Syngué sabour film - M. Berths PDF

Title Syngué sabour film - M. Berths
Course Anglais
Institution Lycée Général
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Summary

M. Berths...


Description

SYNGUE SABOUR, PIERRE DE PATIENCE

Intro : o La vie, l’œuvre de l’auteur du livre + film Atiq Rahimi  Ecrivain et réalisateur franco-afghan, né à Kaboul en 1962 mais film franco-germo-afgan  Y passe sa vie, étudie au lycée et à l’université en littérature  1984 : part pour le Pakistan afin d’échapper à la guerre d’Afghanistan => migre vers France et y demande asile politique, étudie par la suite à la Sorbonne  Terre et cendres paraît en 2000, c’est son premier roman Il l’adapte en 2004 au cinéma = nominé FIF 2008 obtient le prix Goncourt pour son roman Syngué Sabour, pierre de patience

Développement : o L’intrigue et les personnages Le récit se situe en Afghanistan pendant la guerre, et met en scène une femme seule face à son mari agonisant. Au fur et à mesure que la guerre approche, sa langue se délie et la prière se mêle au ressentiment pour se transformer en revendication. La femme Héroïne, premier plan, soigne le mari et lui parle. Raconte son oppression sociale et sexuelle. Son monologue domine très largement et est le récit même. Elle est partagée entre le désarroi et la revendication. L’homme Immobile, inconscient, on le découvre à travers le regard de sa femme (paraît de plus en plus négatif), adhère notamment aux principes extrémistes qui croient que la femme est impure.

o Genre / style écriture => livre facile à adapter  Proche de la tragédie avec théâtralité très prononcée (compter les respirations de l’homme, les pas etc..) Ensuite, le récit lui-même a des allures de fable. On devine l'Afghanistan sans qu'il soit jamais vraiment désigné, les personnages n'ont pas d'autre nom que la Femme et l'Homme, Adam et Eve crépusculaires

o Les grands thèmes La guerre, la violence, la souffrance du corps = omniprésent  Dimension universelle et quasi intemporelle : « Quelque part en Afghanistan ou ailleurs » ici on devine  Femme demeure étrangère Paradoxal : C'est une femme anonyme de qui, nous connaitrons tout sauf le nom ou l'identité. => montre l’aspect anonyme des victimes de guerre => identification plus générale des victimes de sociétés encore très (trop) archaïque, inégales violentes égards femme La religion ou l’absence de Dieu = au centre du récit, analogie corps mari/pierre magique  Sa présence est muette, figée mais vénérée par la femme, cette-dernière l'adule, l'idolâtre et le vénère La soumission et la révolte de la femme => toutes ces « approximations » apparentes permettent en fait de se focaliser sur la symbolique

Lien avec désir

Par rapport au film dans la forme 

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Dès l’ouverture du film, il y a un gros plan sur la fenêtre, les rideaux, avec le motif des oiseaux, qui revient tout au long du livre. On entend les bombardements à l’extérieur, puis, à l’intérieur, les prières de la jeune femme et la respiration du mari inconscient. Le huis-clos s’engage.  explication pragmatique : pendant la guerre, on reste enfermé dans un espace, dans une chambre, dans un lieu unique. Le seul rapport avec l’extérieur, c’est cette fenêtre. = désir d’évasion d’emblée Burqua à l’extérieure : On a l’impression qu’elle n’existe pas en tant qu’être, qu’elle n’a pas de personnalité, pas de désirs => opprimée de A à Z et ses désirs avec elle « C’est toi qui es blessé, mais c’est moi qui souffre. » homme blessé car bagarre insulte sa mère et même pas guerre, femme à la fois sans valeur et sacrée = kefa les désirs + désir réalisateur montrer absurdité guerre civile = guerre fratricide

Par rapport au film dans le fond DOUBLE LIEN au désir : parle d’émancipation, de liberté, de famille, de religion, de guerre + affirmation sexuelle => désir originel. Il lève le voile sur plusieurs tabous grâce à une héroïne filmée dans un huis-clos sensible et tragique.  DE FAIT : elle se révèle, prend conscience de son corps, libère sa parole pour confier à son mari ses souvenirs, ses désirs les plus intimes. Jusqu’à ses secrets inavouables. => spectre des désirs large mais vue comme un péché donc finalement punition des désirs  Faut-il se libérer des désirs ou les libérer ? => aucune liberté de base ici, mais les deux à la fois => conséquence de les libérer MAIS Une émancipation et affirmation des désirs qui permettra à cette héroïne de prendre le chemin de la liberté. Quand l'ennemi frappe à sa porte, elle dit qu'elle est une prostituée, pour ne pas être violée, et découvre enfin le plaisir entre les bras d'un jeune soldat. Dans Syngué sabour, Atiq Rahimi brise tous les tabous, sociaux, culturels, sexuels et religieux. «Lorsque j'ai écrit le roman, j'ai voulu me mettre dans la peau d'une femme, mettre à nu ses désirs comme ses souffrances», confie le romancier cinéaste. Ses mots crus, violents et ses maux brûlants rendent ce huis clos aussi subversif que palpitant. «L'éducation et la culture ont un rôle fondamental à jouer, dit l'écrivain. Si je ne parviens pas à éveiller les esprits endormis, j'aimerais au moins perturber leur sommeil.»

Conclusion : C’est une révélation sur les désirs d’une femme qui ne devrait même pas en avoir. Ce film est surtout le portrait d’une femme partagée entre ses désirs et la fidélité (dans le mariage et la religion)....


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