Question pédagogie 2020 PDF

Title Question pédagogie 2020
Author Zayneb Tounsia
Course Courants pédagogiques et recherche en éducation au XXe siècle
Institution Université Laval
Pages 5
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Summary

Un ensemble de question qui prépare pour l'examen final...


Description

Question examen pédagogie PIAGET

1. En quoi l’adaptation cognitive représente-t-elle, pour Piaget, un prolongement de l’adaptation biologique ? Expliquez à l’aide d'exemples et des concepts d’équilibration, d’assimilation et d’accommodation. (12 lignes)

Pour Piaget, l’accroissement des connaissances implique toujours une restructuration de ce que l’on sait déjà qui est solidaire d’une réorganisation de la pensée. Puisque Piaget est biologiste de formation, c’est sous l’angle d’une transformation cognitive, prolongeant l’adaptation de l’organisme à son milieu, qu’il aborde la problématique de l’évolution des connaissances. Piaget voit la structure des connaissances comme étant dynamique et évolutif. Le sujet construit activement ses connaissances et pour ce faire, il élabore sans cesse de nouvelles structures. Considérant l’organisme biologie comme point de départ du sujet, il élabore les connaissances sous l’angle d’un processus d’adaptation cognitive qui prolonge, tout en dépassant, l’adaptation biologique de l’organisme à son milieu. Par exemple un individu qui sait conduire que des voitures manuelles. Un jour, il est dans l’obligation de conduire une auto à boite automatique, chose qu’il n’a jamais fait auparavant. Il va dans un premier temps, être en déséquilibre avec son environnement. En effet, il va chercher dans ses schèmes mentaux les procédures qu’il connaît quand il conduit une auto manuelle, puis il va essayer de résoudre le problème qui cause en lui le déséquilibre. Il va commencer par assimiler les schèmes (procéduraux et présentatif) qu’il connaît et il va accommoder en adaptant de nouveau geste de conduite lié à ce nouvel environnement. Une fois qu’il réussie à résoudre son problème (conduire l’auto à boite automatique) cela permet au sujet de trouver un équilibre. Ainsi, l’ensemble de ce processus permet à l’individu d’enrichir ses schèmes et donc d’apprendre et c’est ce qui modifie les structures cognitives.

2. Selon Piaget, quels sont les deux changements principaux de l'intelligence au moment de l'acquisition du langage? Sont-ils dus au langage? (5 lignes) Le langage permet deux changements qui sont la représentation et la schématisation. De ce fait, grâce au langage l’individu arrive à évoquer des choses qui ne sont pas là et il peut utiliser un mot ou insérer un mot dans un cadre conceptuel plus large. Cependant, le langage est d’abord interindividuel c’est-àdire que l’enfant développe son langage à lui (individuel), puis il va être capable de le partager à plusieurs. Ainsi, pour Piaget c’est la fonction symbolique qui permet le langage et celle si se fait au départ par l’imitation avec le jeu symbolique. L’enfant reproduit en mitant est c’est ainsi qu’il développe son langage.

3. Pour Piaget, quel est le rôle du langage égocentrique de l'enfant? Est-ce le même que pour Vygotski? (10 lignes)

(Texte de Vygotsky page 23 au 3ème paragraphe chaque fonction psychique supérieure arrive 2 fois au cours du développement de l’enfant. D’abord, comme une activité collective, sociale et donc comme fonction interpsychique. Puis, la deuxième fois comme activité individuelle comme propriété intérieure de la pensée de l’enfant comme fonction intra psychique). Vygotsky dit le contraire de Piaget. En effet, pour Piaget les symboles avant que l’enfant puisse discuter socialement, utiliser le langage, un langage interindividuel. Il fallait d’abord, faire un système intra individuel. Pour Piaget on part de l’intrapsychique vers l’inter psychique. Tandis que pour Vygotsky le développement se fait par l’inter psychique donc du social vers l’individuel. Par exemple : l’enfant va faire des choses sans savoir pourquoi il les fait et il les fait souvent par imitation. Exemple qui montre à quel point les enfants sont des êtres sociaux et non des êtres égocentriques seulement centrés sur eux-mêmes. Exemple à quel point il va imiter avant même de savoir à quoi ça sert. Par exemple : les parents soufflaient sur les bouches avant de nourrir l’enfant. Évidement ils font ça par ce que les bouchés sont chaude, mais l’enfant ne le savait pas nécessairement pourquoi on soufflait et il se mit à souffler sur les morceaux de bananes avant de les manger. Donc, on imite dans un premier temps après ça on comprend. Autre chose les enfants vont brasser dans la marmite et vont pas jusqu’au font avec la cuillère et c’est plus tard qu’ils vont comprendre qu’est-ce qu’il fon. Donc, on imite avant de savoir exactement à quoi ça sert et avant d’être en contrôle de l’action qu’on veut faire. Quand on dit à l’enfant fait ça tu va comprendre après, Vygotsky n’était pas contre cette idée-là, même au contraire et que c’est par l’imitation que l’on va comprendre et c’est en faisant avec les autres que l’on va finir par être capable de faire seul. Donc, toujours c’est 2 temps là dans l’apprentissage pour Vygotsky.

VYGOTSKI

4. Comment Vygotski conçoit-il le langage? Expliquez en vous servant du concept d’ « outil ». (510 lignes)

Les outils psychiques : nous permettent d’agir sur notre réalité psychique. L’outil psychique par excellence c’est le langage, avec le langage nous pouvons transformer la réalité psychique. La nôtre tout comme celle des autres. Si quelqu’un vous insulte, cela va avoir un changement dans votre réalité psychique et pourtant ce ne sont que des mots. Alors l’outil, ce concept-là est très important et au fond, c’est l’outil qui nous permet de faire certaines choses, et donc séparer l’outil de l’action qui nous permet de faire. De la même manière pour Vygotsky on ne peut pas penser sans les outils, donc penser sans le langage c’est une impossibilité selon lui.

5. Expliquez, en vous servant d'un exemple, comment, selon Vygotski, se fait le passage entre le concept quotidien et le concept scientifique. (10 lignes)

6. Vygotski distingue trois types de développement. Quels sont-ils et qu’est-ce qui les caractérise? (10 lignes)

7. Vrai ou faux : Vygotski considère l’intelligence de l’enfant comme structurellement identique à celle de l’adulte, mais fonctionnellement différente. Expliquez. (10 lignes)

8. Pouvez-vous faire un lien entre les idées de Vygotski et l’enseignement explicite ? (10 lignes)

ROGERS

9. Montrez en quoi la conception éducative de Rogers est étroitement liée à sa conception du développement de la personne. (12 lignes)

10. Carl Rogers est un psychologue humaniste. Situez son orientation en la comparant avec le béhaviorisme et la psychanalyse. (5 lignes) Étudie à l’Université de Colombia et est en contact avec les deux courants psychologiques. Il les trouve insatisfaisant. Le béhaviorisme qui postule que l’être humain n’est pas libre et n’est que le résultat de ses expériences. La psychanalyse qui postule que l’être humain n’est pas libre et que son comportement est les conséquences de l’activité inconsciente. C’est très frustrant pour Rogers qui, lui, veut se libérer/choisir qui il est. Il était très influencé par l’existentialisme. C’est à partir de ce moment qu’il va se dire qu’il faut développer une autre voie. 11. Quel est, selon Rogers, le rôle de l’enseignant comme facilitateur et quelles doivent être ses qualités essentielles ? (12 lignes) Roger préféré parler de “facilitateurs” d’apprentissage que d’enseignants. Il se donne comme missions en tant que facilitateur d’apprentissage de libérer la curiosité intellectuelle des gens, en permettant à chacun de s’élancer dans de nouvelles directions à partir de ses propres intérêts, afin d’affranchir l’esprit de recherche, et ouvrir toutes choses à l’exploration et à la remise en question. Enfin, reconnaître que tout est en mouvement ou en train de changer. Il détermine trois qualités essentielles l’authenticité, c’est-à-dire le facilitateur est lui aussi une personne avec des sentiments, des émotions, des espoirs, des peurs, des croyances. Ensuite, l’enseignant doit avoir la considération positive . Il s’agit de faire en sorte que chaque apprenti se sente important, mûr, capable de faire des choses par lui-même, qu’il a le droit d’avoir ses propres sentiments et besoins. L’enseignant doit avoir donc une attitude humaine, chaleureuse et encourageante qui sont les points-clés de cette dimension pour accepter les apprentis tels qu’ils sont. Enfin, l’enseignant doit avoir de l’empathie et celle-ci s’exprime par le fait que les élèves apprécient le fait d’être simplement compris, sans être évalués ou jugés, à partir de leur point de vue.

CRITIQUES DE L’EDUCATION

12. Quel est le rôle de la culture scolaire pour Dumont ? (8 lignes)

« Il faudrait concevoir l’école comme une société particulière opposée à l’autre société. » Au fond ce qu’il nous dit c’est que la culture scolaire devrait permettre à l’étudiant de faire le pont entre la culture première et la culture seconde. Le meilleur moyen pour ça est de sortir l’enfant de son milieu, de le mettre dans un environnement complétement différent pour justement que le contraste permette de remettre en question, de réaliser au fond ce qu’on fait et les choses qu’il y a autour de nous sont des conventions, de la culture, et donc peuvent changer. On amène un aspect critique. En sortant l’élève de son vécu, en faisant de l’école une société parallèle et différente, ça encouragerait l’élève à sortir de sa culture première et de pouvoir accéder à une culture seconde qui se rapprocherait d’un humanisme.

13. Peut-on qualifier, à partir du texte que vous avez lu, Fernand Dumont d’humaniste ? Expliquez votre réponse en définissant ce qu’est l’humanisme. (8 lignes)

Oui, son texte peut être qualifié d’humaniste, puisqu’il voulait prendre les bonnes choses qui se trouvaient dans les humanités, le cours classique et l’amener dans toutes les écoles. Pour ça il énumérait trois fonctions qu’avaient les humanités dans le cours classique et c’est plutôt ces fonctions là qu’il faut s’assurer qu’on retrouve dans les écoles et non pas nécessairement dans les humanités. Il explique que non seulement ont fait une société parallèle, mais ont créer des choses qui n’ont pas de lien nécessaire avec la vie de tous les jours, le monde dans lequel on vie. Donc, l’idée que la connaissance est bonne pour elle-même, en elle-même qu’elle n’a pas besoin de se justifier par une application. C’est dans ce sens-là, c’est inutile, c’est gratuit, mais ça forme l’esprit quand même. Dans les humanités y’avait par exemple toute la connaissance du monde gréco-romain, complètement inutile, complètement gratuit dans ce sens-là. Non motivé par une obligation. Donc, cette non-utilité-là, cette gratuité-là permettait encore plus de prendre une distance par rapport à la vie de tous les jours. ‘’Enfin, les humanités récusent toute tentation d’encyclopédie’’ ce qui est clair, en proposant des modèles, en proposant un monde parallèle et bien on n’essaie pas d’enseigner la totalité des choses. On essaie surtout de fournir une distance. Donc, la culture scolaire si elle s’inspirait des humanités de c’est trois choses-là : dessaisir les esprits de l’actuel, ensuite un chercher d’une certaine manière l’inutilité, la gratuité et enfin de pas tenter de tout couvrir, mais d’offrir plutôt à l’élève un monde séparé, ça serait probablement la meilleure manière pour l’école de favoriser le passage de la culture première à la culture seconde et c’est là que la culture scolaire aurait un rôle. Un rôle de transition.

14. Dans le texte de Baillargeon (texte 9), comment l'auteur s'y prend pour critiquer la pédagogie de la découverte ? Quels sont ses arguments ? (12 lignes)

Baillargeon présente une analyse conceptuelle détaillée en proposant d’abord un retour sur les différentes variantes de la pédagogie de la découverte. Pour déconstruire l’argumentaire

constructiviste et de la pédagogie de la découverte en général. L’auteur, analyse les résultats de la recherche et nous montre que les approches plus directives/plus explicites sont plus efficaces que les approches de la découverte. De ce fait, il expose ce que l’on sait à propos du cognitivisme en faisant référence à la mémoire de travail. En effet, la mémoire de travail se retrouve surchargée par l’approche par problèmes si l’on n’a pas les connaissances de base nécessaire pour les résoudre. La recherche vient aussi confirmer cela par des résultats comparant l’enseignement explicite à l’enseignement par la découverte. L’enseignement explicite arrive à des résultats meilleurs ou équivalents à l’apprentissage par découverte. Selon les recherches mentionnées par Baillargeon, l’approche centrée sur l’enseignant est davantage à privilégier que celle centrée sur l’enfant puisqu’elle est meilleure pour l’estime des enfants et plus efficace. En critiquant les fondements mêmes de la pédagogie par la découverte, il réussit ainsi à défendre son point de vue en enlevant une partie de la crédibilité de cette manière de faire.

15. Pour Baillargeon, comment se définit le constructivisme radical ? (8 lignes)

Le constructivisme radical est une position épistémologique, qui est en rapport avec le savoir. Le constructivisme radical comme conception de la connaissance s’appuie sur des choses qu’au départ nous semblent aller de soi, mais va le pousser assez loin pour faire en sorte que ça crée un malaise pour la plupart des gens lorsqu’expliquer comme tel. Au fond, on pourrait rapprocher ça de la phénoménologie. C’est-à-dire, l’idée que la connaissance comme elle est construite et elle est construite à partir de nos expériences sensibles, comme les expériences sensibles ne sont pas transmissibles d’une personne à l’autre, les constructions qu’on en fait valent ce qu’elles valent. Donc transmettre une connaissance à quelqu’un, pour un constructiviste radical, c’est une impossibilité parce qu’au fond comme nos connaissances viennent de nos expériences sensorielles et qu’elles sont une construction là-dessus, donc ça reste dans notre tête. Donc tout au fond est dans notre tête et on met des concepts, on a des représentations, mais on n’a jamais accès à la réalité. À partir du moment ou on utilise une représentation, on s’éloigne de la réalité et donc on ne parle pas de la réalité (pipe : le concept/la chose est différente de sa représentation). P. 66. L’idée c’est que par nos sens on n’a pas accès à la réalité, on a seulement accès a nos sens et on se construit une représentation du monde. Et cette représentation-là, tend qu’elle fonctionne on la considère comme vrai. Mais on ne peut pas considérer que notre représentation égale la réalité donc au fond la réalité et la connaissance on ne peut pas y avoir accès. On ne peut pas se le transmettre....


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