TN1, GÉOGRAPHIE HUMAINE PDF

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Programme court en géographie humaine, très bonne note...

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TRAVAIL NOTÉ 1

GEO 2001

Introduction à la géographie humaine

SEMAINE 5

Question 1 Quels sont les défis de l’enseignement de la géographie, tels qu’ils sont présentés dans l’ouvrage de Jean-Jacques Bavoux? [1 page au maximum] Selon Bavoux, il est primordial d’accorder une importance aux différents défis de l’enseignement de la géographie puisque ce champ d’études est principalement reconnu dans les parcours scolaires des étudiants dès leur bas âge. Le premier défi important de l’enseignement en géographie est de clarifier les bases et les objectifs du cours en géographie. Plusieurs étudiants se questionnent sur le but de ce cours, ainsi le principal défi est donc de dénouer ce flou et de conscientisé les élèves à l’importance de champ d’études. Selon A. Le Roux, le cours de géographie permet à l’étudiant de « savoir penser l’espace pour mieux le comprendre, agir dedans, et agir sur lui. » 1 En d’autres mots, le but est de former des acteurs de leur propre milieu de vie géographique et social. De plus, plusieurs étudiants croient que la géographie fait partie du domaine du «par cœur» et non de la réflexion. Le défi des enseignants, est de rendre la géographie non pas seulement du champ de la mémoire, mais plutôt un champ de réflexion et de questionnements. Il faut donc « doser équitablement savoirs et savoir-faire, en réduisant le poids trop dominant de la logique des contenus au profit d’une logique davantage tournée vers les apprentissages méthodologiques» 2. Dans le domaine de la géographie, il y a plusieurs apports techniques, dont les cartes, croquis, image, statistiques, etc. En prenant cela en considération, le professeur doit garder en tête qu’il forme l’intelligence des élèves et non les techniques présentés en classe. En bref, l’enseignement de la géographie est constamment en amélioration, et en changement. Les professeurs doivent s’adapter au processus évolutif de ce champ de formation, et tenter d’améliorer la vision que les étudiants ont de ce champ.

1 BAVOUX, Jean-Jacques. La géographie : objet, méthodes, débats. Armand Colin, Paris, 2010, P.250 2 Ibid. p. 251 1

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SEMAINE 5 Question 2 Il est question, au chapitre 2, de « l’irrésistible fascination de la géographie physique ». Veuillez expliquer. [1 page au maximum]

Au chapitre 2 du manuel, Jean-Jacques Bavoux présente la géographie physique comme étant une «science» comparativement à la géographie humaine. Ce champ s’intéresse plus précisément à la terre qu’à la population habitant sur le globe. Depuis le XIXe siècle, la géographie devait se démarquer de l’histoire et la sociologie. Pour ce faire, la physique était beaucoup plus valu, que tout autre domaine. C’est pour cette raison que le géographe classique a laissé de côté les humains pour la matière : « l’essentiel, selon eux, était d’étudier les paysages naturels tels qu’ils apparaîtraient à un observateur parcourant le globe avant toute intervention de l’homme. »

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(P.Birot, 1968, introduction). Cette brève citation présente bien la géographie

physique comme étant seulement intéressé au territoire, à la géomorphologie, à la climatologie, à la cartographie, à l’hydrologie et non à l’effet de l’humain sur celui-ci. Le champ de la géographie humaine permet englobe donc les connaissances de la géographie physique tout en prenant en considération l’homme dans sa globalité, et de prendre connaissance de la relation que l’homme a avec un milieu. L’un ne va pas sans l’autre pour une analyse spatiale et territoriale supérieure, mais nous pouvons dire que la géographie physique appartient au champ des sciences naturelles et la géographie humaine au champ des sciences humaines et sociales. Cependant, pour faire sa place auprès des sciences, la géographie a gratifié la physique plutôt que l’humain.

Question 3 Qu’est-ce que l’«écologie humaine» du point de vue de la géographie? [1 page au maximum] Selon les géographes, l’écologie humaine est un champ d’analyse sur les rapports complexes que les individus ont avec son environnement, et dans son milieu de vie, qu’il soit 3 Ibid. P. 41 2

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Introduction à la géographie humaine

SEMAINE économomique, physique, culturel, social, etc. En d’autres mots, l’écologie humaine accorde une5

grande importante à la relation entre l’homme, les groupes et les collectivités vis-à-vis la nature. Dans ce domaine, il est intéressant d’accorder une importance à l’influence d’un milieu de vie sur les mises en actions que la personne, ou bien les groupes de personnes font dans son territoire et dans son espace. D’autre part, l’écologie humaine tente de comprendre comment les êtres humains interagissent avec leur environnement et leur milieu de vie. De cette manière, ce champ analyse les limites entre la biologie et la culture, ainsi que la société et les milieux de vie.

Question 4 Qu’est-ce que le « déterminisme » et le « possibilisme »? [1 page au maximum] D’une part, selon Bavoux, le déterminisme est un concept de la philosophie qui se définit que chaque expérience et événement de la vie est déterminé par la cause de celui-ci. En d’autres mots, ce principe repose sur le principe de causalité. Cela permet d’étudier les causes d’un phénomène pour ensuite pouvoir le prévoir. Les géographes s’appuient donc grandement sur ce fondement philosophique pour identifier, et prévoir certains phénonèmes géographiques. Par contre, dans le cadre de la géographie tout n’est pas déterminé à l’avance, et il se peut qu’un événement soit aléatoire. En d’autres mots, un événement aléatoire n’est pas nécessairement déterminé par les événements antécédents. Pour ce faire, le probabilistes permet d’interpréter cette «marge de flou»4 aléatoire. En prenant connaissance des causes d’une situation précises, le géographe peut prévoir les effets de la situation donnée dans le système complexe. En bref, cette philosophie croit que tous phénomènes sont interreliés à une cause antérieure tout en étant dans un «système de causalité linéaire. »

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D’autre part, le concept du possibilisme a été créé par

l’historien Lucien Febvre. Opposé au déterminisme, ce concept défend que l’homme ne soit non 4 Ibid. p 43 5 Ibid. p.44 3

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SEMAINE pas seulement conditionné par son environnement physique, mais plutôt qu’il y ait un grand5

nombre de possibilités des actions de l’homme en lien avec leur environnement. En d’autres mots, la nature ne détermine pas, mais influence l’implantation d’une personne avec un lieu. L’homme a donc la liberté décisionnelle de cultiver les possibilités positives et négatives de la nature et de leur environnement.

Question 5 Le « genre de vie » fut longtemps un concept de base de la géographie française. En vous inspirant de Bavoux, veuillez l’expliquer dans vos propres mots. Vous pouvez utiliser un exemple au besoin. [1 page au maximum] Selon Bavoux, le concept « genre de vie » a été créé au XIXe siècle par des géographes, et ce basée sur l’anthropologie. Le « genre de vie » regroupe les différentes actions, les habiletés, les coutumes, et les agissements d’un groupe de personne dans un système complexe, et ce en prenant en considération l’adaptation de celui-ci à un lieu. Ce concept permet de porter une attention particulière au mode de vie des personnes rattachées à un milieu pour ainsi améliorer les conditions de vie des habitants. En d’autres mots, le concept « genre de vie » analyse les habitudes d’un groupe humain. Pour que le « genre de vie » d’un groupe d’humain se déploie, il faut un espace géographique et social favorable. Les habitudes traditionnelles d’un groupe sont source de création et de novation quand le lieu géographique est favorable. Par exemple, la chasse et la pêche au Québec. Les Amérindiens ont bénéficié des ressources animales et végétales, car le territoire était très favorable à ce genre d’activité. Le « genre de vie » de ce groupe d’humain est nomade et il s’adapte à la chasse, la pêche, et la cueillette. Les ressources et les richesses de ce groupe se diversifient. Ce champ d’activité est novateur pour ce groupe, car il fait place aux interactions avec d’autres cultures par le biais du commerce, d’échanges et de troc. En bref, les conditions géographiques sont très formatrices pour le groupe d’humain qui s’y 4

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établit. Cela fait place aux interactions entre les hommes pour innover dans leur milieu. SEMAINE 5

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