PY00405 V - Résumé Technique d\'observation PDF

Title PY00405 V - Résumé Technique d\'observation
Course Technique d'observation
Institution Université Toulouse-Jean-Jaurès
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Summary

Technique d'observation
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Description

Unité d’Enseignement PY00405V – L2 Techniques d’Observation Année universitaire 2016-2017 Responsable de l’UE : Hiroko NORIMATSU & Marie BOURJADE

Rédactrice du Document SED : Hiroko NORIMATSU

Sommaire Objectif de ce cours I. Bref historique II - Définition et objectif 2.1. Démarches de recherche et techniques de recueil de données 2.2. Qu’est-ce que le comportement ? 2.3. Pourquoi observer ? III. Différents types d'observation 3.1. Du point de vue de la situation d’observation 3.1.1. Observation dans la situation naturelle 3.1.2 Observation dans une situation de laboratoire

3.2. Du point de vue du support matériel

3.2.1. Observation sans support d’enregistrement 3.2.2. Observation papier-crayon 3.2.3. Observation avec un ordinateur de poche 3.2.4. Observation par enregistrement vidéo

3.3. Du point de vue de la relation entre Observateur et Observé 3.3.1. Observation participante 3.3.2. Observation non participante (non interventionniste)

IV. Quelques effets de la situation d’observation à prendre en compte 4.1. Effet de l’état d'observation 4.2. Effet de l’observateur 4.2.1. Débat sur la place de l’observateur 4.2.2. Les caractéristiques de l’observateur

V. Quatre étapes d’observation dans la démarche scientifique 5.1. Observation spontanée 5.2. Observation exploratoire 5.3. Pré-observation (essai d’Observation systématique) 5.4. Observation systématique Encadré – Déontologie et démarches administratives

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VI. Construction des grilles d’analyse du comportement 6.1. Etablir la liste des comportements à observer 6.1.1. Relever et lister les différents comportements 6.1.2. Classer les différentes catégories de comportements

Encadré – Catégories descriptives et interprétatives Exemple 1 : Variable A - Posture de la personne x 6.1.3. Garantir l’homogénéité des catégories dans une même classe Exemple 2 : Variable B - Verbalisation de la personne x 6.1.4. Définir précisément et sans ambiguïté chaque catégorie de comportement 6.1.5. Au départ, il vaut mieux multiplier les catégories que les fusionner 6.1.6. Il faut limiter le nombre de variables à observer en une étude

6.2. Différentes mesures du comportement Exemple 3 6.2.1. Dénombrage des événements 6.2.2. Relevé de la durée d’états 6.2.3. Question d’intensité

6.3. Méthodes d’enregistrement et d'échantillonnage 6.3.1. Echantillonnage ad libitum ou non structuré (Ad libitum sampling) 6.3.2. Echantillonnage par focalisation (sur un individu) 6.3.3. Echantillonnage par comportement 6.3.4. Echantillonnage par présence ou absence, codage binaire (1-0 sampling) 6.3.5. Echantillonnage par balayage instantané (Instantaneous time sampling) 6.3.6. Echantillonnage complet et continu (all occurrences and continuous sampling : event sampling) 6.4. Exemples des grilles d’encodage Exemple 4 : Exemple de feuille d'encodage avec une variable: échantillonnage par focalisation (sur un individu) Exemple 5 : Exemple de feuille d'encodage avec deux variables: échantillonnage par présence ou absence Exemple 6 : Exemple de feuille d'encodage avec deux variables: échantillonnage complet et continu

VII. Des facteurs importants à contrôler : assurer la validité et la fiabilité des données 7.1. Validité des données 7.2. Fiabilité des données 7.2.1. Intra-observateur 7.2.2. Inter-observateurs 7.3. Mesurer la fiabilité des données 7.3.1. Taux d'accord en pourcentage 7.3-2. kappa de Cohen

VIII. Analyses statistiques des données d’observation 8.1. Analyse de fréquence 8.2. Analyse de durée 8.3. Analyse de séquence 8.4. Analyse de simultanéité 8.5. Traitements statistiques

Conclusion Bibliographie 2

Unité d’Enseignement PY00405V – L2 Techniques d’Observation Année universitaire 2016-2017 Responsable de l’UE : Hiroko NORIMATSU & Marie BOURJADE Objectifs de ce cours : Dans tous les domaines de la psychologie, l’observation directe du comportement est utilisée. L’objectif de ce cours est de familiariser les étudiants à ces techniques d’observation pour qu’ils puissent les utiliser de manière scientifique. Nous présentons différentes approches et méthodes pour observer les comportements verbaux et non-verbaux. A cette étape de l’initiation, l’objectif est double : (1) apprendre à construire des grilles d’analyse du comportement qui permettront de produire des données systématiques, (2) se questionner sur la validité de ces grilles.

I. Bref historique La science du comportement a commencé par l’observation. A la fin du 19ème siècle, lorsque Wundt a ouvert un des premiers laboratoires de psychologie, la technique la plus courante était la méthode réflexive de l’observation sur l’état psychologique interne. Dans les années 1910, cette méthode a commencé à faire l’objet de critiques à cause de sa subjectivité, et a été remplacée par d’autres approches plus objectives fondées sur l’observation du comportement externe. Puis, jusque dans les années 1930, de nouvelles méthodes d’échantillonnages sont apparues afin d’analyser le comportement de façon quantitative. En parallèle, l’observation qualitative s’est développée, notamment en anthropologie et sociologie, elle est devenue la principale méthode de travail du terrain. Cette méthode a été introduite en psychologie sous le terme « d’observation participante » pour décrire et analyser le comportement. Cependant, durant les années 1960-70, l'observation a cédé du terrain devant le développement des plans expérimentaux et des méthodes de tests. Au même moment, l'éthologie (science du comportement des animaux) était en plein développement. Depuis les années 80, le "travail de terrain" par la méthode d'observation est revenu sur le devant de la scène en psychologie. Plusieurs arguments pour expliquer ce retour : (1) Les travaux expérimentaux sont l’objet de critiques croissantes pour leur «validité écologique », (2) L’approche quantitative est insuffisante ; l’approche qualitative est revalorisée, (3) Les enfants en bas âge ou les nourrissons ne peuvent pas répondre aux questions des questionnaires, ni comprendre les consignes de l'expérience. La technique d'observation directe du comportement permet d'étudier cette population difficile à aborder. (4) Les technologies ont évolué et facilitent une observation scientifique de terrain et les microanalyses: vidéo légère, ordinateur portable de petite taille, logiciel d'analyse de données, etc.

II - Définition et objectif Avant d'entrer dans la présentation des différents types d'observation, il est nécessaire de présenter ou de rappeler la distinction entre la « démarche de recherche » (souvent appelée « méthode de recherche »), et les « techniques de recueil de données ». 3

2.1. Démarches de recherche et techniques de recueil de données Selon Ciccone (1998) : « L’observation désigne tout aussi bien un temps dans une démarche de connaissance (généralement le premier, la phase d’exploration), une instrumentation, c’est-à-dire le type d’action développé par l’observateur, ainsi que les données recueillies, le produit fini ». (p.16) La démarche de recherche (ou démarche scientifique) désigne l'orientation de la recherche. Dans la démarche de production de connaissances, il y a 2 types de démarches : - La démarche inductive, qui consiste à construire une théorie à partir de l'observation des faits. On appelle aussi cette démarche, la démarche d’observation. - La démarche déductive, qui consiste à vérifier une théorie ou loi existante. La théorie, connue, permet de prédire les faits et les résultats. On l’appelle aussi cette démarche, la démarche d’expérimentation. Il ne faut pas confondre la démarche de recherche par l’observation et la technique de recueil de données par l’observation. Les techniques de recueil de données en psychologie sont, pour les principales, le questionnaire, l'entretien, l’observation, les tests, l'animation de groupes, etc. Ces techniques peuvent être utilisées dans les deux démarches de recherche (d’observation et d’expérimentation). Il est tout à fait possible d’utiliser des grilles d’observation (technique d’observation) dans une démarche expérimentale (= déductive). L’objet de cet Unité d’Enseignement est la présentation des « techniques d’observation directe du comportement », selon la définition de Ciconne (1998) présentée plus haut, on est au niveau de l’instrumentation. Cette technique s’oppose à l’observation indirecte du comportement, qui implique l’usage d’outils intermédiaires pour évaluer les comportements. Par exemple, poser des questions aux participants via un questionnaire ou dans un entretien, sur leur propre comportement, est une technique d’observation indirecte du comportement. On parle aussi d’observation indirecte lorsque l’observation recourt à la mesure d’une activité non visible, via un instrument (rythme cardiaque, activité cérébrale, etc.).

2.2. Qu’est-ce que le comportement ? Pour apprendre à observer et analyser le comportement, il faut définir l’objet. En psychologie, le comportement désigne « toute activité d’un organisme vivant qui entraîne des modifications spatiotemporelles observables » (Beaugrand, 1988, p. 278.) C’est un ensemble de phénomènes observables de façon externe (Dictionnaire Larousse). Autrefois, en psychologie, on confondait les phénomènes observables de façon externe et les activités internes (comme les processus cognitifs, affectifs ou mentaux). Cependant, avec l’apparition du behaviorisme, il y a eu une séparation radicale entre les «phénomènes observables de façon externe » et « ceux observables de façon interne ». « Observable de façon externe » équivaut à « publiquement observable ».

2.3. Pourquoi observer ? Différentes types de questions peuvent être posées autour du comportement. 4

Pour l’étude du comportement d’un organisme vivant, en éthologie, Niko Tinbergen (1963) a distingué 4 types de questions fondamentales : Question 1: Quelles sont les causes immédiates du comportement ? Cette cause immédiate peut être un élément de l'environnement ou encore un mécanisme interne du corps. L’objectif est d’identifier le déclencheur du comportement. Les recherches sur les relations S-R (stimulus-réponse) sont tout à fait de cet ordre. Question 2: Quelle est la fonction d’un comportement ? Il s'agit de comprendre la fonction d'un comportement, à quoi il sert aujourd’hui dans la vie de l'individu et dans son environnement. - Quel est l'utilité de ce comportement (aujourd'hui) ? - Tel comportement contribue-t-il à la survie et à la reproduction de l’individu dans son environnement physique et social ? Question 3: Comment un comportement se met en place au cours de l'ontogenèse? Cette question aborde l'apparition et le changement des comportements au cours de la vie d'un individu. On étudie les facteurs influençant le mécanisme d’apparition et de disparition d'un comportement au cours de la vie d’un individu. Ce type d'investigation constitue une part importante des études en psychologie du développement. Question 4: Comment un comportement s'est-il mis en place au cours de la phylogenèse ? La question concerne l’origine d’un comportement dans l’histoire évolutive d'une espèce ou d'un groupe d'espèces. On essaie de comprendre pourquoi un comportement donné a été sélectionné et s’est maintenu dans le temps chez l’espèce étudiée. Ces questions développées en éthologie restent toujours valables aujourd’hui et sont également appliquées pour l’étude du comportement humain. C'est une vision éthologique, mais on néglige souvent la fonction chez l’homme de nombreux comportements inconscients. Un autre point fort de l’observation directe vient du fait qu’il existe souvent un décalage entre ce que les gens disent faire et ce qu’ils font réellement. Par les témoignages verbaux des gens, on trouve souvent l’effet de désirabilité sociale. Par ailleurs, même si les réponses ont été données de façon tout à fait honnête de la part des répondants, il peut exister un décalage entre le dire et le faire, puisque beaucoup de comportements sont effectués inconsciemment.

III. Différents types d'observation Les techniques d’observation du comportement sont des outils de collecte et d’analyse des données qui peuvent être aussi bien utilisées pour la démarche inductive que déductive. Différents types d’observations directes existent, nous les aborderons en fonction des différents critères de distinction.

3.1. Du point de vue de la situation d’observation 3.1.1. Observation dans la situation naturelle Dans le cadre de l’observation en milieu naturel, l’observateur est localisé dans le milieu naturel des activités des personnes pour observer le phénomène qui l’intéresse. Dans cette approche, en principe, le comportement étudié n’est pas provoqué, et dans certains cas, il faut attendre longtemps jusqu’à l’apparition spontanée du comportement à observer. Par exemple, si on s’intéresse au fonctionnement d’équipes de travail, notamment aux facteurs 5

favorisant les entraides spontanées et la coopération (à quels moments les personnes s’entraident au travail et pourquoi) l’observateur, inséré dans la situation de travail, va attendre que ces entraides se produisent réellement, à l’occasion d’un incident par exemple ou de l’absence momentanée d’une personne. 3.1.2. Observation dans une situation de laboratoire Il est possible que la question de recherche nécessite qu’un événement soit artificiellement provoqué pour observer le comportement qui intéresse le chercheur. Dans ce cas là, l’expérience se déroule généralement dans un lieu neutre, en général décidé par le chercheur, c’est souvent en laboratoire. Par exemple, pour étudier l’espace personnel et les comportements de gêne, deux individus sont invités dans une pièce à se placer à une assez grande distance l’un de l’autre. Puis, l’un des deux a pour instruction de se rapprocher de l’autre, pas à pas. L’autre individu doit indiquer à partir de quelle distance la situation devient gênante pour lui (dans le sens de l’espace personnel violé). Le phénomène peut être analysé, par exemple, en fonction des caractéristiques des deux individus (sexe, âge, appartenance socioculturel, etc.).

3.2. Du point de vue du support matériel Nous pouvons distinguer différents types d'observation, selon les types du support d’enregistrement utilisé. Nous avons quatre types d'observation du comportement, avec leurs avantages et leurs limites. 3.2.1. Observation sans support d'enregistrement Ce type d’observation est souvent utilisé dans la phase exploratoire de la recherche ou dans l'observation participante. Avantages (+) + Ne donne pas l'impression aux participants d'être observés. Limites (-) - Faible fiabilité des données. Cette observation repose exclusivement sur la mémoire de l’observateur et peut devenir très subjective. - Il n’y a pas de possibilité de revenir en arrière (en cas d’oubli ou pour vérification d’un détail qui n’aurait pas marqué lors de l’observation). 3.2.2. Observation papier-crayon Avantages (+) + Pas d’investissement financier important. + Pas de problème de matériel (pannes). + Les participants ont tendance à accepter plus facilement d’être observés. Limites (-) - Le nombre de comportements observables est limité. - La fiabilité des données reste modeste (comparée à celle avec la vidéo). - Pas de possibilité de revenir en arrière. 3.2.3. Observation avec un palm Aujourd’hui la technique papier-crayon peut être remplacée par l’utilisation d’un ordinateur de poche PDA avec système d’exploitation Palm OS par exemple. Avantages (+ ) + L’outil est facilement transportable (dans la poche). + Le nombre de comportements observables augmente (par rapport à papier-crayon). + Les données sont ensuite transférées directement dans l’ordinateur pour être traitées (pas de saisie ultérieure). 6

Limites (-) - Pas de possibilité de revenir en arrière 3.2.4. Observation par enregistrement vidéo Avantages (+) + Possibilité d’analyser plusieurs fois le comportement sur la bande. + L’analyse au ralenti de l’image permet d’analyser les comportements invisibles à l’œil nu (Micro-analyse). + les données de base sont toujours disponibles. Limites (-) - Le champ de vision est limité (à moins de multiplier les caméras). - L’investissement financier peut-être important. - Problèmes techniques possibles. - Difficulté d’obtenir l’accord des participants.

3.3. Du point de vue de la relation entre Observateur et Observé Dans une situation d’observation, que ce soit en milieu naturel ou en laboratoire, se pose la question de la place occupée par l’observateur. 3.3.1. Observation participante Dans cette démarche, le chercheur s’intègre dans le groupe observé, fait la même activité pendant un certain temps (quelques semaines, quelques mois ou plus). Inspirée par la méthode du travail du terrain en anthropologie ou sociologie, cette méthode est souvent utilisée pour une étude qualitative ou pour une étude de type ethnographique. Cette méthode est très utile pour une étude pilote, dans un nouveau domaine où l’organisation de l’activité n’est pas encore suffisamment connus. Par ailleurs, dans une étape plus avancée de la recherche, cette méthode est utilisée pour une étude qualitative en psychologie, dans le but de décrire et analyser le processus de changements dans l’activité des gens. 3.3.2 Observation non participante (non interventionniste) Cette méthode est la plus utilisée en psychologie. L’observateur essaie d’être le plus possible invisible, et surtout essaie de ne pas intervenir dans la situation observée, dans le souci de ne pas modifier l’organisation de la situation. Deux situations sont possibles : - la présence de l'observateur non interventionniste mais visible aux yeux des participants. - sans présence de l'observateur (dans une salle équipée d'un miroir sans teint, ou alors dans un lieu muni d'un caméscope).

IV. Quelques effets de la situation d’observation à prendre en compte 4.1. Effet de l’état d'observation Tant en situation naturelle qu’en situation de laboratoire, la situation même d’observation peut avoir des effets, si les personnes observées savent qu’elles sont observées. Se pose alors la question de savoir si le comportement des personnes est naturel. Par exemple, des parents qui 7

savent qu’ils sont observés dans leur interaction avec leurs enfants peuvent se comporter différemment de leur habitude envers eux, les gronder moins ou plus, etc. Pour pallier à cette difficulté il est nécessaire d’habituer les participants à la présence d’un observateur. Pour cela, on effectue préalablement plusieurs essais d’observation, ou bien quelques observations supplémentaires, les premières n’étant alors pas pris en compte pour le dépouillement des résultats. Ce temps d’habituation peut être long. Dans le cadre d’une observation de terrain, un tel effet d’habituation est plutôt positif alors qu’il peut n’être pas forcément souhaité dans le cadre d’une expérience en situation de laboratoire. Il faut trouver un juste équilibre, au cas par cas. Il est également possible à la fin des observations de demander aux participants d’évaluer la gêne par rapport à la situation d’observation : « pensez-vous avoir agi comme d’habitude malgré le fait que vous étiez observés » ? La réponse ne peut être tenue pour une référence absolue mais peut donner des indices d’appréciation pour le dépouillement des données, ou encore révéler des effets imprévus causés par la présence de l’observateur, par la situation de l'observation, la répétition des observations, la participation à l'étude, etc.

4.2. Effet de l’observateur Ce point concerne toutes les études utilisant les techniques d’observation. 4.2.1. Débat sur la place de l’observateur - Observateur non interventionniste (le plus souvent utilisé en psychologie). L’observateur cherche à être invisible, et n’intervient surtout pas dans la situation pour respecter la situation naturelle. Mais il est impossible d’effacer complètement l’effet de la présence de l’observateur. Une des solutions est d’habituer les participants à la présence de l’observateur, durant la période de l’observation exploratoire ou de pré-observation. - Observateur interactif avec les sujets. C’est l’attitude inverse de la p...


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