Le personnage est présenté de façon assez floue. Ce matériel met à l’épreuve la représentation narcissique de soi mais dans ces fondements les plus archaïques. Si le sujet parle de malformation du personnage, il y a une atteinte narcissique. La planche sollicite aussi les processus identificatoires. Si les affects dépressifs sont reconnus et s’ils sont associés à une perte d’objet, alors il y a une élaboration de la position dépressive. Quand les affects dépressifs ne sont pas reconnus (thème de fête), il y a une défense majeure de type maniaque. Le sujet doit réussir à plonger dans la dépression, dans un premier temps ; il faut la reconnaitre. Puis, il doit s’en dégager avec un travail de deuil possible à faire ; une tentative de résolution doit être faite. Dans les organisations névrotiques, on observe une élaboration possible autour de la position dépressive. Les affects dépressifs sont reconnus et la perte d’objet est associée à l’ambivalence à l’égard de l’objet. La dépression est dominée par un sentiment de culpabilité et la crainte inconsciente d’un châtiment par rapport à la figure d’attachement privilégiée. Il y a une élaboration autour d’un idéal du moi très exigeant dans les organisations narcissiques. Le fantasme narcissique est mis en avant et la perte d’objet est perçue comme une blessure narcissique. La dépression est dominée par des sentiments de honte et d’infériorité. L’objet n’est pas investi dans un mouvement relationnel objectal mais il est perçu comme un double narcissique avec une recherche permanente de gain pour le narcissisme propre du sujet. Dans les organisations psychotiques, les affects dépressifs peuvent être évoqués mais la représentation de perte d’objet ne l’est pas nécessairement. La problématique majeure est la difficulté identitaire. La représentation unitaire de l’image de soi est alors défaillante. Il peut y avoir des déformations corporelles ou des thèmes de destruction (ex : tremblement de terre) ou des thèmes paranoïdes ou paranoïaques. Il n’y a pas le maintien de son identité dans son intégralité. Dans la dimension paranoïaque, c’est l’objet interne qui est défaillant et le mauvais est projeté à l’extérieur ; et c’est l’objet externe qui devient persécuteur. Quand il y a une attaque interne, cela attaque la pensée et c’est pour cela que le discours est désorganisé. Le récit devient chaotique, éclaté, en lien avec l’image du corps et du sujet lui-même.

D- Planche 4 Le contenu manifeste montre un couple : une femme près d’un homme qui se détourne. La différence des sexes est nettement représentée mais il n’y a pas de différence de générations. Les sollicitations latentes renvoient au conflit pulsionnel dans une relation hétérosexuelle. Chaque personnage peut représenter des mouvements pulsionnels différents : libidinal ou agressif. Cette planche est structurée par la différence des sexes. Elle sollicite peu de mouvements régressifs. Il n’y a pas souvent de confusion entre les deux personnages, mais il y a une instabilité dans les identifications. L’homme est souvent perçu comme puissant et fort, et la femme est vue comme fragile et dépendante. Parfois, la situation s’inverse : la femme devient la dominatrice, la castratrice qui est confrontée à un homme faible, soumis. Le double mouvement pulsionnel est donc attendu mais il faut une liaison possible entre l’agressivité et la libido ; le sujet doit être dans l’ambivalence. Il y a une personne tierce, à l’arrière-plan. Si cette partie est investie, il y a un renvoi au conflit œdipien. Si la planche est structurée dans l’Œdipe positif, il y a la réactivation de la confrontation des deux femmes pour un homme. Le mouvement de sortie de l’homme peut être perçu comme significatif pour aller rejoindre l’autre femme.

E- Planche 5 La planche présente une femme d’âge moyen, la main sur la poignée d’une porte, et qui regarde à l’intérieur d’une pièce. Il y a une symbolique du dedans/dehors. Le dedans est figuré par l’intérieur d’une pièce, avec une table, un bouquet de fleurs, une lampe, et, au fond, un buffet, des livres… Les sollicitations latentes renvoient à une image maternelle qui pénètre et qui regarde. Rien ne laisse préjuger du registre conflictuel du sujet. A cette planche, on aura les modalités de relation investies par cette image maternelle. On cherche à voir ce qui est projeté sur cette image. Elle peut être vue comme une instance surmoïque, interdictrice (réactivation de fantasme de scènes primitives). Le regard de la femme concentre du voyeurisme et la puissance du surmoi. Le conflit intrapsychique autour du désir et des défenses renvoie au conflit œdipien. Quand les mouvements agressifs et libidinaux sont moins nuancés, alors des fantasmes incestueux peuvent surgir. Les sujets peuvent élaborer autour d’une image maternelle séductrice (ex : femme qui montre sa jambe nue). Dans une problématique œdipienne élaborée, les conflits ont lieu sur une scène intrapsychique et ils sont agressifs mais font référence aussi aux interdits, à la culpabilité ; il n’y a pas de séduction. Quand il y a une insuffisante constitution du surmoi, il peut y avoir un imago maternel qui pénètre et qui est persécuteur. Quand l’émotion pulsionnelle est projetée en très forte quantité sur le personnage de la planche, il y a alors un débordement avec des représentations massives et des déformations du matériel.

F- Planches 6 et 7 Elles renvoient aux images maternelles et paternelles. Il y a une très nette différence des sexes et de...


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