Resume Le sanctuaire Panhellenique de Delphes PDF

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histoire grecque : Le sanctuaire panhellenique de Delphes...

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LE SANCTUAIRE PANHELLENIQUE DE DELPHES A L'EPOQUE ARCHAIQUE

I/ APOLLON CONSTRUCTEUR DE SON PROPRE TEMENOS A/ L'installation d'Apollon à Delphes selon l'hymne homérique à Apollon - vers 1400, un village nommé Pythô existait sur le site du sanctuaire (nommé dans Iliade, II, 519 et IX, 405) - village abandonné entre 1100 et 800 - création du sanctuaire d'Apollon au IXe s (succession de 6 temples au cours de l'histoire du sanctuaire selon Pausanias, dont le premier aurait été une hutte de laurier) pas de trace des 3 premiers temples construits en matériaux périssables le temple du VIs est construit par Trophonios et Agamède en stuc (calcaire), détruit par le feu le temple de la fin du VIe s est en pierre, rectangulaire (60 m par 24) avec colonnade dorique 3 espaces dans le temple : pronaos, naos, adyton (ou manteion) dès la fin du IXe s, le sanctuaire reçoit des offrandes d'origine lointaine B/ L'installation de l'oracle et de la pythie à l'époque archaïque Le dieu de Delphes doit avant tout son succès à sa fonction oraculaire, qui marque sa spécificité par rapport aux autres sanctuaires « internationaux » de la Grèce centrale et du Péloponnèse (Kyriakidis) installation dès 750 rôle important dans les fondations coloniales importance de la source castallie II/ LA FREQUETATION DE DELPHES DES L'EPOQUE ARCHAIQUE A/ La politique de construction des cités en l'honneur d'Apollon 548 : destruction du temple d'Apollon par un incendie reconstruction avec l'aide de cités (Delphes) ou de grandes familles (Alcméonides, d'où des oracles en leur faveur pour demander leur retour à Athènes après avoir été exilés par les Pisistratides) TRESORS Seule une minorité de cités grecques particulièrement riches et puissantes ont dédié des trésors à Delphes. Parmi celles-ci, les cités de vieille Grèce comme Corinthe (dès le viie s. ?)48 et Athènes (un trésor du début du vie s. puis un autre au début du ve s.)49 voisinent avec les cités coloniales, ainsi Corcyre (ca 580)50, Syracuse (après 413 seulement ?)51, Marseille (vie s.)52, Cyrène (334-323)53 ou même la lointaine Spina (ve s. ?)54. L’offrande d’un trésor à Delphes peut témoigner de la richesse précoce d’une jeune fondation : Marseille érige le sien dans le premier siècle de son existence. Notons qu’il est possible d’identifier un certain nombre de trésors de cités coloniales à leur toiture caractéristique55 : c’est le cas du trésor de Corcyre, d’un trésor siciliote qui pourrait être le trésor archaïque de Syracuse (deuxième quart du vie s.)56 et de trois trésors italiotes (milieu et deuxième moitié du vie s.)57. 1

ex: trésor des Siphniens es Siphniens qui ont fait venir leur marbre pour réaliser les murs de leur trésor Offrandes de statues Beaucoup plus nombreuses que les trésors, les bases de statues ou de trépieds votifs qui portent généralement dans leur dédicace gravée l’identité de celui qui a fait la consécration, cité, monarque ou riche particulier, forment l’autre catégorie d’offrandes encore observables.grand enrichissement du sanctuaire par sa fréquentation et les dons Sphinx des Naxiens Cléobis et Bidon EX / BASE DE GELON DE SYRACUSE

B/ LES PYTHIA (582) es Pythia se tiennent tous les quatre ans à la fin de l’été, au mois de Boucatios du calendrier delphique, et durent à peu près une semaine. Après les sacrifices viennent les concours musicaux, gymniques puis hippiques. À la fin, devant un public nombreux venu de tout le monde grec et hellénisé, on procède à diverses proclamations dont celles des honneurs décernés par telle ou telle communauté43. C’est sans doute à cette occasion que se faisaient les annonces « d’intérêt général »44, dont certains des appels à la colonisation. Les Pythia sont la grande affaire des puissances qui administrent conjointement le sanctuaire, l’Amphictionie et la cité-État des Delphiens45. Ainsi, plusieurs mois à l’avance, des ambassadeurs religieux de la cité de Delphes, les théôres (« théares » en dialecte delphique), parcourent le monde grec pour annoncer la tenue de la fête et de la trêve qui permet à tous ceux qui le désirent de s’y rendre sans risque. listes des vainqueurs : les pythioniques ex : Pindare, Pythiques III/ LA GEOPOLITIQUE DELPHIQUE : ENJEUX ET CONTESTATIONS POUR LE CONTROLE DU SANCTUAIRE A/ La guerre sacrée : les respects des droits du dieu 4 guerres sacrées connues dans la documentation 600-590 : contre Krissa qui prélève une taxe de passage sur son territoire pour les pélerins 449 : prise de Delphes par les Phocidiens 357-346 : contre les Phocidiens 339 : affaire d'Amphissa le dieu Apollon peut cependant se défendre seul 480 : des éboulements de rochers et le tonnerre poussent une troupe perse à se replier sans piller le sanctuaire idem face aux Galates en 279 (création de la fête des Sôteria)

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SOURCES SUR LA PREMIERE GUERRE SACREE RARES ET TARDIVES 14 textes entre le IVe siècle et l'époque romaine la plus ancienne source : Eschine, Contre Ctésophon, 107-113 confusion Khirra/Krissa Krissa = ville homérique avec acropople au milieu de la plaine Khirra : ville archaïque portuaire au fond de la baie d'Ithéa ou une ville avec son port ? hypo : mémoire de Krissa (sur colline d'agios Géorgos, avec vestiges d'acropole) mais la ville archaïque n'est plus alors que la ville portuaire de Khirra B/ Delphes, sanctuaire panhellénique et amphictionique avant 600 : Delphes géré par la Thessalie la création de l'amphicitonie (confédération religieuse) est perçue comme une forme d'autonomie du sanctuaire accès au sanctuaire par la mer (golfe de Khirra), par la montagne de Phocide, par la Grèce centrale

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