Régime autoritaire et totalitaire PDF

Title Régime autoritaire et totalitaire
Course Droit constitutionnel
Institution Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis
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Régimes autoritaires et totalitaire en Europe...


Description

Régimes autoritarismes et totalitarismes en Europe! " ! " Ce sont des régimes qui donnent parfois lieu à des démocraties. On peut considéré ces régimes de passage, de transition, provisoire. Par exemple, en Italie en 1922, avec Mussolini, ou encore l’Espagne avec Franco en 1923, le Portugal avec Salazar en 1928, la Pologne en 1926 avec le maréchal Pilsudski et le plus célèbre en Allemagne, Hitler en 1933. Cependant, on ne peut pas rangé tous ces régimes dans la même catégorie. Chaque régime a ses propres fonctions et institutions. !

I.

Spécificités des deux régimes !

A. La notion de régime autoritaire ! " Ce qui n’est pas étonnant, les régimes autoritaires ne sont pas des régimes démocratiques mais ce ne sont pas non plus des régimes totalitaires inachevé. C’est la catégorie la plus vaste et la plus vague. Plus vaste, car elle regroupe la majorité des régimes existant ou existé au cours des deux derniers siècles. Plus vague, car elle se définit très difficilement. ! Juan Linz, 2007, régime autoritaire et totalitaire : il définit les régimes autoritaires comme «! des systèmes politiques au pluralisme limité sans idéologie élaborée, politiquement non responsable, mais reposant sur une mentalité caractéristique sans volonté de mobilisation politique extensive ou intensive, excepté un certain moment de leur développement et dans lesquels un leader ou parfois un petit groupe exerce un pouvoir dont les limites formelles sont mal définies bien quelle soit en fait très prédictible!».

Dans cette définition, Juan Linz insiste bien sur l’absence de concurrence électorale, donc le fait de ne pas être réguler par un marché électorale ouvert et compétitive. En plus, il n’y a pas d’idéologie.! " On peut tout de même remarqué certaines caractéristiques d’un régime autoritaire dans l’article «$l’autoritarisme$ » paru en 1985, dans le traité de la science politique, Tome 2 de Guy Hermet : «! L’autoritarisme désigne un rapport gouvernant gouverné reposant de manière suffisamment permanente sur la force plutôt que la persuasion, également, une relation politique dans laquelle le recrutement des dirigeants relève de la cooptation et non de la mise en concurrence électorale des candidats aux responsabilités publiques. Enfin, l’usage du vocable autoritarisme va souvent de pair avec l’idée que les régimes de cette espèce ignorent les procédures codifiés de succession ou de relève pacifique de leur dirigeant! que la cessation et l’attribution du pouvoir ne peuvent y être que le résultat de confrontation violente relevant de l’accident et non de l’institutionnalisation!».

Juan Liz présente 3 caractéristiques : !

- Un stricte contrôle des institutions politiques,

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qui peut être obtenu de plusieurs manières. Il peut résulter de l’interdiction de toute forme d’activité politique ou organisé, dans ce cas, les élections sont abolis. Il peut y avoir des élections dans certains des régimes autoritaires a rythme régulier avec un contrôle des élections souvent truqué, où il existe de fraude électorale importante. Parfois les candidats de l’opposition sont choisis par le pouvoir. ! Un pluralisme limité : alors que le totalitarisme est moniste, il s’agit d’un monopole d’un parti unique sur les institutions et la prise de décision politique, l’autoritarisme autorise un pluralisme relatif, donc des groupements relativement autonome participent aux fonctionnements politique du régime. Il peut s’agir des forces armées, des églises, des milieux d’affaires, des groupes d’intérêts, ou de la haute administration. Mais ce

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pluralisme est limité parce que c’est le pouvoir central qui autorise les groupements concernés à intervenir politique donc c’est le pouvoir central qui définit les limites de leur prérogative et ses groupements n’ont pas le droit de contester les fondements du régime. ! Une faiblesse des mobilisations et des idéologies politique : les régimes autoritaires se caractérisent par une absence de participation des masses. Il s’agit d’une obéissance passives ou d’une apathie des masses. Ces types de régimes encouragent la dépolitisation, ils réservent les activités politiques aux élites. En général, les régimes autoritaires n’ont pas une intention proclamé de produire un homme nouveau et de transformé les structures sociales. C’est pourquoi dans les régimes autoritaires il y a un niveau de violence élevé. !

B. Les totalitarismes! " Selon, Juan Liz, le totalitarisme se caractérise par le monisme politique. Un seule groupement exerce l’intégralité du pouvoir politique. C’est pourquoi, le totalitarisme a besoin de la mobilisation de la population autour de ses valeurs et ses objectifs. Alors que les régimes autoritaires ne reposent pas sur les systèmes de valeurs ou sur un projet idéologique structuré, les mouvements totalitaires exigent des individus qui se convertissent à leurs idéologies. Les systèmes totalitaires se caractérisent par une volonté d’éliminer tous les clivages au sein de la société afin d’établir l’unité. Il s’agit d’une tentative de remodelage des esprits. Ils mettent en place une propagande omniprésente. Il met en place des institutions de contrôle et de socialisation comme par exemple les organisations des travailleurs, de loisirs, de jeunesse. On assiste à une tendance à un contrôle centralisé de tous les instruments de pouvoirs. L’efficacité de toute cette structure, de cette entreprise, est garantie par l’instauration d’un climat de terreur entretenu par une violence physique, et qui est mise en oeuvre par un appareil policier aux ordres du parti et du chef. Rien ne peut échapper de l’Etat ou du parti. Il s’agit d’une fusion totale de la sphère privé et de la sphère publique, qui est un des éléments constitutifs des démocraties. ! " Les régimes totalitaires cherchent à éliminer toute les catégories de la population qui sont considérés comme les ennemis intérieurs du régime (juifs, handicapé, gay, communismes…). Plusieurs moyens : concentration dans des camps, enferment, déplacement des populations, stérilisation, élimination physique par des assassinats, des massacres, des purges. Il s’agit également d’un usage des technologies modernes et efficaces : processus de la rationalisation des exterminations des juifs, la planification des transports. On cherche l’efficacité partout et même dans les meurtres de masse. Sur cette question de la modernité, Carl Friedrich, Totalitarian dictatorship and authocracy, 1965, montre que le totalitarisme est ancré dans la mondialisation. Friedrich dégage 6 caractéristiques qui font la nouveauté et la singularité des régimes totalitaires : ! - Une idéologie recouvrant tous les aspects vitaux de l’existence humaine, à laquelle, tout ce qui vivent dans la société sont censés adhéré. Cette idéologie est orientée vers la perfection d’un état final de l’humanité vers lequel elle se projette. ! - Un parti politique de masse unique organisé de façon hiérarchique est dirigé par un seul Homme. Ce parti domine la bureaucratie gouvernementale et il s’agit d’une étatisation du parti. ! - Un système de terreur physique contrôlé et mis en oeuvre par le parti et la police secrète. Ce pouvoir policier est dirigé non seulement contre les ennemis identifiable du régime mais aussi contre des catégories de la population sélectionnés de façon arbitraire. Elle contrôle également le parti pour le compte de ses dirigeants. !

- Un monopole presque absolu des moyens de communication dans notamment la presse, la radio et le cinéma qui sont tous entre les mains du gouvernement. !

- Un monopole quasi absolu de l’utilisation des armes et des moyens de combat au main du parti et de ses cadres. !

- Un contrôle central et la direction de l’économie par la mise en oeuvre d’une planification et d’une coordination bureaucratique. !

C. Les fascismes (une expérience totalitaire)! " ! " Le terme fascio (rassemblement, unité) était utilisé, par les syndicalistes italiens dans les années 1890, qui mettait l’accent sur la solidarité des frères dans la lutte. En 1914, les syndicalistes favorables à la guerre, ont importé le mot dans le lexique nationaliste en créant le parti fascio rivoluzionario auquel Mussolini va adhéré peu après. !

Robert Paxton, article Les cinq phases du fascismes, publié dans Le mythe de l’allergie française du fascisme, 2003 : ! La création initiale des mouvements fascistes! L’ancrage en tant que parti dans les systèmes politique ! L’accession au pouvoir ! L’exercice du pouvoir ! La radicalisation !

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Pierre Milza, quatre phases dans les fascismes, 1985 : !

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Des mouvements marginaux d’intellectuels de droite ou de gauche ! Le fascisme d’activiste militant anti-gauche sur le chemin du pouvoir! L’exercice du pouvoir ! Le fascisme subissant les pressions de la guerre!

II. Les régimes en transition en Europe! Quels sont les conditions et comment elles influencent !

A. L’Europe du Sud et la consolidation des démocraties ! Quel été le contexte historique et économique qui a donné lieu à la consolidation de ses régimes? Et qui sont les acteurs? ! Le contexte internationale : les pays de l’Europe du Sud ont vu des régimes autoritaires, notamment du Portugal, de l’Espagne et de la Grèce. Quel intérêts à en venir à un régime autoritaire. ! 1) Le commerce et l’économie! " La transition démocratique s’était accompagné de réformes économiques qui ont donné lieu à des ajustements structurelles qui visait le secteur public pour le réformer. Ces réformes économiques a encouragés la redistribution des richesses, des terres et des moyens de productions qui étaient monopolisés par l’Etat. ! > cela donne lieu à une transformation économique ! Les conditions de travail et les conditions de vies ont joués un rôle dans la transition. C’était l’introduction d’un programme de reconversion économique pour rendre leurs

économies plus compétitives et donc réduire le secteur para-public qui s’était émerger sous des régimes autoritaires. L’économie est donc importante dans les transitions économique.! 2) Le consensus entre les élites! " Le rôle des élites était important aussi dans les transitions démocratiques. Les ententes, les accords, les consensus sur les règles du jeux était un élément constitutif. En l’absence du pacte, d’un consensus entre les élites sur les règles du jeu, sur le fait qu’il fallait un régime démocratique, nous avons vu une polarisation extreme dans la région. C’est pourquoi les arènes, les plateformes de ont disparu. Cela à conduit à une violence politique et donc des conflits au sein des pays. Ces conflits et ces radicalisations ont donné lieu ! Au portugal, en l’absence des élites politiques au sein du pays, ce sont les forces de l’armée qui capte le pouvoir, qui s’est montré comme un pouvoir qui est capable de réconcilier les conflits et au fur et à mesure ont construit un régime autoritaire. ! C’est surtout par un compromis entre les élites qui a pu consolidé le régime dans cette région et qui a pu consolider une démocratie. ! (envoi mail à isile pour saisir cette partie du cours)!

C. L’Europe de l’Est et les régimes politiques dans des pays post-URSS. ! La chute du mur de Berlin et la chute de l’URSS, la chute du communisme à conduit à la restructuration des régimes dans ses pays. On peut diviser 3 phases au sein de ses régions : " - chute des régimes communismes toujours en cours de consolidation ! " " - mise en place des nvx régimes d’abord autoritaire puis démocratique! " " - régime démocratique dans certains pays post-URSS ! La vague de démocratisation dans ces régions est le résultat d’une triple révolution : d’abord politique avec la chute des régimes communistes à parti unique, ensuite, une révolution économique qui était un passage d’une économie centralisé et planifié vers une économie de marché, et enfin, une révolution sociale avec le passage des sociétés communistes dotés d’une classe politique dirigeante restreinte à des sociétés dotés de large classe moyenne. Ces pays ont vu des reconstruction politique et sur leurs institutions politique. La Tchécoslovaquie, la Pologne, la Hongrie ont vu de long processus pour rétablir leur champ politique d’abord parce que dans ses pays le champ religieux, scientifique et universitaire était tous reconstruit par le régime communiste. C’est pourquoi les acteurs qui étaient dans une vision de consolidation démocratique ont dû reconstruire cette hiérarchie communiste non seulement nationale mais aussi locale, il y avait des intermédiaires, des médiateurs pour la transition qui se sont installés dans ces pays pour déconstruire la hiérarchie communiste. ! (manque cours ici) …. Voir fb Ulysse! iii. D’abord il y avait des démocraties considérés comme occidentale et il y avait des démocratie électorale. ! Freedom House (ONG internationale) a énuméré des critères pour étudier les démocraties dans le monde : ! - Le respect de l’Etat de droit! - La séparation des pouvoirs ! - Une société civile indépendante de l’Etat! - Une constitution démocratique et son respect par les acteurs!

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Un pluralisme des acteurs politiques en respect des droits de l’opposition! Le respect total des droits humains! La liberté des médias ! La liberté d’association! Des élections libres, pluralistes, justes! La majorité des citoyens doit soutenir les règles du jeux politiques et démocratiques, et les principes constitutionnelles!

Les démocraties occidentales pour cette ONG sont l’Albanie, la Croatie, la Macédoine, la Lituanie et la Lettonie. Il a également définit comme des démocraties électorales des régimes qui ont rempli un nombre minimum des critères. Pour faire partie de cette catégorie, il y avait pas besoin d’une presse libre, de droit politique, ect… il suffisait uniquement une élection compétitive pluralistes comme la Géorgie, l’Arménie. Ce sont grâces à des révolutions influencé par des dynamiques internes qui ont menés à ces démarcations électorales. ! FIN....


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