QCM Paces Rangueil 2015-2016-2017 PDF

Title QCM Paces Rangueil 2015-2016-2017
Course Paces - ue 3
Institution Université Toulouse-III-Paul-Sabatier
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PACES 2018...


Description

Université Paul SABATIER Faculté de médecine Toulouse-Rangueil Année universitaire 2014 / 2015

Concours PACES 2ème partie UE 3 : « Organisation des appareils et systèmes : Bases physiques des méthodes d’exploration – Aspects fonctionnels » Lundi 18 Mai 2015 20 QCM sans patron de réponse Durée de l’épreuve : 1h00 Nombre de pages : 8

Physiologie - 15 QCM 6 – Concernant le concept et les fonctions d’homéostasie, il est exact que : A - Les organismes vivants étant des systèmes ouverts du point de vu thermodynamique, leurs fonctions d’homéostasie les aident à maintenir leur équilibre vital. B - Le rein est un organe clé de l’homéostasie hydro-électrolytique qui contribue, entre autres, au maintien du bilan hydrique. C - En cas de brûlures étendues, les dommages du système tégumentaires ne lui permettront plus d’assurer normalement sa fonction d’homéostasie qui est principalement de former une barrière isolante vis-à-vis du milieu extérieur. D - En cas d’apport large de boissons (par exemple, 4 litres en 24h), la fonction d’homéostasie du système digestif permet d’ajuster l’excrétion d’eau par les selles afin de prévenir un bilan hydrique positif. E - Les fonctions d’homéostasie maintiennent l’équilibre du milieu intérieur uniquement en ajustant l’excrétion des apports nutritionnels excédentaires et des catabolites. 7 – A propos de la régulation homéostatique de la glycémie, il est exact que : A - Une diminution de glycémie sous la valeur du point de consigne n’entraîne pas d’ajustement homéostatique. B - Une augmentation de la glycémie provoquée par la consommation de sucre est détectée par les cellules β des ilots de Langerhans qui répondent en sécrétant de l’insuline. C - En cas de jeûne prolongé, l’absence de rétrocontrôle inhibiteur de la glycémie provoque une augmentation progressive de la sécrétion pancréatique d’insuline. D - Quelques dizaines de minutes après la consommation d’un repas riche en sucre, la consommation d’une nouvelle dose de sucre ne stimule plus la sécrétion d’insuline car elle est bloquée par le rétrocontrôle inhibiteur engendré par la première charge en sucre. E - En cas d’hypoglycémie sévère, l’administration de sucre n’augmentera pas l’entrée cellulaire de glucose car la sécrétion d’insuline est inhibée.

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8 – A propos de la thermorégulation et du métabolisme basal, il est exact que : A - Les animaux endothermes utilisent la production d’énergie thermique de leur métabolisme basal pour maintenir stable leur température centrale. B - En cas d’exposition persistante au froid, une vasoconstriction cutanée permet de réduire les déperditions d’énergie thermique par radiation, convection et conduction. C - En cas d’exposition prolongé à un froid intense, les thermorécepteurs pour le froid envoient des messages qui sont intégrés au niveau de l’hypothalamus postérieur, permettant de recruter la thermogenèse chimique et si besoin la thermogenèse musculaire. D - L’adaptation à une augmentation de température corporelle au-dessus de la valeur du point de consigne détermine une vasodilatation cutanée et une augmentation de la sudation ce qui favorise la dissipation thermique. E - La mesure du métabolisme basal par thermochimie respiratoire ne peut être pratiquée en cas de prise récente d’un repas parce que la redistribution du débit sanguin de la peau vers le tube digestif modifie l’état de la thermorégulation. Problème (QCM 9 & 10) Une patiente diabétique (diabète non insulino-dépendant) de 60 ans qui a fait plusieurs embolies pulmonaires présente une insuffisance cardiaque droite sévère accompagnée d’œdèmes généralisés pour lesquels un traitement diurétique a été instauré. Elle pèse 100 kg. Son volume plasmatique est mesuré à 5 litre et son volume extracellulaire est mesuré à 30 litres. Depuis deux semaines son diabète est déséquilibré. Un ionogramme sanguin montre les valeurs suivantes (mmol/L) : sodium = 130, potassium = 2,8, chlore = 95, bicarbonates = 15, pH artériel = 7,32. Par ailleurs le bilan montre : glycémie = 30 mmol/L, urée = 30 mmol/L et protides = 70 g/L. Par simplicité, à propos des compartiments liquidiens, on considère qu’1 litre = 1 kg 9 – Dans ces conditions, il est exact que : A - Il est possible de mesurer le volume extracellulaire d’un sujet en déterminant le volume de distribution d’hématies marquées au chrome 51. B - Son volume extracellulaire représente environ 1,5 fois la valeur théorique de ce paramètre pour un sujet de cette masse. C - Son volume plasmatique est diminué par rapport à la valeur théorique de ce paramètre pour un sujet de cette masse. D - Dans le cadre de l’insuffisance cardiaque droite, le mécanisme principal des œdèmes est une augmentation de la perméabilité capillaire. E - Lors de la formation des œdèmes l’augmentation de la pression hydrostatique capillaire diminue le développement des œdèmes.

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10 - Dans le cas présent il est exact que : A - La patiente présente une hypokaliémie ce qui peut engendrer des troubles du rythme cardiaque. B - D’après l’ionogramme, la pression osmotique totale calculée est de 320 mOsm/kg d’eau. C - Dans le cas présent la pression osmotique efficace du patient est de 260 mOsm/kg d’eau. D - Elle présente une acidose métabolique à trou anionique augmenté. E - En prenant en compte la protidémie, si l’on exprime la natrémie en mmol/kg d’eau plutôt qu’en mmol/litre de plasma, la natrémie est > 150 mmol/kg d’eau. 11 - A propos de la chronophysiologie, il est exact que : A - Chez les travailleurs de nuit, en absence des synchroniseurs externes habituels, les sécrétions hypothalamiques perdent leur caractère pulsatile. B - Le pic de sécrétion de la mélatonine étant dépendant de la luminosité, le pic vespéral de mélatonine survient plus tôt l’hiver que l’été. C - Le travail de nuit entraîne un décalage du rythme nycthéméral qui peut à terme provoquer des troubles digestifs, une prise de poids excessive et des problèmes cardiovasculaires. D - Chez un homme d’affaires habitué aux voyages long courrier, la prise habituelle de somnifères au départ des voyages limite la désynchronisation des rythmes biologiques ce qui permet de réduire le phénomène de jet-lag. E - Les vols trans-méridiens d’une durée supérieure à 6 heures, s’accompagnent d’une désynchronisation des rythmes biologiques dont le recalage peut prendre plusieurs jours. 12- Concernant les facteurs hémodynamiques locaux, il est exact que : A - L’activation des récepteurs B2 de la bradykinine au niveau des cellules endothéliales augmente leur production de monoxyde d’azote et de prostaglandines ce qui provoque la relaxation des fibres musculaires lisses sous-jascentes. B - Un facteur hémodynamique local comme le NO peut aussi agir comme médiateur de la réponse inflammatoire initiée par les macrophages. C - L’incubation d’une préparation d’artérioles isolées et perfusées en présence d’endothéline provoque une augmentation du calcium intracellulaire à la fois dans les cellules endothéliales et dans les cellules musculaires lisses car ces deux types cellulaires possèdent des récepteurs pour les endothélines. D - Dans une préparation d’artérioles isolées et perfusées, l’action contractante de l’endothéline-1 est diminuée en présence d’un inhibiteur de la NO synthase endothéliale. E - Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) provoquent des modifications hémodynamiques rénales qui s’opposent aux effets vasoconstricteurs de l’angiotensine II.

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13 - Concernant le potentiel de membrane d’un neurone au repos, il est exact que : A - Le potentiel d’équilibre des ions K+ est approximativement égal à -90 mV. B - La Na+K+ ATPase est une pompe électrogène qui expulse hors de la cellule 3 ions K+ chaque fois qu’elle fait entrer 2 ions Na+. C - Si le nombre de canaux de fuite augmente et si la concentration extra-cellulaire de K+ diminue, alors le potentiel de membrane peut atteindre des valeurs inférieures, en valeur relative, à -90 mV. D - Les mouvements de Na+ n’ont aucune influence sur le potentiel de membrane de repos. E - Le Na+ diffuse vers l’intérieur de la cellule à la fois sous l’action de son gradient de concentration et de la différence de potentiel. 14 - Concernant le potentiel d’action neuronal, il est exact que : A - La perméabilité membranaire relative au Na+ augmente de plusieurs centaines de fois entre le potentiel de repos et le pic du potentiel d’action. B - Au cours de sa phase ascendante, il se produit une entrée d’ions Na+ et K+ à travers les canaux ioniques sensibles au voltage, ce qui explique la très grande rapidité de ce phénomène. C - Le pic d’augmentation de la perméabilité membranaire relative au K+ précède le pic d’augmentation de la perméabilité membranaire relative au Na+. D - La phase descendante correspond à une diminution de la perméabilité membranaire au Na+ ainsi qu’à une augmentation de la perméabilité membranaire au K+. E - L’amplitude maximale du potentiel d’action peut être diminuée aussi bien par la baisse de la concentration extracellulaire en Na+ que par une intoxication par la tétrodotoxine. 15 - Concernant les récepteurs de l'acétylcholine, il est exact que : A - Ceux présents au niveau de la synapse neuro-musculaire sont activés par la nicotine et par le NMDA. B - Ceux présents au niveau des cellules cardiaques sont des récepteurs ionotropes dont l’activation favorise l’entrée de potassium et donc la tachycardie. C - L’activation des récepteurs de l'acétylcholine du muscle du sphincter de l’iris provoque une constriction de la pupille (myosis). D - Quand il s’agit de récepteurs métabotropes muscariniques, ils peuvent provoquer la fermeture des canaux potassiques. E - Leur activation au niveau des bronches peut favoriser la contraction des cellules musculaires lisses aboutissant à une crise d’asthme. 16 - Concernant le réflexe myotatique, il est vrai que : A - Le rôle principal des fuseaux neuro-musculaires est de renseigner sur la longueur du muscle. B - Les fibres Ia des fuseaux neuro-musculaires du muscle quadriceps font synapse avec des motoneurones alpha de ce même muscle. 4

C - Le réflexe myotatique est un mécanisme qui tend à maintenir la tension du muscle constante, quelle que soit sa longueur. D - Les fuseaux neuro-musculaires du muscle quadriceps sont connectés aux motoneurones α du muscle semi-tendineux (muscle antagoniste) par l’intermédiaire d’inter-neurones inhibiteurs médullaires. E - L’activation du motoneurone α sans activation du motoneurone γ permet une contraction musculaire plus forte car les interneurones inhibiteurs ne sont pas mis en jeu. PROBLEME (QCM 17 et 18) Soient trois muscles striés squelettiques isolés M1, M2 et M3, baignant dans un tampon de Krebs convenablement oxygéné. La partie inférieure de chaque muscle est reliée à un transducteur de force qui mesure en permanence la tension développée et cette dernière est enregistrée. La partie supérieure de chaque muscle est reliée à une tige mobile en équilibre sur un axe de rotation. 17 - Dans une première expérience, les deux muscles M1 et M2 sont soumis chacun à une précharge correspondant à la longueur optimale. En stimulant électriquement ces muscles isolés, on enregistre, en fonction du temps, la tension développée. Au début de l’expérience, le muscle M1 développe une tension tétanique maximale (Tmax) identique à celle de M2. A l’issue de 4 minutes de stimulations tétaniques répétées, les muscles M1 et M2 développent respectivement une tension égale à 50% et à 90% de Tmax. A l’issue de 60 minutes de stimulations tétaniques répétées, les muscles M1 et M2 développent respectivement une tension égale à 15% et à 50% de Tmax. Il est exact que : A - Le muscle M1 est plus fatigable que le muscle M2. B - Le muscle M1 contient davantage de fibres de type I que le muscle M2. C - Le muscle M2 contient davantage de fibres de type I que de fibres de type IIb. D - Le muscle M1 est plus pauvre en mitochondries que le muscle M2. E - Les muscles M1 et M2 contiennent les mêmes quantités de glycogène en début, mais pas en fin d’expérience. 18 - Dans une deuxième expérience, le muscle M3 est soumis à une post-charge égale à 10 fois la force de contraction maximale du muscle. On enregistre, en fonction du temps, la tension développée en réponse à un stimulus électrique provoquant un potentiel d’action dans chacune des fibres musculaires composant le muscle. La contraction du muscle M3 est successivement étudiée avec 2 niveaux de précharge, X et Y, et la tension maximale observée avec la précharge X est deux fois plus importante qu’avec la précharge Y. Il est exact que : A - Ces conditions expérimentales ne permettent pas de calculer la vitesse de raccourcissement. B - Le chevauchement des filaments d’actine et de myosine avant le début de la contraction est plus proche du chevauchement optimal avec la précharge Y qu’avec la précharge X. C - La précharge X peut correspondre à un étirement du muscle à sa longueur physiologique 5

D - La précharge Y peut correspondre à un étirement du muscle à sa longueur physiologique E - La précharge Y peut être plus importante que la précharge X. 19 - Concernant la physiologie du muscle lisse, il est exact que : A - L’innervation neuro-végétative prédomine sur les cellules « entraineurs » des muscles lisses multiunitaires. B - L’acétylcholine comme la noradrénaline peuvent activer des récepteurs au niveau de la membrane plasmique du muscle lisse et provoquer sa contraction. C - Le calcium impliqué dans la contraction est libéré uniquement par réticulum sarcoplasmique, à la différence du muscle strié squelettique. D - Les muscles lisses de l’iris de l’œil et des grosses voies aériennes sont tous deux de type multi-unitaire. E - Les myofilaments fins et épais sont organisés en série, ce qui permet de développer une tension malgré un étirement important. 20 - Concernant les régimes d’écoulement du sang et les contraintes mécaniques exercées par le flux sanguin sur l’endothélium, il est exact que : A - L’augmentation du cisaillement de l’endothélium est responsable de la vasodilatation métabolique locale. B - L’augmentation de la pression partielle en CO2 (PCO2) et l’abaissement du pH qui se produisent lors de la contraction musculaire provoquent une vasodilatation métabolique locale. C - L’augmentation de la pression sanguine artérielle, à débit sanguin constant, augmente les contraintes de cisaillement de l’endothélium au niveau de l’artère. D - L’augmentation du cisaillement de l’endothélium influence à la fois la production de NO et la morphologie de l’endothélium. E - Lorsqu’on exerce sur une artère, à l’aide d’un brassard, une pression comprise entre la pression artérielle systolique et diastolique, on provoque un écoulement turbulent au niveau de cette artère.

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QCM 6 A B C D E

V V V F F

QCM 11 A B C D E

QCM 7 A B C D E

F V F F F

A B C D E

V V V V F QCM 9 F V F F F

A B C D E

V V F V F

V V V F F

A B C D E A B C D E

V F V F V QCM 14 V F F V V

A B C D E

F F V V V

V F V V F QCM 18

A B C D E A B C D E

QCM 15 A B C D E

V V F V F QCM 17

QCM 13

QCM 10 A B C D E

A B C D E

QCM 12

QCM 8 A B C D E

F V V F V

QCM 16

V F V F V QCM 19 F V F V V QCM 20

A B C D E

F V F V V

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Université Paul SABATIER Faculté de médecine Toulouse-Rangueil Année universitaire 2015 / 2016

Concours PACES 2ème partie UE 3 : « Organisation des appareils et systèmes : Bases physiques des méthodes d’exploration – Aspects fonctionnels » Lundi 13 Mai 2016 20 QCM sans patron de réponse Durée de l’épreuve : 1h00 Nombre de pages : 10

Physiologie - 15 QCM 6 – A propos des systèmes vivants, il est exact que : A - Chez les êtres vivants, en cohérence avec le second principe de la thermodynamique, le maintien d’un équilibre thermodynamique via des échanges d’énergie et de matière avec le milieu extérieur est vital. B - Les fonctions d’homéostasie permettent de maintenir à l’état stable la composition et les propriétés physicochimiques de notre milieu intérieur en dépit des nécessaires échanges de matière et d’énergie avec le milieu extérieur. C - Lors du métabolisme oxydatif, la production d’énergie libre est associée à une diminution de masse de l’organisme. D - L’hémoglobine a pour fonction principale de favoriser l’échange d’oxygène par diffusion du milieu interstitiel vers le milieu intracellulaire, en particulier vers les mitochondries. E - Chez l’humain, l’adaptation des fonctions respiratoire, cardiaque et cérébrale permet de maintenir sensiblement stable la consommation d’oxygène par notre organisme en toutes circonstances. 7 – Un sujet adulte jeune et sain vivant habituellement en bord de mer séjourne plusieurs semaines dans un camp de base à 2500m d’altitude avant d’entreprendre l’ascension du Mont Everest (8848m). Dans cette situation, il est exact que : NB : pression partielle en oxygène dans le sang artériel = PaO 2 A - Lors de l’ascension, sa PaO 2 diminuera progressivement avec l’altitude. B - S’il fait l’ascension et atteint le sommet de l’Everest sans l’assistance d’une supplémentation en oxygène, sa PaO 2 sera nettement au-dessous du seuil d’hypoxie malgré les phénomènes d’adaptation à l’altitude. C - En se basant sur le rôle des grandes fonctions d’homéostasie, le recrutement de l’appareil circulatoire pour le maintien de l’oxygénation tissulaire lors de l’ascension ne sera mis en jeu que lorsqu’il atteindra le seuil d’hypoxie. D - Dès le camp de base, la diminution de sa PaO 2 par rapport au niveau de la mer sera détectée par des chémorécepteurs spécifiques et entrainera une augmentation de sa ventilation pulmonaire. E - S’il séjourne assez longtemps au camp de base, son nombre de globules rouges augmentera sous l’effet de l’hormone érythropoïétine dont la sécrétion est stimulée par la diminution de PaO 2 .

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8 – A propos de la chronophysiologie, il est exact que : A - Les sécrétions d’ACTH et de cortisol sont minimales pendant la première partie de la nuit parce qu’elles sont inhibées par la mélatonine. B - Au cours d’un voyage transméridien avec un franchissement de plusieurs fuseaux horaires, l’organisme s’adapte mieux lorsqu’on voyage vers l’Est que lorsqu’on voyage vers l’Ouest. C - Le caractère pulsatile des hormones de l’axe hypothalamo-hypophysaire et l’amplitude de leurs variations nycthémérales sont déterminés par l’horloge biologique principale et persistent tout au long de la vie. D - Dans les expériences hors du temps (par exemple en cas d’isolement prolongé dans une grotte), les sécrétions hypothalamo-hypophysaires perdent leur rythmicité. E - Les rythmes biologiques permettent à l’organisme d’anticiper des déséquilibres homéostatiques régulièrement récurrents. 9 – Concernant les facteurs hémodynamiques locaux, il est exact que : A - La bradykinine est l’agoniste naturel des récepteurs B2, toutefois sa transformation tissulaire peut générer un agoniste qui agit préférentiellement sur les récepteurs B1 des kinines. B - L’activation paracrine des récepteurs B2 constitutifs des kinines exerce un effet plutôt vasodilatateur alors que l’activation des récepteurs B1, essentiellement inductibles, produit plutôt un effet vasoconstricteur et pro-inflammatoire. C - Dans un modèle d’artérioles isolées et perfusées, la destruction préalable de l’endothélium aura pour conséquence de supprimer la réponse vasodilatatrice à une perfusion de bradykinine sans modifier la réponse vasodilatatrice à une perfusion d’acétylcholine. D - Dans un modèle d’artérioles isolées et perfusées, la destruction préalable de l’endothélium aura pour conséquence de majorer la réponse vasoconstrictrice à une perfusion d’endothéline-1. E - La perfusion d’une artériole isolée par une solution vitale contenant de l’angiotensine II entraîne une augmentation du calcium intracytosolique dans les fibres musculaires lisses mais aussi dans les cellules endothéliales, ces deux actions s’ajoutant pour augmenter l’effet vasoconstricteur de l’angiotensine II.

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10 - Un sujet de 50 ...


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