Rites - puberté, initiation, passage, ségrégation PDF

Title Rites - puberté, initiation, passage, ségrégation
Author Margaux Hochet
Course Jeunesses Et Société
Institution Université Rennes-II
Pages 7
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Summary

Cours de sciences de l'éducation...


Description

Chapitre 2 : Rites : puberté, initiation, passage, ségrégation Les enfants en bas ages ont leur propre rituel (endormissement : bisou, histoire), ce sont de choses qui reviennent de façon régulière Sur ce même principe, les rites et rituels distinguent d'un moment avant d'un moment après d'un état avant d'un état après Rite de puberté quand on parle de première cuite, de premier joint, de premier rapport sexuel. Les premières fois sont-elles nécessairement des rites ? (passage d'un état à un autre) Est-ce qu'il n'y a que les jeunes qui ont des rites ? Même si le rite est un fait social (il se reproduit dans toutes les sociétés du monde entier), les chercheurs ne sont pas d'accord quant à l'origine, au sens même, du rite 1. L'initiation, une deuxième naissance Pour A. Van Gennep (19è) le fait même de vivre en groupe implique des passages d'un état à un autre, ces situations sont nécessairement marquées Toutes les sociétés → rite du deuil même si le deuil a différents sens pour chacune des sociétés lors de ces recherches, il note qu'il y a une analogie, un point commun entre les cérémonies de passage cosmique (lune, saisons..) et celles de passage humain (naissance, puberté..) En faisant cette analogie, il pense que les rites sont captées sur un temps cosmique et qu'il ne se limite pas qu'à la puberté Pour lui, les rites sont liés à l'univers Quel que soit le rite, pour Van Gennep, la structure est la même. Il appelle cela un rite de passage et non un rite de puberté car pour lui, les rites sont pour tout le monde mais chaque rite a sa fonction Les 3 types de rites selon Van Gennep : • Les rites préliminaires (séparation) → Séparer le groupe que l'on veut faire passer de l'âge enfant à l'âge adulte → Noter symboliquement l'arrachement au monde de la mère • Les rites liminaires (marge) → Emmener ce groupe en dehors de l'espace où l'on vit, les mettre dans la marge → Eloignement (quelques jours à quelques mois) → Cosmogonie : l'histoire de l'origine du monde • Les rites post-liminaires (agrégation) → Renaissance symbolique → Réintégration de l’individu en tant qu'adulte dans le groupe 2. L'institution de la différence Rite d'institution : institution d'une différence qui consacre ceux qui ont vécu le rite de ceux qui ne l'ont pas vécu ou ne le vivront jamais Efficacité symbolique : Les rites agissent sur le réel en agissant la représentation de celui-ci L'investiture d'une personne « transforme la représentation que se font les autres agents et surtout peut-être les comportements qu'ils adoptent à son égard, et ensuite parce qu'elle transforme du même coup la représentation que la personne investie se fait d'elle même et les comportements qu'elle se croit tenue d'adopter pour se conformer à cette représentation » - Pierre Bourdieu Exemple : la porte d'une maison symbolise une séparation : l'étranger ne rentre dans la maison que si on l'invite → Néanmoins, dans notre société, on a des rites pour accueillir : règles de politesse.. et à la fin on raccompagne à la porte Cela montre que l'entrée dans une maison est ritualisée

Le rite d'institution institue et modifie profondément les comportements des individus Exemple : garçon qui joue à des jeux de filles → « PD » fille qui jour à des jeux de garçons → « garçon manqué » Cela est dû à des idées que l'on nous a fait intérioriser mais qui s'éloigne du réel Nous ne sommes pas ce que les autres pensent ou veulent que l'on soit mais nous sommes ce que nous voulons être Or, à l'enfance et l'adolescence, cette différence est complexe à saisir pour un individu qui est encore en construction, ces représentations des autres peuvent donc remettre en cause notre vision de nous-même et nous forcer dans une certaine mesure à nous conformer à la norme pour être bien vu (vision faussée de nousmême) La transformation de l'enfance vers l'adulte est donc avant tout une transformation sociale. 3. Le déclin du sacré Un nombre important de sociologues/ d'anthropologues/ d'acteurs parlent de déclin des rites de passage Ils pensent qu'aujourd'hui, il y a une discontinuité dans les rites de passage : on parle de discontinuisme Cependant, les rites n'ont pas tout à fait disparu et la ritualisation suit le changement social : • Les rites permettent de marquer les moments forts et d'enterrer les anciens rites • La société évolue, donc les rites de passage également A savoir que les rites sont toujours quelque chose de brutal, qui se fait de manière presque instantanée –

Les conscrits et le service militaire

Le service militaire était un rite important, que devait faire tous les jeunes garçons car à la sortie de ce service, ils étaient alors considérés comme des véritables hommes Jusqu'en 1966, ce rite là pouvait correspondre à la structure de Van Gennep : les jeunes étaient « arrachés » à leurs familles, mis dans une caserne militaire et au bout de ce service il avait le statut d'homme La conscription avait pour but de préparer les jeunes hommes au service militaire (préparer leur enrôlement Il s'agissait de tester leur virilité à travers des beuveries notamment Ici, il n'y a pas vraiment de notion de sacré, les jeunes n'apprennent pas la cosmogonie comme dans certains peuples, mais apprennent à devenir des hommes Quand ils rentraient, leur père leur remettaient une partie de ces terres afin qu'ils se marient et soient autonomes –

Le mariage

Il n'y avait pas de service militaire pour les femmes, le rite de passage était le mariage Lors du mariage, la femme (dans la plupart des sociétés) devait être vierge « Le but essentiel du mariage est de faire passer une femme de la maison de son père à celle de son mari » Selon Martine Segalen Elle explique que dans les différents rites qui faisaient le mariage, on partait de la maison du père, on allait à l'Eglise et on finissait chez le mari Après ce rite, la femme était considérée comme étant devenue adulte Mais, entre la jeune fille qui quitte la maison de son père et la jeune femme qui va chez son mari, il n'y a que quelques heures : c'est une rupture brutale Ce qu'il faut comprendre à travers ces exemples, c'est que le rite est une symbolique : à la fois je change, mais le regard que l'on pose sur moi change aussi donc me fais aussi changer On voit donc qu'il y a deux types de rites dans ces sociétés européennes : • Domination matérielle et symbolique des anciennes générations → Cette domination est nette et sans contestation (les « vieux » ont le pouvoir, les terres, la sagesse, la morale et sont garants de la fougue et de l'inexpérience des jeunes)



Domination et pouvoir masculin qui laisse des plages d'autonomie très limitées aux femmes → C'est entre autre le fait que la femme est soumise et est un « objet » qui passe entre les mains des hommes

L'idée de domination n'est pas corporelle mais aussi dû au fait que les hommes se sont toujours appropriés des droits qu'ils refusaient aux femmes et ce système s'est reproduit durant des siècles et des siècles et encore aujourd'hui Les rites de passages sont caractéristiques de communautés où existe une inter-connaissance qui favorise un fort contrôle social L'inter-connaissance, c'est les relations et la proximité des interactions qui font un contrôle social sur les individus Par exemple, quelqu'un qui sort maquillé dans Rennes ne se remarque pas tandis que si c'était dans un quartier/commune, ça fait rapidement le tour Ce phénomène peut empêcher les individus de faire telle ou telle action par « peur » du jugement Aujourd'hui, il y a une désacralisation des rites de passage : d'où l'expression, glissement vers le profane de la ritualité Aujourd'hui, on vit dans une société qui n'est plus rurale et où l'école est vecteur des rites de passage Cette désacralisation amène à une déritualisation qui amène à une désynchronisation 4. Les raisons du déclin de la ritualité La première raison de cette déritualisation est la notion de jeunesse : aujourd'hui la jeunesse est allongée et n'a plus forcément d'âge • Avant, les enfants du peuple n'avaient pas forcément de jeunesse car ils étaient amenés à aller travailler aux champs ou à l'usine très jeune (pas de transition enfance/âge adulte) • L'école construit par un certain nombre de stratégies la jeunesse et permet cet allongement : plus l'école s'impose dans les parcours de vie, plus la jeunesse dure Mais plus cet allongement continue, plus on peut se poser la question : Qu'est-ce que l'on fait de cette jeunesse ? Durant cette période, on va observer une désynchronisation des rites Aujourd'hui, on a certes une décohabitation mais cela reste tout en continuité contrairement à avant où c'était discontinue : • L'étudiant, par exemple, revient de temps en temps chez ses parents • La femme, contrairement à avant, n'a plus besoin d'un homme pour partir de chez ses parents et n'est plus dans l'obligation de se marier Olivier Gallant (sociologue) dit : • Que ce qu'on l'appelait les jeunes avant étaient les ados, qui n'avaient pas vécu les rites • Mais que aujourd'hui, la jeunesse est plus différenciée en fonction de classe d'âge et comprend plusieurs variantes Selon lui, l'affaiblissement de la ritualité trouve son origine d'une part dans l'allongement de le jeunesse mais aussi dans une réalité qui concourt à faire du mâle adulte, un personnage moins prestigieux et moins unanimement respecté qu'autrefois Les rites de passage n'ont plus vraiment lieu d'exister car ils reproduisaient aussi la domination masculine, la domination des « vieux » qui aujourd'hui peuvent être contestées Par exemple, les petits enfants peuvent apprendre Internet à leurs grands-parents, ce qui avant était impossible car le « vieux » était considéré comme le sage, le savant Pour O. Gallant, l'allongement de la jeunesse est considérée comme une désynchronisation en 5 étapes : • Désynchronisation de la vie en couple (plus obligé d'habiter ensemble, le rapport sexuel ne signifie

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plus la même chose) Désynchronisation de la fin des études (études allongées) Désynchronisation de l'autonomie résidentielle (continuité entre habitation individuelle pour les études et habitation chez les parents) Désynchronisation du premier emploi stable (obtention du premier CDI dans une société où le marché du travail est complexe) Désynchronisation du premier enfant (il est très rare que les gens fassent un enfant sans prévoir la chambre, l'appartement, le travail qui suit ..)

Toutes ces étapes sont des seuils du passage à l'âge adulte, on est considéré adulte mais ces seuils sont aujourd'hui désynchronisés et désorganisés Ils ne sont plus des moments coordonnés (avant, ces étapes s'enclenchaient les unes avec les autres, elles étaient organisées et assuraient une symbolique) Exemple de nouveaux rituels : les premières fois Les premières fois n'ont plus lieu pour les filles après la mariage Aujourd'hui, le premier rapport est vers 17 ans mais peu se faire plus tôt ou plus tard : plus autant de pression qu'avant L'autonomie des jeunes arrivent plus tôt que l'indépendance matérielle (besoin de soutien financier) Ces transitions ne s'enchaînent pas de manière unique La jeunesse est un double processus et une double latence : • La jeunesse, par le biais de l'école, nous amène à la sortie de l'école, où l'on va devoir choisir un métier • Et, elle nous amène aussi de l'enfance à la construction de la vie familiale Dans les deux cas, ces transitions s'allongent Elles s'allongent et ont l'avantage de permettre une période d'expérimentation beaucoup plus longue mais le désavantage d'être une période d'instabilité où l'on est très dépendant des parents C'est une période qui par exemple, comprend des petits jobs, voire du chômage qui entraîne des difficultés économiques voire même matérielles → C'est donc une période de latence qui peut créer des instabilités fortes La jeunesse est une période d'indétermination : • Car on a une désynchronisation des rites : tout ne va plus dans le même sens, il n'y a plus de sens comme avant, plus de rites de passage clairement définis pour arriver à l'âge adulte • Plusieurs chemins, divers et variés Mais est-ce de l'indétermination ? Car les jeunes sont quand même déterminés à réussir leurs études, leur avenir, et à avoir un travail et il n'y a pas plus déterminé que ça Conclusion : La jeunesse était pour les enfants de la bourgeoisie une période d'insouciance. Puis, la jeunesse d'est démocratisée grâce à un accès massifié à l'école Aujourd'hui, tout le monde a une période de jeunesse plus ou moins longue et qui questionne donc l'arrivée à l'âge adulte, la désynchronisation de l'âge adulte qui implique une autonomie, une détermination, et une indépendance Comment devient-on adulte dans les sociétés ? La modification des liens sociaux est également l'un des facteurs qui marque le déclin de la ritualité, d'après Bozon → On a une modification des liens entre les différentes générations : on parle de rééquilibrage des générations La valeur sociale accordée à l'âge mûr diminue, et en parallèle, on valorise la jeunesse en tant que qualité (exemple, les produits de beauté pour « rester jeune »)

Être jeune apparaît comme une qualité, un atout → La jeunesse est également valorisée par le look, le style des « jeunes » qui est mis en avant par la société Les femmes plus âgées, reprennent ces modes pour paraître jeune d'esprit, pour valoriser leur hexis (image que l'on souhaite renvoyer aux autres, image que l'on souhaite donnée) De plus, le fait de vouloir rester jeune à une caractéristique économique : aujourd'hui un nombre conséquent de métiers disparaissent : le savoir des anciens n'est plus reconnu, n'est plus utile vu que la mécanisation/modernisation évolue (les jeunes doivent même dans certains cas aider les « anciens » face à cette modernisation en constante évolution) Le savoir, les connaissances et les compétences des jeunes sont mis en avant (mobilité ascendante) Aujourd'hui, on forme des gens à la mobilité et à la flexibilité Par exemple, peu de jeunes rêvent désormais de reprendre l'entreprise familiale ou la ferme car l'une des choses les plus redoutées aujourd'hui est le chômage L''incertitude face à l'avenir fait peur , d'où le besoin d'étude de plus en plus pressant et l'allongement de la jeunesse : l'idée est d'éviter la précarité car en tant que jeune, on est les premiers concernés Les études, créées une période de latence : on est plus totalement enfant mais pas totalement adulte, sorte de protection Tant que l'on est à l'école, il n'y a pas de rupture, tout est dans la continuation, il n'y a plus de rituels Dans la sphère familiale, ce qui change c'est le principe d'obéissance et d'autorité : Avant le père était la figure de l'autorité, aujourd'hui ce principe est remis en cause et on voit apparaître à la place le principe de négociation De Singly, étudie ses nouveaux comportements familiaux où l'enfant à une place à part entière et où on observe un rééquilibrage inter-générationnel Depuis plusieurs années, on observe de nouveaux rituels dans nos sociétés : • Elévation du niveau d'instruction des femmes : les femmes sont passées d'une instruction presque nulle à aujourd'hui meilleures élèves de France → Le fait d'aller à l'école leur a permis d'accéder à un certain nombre d'emplois que la société était dans le même temps en train de créer (par exemple secrétaires) L'une des choses importantes dans ces rituels est la maîtrise de la fécondité : aujourd'hui les femmes peuvent décider du moment opportun pour avoir un enfant Le temps entre le premier rapport sexuel et le premier enfant s'est allongé car désormais on peut choisir, anticiper et décider → Cela construit un nouveau monde car les femmes peuvent profiter de la vie sans avoir peur de l'inattendu, cela leur a conféré une certaine autonomie vis-à-vis de leur mari On a donc une modification du mariage : les femmes ne sont plus obligées d'être vierges pour le mariage et donc elles se marient généralement beaucoup plus tard Aujourd'hui on peut parler de déclin des communautés inter-connaissance : Les communautés inter-connaissance qui étaient dans les milieux ruraux ont peu à peu déclinés au profit des grandes villes Aujourd'hui, on a une mobilité géographique importante, il n'existe donc plus de cadre physique stable dans lequel s'exerce le contrôle contraignant d'une génération sur l'autre → Restructuration sociale Un autre facteur de ce déclin, est le fait que désormais on parle de dispersion familiale : les familles sont de plus en plus explosées à l'échelle nationale voire internationale Le lien de subordination est modifié : les règles que l'on doit appliquer chez nos parents, on ne les applique pas quand on est chez nous

Conclusion : Les rites ont disparu non pas simplement parce que les études ne sont démocratisées, parce que le système à été abrogé, où grâce à la pilule mais parce que les rapports se sont transformés, remettant en cause la domination des hommes, parce que l'incertitude économique s'est renforcée imposant des parcours scolaires beaucoup plus longs, parce que les espaces de vies sont aujourd'hui plus vastes limitant ainsi l'interconnaissance et donc l'ordre social 5. Les premières fois : nouveaux rituels ? La transition juvénile n'est aujourd'hui plus ritualisée : passer de lycéen à étudiant ne se fait plus par un rite de passage mais par des dossiers scolaires, des papiers administratifs, tout est dématérialisé Mais, on peut se poser la question de savoir si partir chez ses parents est un rite : Il faut d'abord savoir que désormais quand on dit partir de chez soi, c'est rarement totalement : on rentre régulièrement Donc on ne peut pas vraiment parler de rites car toutes ces évolutions sont réversibles et non totales Bozon : « Les rites de passages qui organisaient et solennisaient naguère le passage de processus à l'âge adulte, ont cédés la place à une transition plus progressive. Cette transition, repose à présent sur des procédures informelles et éventuellement réversibles, parsemées de rites ponctuels » Toutes les premières fois sont des entrées dans des pratiques inédites : → Ex : Le premier joint est une pratique attendue et inconnue, qui peut faire peur car on n'en connaît pas les effets sur nous-même Aujourd'hui, les nouveaux rites sont des évolutions ponctuelles et réversibles ,sans aspect religieux. Les premières fois constituent un angle privilégié du renouvellement de la ritualisation biographique, c'est-àdire la nouvelle façon de ritualiser le passage à l'age adulte Toutes ces premières expériences (différents poids de premières fois) conduisent à un nouveau statut dans le groupe.Il s'agit de passer à un état à un autre, des états minimes mais permettent d'avoir une nouvelle place dans le groupe. C'est pourquoi toutes ces premières fois sont dites « des rites de passage » Les rites de passage ont une fonction sociale Est-ce que la notion de rites de passage peut-elle encore servir à décrypter ces expériences dans un contexte contemporain qui a évolué ? Bozon dit des premières fois qu'elles sont des rites ponctuels et des procédures informelles qui n'augure pas forcément l'entrée dans un processus mais qui entretiennent plutôt les jeunes dans une phase de tâtonnement Ce que Bozon appelle les « rites de premières fois » n'ont plus les propriétés des rites de passage car ils sont partiels mais aussi car ils sont pour la plupart réversibles Ce que montre cette réversibilité, c'est que ces rites illustrent le caractère tâtonnant et hésitant du processus du passage à l'âge adulte Il en conclut donc que ces rites se distinguent nettement des rites de passage formels et principalement symboliques Chaque première fois est une expérimentation mais qui n'augure pas d'une véritable maturité sociale. Si ça augure une entrée dans une phase d’expérimentation, ça n'accélère pas le passage à l'âge adulte « L’ambiguïté contemporaine de la jeunesse n'est plus vécue comme une progression ou une construction mais comme une disposition à acquérir des attributs et à faire des expériences de manière lente et fragmentée avec de multiples retours en arrière » Cette citation est intéressante car elle intègre les premières fois comme autant d'expériences qui façonnent la jeunesse Les premières fois ne sont pas des seuils, elles n'en sont pas moins un nombre d'étapes importantes qui marquent l'entrée dans un processus morcelé ...


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