TP1 Micromycètes - Observations PDF

Title TP1 Micromycètes - Observations
Course Biodiversité des Champignons
Institution Université Toulouse-III-Paul-Sabatier
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LICHENS Les lichens sont une symbiose entre un champignon (hétérotrophe) et un organisme autotrophe. Dans - 85% des cas, l’algue est une Chlorophyte - 10% des cas, l’algue est une Cyanophyte - 5% des cas, les deux types de photobiontes sont présents simultanéments Parfois, certains lichens peuvent être composés de deux organismes autotrophes (algues + cyanobactérie). Dans la plupart des lichens à Cyanobactéries, il y a juste pénétration de l’haustorium dans le mucilage, sans contact avec la cellule Chez les lichens à Chlorophycées, il peut y avoir une pénération de la paroi de l’algue par un sucoir. Les sources carbonatées varient en fonction de la nature du photobionte. Elles sont ensuite transformées par le chapignon en mannitol et arabitol. C’est le champignon qui est responsable de l’enorme diversité des lichens (13000 espèces de lichens, avec 13000 espèces de champignons). La majorité sont des Ascomycètes, mais ils peuvent être plus rarement des Basidiomycètes. Ici, on s’interesse aux lichens des arbres, en se basant sur la clé de détermination tirée du livre « Guide des lichens de France ».

I. Structures à identifier I.1. Structures de reproduction sexuée L’ascomycète (mycobionte du lichen) produit des ascocarpes, dans lesquels se developpement des asques et ascospores après méiose. Les ascospores (haploïdes) doivent germer pour produire un nouveau thalle seulement si il y a l’algue symbiotique dans le milieu. •

Apothécies (receptacle en forme de coupe renfermant les corpuscules reproducteurs): • Lécanorine : rebord de couleur différente de celle du disque (rebord thallin) • Lécidéine : rebord de la même couleur que le disque.



Périthèce : structures en forme de poires plus ou moins enfoncées dans le thalles, ouverts par un petit pore via lequel les ascospores seront éjectées (retrouvé chez les lichens de type crustacés, dans la roche).



Cléistothèce : organe de reproduction sexuée en forme de sphère, sans ouverture, qui contient un ou plusieurs asques et les ascospores

I.2. Structures de multiplication directe (asexuée) •

Les pycnide pycnidess (= fructifications renfermant les conidiophres, ouvertes par une ostiole) Surtout chez les crustacés, les pycnides assurent la multiplication du champignon seul (sans cellules de l’algue). Les conidies du champignon doivent donc germer dans un milieu où se trouve l’algue symbiotique du lichen pour former un nouvel individu.

Des bouts de thalle se détachent et peuvent donner de nouveaux individus. • Type sorédie : le bord des lanières du thalle est parsemé de taches farineuses. (cf Evernia prunastri)

Soralie laminale

Soralie m mar ar arginale ginale

Sorédie : petit amas d’algue de champignon contribuant à la reproduction asexuée du lichen Soralie : petit trou dans le cortex qui laisse passer des sorédies



Type isidie : petites expansions du thalle (sortes de petites papilles) pouvant etre ramifiées (cf Pseudevernia furfuracea)

Isidie Isidiess : petits amas d’algues et de champignons recouverts par le cor cortex tex formant un relief à la surface du thalle. Contrairement aux sorédies, les isidies n’ont pas l’aspect de taches farineuses mais de petits reliefs. Elles contribuent à la reproduction asexuée du lichen en se détachant. Isidie Isidiess en bonbonnes

Isidie Isidiess simples

Isidie Isidiess coralloïdes

I.3. Productions du thalle à role physiologique Les cyphelles : le cortex supérieur est percé de petites cavités au fond desquels on apercoit les hyphes de la médulle arachnoïde. Ces structures auraient pour rôle de favoriser les échanges gazeux des couches profondes.

I.4. Structure du thalle • • • • •

Thalle ggélatineux élatineux : noirs et cassants à l’état sec, ils sont gélatineux à l’état humide Thalle foliacé : l’appareil vegetatif presente une forme de lame ou de feuille plus ou moins lobée, et se détache assez facilement du substrat (Xanthoria) Thalle fructiculeux : la surface de contact avec le substrat est très réduite, puis forme une sorte de « barbe » pendante. (Usnea) Thalle crustacé : le thalle penetre parfois si profondément le substrat qu’on ne peut le détacher sans prelever le substrat lui meme : 90% des lichens. (Pertusaria amara) Thalle com complexe/composit plexe/composit plexe/composite/podetié e/podetié : formé d’un thalle primaire plus ou moins foliacé ou squamuleux, adhérant au substrat, sur lequel se developpe un thalle secondaire dressé, plus ou moins ramifié, en forme de trompette : la podétie. (genre Cladonia)



Thalle squamuleux : Sous forme de petites ecailles qui peuvent se chevaucher partiellement

De plus, le thalle peut porter un certain nombre d’organes divers : poils, cils, rhizines, pseudocyphelles…

I.1. Les organes de fixation Rhizines

Umbilic Umbilicus us

I.2. Types structuraux Lichens gé gélat lat latineux ineux

Thalle homéomère, pas d’organisation précise du thalle : c’est une structure amorphe sans différenciation.

Lichens secs

Thalle hétéromère. Structure organisée en couches bien définies : la structure peut etre stratifiée en lame ou radiée

Chez les liche lichens ns foliacés foliacés, la structure est dite hétéromère stratifiée. Ils sont séparables du support. Sur une coupe verticale, on trouve de la face supérieure à la face inférieure : 1. Un cortex supérieur formé par des cellules jointives de champignon : hyphes accolées 2. Une couche algale/gonidiale, mélange d’algues et de champignon 3. Une couche médullaire ou médulle arachnoïde, formée par des hyphes lâches de champignon 4. Un cortex inférieur, avec des hyphes accolées de champignon d’où s’échappent des rhizines servant à la fixation du thalle. Chez les liche lichens ns fructiculeux fructiculeux, la structure hétéromère est dite radiée, car le thalle cylindrique montre une symétrie axiale.Les thalles sont constitués de cordons cylindriques ramifiés et pendants. 1. Cortex supérieur 2. Couche algale/gonidiale 3. Médulle arachnoïde 4. Medulle chondroïde Chez les liche lichens ns crust crustacés acés :

1. Cortex supérieur 2. Couche algale 3. Médule arachnoïde Le lichen est fixé au substrat au niveau de la médulle arachnoïde, il ne peut être détaché du substrat. Chez les liche lichens ns podétiés Un thalle primaire à structure foliacée ou crustacée porte une structure secondaire dressée, cylindrique, creuse, évasée en entonnoir ou en pointe, parfois ramifi ée, qui porte les fructifications du champignon. Ces structures secondaires sont des podétions. En coupe transversale, on observe la mme structure radiaire que dans un thalle fruticuleux avec en plus au centre une lacune puisque le podétion est creux.

II. Observations Nom et caractéristique Parmelia sulcata Face inférieure noire, sorédies, pseudocyphelles alongées

Xanthoria parietina (foliacé) Apothécies

Physcia adscendens Cils, rhizines et sorédies

Hypogymnia physodes (foliacé) Division des lobes, sorédies sous le bord des lobes

Usnea florida Apothécies et fibrilles

Photo entière

Photo microscope/loupe

Cladonia (squamuleux) Squamules (thalle à la base écailleux), podétions (thalles II erigés)

Evernia prunastri 2 faces vertes et blanches

Pseudoevernia furfuracea (fructiculeux) Bicolore, isidies

Ramalina farinacea

Umbilicaria grisea

Peltigera Rhizines, apothécies lecideines, veines

Lobaria pulmonaria (macrolichen foliacé) Scrobicule et tomentum...


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